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4

RAB

O"

e n

phi

o: tn:lis ceue leme en en méme lem$ su–

y

I::¡~re

1

puiCqu'elie indique un

chan6em~nt

d.!n.

la pro –

Jlonci.ri

n orig;nelle do

p,

&

que

ph

dl pollr nou un

'lUtre fymbo e de I'arricul;¡rion dé/a défi"ntc p3r

J .

A inli nous pronoo'i0n ,

J ofoph , ph, .foph_,

comme

s'iI

y

avoir

Jof-J,

jiloJof•.

Les Italiens employent

lOut

fimplemem

J

3U

lícu de

p"h ;

eo cela ils font encore plus f"Jcs que noos,

&

n'~o

{0O!

P3< moins bons élymnl, "if1¡;s .

4

Q

:

Aprcs les

eonronn~

r

'& "

la Jeme

h

ea pure–

m eO!

élymologique; elle n'" aucune influcnce fur

la

PrO–

ponciadon de la coofonne oréct Jeme,

&:

clle indique

feulemem que le mm ea mé d'un m" l grce ou hébreu,

ou celle confonoe étoil acc 'mpJgnée de I'efprit rude,

<le 1'3Ipiradon, commc dans les mots

rbap[odj" rheto–

si,!,,,, eh/olog;',

Tbomas.

On a retranché cene

h

~Iy­

m ologique de quelques mOlS,

&

I'on a bien fait: 3inli

r on

t=crit,

, ,"I{or,

~rrí,u,

rans

h;

&

l'"rtogr3phe

y:1

g:¡~né

IIn dcgré de fimpIí6C:lrion .

Qu'i1 me loi, perJllis de terminer ce' artiele par une

e 1njcaul

e

fUf

Porig;nt du

110 m

achr

q1te

f'an donne

a

In le",e

h,

au Heu de I'appellcr fi mplement

h.

ell

2L

irant

P

e

muer, enmme on

devroit :J.ppctler

b"

pe,

~e,

in"

íkc .

les con lonnes

b ,

p ,

ti,

m, &c.

ün dillingue dans I'alphabel héb' eu

qu~trc

lenrcs gut–

tut'llcs,

)1,

n 'l

1'"

N ,

a/~t,h,

hl,

~h~th,

011' ,

&

on les

nomm"

"hlcha (Grflm"".,re h¿hrtm/He

par

1\4 .

I'abbé

L advoea"

page

6 ) Ce mor faélke di éVldcm onent ré–

fulté de la fom 'ne de, qualre gutturales dont la premie–

re e(l

a ,

la feeol de

be ,

la troiliéme

kh

ou

eh ,

&

la

quatritm

(J ,

ou

ha,

Or

eh,

que nous

pronon~olls

quel–

'luefois comme daos

Ch,dcldoin"

nous le

pronoo~ons

a\lm quclqtlefois comme dans

eha"o;", ;

&

eo le pro–

pon<;aOl ainfi d. ns le mot flélice des gUlturalrs hébraY–

CJues, on peu, a"o'r di, de norre

h

que c'étoit une Jel–

Ire gulturale, une Icttre

"bIcha,

par contraélioo une

.cha,

&

avec une terminaiCon fr3nc;oife, une

ach~.

C ombien d'étymolo¡;ics

rc~t'\es

qui ne fODl pas fondées

fur autont de vrailfemblance!

(B. E. R, 1Il.)

.. H,

( EcriIHre .)

IJ

Y a dans l'Ecriture trois Cortes

d'h,

I'

i

tnllelloe, la conléc,

&

la ronde: I'italienne fe

forme de la partie du miliell de I'J, de la p.emiere par–

tie de l'

x

pOllr

la

t~te ,

avec la premiere

&

la feptltme

partie de

1'0 :

la coulé" a les mémes racines, fi I'on el1

e xcepte fa

t~te ,

qui le lire aulIi des ¡¡xieme, fep, ieme,

buitieme ,

&

premie,e partles de

1'0:

la ronde en un a!'–

fembl~ge

des hui,ieme , premiere

&

Ceconde parties de

1'0;

elle prend fon mil icn de

I'f ,

&

la

p~ rtie

inférieu–

re de

I'i

conConne rond; pour foo enlémilé fupé, ieu–

re, c'ca la deux ieme partie de la com be Cupérieure de

la [tconde Plrtie de

1'0.

Ces Irois

h

Ce fOrmenl

tOUle~

el!

mouvement mix,e des

~oiglS

&

du

!,oi~nel.

I/qyez.

"o~

Pian,hes ti'Ecrit/lre ,

HA

H

A B A e

u

e,

(Thlol.~;

•. )

l'une

des

douze petit$

,rophetes dOllt les prophédes fonl con,enues dans le ca–

n '", de J'anden

t~aamene.

f70yez

PRO

P

H !:

T Il

&

PRO

P

H E'r

J

E.

.

C e nom s'écrit en hébreu par

hheth,

&

lignifie UD

{SlteeNr;

les Iraduaeu"

~recs

J'a"pellem

Ambako"", .

On ne Cait poim au juae le 'ems auquel

H alacuc

a

"écu; mai$ comme

iI

prédil la ruine des Juirs par les

Chaldéens, on eo peot condore qu'i1 prophétiroit avant

le regne de

~édéeias

ou vers celui de ManaC,es. S_

pro.'hétie ne conline qu'el) trois ch.pitres.

S. J€rl'lme le cOl)fond avec un autre

Habac".

dont

il ea fair mendon dans le prophe,e Daniel,

&

a

qui

I'on atlribue ¡'hinoire de Bel

&

du dragon COntenue dans

le livre du méme prophe,e dOfU

il

le rait

con,~mpor:lin

:

roais c'en une erreur que perConne n'a fuivie ,

(G)

HA

BAR,

f.

f.

(G¿ogr.)

ancienne ville de Perfe

aujourd'hui ruinée, fur

I~

rome de Sultanie

a

Kom,

daus I'lrac-Agemi; c'ca vrailfemblablemem la méme

viIIe qui ea lIummée

Ebhrr

ou

Eb,her

daos les car–

~es

de M. de Lisie

&

d'OI~nrius.

L ong.

67.

1.1. 36.

U .

(D .

'J.)

• H

AI~AseON,

e

m.

(Bot"".)

rocioe qui ero"

,n

V

irginic; elle ca de la figure

&

de la gr"lfeur de

~os

panais , Le$ ludiens la ll1angem.

00

la di, apéri–

ti e . On [em combien ce'te defcription ea vague.

H A

B A

T A,

(G/og. )

pnn'¡uce d' Afrique au royau–

m e

de fez, dans la parti. occidentale, pres du détroit

<le G ihral,ar.

• H /\

13 A S E,

f.

m

(Hijl. mod. )

c'ea le douzie–

JIle mQis 4e

l'ann~~ {lhio~ienne

i

iJ

a

trel1~\, ~our~

com-

HAll

me \... aunes mois; .

p';.moée

,...

C('tt~

ro

ri·

C,)nl~

men.<;3m au 19' d'A,·ti" le premia Joue u'

JI..

4;'

1I

le JS' de nutre mois de Ju nct .

H

¡\

B D

t\

LA,

1:

f.

(11,,1. "".1.)

c¡!, émoni en ul:'–

ge che.. les Ju'f.¡ pour tinir

le

lour d., f.

J',

qui

confine en ce: que cha,,:ull

él3tl(

~e

rctoor de 1:1 priert-,

co:

'1ui ",rive

i

l' ntece de la nulr, luriqu'on a pú dé–

couvrir quclques

ét:1-t

,on

31 ')Jn~

un fhm u ou une

lampe; le chef de fJtnJlk pr: nd

dlt

vin, des épi""ri

odorif~rao(es,

les benit-,

tes

BJore,

pour C<1mmencer

[s.

femaine par une fenfatlllll

.~e~abl

. •

r.)"h~ite

que 'OUI

réoffiffi: heUrCllfelncnt

dnus

~la

nouv 'He lClnlille

ou

)'on

vicn, d'entrer; enfu 'te

iI

benit Id chtlé du feu d ol on

ne s'ea p.' encore (ervi,

&

f..nge J c,'mmc"c.r. tra–

v.iller. Le mor

habda/~

lilln.fie

.1;/1;,•

.'1.0",

&

on I'lp–

pliquc

:1

ce

tiC

cérémonie, p ,m mar'lu", que le jour du

I" bbat en 6ni,

&

que cclUl ,'u tla"ail comllJ<lnce .

Le~

J oi!'s en fe faluan, ce Coir-I. ne fe diteOl vas

ho..

[oír,

mals

D;~u

-pOIIS

á(l",,~

ll11e

bUNn~ fo1ffQln~.

Oifl,Qu.a;r#

du

/IrIs.

(G)

• H

i\

BE,

f.

f.

(Hifl. ",•

.1.)

\'~temel\t d~s

Arabes.

C~en

Ol1

une car.'lquc

[,mee

d'unc \'cnuc, d'ul\

~ro

-ca–

ntel,n

ray~

de

bl.nc

; ou une ¡:randc ,e/le olJnche d'une

élOlfc tillite de poil de chevle

&

de lin, qili leue dcfceod

jofqo'aux talons,

&

d'm le mJnch·s lombent fur kurs

bras, comme celle, de nos mpino B.:rn.,dins

~

Béné–

diélins. L.

bab.

avee le capu, hon ell lu.-tdll!

a

I'uf.–

gc des A r.bes de Borbarie qui Jemeurcl\t dalb les

c~m­

pagues ,

00

il5

v;vent

rUU!)

des

u~ntes

1

toio des villes

dom i1s tnéprifent le

f~j

'ur

&

le h3 'mn .

HABEA S COR PUS, (Jllri rprud.

ti'A"xlrt<rr~,) loi co'mnune ;\

touS

les fUJet angloi ,

&:

qui donne

a

un p"follnier la facil Ílé

d'~tre

61argi [ous caution.

Pour bieo entendre celte loi, il

fa",

flvoir que 10rC–

qu'un Anglois efl

arr~té, ~-moins

que ee ne fol, pour

crIme digne de

InOrt,

il envove une copie dl1

mi/timar

au chancelíee, ou

a

quelquc Juge de l'échiquicr q\Je ce

loil, lequel ca oblillé, f,ns déplaeer, de lu; accordcr

I'aéle nommé

hab"" corpus,

Sur. la leélure de cet .éle•

le geolier o u concilrge doi! amener le prilo llnier,

oc

rendre comple

~es

ra,fons de fa dté!ention au tribunal

auqucl I',.:le en

tenvoy~ .

Alor¡ le lu)(e prononce

ti

le priConnier ea dans J-.

C:lS

de pouvoi, donner caulior¡

ou non; s' ,l n'ell pas dans le cos de la donncr,

iI

en

renvoy~

dans la priCon; s'j¡ en

3

le droir, il en ron–

voyé

rOllS

cautioll.

e 'ell un des plus beaux privilél(es dollt une nalÍon

libre puilfc jou;r; cat eo cunféqncnce de ce, .ae, les

priÚ)n9iers d'élat ont le droit de choilir le Iribuml ou

i1s ...eulen! etre jugés,

&

d'~tre él3r~is

fous c"u,ion,

fi

00

n'allegue poim la eaufe de leur dé'cntiou,

011

q\l'on dilfcre de les juger.

C ene loi nécelfaire pour prévenir les emprironnemem

arbitraires dont un roi le ferviroil pour fe rendrc abro–

lu, pourr6i, avoir de flchcufus fui,es d Ins les

ca~

el(–

't.ordioaires , par exemple dans uoe conlplr.,ion, od

1'oblervation

ex.ae

des

form~lités

favoriCe",i, les m l l–

intentionn~. ,

&

arsOrero;t aUN perú,"nes fu fpetlcs la ia–

cil ité d'exécuter leurs mauvais delfeins.

JI

lemble done

que dans des cas de ce'te naturo le bien public deman–

de qu'on fuCpende la I"i pour un cerlam ,ems;

&

en

elfe, depuis Con érablilfelOent, elle 1'a élé que'quefois

en Angle,erre.

Elle le fut pour un an en ) 7U, paree qu'il y avoit

des broits d'une confpiralion formée contre le rOl Genr–

ges l.

&

contre I'é,ol . L es feigneurs qui opinerent ,Iors

dans la chambre haute pour ce"e f,,(j>.'lIion , dirent que

quanq un na e deveooi, contraire au bien public par des

cirtonnances rares

&

impr~

vúes ,

il

falloit nécelfaire–

ment le meure

a

I'écart pour un cenain ,cms; que dans

la République R nmalne

compof~e

du pouvoir royal,

de celui des hobles,

&

de celui du peuple rcprélemé

par le fén. ,

&

les lribun., les confuls n'avoient gu'un

. pouvoir alfez limilé; mais qu'au premier brui, d'une

confpirarion, ces mlgill rals é,oicm des-Iors revélUs d'una

amori,é fuprcma, pour veiller

a

la confeeval1on de la

république. Ccpeodam d'aucres fd)lneltrS attaquerem la

filfpeufion en j\énéral,

&

plus cncore la duré.,

a

la.

quel1e il. s'oppo[erent par de fortes raifoos . lis fou,in.

rem qu'un ,el bill aecordoil au roi d' .\nglelerre un pou.

voir aum grand que I'étoit ,elui d'un diebtcur romain;

qu'iI faudroit que perloone ne

[Ú,

ardré, qu'on ne lui

nommi , le déla,eur ql\l I'auroit rendu fuCpea, añn qu'il

parúl que Id conCpira,ion ne fervoi! p's de couverture

.3

d'autres fujets de méconten,emenr; que l'aéle

bapear

rorpsll

n'avoit pos eocore é,é fitfpendn pour plus de lix

mois;

qu~en

le fuCpendant pour un an, on

autorircroit

par ce funea.e cxemple le fouycraiD

~

en demander I¡\

.

proro-