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RAB

proro~ation

ponr une feconde aonée on

d.v~nta"e.:

3U

moyen de quoi \'on anéamiroit infcofib\emem l'aa. qni

afouroil m:cux que 10ut autre la

lib~né

de la 03tioo.

" JI

ell vrai, dil

a

ce fUJet l'ameur de l'

Ebyil d'l

loix.

qoc

!i

lo

puiffdoce lé;;islalivc laiffe

¡¡

I'e.¿cu–

Ir'ce le droit d'emprifoooer des citoyeos qui pour–

ro:eol d'lOn.r C3U1ion de leur cooduite,

iI

o'y:1 plus

" de lib(rté; majs s'ils ne

[OUt

arretés

que poue ré–

" pondre fallS délai

a

uoe aceuCatioo que

la

loi :1 rel1-

" do

c~pitalc,

alors ili fODl réellcment libre>, puiCqu'il¡

" ne [;)nt [r.umis qu':\ la puiffaoce dc la loi . En6n ti

1:1 pailTaoee Ic!p;islative Ce croit en danger par qnelque

cooí"ira(oo

Cc=rc[(c

contre

l'~tar,

ou quclque imel–

ligence avee les cnoeOlis du d hor" elle peut , pom

" un tems cou"

&

limilé, l'crmeltre:\ la puiff.oce exé–

" cutriee de faire ardter les citoyens Cufpeas, qui 00

" I!crdrom leur liberté pour no lems, que pour la coo–

" lerver pour loulours ".

(D.

J.)

H ABELSCHWERDA,

( Géu~.)

ville de Boheme,

:lU

comté ete

GI.tl,

.

H ABER\VERTH,

(G/oJ[.)

jolio ville de Boheme,

fur l. N<ifs, au cOlm é de Glat2.

HABH -\221 ,

r.

f.

(Hifl. '1at.

B.ta"

.)

nom don–

Dé por quelques aureurs :. uoe plame d' Afrique qui pro–

duil fous I<ne uo froit eo petits globnle', qui a le gont

d'uoe amaode,

&

qui cll atraché :\ la ncine de

la

plan–

te par des petites tibres ou tilers. L es Afríeaios s'eo

Dourriifcnt,

&

les ECpa,ools les appellent

av,II~"a,

par–

ee que ce fruit reffemble

iI

des a.elines. 00 dit que 1:1

plaOle qui la produi! en le trafi.

Foy''G S"pplél7l. d.

C hamb"l .

HABILE,

(Gyamm.)

terme adicélif, qui, comme

prcfquc

tou~

les autrcs,

a

dcs acceptions diverfes fel on

qu'ol1 l'employe: il vicm évidemment du latin

h~hi¡;J

&

non plS, comme le prétcod Peuon, du celie

ahil;

nlais il importe plus de [avoir la ligoifieation des mots

que leur fource.

Eo génétal

iI

figniñe plus que

capah/.,

plus

qu'in.

fln.ie,

Ct)it qu'uo parle d'uo géoéral, on d'uo Cavaot

ou d'ltn Juge. Un homme peut avoir la t ut ce qu'OI:

a écrt Cur la guerre,

&

m':me I'avo'r vae, faos étre

~"htl.

it

la fJire: il peut

~tre

capable de commander;

"!ais

po", acquér'r le

110m

d'

habi!. g/,,¡yaJ,

iI

faut qu'il

... cllmmandé plus d'une fois avec Cllcees.

Un juge pellt

f.~voir

t,)lItes les loix,

f.~os

2tre

hahi–

,.

~

le

~pplique~.

L e f.vam

p~l\l

n'.'!tr.

babil,

oi

¡¡

I!cme,

no

a enfelgoor.

L'babtl,

hrlmm. di done eelui

qui fait un grand uflge de ce qll'il fait. Le

,,,pabl,

peut,

&

l'hah,le

exécme.

Ce mot ne eOllvicll! po.int auY arts de pu. géoie;

00

oc dit ,pos uo

hahile

pocte, un

h"bil,

orate",;

&

fi

00 le d" qllelquefois d'uo orate'lr, c'en lorfqu'il s'eft

tiré avec

¡'ahiletl,

avec dcxlérité d'lln Cujet épineux.

Par excmple, BolIhet avaM

:l

traiter

d~n'

l'praifoo

funebre du graod Condé l'.rticle de fes guerres civiles,

dlt qu'il y a une pénltenee a11!li glorieuIb que I'inoo–

eence m2me.

11

manie ce moreeau

hahilemun,

&

d30~

le rene

iI

parle avec graodeur.

On dI!

habil.

hiClorieo,

c'ell-~-dire

hillorien qui

a

puiCé daos de bonoes fources, qui a comparé les rela–

~ioos,

qui en juge fainemeOl, en un mot qui s'el! doo–

né be.ueoup de peioe . S'il a encore le don de narrer

avee l'éloquence convcoable.,

il

cn

plus qu'

h"bile ,

il

en grand hlllorieo, c<>01l1\e T ite- L iv.:, de Thou.

~o

mot

d'hah;/~

couvicnt

:1UX

3rts qui ricnncnr

3.-1:1-

fóis de I'efp,;,

&

de la

m,~in,

eomme la Peimure, la

Sculpture. 00 dit un

bah"e

peintre, uo

bahil.

fculptellr,

paree que ces arts fuppoCent

'Ul

loog appremiffage; a11

Jieu qu'on di pocte prefquc tOot d'uo coup, comme

Virgile, Ovide,

(:le

&

qU'oD en méme Or3teur faos

avoir be3lICOllp étudié, . inti que plus d'un prédicate"r .

Pu~-quoi

dit - on pollrtam

babile prédi,aemr?

c'eri

qu'alors 01' Cait plus d'ltteOlioll

a

I'art Qll'1 I'é loquen–

ce;

&

ce n'ell pas

Ul)

grand éloge. On oc di! pas du

fublime Boffuet, c'ell ""

bab", ¡aifeHY d'OYAiJonl ¡II–

Jleh,·".

Uo limpie joucllr d'lnrtrumens -

ca.

habil, ;

uo

compolileur doit c!tre plus

qu'habil• •

il lui f3m

du

gé–

nie. Le meltellr en ceuvre travaille adroitement ce qlle

I'homme de goat a de!lioé'

hahilemm,.

D.ns

le

Oylc comique,

h"b¡)e

peut figttifier

diligelCl ,

empyejJI.

M oliere fait dire

a.

M.

Loyal:

• • • . • .• . .

Q...te

ebamn Joit

h'lbile

A

w¡iA.r de rlan-:-

jllftu'

a,~

moilldye "fl",jile,.

U

11

habile

homme dans les affaires ell i"lltuit,

pru–

dent,

&

aaif: fi I'uo d¡:

c~s.

troJs

I~).érites

lui maoque ,

JI

u'ell

poim

bah;1- .

,

RAB

. L 'h.bil,

eourtifao emporte un reu pln. de bUme que

de louange; il veut dire

trOj>

(ouvell(

h,.bile jlJteNY

il

pCIlt ,mm oe lignific. qu't¡n h mme adroi!, qQi n'ca

ni

b3S

ni méch::mr. Le rcn:uJ qui

il1lt!rro~é

p3r le Ih>n

fur l'odeur qui nhale de r.,o pata:s, loi répond qu',l

ell enrhumé, ell uo courtiC.n

h,lbil•.

L e rco3td qui

pour

fe

"eoger de la calomoil! du

IO'li>

1

conteilte

:lU

vieux lion la peau d'un loup Craíchc'llem écorch€, pO'lr

r~chauffer

fa maJeflé, ell plus

qu'.sabi.e

cou tifan . C'cft

en e"nli!qucoee qU'OD dit, un

h~bile

fripoo, ua

h.rhilr

feélérar.

E/ahile,

en

J

urifprudeaee, ftgn i6e reconou

,apab¡~

par la loi;

&:

aturs

ctl!Jable

vcur dire

aja1T: ¿rait,

on

p."vane avoiy '¡yoi:.

00 et1

b"bi.'.

:l

fuceéder ; les fil–

Ies fom qudquefo·s

b"bi!es

:l

p

Iréd~r

une pairie ; elles

De fom poiot

bahil",

:l

Cuceéd:r

¡¡

la couronne.

Les particmles

a, dalu,

&

en,

s'employent avec ce

mot . 00 dit,

habil.

daos un .rt,

b,tbil,

:l

mallier le

eifeau,

habite

eo

M3Inématique~.

00 ne s'étendra point ici fur le moral "

filt

le dao–

gcr de voulolt etrO trOP

bahile,

ou de faire

l'bahil,

hom–

me; fm les riCques que C"un ce qu'on appelle uae

ha–

hile ¡_;-"me,

quaDd elle "el\t gou"erner les affaires de fa

m..fon Cans confeil .

00 crainr d'entler ce .D;éliolllllire d'ioutiles déda–

mations; ceux qui prélidcnt

ii

ce graod

&

importa;]t

Onvrage doivelll traiter 3U

lQo~

les .nicles des

Art~

&

des Sciences qui \Illl ruifem le public;

&

c~nx

allX–

quels ils conficm de petits artioles de li"ératare doivcm

avoir le

'lnéritc

d'ecrc

conns.

H :\BI LETE' ,

r.

f.

(Gr4mm. )

ce mor ell

a

capa,i–

t I

ce

qu'hahtl,

en

a

'''pabl, ; b bile:é

daos uoe Ccience,

daos un

an,

dans la coodoite.

On exprime une Qualité acquiCe, eo difam,

iI

a

,¡~

I'habi!etl;

on exprime UOe aélioo en

d:I1IO~,

il

..

,on–

ti,,;,

cdt~

affaire

a7J~&

h"bilctl.

H.'\BJLeMENT, adv.

a

les memes acceptions;

I1

travallle,

il

joue,

iI

eofoigoe

habi!munt;

il

a

furmoo–

hAhile",,,,t

eelte ditlieulté. Ce n'en gllere

la

peine

d'cn dire davant3ge

fllr

ces perites

chales.

~

HABILITATION ,

f.

f.

(J ,'ribrttd. )

ell l'.aion

de proeurer

:l

qllelqu'oo I'habiltté ou c:¡pacité de faire

quelql\e chofe; par excnw le le conCcotement du pere de

f.mille

hAbiliee

le tils d. fumille

a

s'ob'iger; l'autorifa–

tion du mari

bab;l;t~ l~

femme

a

oomraél:~r ;

les lettres

de oamr.lité

hahiliten'

les étraogers

i

pofféder en

Frall~

ce des ótlices

&

b~no!fices.

Voy.e:r.

R

E'H

A

ni

L \

T

A~

TIOI..

(A)

HABIL4AGE,

r.

ID.

voyn

HAB1LLER,

(C,.jji"e,

P~I/~ti~r,

P.atier de

t~rr~ ,

&c.).

H'\BILLE' , adj.

UY>1('

d. B'!afo".

11

ne

le

dit que

des tigllres d'hommes

&

d~

femon<s couvertes de leu"

n3t.its. 00 dit autfi

un ".z<;rre J'.r h4h,II¿

d'-ar~ent,

pour dire, qu'i1 a Ces valles

&

fes agres.

Di{1i~l{n.irr

de Trlvo:.x.

HABILLEl\'lENT,

r.

m.

voyet¡

H ....

BJT.

HA

B I L L E M E N T,

E'

Q U I P E M E N T,

&

A

R M E'

M E N T

D E

S T.< O U P E S,

(Are milit.)

Ces trois

áé–

oomioations exprímeot colleélivement les di\'ers effets.

uoiformes qui ferven,1

iI

bahill,Y ,

¡¡

I«¡tiper,

&

:l

"ym,r

les cavaliers, hlllr.rds ,

dr.~ons

&

(¡,ldals. Nous dOlh

ncrollS ei·apres des dovis d¿raillés de ces

eff~!S.

Ceue opéralion doit fuiv re immédl3temcm celle des

enrollemeOs doOl ooos rrailetoos dans uo anicle pani–

culoer;

voy';:

L E

V

E'E DE

l'

I!.

o

U P E S,

&

précéder

celle des exorcices, m3liete approfoodie au-moios dans

les préceptes

&

darls la !héoric.

VUY''G

E

X

E

R

<;

te!: ,

E'v o

L U T ION .,

1'0utes trois p.r un Concours mutuel

teodent

¡¡

I'am¿lioratio,n de la poliee,

de

I'art,

&

du

méehaotfmc de la guerre.

Daos ootre a.ocienne lnnitution millt.aire, pr"Cque tous

les corps élOicnt Iivr¿s

a

une romioe arbitraire qui fe

plioit aux capnees das culoo,els ,

&

perpémoit les défe–

étuotités

&

les abus . Uo mioillre ehérí de IOUt le mi–

litalre, animé d'un 'l.ele ar<!;eot pour la perfCélion dll

fetv ice,

apper~l\t

le

d~fordrc,

&

s'applÍ<¡ua

a

y remé–

dler . O ceupé des plus grands oblets, M. le conlt"

d' Argenfoo no dédaigoa pas de d.efcen,dre aux moio–

dres détails: on c!faya des changemeos, on multi¡il1a

les ¿pecuve,; uo plon de ,<!torme, fro ·t des méditatÍoll<i

d'ilIullres j\uerriers., FUt arr':lé;.

&

cofio la qualité , l'efpe–

ce, la quantité,

la

forme-

&

les proponions de ehaque

partie

d'hahillt:me11&

1

d'é'l"ipement;

&

d'¡;rmemelJt ,

fu–

rell! fous fon miniaere , fuccem vement déterminées par

plufieurs ordonn,"ces

&

r~glemcns

qne nons. oe ferons

id que rapprocher

&

réfutñer ., L_es colooels, c-omtruio–

dans

&

majors des corps , ne doivem y perOle[(re

au–

cune altéracioo ni

cban~em.~nt,

a, peioe

de

répondre

d~5.

~omtavelltions..

LorC'l.u~