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1 S S E M
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N
r.
iij
en appréciant
a
plufieurs vO\IJrI).es
in-folio
ce que nous avons porté de ri–
chefi es DouveUes au dép&t des- connoiífanees ancienoes. Qu' une révolution
dont le germe fe forme
peut-~tre
dans quelque cantoo ignoré de la terre, ou
fe couve
fecrete~eot
au cel1tre meme des contrées policées , éclate avec
le tems, renverfe les villes, difperfe de pouveau les peuples,
&
ramene
l'ignorance
&
les
~~nebres
1
s'il fe conferve un feul exemplaire eotier de cet
Ouvr;1ge, tout De fera pas perdu,
00
ne pourra
p~-moins
nous contefter, je penfe, que notre travail
pe
foit a4 niveau de Dotre fiede?
~
c'eft quelque chofe. L'homme le plus
éclairé
y
trouvera des idées qui
Jl,1i
font jnconnues,
(Ix.
des faits qu'il igno–
re.
Pu~ire
I'inítruétion générllle s'avancer d'un pas
íi
rapide que dans vingt
ans d'ici il Y ait
a
peine eQ mille de nos pages \lne feule ' ligne qui ne
foit popul aire
I
C'eí{
~ux
Maitl'es du monde
:l
ha~er
cette heureu[e révo–
lutiQn. Ce font eux qui étendent ou
reíferr~Qt
la fphere des lumieres. -
Heureux le
t:e~s
ou
il~ ~uront
tous
~ompris
'lue leur féc4ríté s:onCiíl:e
a
, commander
a
des
hom~es
inf\:ruits! Les
grand~
atteQtats n'ont jama,is été
commis que par des fanatiques aVf!gglés. Oferions.,pous murmurer de nos
peines
&
regre~ter
QOS aQQées de trav'l4X,
Ii
nous pouvions
nou~
fIatter
d'avoir affo;bli
ce:~
efprit de vertige
4
contraire a4 repos des
foci ~tés,
&
d'avoir amené nos
femb\~ble~
a
s'aimer,
a
fe tolérer
&
a
reconnoitre enfin
la fupériorité de: la Morale uníverfelle [ur toutes les morales particulieres
quí infpirent ' la haine
&
l~ ~rouble? ~
'luí
~ompent
ou .reláchent le líen
général
&
~oml11uQ?
Tel
a
~té
par-tout notre put, Le grand
&;
.ra,re h9nne1H' que nos
~nnemís
auront recueilli des obftacles qu'ils nous ont fufcités! L'cotreprí–
fe qu'ils ont traverfée avec tant d'acharnel11ent, s'eA: achevée. S'il
y
a
quelque chofe, d,< bien, ce Q'eft
p~s
eux qu'on en \ouera.
&
peut-~tre
les
accqCera-t;-on <:le
fe~ d~ fauts ,
Quqi qu'il eQ foit, nous les inviNos
:l
feuil–
leter ces qernicrs volullles.
~u'Ú~ épuifeo~ fu~ elp~ t04~e
1<\
févéri~¿
de leur
critique;
&
qu' ils. yerfent fur n04s
tQ~~e
l'all1enume de leQr
fiel,
nous
fo~n~es pr~ts
a
p~rdonner
<;ent injures pour une bonne
obferv~~ioQ.
S'ils'
recoQQQiífent
qll'il~
nOUS ont V4 coníl:amll1cnt protl:ernés devant les deux
chofes qui font le
bon~eur
des
f~ciétés
&
les. feules ' qui foient vra,iment
dignes d'40l11lllagei, 1"
Vert~
&
la.
V
érité
t
ils naus 'trouveront indiffé–
re~
a
toutes leurs
impu~<\tions.
Quant
a
nOS Collegues
1
nOl-ts les, [uppliQOS de
q9~Cid é rer
que \es rna–
téri~ux
de ces qerni.ers volulI\es ont été raífemblés
~
la hate
&
cUfpofés
¡;laos le trouble: que l'impreaioQ Ii'en eft faite avec une. rapidité [<lns, exem–
pie: q4'il étoit imp.oaible
a
un homme, quel qu'il fUt,. de
<=ol\r~rver
en
40e aum ,ongue révi.íion, toute 1<\
~ete
qu'exi geoit une
inf\n~té
d,e matie–
fes diverfes,.
&
la plupart tres-a,bJliraites:'
&
que s'il eft
~rrivé
que des
f~ut<;s ~ m~me
gr<;>aieres, aient déflguré leurs anic1es) ils ne peuvent en
,
€:t re
"