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/

J

1.

R AB

" Cephée,

&

vous

al

éri~

\,lmes, quand I'ile de

Se–

" riphe

fut

prelfée de vos pas .....

Le mo!me po;:le ne n!dUlt poine

a

la feule eou eor

pourpre IOlll l'hooDeor de la teímure.

11

DOUS parle d'uo

bleu quí re(femble a.u ciel,

q~od

'.1

ll'eO roim eOllverl

de ouoges; d'uoe aulre eouleur femblable a celle du bé·

líer qui pOrla Phryxos

&

fa freur J-:ldlé,

&

les déro–

ha aux Jhperchedcs d'Jno.

JI )'

3,

felon Jui , un boau

" erd-de' mer dom il eroit que les N ymphe, roOl habil–

lées: jJ parle de la eO.\lleur qu.i teíne les

hdhitJ

ce l' Au–

rore, de ceUe qui imite les m)"rrhes de Papho ,

&

d'une

inlinité d' autres, dom jJ compare le oombre

ii

celui des

Beurs du prímeins.

.

Sous la république, 1 .. femmes ponoien! des

h,J,its

pOllr

les

c~ovrir;

Tous

l~s

.emperC!.ur ,

c'.écoic

d~ns

un

aurre deflcm ...

V oy~,vCU1S ,

dit Séneque, ces

hahits

" Ir:lnfpareos,

Ii

loutefois I'on peut les appeller

habi!s?

Qu'y découvre1.·vous qo; puiITe défendJ:e le corps

0 0

" l. pudeur? CeUe qui les met orera-t'elle jurer qu'el–

" le ne roir pas nue? On fait venir de pareilles troffes

d'un pays od le Commerce n'a jam.i, été ouvert ,

pour avoir drc¡it de mOnlrer en public ce que les

"

femnl.C~

dans le par¡iculier n'oCene montrer

:l

le'lrs

amans qu':;,yec quetque refervc:

Itt

1J1nlrl}ntr,

fU

(1ául–

"

t~riJ

tfl;idcm

p/;If

litis

1

in cqbicuio

t[rla", ;11

Pllblico,

"

Oft~"¡{dl1J

"

f/oy~z:.

G

A E D E

e

o

S .

SOu~

la

république, le. dame, ne rortrAent point Cans

avoir

la

t~te

couver¡:e . d'ull

.1Ioilc;

fous

les

cmpereurs

~

cet urage diCp;¡rur;

0 11

fe tauroa dn e<'Jté

d~

la

gal~nte­

rie. Ce'l\: cé lel¡re romJine qui poOédoir tous les avan–

tages de (on (exe, hors

h

chanelé; Popp"e, dis·je, por–

.toit en public ' un voile ortj(lemenr raQué, qu.i hú eou–

vroit '-dcmi le viCa¡¡e, ou poree qll'il lui Céyoir mieux

de Ja Coue, slit T.elte, ou pour dOIlDer plus d'envie

de voír le rene .

Sous

la

r.épuólique , 1" domes ro<taient toujours dé–

cemment hab,lIées

&

accompaAnées de lenr§ f<mll)es;

fous les empereurs , elles leQr fubilimercDt des eunuques ,

&

ne ga,rdereur plus de déecllce dans leurs .junemens .

Sous la république;lcs femme'

&

les hOlnmes a"oient

des

".bits

qui les

dillin~uoient ;

Cous T ibere, les dcux

fexcs .vokut

d¿j~ rev~tu

les

h"bits

I'un de l'alUre . Les

femmes commeneerellt al) for¡ir de Jeur lit

&

de leur

bain :. prerydre Ull ·h.bíllcmem qu'elles av"ient en com–

Illun ayee les hommes; la

~alanrerie

ne lai(foit poim

fan s de(fein

&

f.ns

g01'lt nne robe faite pour Ce mon–

trer négligcmmem

¡;

Ces amis partieuliers

&

aux per··

fon nes les plus cheres.

·

.

.

..

sou~

la répu.bliqu·e·, les dames n'avoiem des pierreries

que pour re(fouree dans les malheurs,

&

eUes De les

portoíent Cur ' eIJes que dans les fetes C.crées; Cous les

.em pereurs

~

elles les prodiguoiem rm lems

h"bits.

Dans

ces tems-Ia, les femmes les plus modeOes n'oroiem non

plus aller

C.os

diamans, dil Pline, qu'un ccinful fans les

mar'lues de Ca dígl)ité. ]'ai vú, aj04te le

m~me

auteur;

L ollta I?ouliqa fe

ch~rger

tellelllem ' de pierreries, me·

me apres Ca répudiation; pour"faore de

{j

mples viOtes,

qu'eIJe' n'avoi! aucuoe parrie de

Con

corps, dopuis la ra–

cíne des eheveux jufque Cur (., chau(fure, qui ne filt

ébloüil[ante. l,'état qu 'elle affeaoit d'en étaler e,!le·

m~me,

re ,pontoit a un miliion d'qr, Cans qu'on pat

díre que ce fu(fem des préCens du prince uu les pierre–

ries de

Pempire;

ce

n'étoir que celles de

f:l '

maifon,

&

I'ul) ejes effe" de la fuceemon de M arcos LoUius

fon onele r'

.' ,

Ain/l la toge, le voile, le capuehon de groiTe laine

fe

ch.n~erenr

en chemiCes de tin Iin, en robe< tranCpa–

remes, en

habies

de foie d'un prix ímmenCe ,

&

en pierre–

ries fáns nombre. C'eO·la I'hífloire de Rome

a

cet

égard,

&

c'efl celle de 10US les peuples corrompus; car

i1s font rous

!~s

memes dans I'origine de leur IUIe,

&

dans Ces progres.

(D .

].)

.

. HAn

J

'r

E e e

L E/S 1 A S T I

Q

u

E,

habitl(! religioniJ,

(Hift:

",Iijiafli'f.)

00

ne peut pa qouter que dans les

premier' Geeles de l'EgliCe , les

c1er~s

n'ayem porté les

mémes

""bits

dont les loYes étOieor ve¡lIs; íls avoienr

trop de raiCon de Ce caeher, pour le déclarer par un

ha–

bie

qui les fit eOijno¡"e.

11

n'ell donc pa

~iCé

de

M–

touvrir I'époque de la p,phibition que I'on

til

aux ec–

clé liaOiques de s'p.biller comllle les laYes; maís felon

les apparenees, eeue époquc ne remonte p.s

av.nt

l e

cínquieme lieele."On trouve f.ulement dans le canon

XX :

du

~oneile

d' .'\ g'de, tenu en

)06,

que les peres

de ce eoneile défenqorcO[ aux c1ercs de porter des

ha–

lúts

quj ne conveooieot

pornc

a

lenr

é[a~,

cJell-a-dírc

qu'ils

comnién~oien.t

dcs-Iors

:l

s'écareer des ,cgles de

la modeOie

&

de la bienCéance. .

j

RAB

Le nul cmpi""

&

I~ ¡;c~n~c

d viO[ li gr ,je dlns

le meme licele, que le c _,c,1 de

ubonDc lenu en

589, fut

oblig~

de leur

d~tenjre d~

portee d.:s

hQ'tt,

rouJ)es ; m¡is comme de Jim

k~ dft~nles n·.lrr~toient

P's le 111 e

&

la vaoité d s

e.:c1é li~lliques,

les coneiles

fui\"30 i jotro:iuilirem une

pe~oe

conr e

k infndeur .

O n orJonn, en Oc

id~Dt

que <u\ qui c" otrevieo–

dro:eot

:l

la

dé~

nC.

le",ienr mis

e,) 1"

iI' '" •

I

palO

&

i

reJU pend.tlt Ireme ¡ours. Un coocil. tell "

i

Con–

Ibolinople ordon".

I~

li,tfpcDI;on peuJl l1t

un~

¡"maioe

comre eco

X

d<s <!Cc1éfi.(b'lues qui j n>Íle .,ient ks lai" s

dan¡ leurs vetemell . Enrin

I~

puoitiulI d, illl "neore

plus févere d1ns la fUII<; ca< nou, appreo" n de 0-

crote qu' E\I(hle

év~que

de eb,(l. en "", ménie fut

r':eUemeot dépofé, porce qu'jJ

~vo

t porté un

hJbl'

peu

conven.ble

a

un

pr~tre.

eoocík de Treme ,

I<.D.

xjv . chapo

'Vi.

fe coofonllllnt:tu Jocicns

condl~s,

s'elt

e\pliqu~

fuffiCamment fur ce

,f'jl![ ,

CallS qu'iI fOil be-

COlO d'entrer da!) de plus

g<tUl

[l,1 .

l..,cs concíles p.niclllkrs • k

nod 's qui

0111

éré

;ellus depuis eelui de Treme,

OUt

CODbrmé l'oblogOlioo

illlpoféc :u¡x eec1éli3fiiqllc de porter

I'h"b"

c1érieal;

,mis .ucun concile n'n ¡

am.is

r:en dtterminé

1\11

l. cou·

icur

&

fur l. forme de ec<

ha~il.

1\1.

de ninte-Ecu ve

eonCulté,

Ii

un e1erc pouvoit porter le dcüil de l. ma–

niere donr les la"les le portent, r':pOO qll',1 n'y avoit

aucu" canon qui le défellu'l aux ecc1tli.Oiques.

Socrale racome dons

COII

hirtoire de l' Eglilc,

/i"!J.

PI.

t.

xxij.

que qllelqu'un 3y301 demandé

a

S,linmus pour–

quoi ,1 pOrtOir des

"ab,ts

blanc<, quoiqu'il

fl\¡

évcque .

ccllli-ci lui répondi.t qu'iI Ceroil

bien-~ifc

d'apprendre en

quel endrQit 'jJ éloit éeril, que les

pr~tre~

doi"ent élre

v~tuS

de lJoir, I'uifque I'on yoíl au conrrairc dlns l'E–

eriture que S.lomoll reeommande am p,etre d'.voi.

de<

hab"s

blancs. C'eU en effe< eelui que S . ClémenJ

d'

Ale~aodrie

&

S. J érÓme leur confdlleOl par préfé–

rcnce.

Le cardinal Ihronius prétend que le bru n

&

le

vio–

let out été le' premiere coulenrs dOljt les

eceléli.Hi

J

ques

Ce

rOllt (ervis pOU[ fe

diflín~ucr

doS la"le<. Je n'en–

tre¡ai point dan cctte recherche; c'eUt- nl[et de dire

qu', p,éCellt le noir en la Ceule couleur que 1'011 cour–

fre 311X

éeelélia(Jiqu~;

&

quntlt

iI

la forme de leur

ha–

bit,

ji

fuffit '1, 'il fuit long

&

defeens!e Cur Ic; loulíers.

Quelques·uns

Ce

cOlltentenr d'uoe demi-Cout3ne; m.í.

c'eO une tolérance de

I'év~que

qlli pourroit défeijdre

ce retr3nchen¡ent de

I'qabit udlfiaflil"<'

que ks canoos

appcllcllt

v oflis t.'¡a , is .

Entin , quOiqu'l1O

do~eur

da

Sorbonne ait tkhé de prou ver p" ,n t 'aité imprimé

a

Amllerdam en

' 7°4,

Cous le

~itre

d.

r< vdi

"i,;

ho–

mi"is {ae,i ,

que

I'babit uclijiafli7H<

con(jO~

pl1'lt/lt dlOS

la

ti

mplicíté que dans

I~

longuour

&

dans lo

I.r~eur,

i1

faot c,Jnvenir que

I'hab,e

long 3 plus de mIjo!lé que

celui qui ne Pen pas,

&

qu'en méme tems I'abbé E",–

leau a rliCon dans le

~rincip'e

q\l'i1 érablit.

(D.

J.)

HA B I

'l"

&

s

A

c

RE .

(H;n .

uellfraJli'f.)

'10m qU'Oll

a donoé parmi les Chrériens aUl

habits

ou ornemeus

que portent les eCdéúalli ques pendam le C.rvice divin,

&

Cur-tout durant !a cé lébnlio', de la L ítur!:,e .

Des

les premiers tems de l'EgliCe, dit M. Fleuey,

I'é veque I!toit revem d'une robe écJatnmc, 3um-bien

que les prérres

&

les aUlre; minil1res ; ear des lors OD

.voit des

habies

particulier~

pOllr I'oflic.e . Ce n'ell pos,

aj01'lte le m¿me aureur, que ces

habits

ful[eO[ d'une

ligure extraordin.ire. La chafuble étoit

I'b.bit

vulgai–

re du tetos de

C.iO

[ A,!gur¡in . L .

d~l m.tique

étoít en

urage des le tems de I'empereur Valérien. L 'étole éroit

un manteau commun mémc

' \lX

femmes. Entin le ma–

nípule, en lalin

mappula,

n'étoic '1u'une Corviene que

les miniflres de I'aulel portoiem Cur le bras pour Cervir

¡¡

la fainte lable. L'aube méme, c'eO-a-dire la robe

blanehe de laioe ou de lín, n'étoit pas du eom:nence–

ment un

habit

p.rtieulíer lIUX clercs,

puifq~e

I'empe–

reor Aurélien lit au peuple

rom.in

des brge(fes de cee

fortes de tuníques.

YopiCe.

in

A"rr/iall.

M aís dep,!is que les dercs

ie

furent accoutumés

a

porler I',ube cOnlinucUemelH, on recommanda aox

pr~¡rcs d'en 3\'oir qui ne Cervilfenr qu':\ I'aurel, .60 qu'el–

les fuffent plQs blanches. Ainr. il eO

~

eroire que du

tems qu'i1s porroienr toujours la eharuble

&

la dalma–

tique, ils en avoiem de particolieres pOllr I'autel de

m~me fi gure que les communes, mo's d'éroffes plus riehes

&

de coulems plus éclataoles .

il'I<1urs da e hrh. tie. xlj.

Saint JérÓme n'a pas voulu ligni6er autre choCe,

10dqu',1 a dit:

R eligio di"!JiNa a/tu1Im h"bitum habu in

miniPerio,

altermn

;n riftt

lIittÍllle ("ommul1;

.

C3r route

I'.miquité atiene que ces

habits

étoienr les memes pour

la forme; maís elle a bien ehangé depuis ,

&

ceUe qu 'oll

leur