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HAB

complet: mais on ne doit pas en donner

moin~

a

em–

pécher qu'il ne fe ch.rge de nippes

&

d'effets fuperfius,

qui dans les marches aeeablent p>r leur poids les hom–

m es

&

les ehevaux, en

m~me-tems

qu'ils amolliífent

le (oldat dans le repos: "on peut favoir que jamais on

" n'a prétendn rendre la difeipline &

la

viglleur

a

une

" armée , qn'en banniífant

le

luxe relatir'; que les Coldats

"

&

les Cllbalterncs ollt kur luxe ainfi que les

autrC$ ".

La vi"te des befaees

&

havre[aes falt partie des de–

voirs des maréehaux des logis dans la eavalerie ,

&

des

fcrg-~ns

daos

r iofaotcrlC ,

Caus l'autoricé

des

otnciers

re–

fpeél ifs. Cet o!>jct p.our etre moins relevé, n'en

d I

pas

moil1s important

1

&

ne

feroit

~as

indigoe de

l'aaemioD

des officic ..s

fup~rieurs;

mJis loin de s y abai(fer, eu.–

mc!mes ne tombent que trOP fouven! dans I'e¡¡ees

~

eet

égard, par la quantité

&

la vaine fomptuofité de leurs

éqnipages da guerre. L a u1tion ne peut fe dimmuler le

befoin

qu'ell~

a d'exemples d'aull érité

/le

de

fimplicité eq

ce genre.

.

N ous ne rappellerons pas ici ce que nous avons di!

ailleurs de plurieurs Illenus effets

&

urteqfi les dOD[ la

cartonehe, la giberne

&

la dem i.giberne doivem etre

garnies

(vo)'ez

G

1 8 E R N E) )

lllJn

plus

que ce

_911i

a

. rait

:l

l'I.¡"ip'lment

des chevau>;: de la

oavalerie.

Voyez.

In

inJlittttions

militairn 4e

M. de la Ponerie.

Armement .

L'

armem l!11t

du

eavalier

dl:

comparé

dtun

m ourqueton, de deux pil10lets

&

d'un fabre , .vee un

pllrtr"n

&;

une e.19[[e,

C~lui

du hullard, d'un mourque¡on, de denx pi–

fiolets

&

d'un fabre.

Cclui du dr.1gon, d'un fufil avee la b'yqnqette

~

douil–

le, d' on p·rtolet

&

d'un foQre .

. Et eelui du fa ntalTin, d'ul1 funl avee la bayonnette,

&;

d'une épée

1

exeepté le grenadier qui porte l\l1 [abre

au Iieu

d'ép~e .

Voycz

G

R E N A DIE R ,

L a longueur du Illoufqucton

etl

de troi. piés fix

pOllees líx ligues , le eallOI1

aran! deux piés quatfe

pouees .

Celle du fllfil, de quatre piés

di~

pouees, le canon

aynm trois

pi~s

huit pouec$ <lepuis la lumiere ju[qu'ii

ltextrélO i~é

.

Celle du pinolet mOl1té, de [eize pouces.

L e 'ea\llxe des moofqlletOn, fufili

&

pii!olets, ert

reglé

a

Ut1e baile de d'x-huit

i

la livre .

La bayql1nette

a

dix "huit

pouc~s

de longueur ,

h

douil le Olnprile,

L e f. re ert la

prineipal~

arme de la eavalerie, eom–

me I'dl ' pour l'inliulterk le fufil arm é de

~q

bayon–

Dette ,

L e [abre de la e,valerie

&

des

dragon~

ea monté

a

pulgnée de cuivre

a

double branche, la lame

it

dos,

de trt:!l1tt!-trois

pOllees

de

longut!ur .

"

Celul des hulrards euurbé ,

¡¡

mOOlure de C\,'vre , la

poignéc c"l\verte d" el\ir bouilli crenelé,

la

la'l~e

a

dos ,

de

lrc::ntl!-cillq

pouc.;s

qc

lon:~uetl r,

&

de

quacor1.c:

h ~

gues de laq,¡e.

Cdui du grenodier 3UlTi eourbé,

a

poignée

&

mon–

ture de euivre, la lame

i

dqs , de

treUtc- ~11

pouees de

long .

.

.

[.'~Eée

a

¡romure d, cuivre, la lame

¡¡

dos, de

vmgt-/lx pOUGq de 10l\gueur.

Le. [.mimen! de plqficllr> bons offieiers de pos jours ,

é tolt qu'on fupprimit I's pée dll t",,,t., mll, eomme [u–

perRue au moyen de la ba.yonne[[e ,

&

ineommoJe dal1s

une

a

hon.

POl1r

bOllllCS

·~,.JIllidér~IÍ

...>I1s

f:l ns

do ute,

on

a

ádopré

I~

partÍ

cOL1([3irc;

lnlfs

en

mctlle

[em

0 0

a

dépoUlllé

~~¡

arme

de

ce qui

\.1

rend"it

em¡'~rralT~n~e.

L a mO",ure elt unie,

¡\

dcmi-coquille,

&

la lame eour–

te

&

for¡e: c'étoit am li que la, po, w ient les Romains,

nos moqeJes

&

uos mal" es dlDS la fcienee des armes,

Ch.que ehamb,¿e doit etre pourvuc , pai. ou guerre,

d'une

t~qrc,

d'llne

marmÍle, d'nn'e game;llc

&

d'uo bar–

ril ou b1don;

&

ehaque

coml'o~nie

de eavale,ie

&

de

drilgons,

~rL

gqerre,

de Caes

:l

fourra~es

&

de

hac~oirs

.

~es

d ragQns

a

cheval pt>rtenl au \ieu du feeond pi–

/lo¡~t,

ijllC

hae"e, une perle , Otl "qtre omi! propre

a

rc:–

lDller la [erre

&.

3.

OUVI ir

d (:5

pafl{\ges.

D aos eh.que comp.agnie do

dra¡;o~s

a

pié de

foi.an–

te hom/nes,

iI

Y a

vln~t

Olltils, Qont huit gro(fes ha–

ches, q"alre pelles , quatre pioches ,

&

q uatre rerpes.

II dOI\ y

<lB

av"ir dix dans ehaque

compa,~nie

d'in–

famerie de quar.nte hommes, dont trois pelles , trt>is

pioehes, deu'x haohes

&;

deux fe,pes,

Dans les

<;ompagnie~

de

)\r,~na,diers,

dix grenadiers

ponent de gro(fes haches, tous les autres des haches

a

m arteau):, avee des

pell~s

&

pioches.

Les

ou~¡ts

[om enfermés daos des étuis de euir;

i1

fe–

roit

a

dcll¡~r

que

I'qu

fqurnl t au tli des raes de toile

pour les lIl.rmites

&

gam~l\cs,

HAB

7

Milic<J,

I\

n'y a poine de ma(fe établie pour l'

h.•bil–

I~ml!nt

&

P

armemcne

des

lniHces .

Le

Roi y pourvoit

direélement en faifan t verrer de fes mag,'ins & ar[enauK

&

répartir dans les provinees , les pardes n¿ce(fJires

i

cbaque bataillon.

L 'lqlÚpcment

des foldats de millce ert fourni pa r les

paroi(f<s pour lefquelles ils fervent ,

&;

eompofé pour

ehacun d'une verte

&

d'une elllone , d'"n chapeau, d'u–

ne paire de

gu~trc>

&

d'une paire de roulie,s, de dellx

ehemifes, 0\1 col noir

&

un h.v refae.

OffiÚCrf .

L'habi"~mmt

'des offieiers doit etre en tout

fembl.ble

á

eelui efll foldat, excepté que le, é t" lte s ront

d'l1ne qualité Cupérieure

I

Leurs rrpnteaux oa redingot–

tes d"ivenr etre aulli des couleur. aff<clées

a

eha'4 ue

régiment .

11

el1 elpreffémeor défcnJ u au.

offi~ic: s

de

por~cr,

étant

a

lel1rs eorps,

d'3utre

habit que l'uuifor–

me, eomme le

plu~

d¿eent

&

le plus eonvenable pOll r

les faire reconnoitre

&

refpeéler du f"ldat ; eomme aum

d'y faire dos ehangemens, I,i d'y ajoü¡er aueUllS orne–

mens fuperfius, fons peine d'imcrdiélion,

L 'armemwt

des officiers ert comporé pour la eava–

lerie efe dellX pirtolet. , d'une épée

a

mOlltllre de euivre

doré, la lame

a

dos de treme-un pouees de long ,

&

(I'un~ ~uira(!~.

P our \es hu(fards, de deux pillolets

&

d'un fabre eour–

bé, la montu re de euivre

dor~,

la lame pareille

a

ed–

le des hu(fards,

POl\r les dragons, d'un fulil avec la bayonncttc, de

deux pirtole¡s ,

&

d'une

ép~e

femblable

i\

eelles de la

qlvaleric::, avec

une

giQbecicre

garnie

de fix

e~rtouches.

Et pour l'lnfantcrie, d'un erponton

&

d'une épée.

Les ollieiers

&

les [ergens de ¡;renadielS fom armés

de fufils

&

bayqnncttes avee

I~

gibbeciere; les lelgens

des eo mpagnies de ftlfiliers, de hallebardes

&

d'épées .

1.,e

h~n(feGol

q'e[t ni arme, nl arOlure: il ell [enle–

men¡ la marque du fervice a¿¡ nel

de~

offieiets d'infan–

terie , ai,," que le roOl les bOlles

&

J~s

buttincs, du fer–

vice aélllc\ des offieicrs de eavalerie

&

de dragons .

Qn

a fQl1vcllt proporé de faire armer tOUS les offi–

eiers

&

f.1rgens

d'juE\Iltcrie , eOnl l1"IC le:

Coldat ; e'é(oit

b,en aum le [emiment de M . le mar¿ehal de Pl1y(egur,

qqi

doit

erre d'ull

grand poids

dans

cct'c

matitrc.

Ce

qni forme 'ln pui(fam

p!

éjugé el1 faven r de ce"e m¿–

th'Jde ,

e'cll qu'eneore

ql1'clle

roír

prorer:tc p:lr

les

or–

daonsnees,

la prat:qoc ordinairc

des

officiers

da,s

une

'lélion, ell d'abandonner Ilcrp,?nton ,

&

de [, ilir u,n fu fil

",rmé

d~ [.~

bay" nnettc.

V

,¡Iel \In: novelle auC'-'mé .: "

Le fu" 1 avee fa

bayonnetr~,

d;t un .uteur aeerédlté,

l'

étam

tq\ll,a-I~-fois

arme

i

f<;<\

Il¡

hallebarde , pour–

quoi

les

férgcll>

&;

officiers n'eu por\em-ils pa.\?

Po~r­

quoi

fe prive-t-mI

~inft

de ciuq

armes

par cQtnpagnie ,

qui

ft!ftlienr

p

>rtées

~lr

ce qu'il

y

a de lneillc;ur ,, ?

Nous avons dit Gl\e le foldot doit entretenir ron ar-

mure,

&

Y

faire les menues réparations dom elle a pe–

[oio: il f"u t l'"bliger aum

a

la ,ellir dans la plus

~ran­

de pro preté . ,_ L es

RDmain~ ~voient

fQrr

a.

eCl:l~r

eet–

" te propreté dan> leu" foldatS; i1s les

fl1r~qlem

a nct–

" toyer

&

:l

fau rbir fou

\'ent leurs

cl1ir,lfrt:s, leurS

C~" !<lues

&

k urs lance;, perfl1adés ql\e

I'~c\~\ I\~s

aro

" n1es

imparoit

be!lueoqp

a

l'el1l1c~i

" .

N,

lU~

lIe parlerons pos ici dos unifQrmes des officiers

gélli!raux, de

ccUlí

des é tats-majors des

arm~es,

des

aides·de-camp ,

des

com 'ni(f~;rcs

d.:s guerres.

des

ehi..

rurgiens

milit,lires ,

&

d'alHCe::i

é tablis

par diver

ré~de"

mens allxqueIs nons renvuyons. 00

~'é(onnc

Qu'il

liten

oit pas

en~ore

été déterminé un pour les offieers des

~tatS-majors

des places de guerrc, 'lui pui!!"e ell [QUle

neeolío n les faire

recom~o"re

dalís les fonél ions impor–

tantes

&

purcmen t milit.ires dont ils fom

~harp,és.

JI

ert

def~ndu

¡,

[QUS fujets , autre; que les 1.\1ilitaires .

de porter aUCun .bit unlfo,rme des troupes;

~

toUS mar–

,hands d'cn acheter & exporer en veme,

mem~

d'en

garder dans leurs maganns ,

a

pein'e de e<m6feation

&;

de del1x eellts livres d'amende

i

/le

it

[Qu~

eavaliers,

huífards _ dragons

&

rol atS, de vendre leurs haoits , ar–

mes o u autres effets

uniC<lrIn~s ,

fous pein,

~es

galeres

perpétuellcs ."

L es officiers me me ne peu'lent

v~ndrc

les armes de

lCl1rs ccmpagnies,

a

peine

de

camuion;

ni les

~rmuricrs

ou

.utre~ ,

les aeheler,

~

pcitle

d~

eonfifeation

&

de cinq

cents livres d'amcndp. .

~es

armes

~e réfortll.~

font dé–

pofées <lans les arfemux du R qi ,

&

Sa

M'Ijea~,

[ur

I'ertimatio n qui en e(1 faite, poun,oit au dédommoge–

nlellt

des

c3pit~illes.

l Is

doive~t

faire retirer des h,6pitaux les

babil/cmmI ,

armemmf,

effets

&

argem des (oldats déeédés, dans

I'an

&

¡om de la <;late Au dée!:s; ce tems pallé, i1s de,

¡ncl\rent al. protit des entfeprencurs des h6pHaux .

A ueun.

\