A.
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E
R.
r
1 S S E M E N T.
~t:re
ni
offen[~s
ni [urpris. Mais pour que la confidération doot ils jouif–
fent)
&
qui doit leur
~tre
précieufe) ne fe trouv,e compromi[e en aucune
maniere
~
nous coofentons que tous les défauts de cette édition nous foient
imputés fans réferve.
~pres
une déclaration aufIi illimitée
&
aul!i précife)
:fi
quelques-un-s oublioient la néceflité
OU
nous avons
hé
de travailler loio
de leurs yeux
&
de leurs coofeils, ce ne pourroit
~tre
que l'effet d'un
mécootentemeot que nous ne nous fommes jamais propofé de leur don–
ner)
&
auquel il nO\1S étoit imporlible de oous fouO:raire. Eh qu'avions–
nous de mieux
a
faire que d'appeller
a
notre fecours tous ceux dont l'ami–
tié
&
les lumieres oous avoient fi bien fervis? N'avoos-nous pas été cent
fois avertis de notre iofuffifance? Avons-oOus refufé de la reconnoltre? EA:–
i1
un [eul
d~
nos Collegues
a
qui dans des teros plus heureux nous n'avons
donné toutes les marques poflibles de déférence? Nous accufera-t-on d'a–
voir ignoré' combien leur concours étoit eífenriel
a
la perfeél;ion de l'Ou–
vrage? Si 1'0n nous en accufe) c'eO: une derniere peine qui
n~t'ls
étoit ré–
fervée, &
a
laquelle il faut encore fe J;éGgner.
Si Poo ajoute aux années de notre vie qui s'étoient écoulées lorfque
nOtlS avons projetté cet Ouvrag.e) ceHes que nous avons données
a
fon
~xécutiol1. ,
on concevra facilement que nous avons plus VéCll qu'
¡(
ne
nOLlS reO:e
a
vivre. Mais nous allrons obtenu la ' récompenCe '-lue nous at–
teo dions de nos Conremporaios
&
'de nos nevellX)
G
nous leur faifons dire
un jOllr que nOllS n'avons pas vécu tollt-a-fait inutilement.
(1)
(1) Que les
homm~s
Couvent Cont injulles.
&
qu'¡¡ ell bieo
tolér3ble de fe
pbindre
de la mal1gnné des
eRvieuJ
t
qui
pour fe faire un nom déchiren[
h
répuratÍon des auteurs
les plus reCpefrables
ave~
d'autant plus d'achunement qu'ils
la
voyent mieux établic: qui crttiquent leur ouvrages
falls pem-etrt!. en comprendre une iigne ou Icurs donnc:nt
"Ull
feos tort;é: guí
me
me oe
prennent
peLlt-erre
ras
la
peine de les hre! 11 faut cependant convelm aum qu'¡¡
part quelquefois oe l. plume des plus hobiles éerivains
quelqlie trait peu mefuré , défeélueux effentlellemenr ou
au moios á:qul\'oque, qUl oc mérite qu'une! fage criti–
que , milis qUl
doone
aux ennemis
des
auteurs
a
qui
qudques fentimens de eerte noture Cont éehappés , des
armes dont
lis
fe fervcnt pour les
décria
par
la fati re la
plus envenimóe. Mais
,'i!
y
a dans l' Eneycldpédie quel–
qu~s
pacrJges qui
préfenrcnr
de I'équivoque, ou
meme
qui pui(fenr donner lieu
a
une finitl:re interpréra.tion,
iI
en fJ.cilc ,
fi
I'on
veut, de les écbircir ou de les corri–
ger . par la eomparoifoA
4~s
différens ..ticJes du meme
ouvrago quí peuvent
y
avoir rapport. En autre
fi
quel–
que expreffion
en
échappée aux 3uteurs qui mé ite uoe
jufic ccofure ,
&
qUl
manque d'un tel
corre8.if, comme
'ils ont protefié en bien des endroits
&
Cpéeialcment dans
¡:ettc préfaee. qu.e le\jr plus
~rand
cmprelfen¡ent cll que
In ver¡u.
&
la vérité triompheot. i1s
f~
Cont mis
¡¡
l'a–
bri de toures les mauvaiCes conCóquenees que les eCprits
mal intentionnés pourroient tirer de leurs uricles,
&
da
bl:lme dont leurs ennemis voudroient 1.... charger Caos
aucun ménagement , Nous nous fommes appliqués daos
eerte feeonde édition
a
Céeonder leurs v(jes pOllr eonCer–
ver
a
cet iroroenCe
&
utiJe reeueil le crédit que Con plan
lni a aequis.
~
qu'i1 mérite abfoh¡ffient par la valle éteo–
düe des rares &. précieufes connoiffances qu'U renferme.
Pour parvenir
a
ce but nous
y
avoos joint des notes
fur les anides qui nous ont paru en aVOJr befoin, pour
mertre la vériré daos un plus grand jour, fuivant le défir
des Encyclopédífies memes , afin qu'un chacun puil1e
fans danger profi¡er de la leaure. de eet ouvrage ine–
tlimable. Que ron rende done jufiiee
~
l. droiture de
nos intenrioos
t
&
que perfonne n'ignore que nous oe
cherchons qu'?t. contnbuer
a
la gloire dudit ouvrage,
&
que
fi
nous avons du relpeél: pour fes i1Iuftres auteuTS ,
nous
avons
aum
une profonde fouminioo
&:
vén~r3tion
pour
la
vérné des Dogmes facrés de la S"inte Eglifl!, qui
feront toujours lIorre umque point de vile. po'ur les dé- .
fendre ou. befoin fera,
&
pour encourager de toutes nos
forces le leffeur
a
s'y
foumettre avee la foi la plus pure,
&
l'obóilfance la plus CerupuleuCe, (Il )