1
E
N
e y e
L
o
P
É
DIE,
o
u
DICTIONNAIRE
(
'RAI SONN E-
D E S
s e
1 E
N
e
E
s,
•
DES ARTS
ET
H
, r.,bOaotiF féminin,
(Gya'Hm.)
c'cn la huitieme leme de notre al–
phabet .
I/oya.
.'\LPHABET.
11 n'ell pas unanimerncnt
3voüé
par tous les G eammaríens que ce
c.roélere [oir une lettre,
&
ceux qui
ell font 4no leme ne (oor pas
m~me
d'
aecord c:ntrc oux; les uns
prérendant que c'dl une con[onoe,
&
les
a,!tre¡,
qu'elle n'en qu'un figne d'arplrarion.
11
en cen,m que le plus e(femiel eO de oonvenir de la
" .leur de oe earaclere; mais il nc rpuroit "tre indif–
f6r.cmi\
la Gra1l1majre
de
ne r,.avoir , quelle c1a([e
011
dOl! le rapporlce. E(fayom done d' approfondir celte.
queflion,
&
cheréhons-en
l~
rolmioo dans les
id~es
gé–
lIér.les.
L es lemes [ont les "¡(nos des élémens de la volx, ra–
<\toír
des tons
&
des
arricul9lio lls .
1/ 0)/,
L ET"PRES.
Le
fon
en
lllle limpie
~mifli()n
de
la
voh, dont les difie–
r ences e!rcotiellcs dépeodent de '" forme du pa(fage que
]a bOllche
pret..!
a
,'air qui en en la maticre,
voy~z
SON;
&
les vo)"elles [ont
les
lettres denin.!. s
:l
la repré (enta–
tion des fon .
l/aJa.
yOY
E L LE
._ L 'articulation eO
une modiboation des ron prodllite par le tnouvement
fubi~
&
inílantaoé de quelqn' unc des parties mobiles
de
I'órgane de
la
parole;
&
les oont<mnes rOllt le; let–
Ires del/inées
ii
la repréfentation des artieulations . Ceci
m t'l"ilc
d'~tre
dévc\oppé.
D ans une Ihere fontenue
!ll1X
éeoles
de
M édcclne
le
J
j.
]anvicr 1717
e
fin ;te ct4!tcriJ lln.tmmllibIlS, iln
&
hv,n;"i,
fu~
vox peculiar;;?) ,
M . S'vary prétend que
I'inrerccption momcD!anc!e dn ron en ce qui eonllltue
J'emnee des cOt\rOnnOS, e'elt- a·dire -en dilliaguant le
¡¡gne de la chofe fignifi éc , l'e(fcllee des articulatious:
f.1 0 S
c~ttc
ínterception, la voix ne
r~roi[
qu'une C
:J.co–
phonie, doO! les variations [l:emes reroient fans agré.
m~t .
]'avoue que l'intereeption du ron earaéleríre ca quel,
que forte routes les anicularions
llllanirncment recoll–
Hues ,
pa.eequ'elles rom toutes prodnites par des mOll–
"cmens qlli ombarratfent en cfier I',hniffioa de !a VOil; .
'Tome
l/l/l.
DES
;
METIERS ..
•
H
SI les parties mobiles de l'organe reOoient dans l'état
ou
ce mouvement les met
d\lbord,
ou l'on n'entc:ndroit
rien, on 1'0n
n'entendroir
qu' un fifRerncnt
cau[~
par
I'éehappemem contraint de l'air hors de la bnuehe: ponr
s'en arrarcr, o n
n'a
qu':} réunir les levres
comlne
pour
" tieuler nn
p,
ou approcher la levre ¡nf¿ríeure des dent¡
rupéricures, camIne pOllr
prononcer un
11,
&
t:ichc:r
de produire le ron
a ,
r.'1S ehangcr eottc pnfition. D1n
le prcmic:r cas , on ll'elHcndr3 rien
juft.lu':l ce que les
levres re réparcnt ;
&
dans le feeond oas,
0 11
n'"ur.
QU'lll1
fiffl emenc mforme.
Voila de",;) deu. eho[os
i\
diftin, uer d,us I'artfenla–
t¡o n ; le
111)0 YCln ent
inllanrané de
qudquc
p:t.-tio mobi–
le de!
l'orv~ll)e
&
l'interception
mo.nt:ntan<!e du Con:
\aqnello
d';
dc~<
ell rep,éCentée par les conConnes? ee
n'di arrarément
ni
l' une
ni
Pautre . Le m
tlVement
en foi
n'cn
poinr du
rdrort
de }'juditioll;
&
l'imerce ..
ptioo dn ron , qui eO un v6ritable (jlenee , u'en eO pas
davantage.
Ce~elldant
I'oreille dllliugue trcs-fenfiblcmen t
le¡ choCes reprércntée p.l( les eonronnes ; JllIremcnt
qpelle différence
trouv~roit~olle
entre les mots
'i)01útl,
9l1ttlité,
qui
re
réduiCcnt égalcment
tlUX
trois
fans
.•
-i~l ,
quand \lu
en
[lIpprtme les conrounes?
L~
vérité ell que le mou vement des panies mobiles
de I'or)!anc en la eau fe phylique de
ce
qui
t~it
l'e(fen,
ce de l'urticulation ; 1' imerccptiotl du fon
clt
Peffel ¡m..
méd iat de cette eanCc phyfique
~
l'égnrd do certai" es
pardcs mobilcs: mais
cel
efft:t n'en
enaare qU'Ul1
mo–
yen palie atnencr ¡'artioularion
meme .
U nj¡· en un fl uido qn i daus la produélioll de la voix
s'éehappe par fe eaoJI de la bouchc ; il lui arrive alors,
eomme
a
ta us les fluHes en pareille cirannflance, que
rons I'imprcflion de la meme force, í1:s e(forrs pour
s'échapper,
&
r.~
vttc(fc en
s'~eh,pp3nt,
croi(fcnt en
rairoa des oblhcles qu'on lui appor,, ;
&
ji
etl tres-na–
turol que l'orcllle
diOin~u()
les di(férens
de~eés
de la vt–
te(fe
<'l<
de I",d ion d' ul; fl uide qui a5it rne elle imm,,–
diatemellt . Ccs .eerolflc mens d'aélion in!lantanés eom–
m. la cauCe qui les produit , e'ell ce qu'on .ppelle
.x–
plofion .
t\infi les articulations
Cont
les dilférens
de.~rt~
d'clp.lofian
que
re,oi,·ent le¡ [ons par le 11l0uvemcot
A
fub.it