s
HAB
Aucon .,fficier ne doit
babill" Ce;
nl= d. I'uniior–
• do COld:lt,
i
peine COote;: I'"fficier d. c,úJiuion,
&.
comres les vale... d'':tte puni; comIDc paf[.vol:ms,
M,
le muécnal de
S.xedom la méIDo" e efl,
i
J2-
m .is conf.erée dons nos f3(1es militaires, avoit Cuggé–
ré plulieurs eh.ngemens avont.gcux daus l'
bQ!,II"nm:
de nos troupes; Itu;S fes idées fur cet anide e utes
l umineufes
&.
falut.ir", qu'eUes Com, p:uoi([em a beau–
coup d'égard.s trop
élni~nées
de no.; mQllIr ,
&
pellt–
étre de nos prtJugés, Nos yeu" fero'em bletTés de I'lf–
pea d'uo barailion chau([é de fandales ICOlelée, de bo;s ,
&
de foldlts en ,'elles, eou"ens de mlmelu!t
a
la tur–
que, avee de eapuehous
&.
des perru.:¡ues de peau d'a–
glJedU, J)'ailleurs fero't-il bien 31fé de Coum.ure :\ cet
3CCOutlernelll f:mvage l'efpTÍt vain du lold.t fran,ois ja–
loul: de puure ,
&
qui pour l'urdinaire a auraD! d'amour
propre GU. de brayoure?
N uus penfons qu'on oellt fe ñxer
iI
ce qui cfl établi
pu rappon
3:
ltb.2/)ill~me"t
de
nos (roupes , [ur-tour
Ci
les comm3ndans des, corps
,JOrtcUt
l~ur
3ucnrioo
com–
me i:s le doivcnt,
:1
empc:chcr (ome manreuvrc
con·
traire :m bien du fcrvke
¿ :lOS
c.:tte partir,
rc)it
de In
pan des entr.preoeurs toOJours .vides, foit de eeUe des
offieicrs dépmés des eorps, qu: ne fom plS touS ':¡¡a–
lemenr inaceeffibks
a
la fédnaion, Cet
habílhmmt ,
&lll
f!
bilarrcrie Jnétnl!, ell
3P?iOprié
aux
uf3t;CS
&
3U
c:J.r
:J.él:l"rc de
J:¡
nad
Hl;
&
ccne e nfocmité ell une rai–
fon de prtr'ércnee. paree qu'en mat'erc de
~Ol"
&.
d'o–
pinion, lu yolomé ¡(<'n¿rale doil
~rre
eonfultée,
L es proponioas re.;!ées
:l
trois hau eurs
&
Ilrgeurs,
fourninonl
a
lomes les tail1es des julhueorps
&
des ve–
(lcs
amples
&
aifó , N ous voudrions que les COUlOI!eS
fuffen t plus bautes
&
plus profondcs , ./i n de laiffer plus
de Iíbe !é auX mouvelllens du Calda! dans le exerciees
qui app.lfllellnen!
ñ
la gymn.ílique ;
m~me
qu'elles fuf–
l ent ¡{.rn'e, de ceimures
tre~-largcs,
capables de g3t.n–
lir le, rdll) eontre l'hu midité, lorfque le foldar efl
~ou
che!, Rien ne
~oit
etre négli7,é de ce qui t: n:l
iI
per–
fcél ionocr les formes pom la plus grande eommodité
du Ccrv ice ,
&
2 c unft-rvcr des ho mmcs d'utlt! cfpccc
fi
préoicuCc, lu r-tOu! dons ce fieele bd liqueux,
&
dans
le
déclin malheurcufemenr trop fen fible de notre popllla–
tion , Peur-étre feroit-iI plus ayancageu,; encorr: de four–
nir au fal da! des culon es de peau au Iíeu d'étoffe ,
11 doi! !Ivoir deux paires de guétres de eoile, I'une
blanche pour les revúe.
&
les parad.s , I'lutre naire pour
les marches
&
le fervice ordinaire ,
O n a propoft de fubf1 iruer aux h.vrefacs de !oile ,
ecux de ¡,caux de ehien ou de cnevre gar!!ie, de poil ,
lels qu'i!s fom en uf'ge dans les teuupe étr.ngores;
n,
om la propriété de
~ar31Hir
les effets du falda! eontre
la pluic
&
I'hum'dité;
&
eet avamage c(l
Cans
dome
bien defirable , On fouhaiteroit auffi des Outres de peau
<le
boue . u lieu <le barril, pour meme l. boi([on du
fold. !,
,
,L es befaees des cav.líers, hulfords
&
df3gons, fom
f.ltes en forme de f,orte-m'lrteau, 10llgues de I'épaif–
feur d' un eheyal,
&.
d'une grandeur déteeminée fur la
qu.nrilé de nippes , d'cfféts, uflenlile,
&
denrées qu'el–
les dojvt!l1r renfermer .
~a
eh,u([ure
&
la eoeffure des Iroupes font deux
pOlms dignes de la plus grande attemion, paree que la
fanté du fOldat, eonf¿'.¡uemmclU le comple! des
e~~i
m eos
&
la force des 3rmées, en dépendem e([emiel–
lemem,
,Les fandales ou galoehes
a
femelles de cuir fort gar–
nlcs
de
c1ous , ne ront paint une nouVeaut¿
daos
nos
troupes, Bcaucoup de vicux [oldats éel.irés plr une lon–
gue cxpéricnce, en fom kur ch:lU(fu re
ordinafre
dans
Jes mau\'ai tems.
011
:l
imaginé depui peu pour nos
troupes employées en C.nada , des fouliers ferrés
ií
dou–
bIes femelles fortes garnis de clous rivés entre deux
cuirs , qui réfiflen! long-tom, au, plu rudes é'peeuyes ,
&.
préCeryem le pié de toute humidi[é; il feroi!
a
de–
lirer que l'uage en fút rendu génér.1 pendant I'hiyer
&
d.nsles marcnes diffieiles; mais la vanitO'
fran~oi[e
r évoltée ne manquera pas de proferire
e~ore
eerre fa–
lu~ire
invemion
.
L e m. réch. 1 de Saxe r leve avea raiCLln l'incommo–
dité
&
le danger d! la eoclfure de nos fol . ts, " Je
l' voudrois , di[- il, au Iíeu de eh.peaux, des ea[ques
a
lo
romaine; ils ne pefent pus plus, ne foO[ po 'O[ du
tOur ineommodes, garnOlillcnt du coup de [ab,e,
&.
follt un tres-bel Ornemenr '" 11 ajoute plus bas : "
"
Le,
c~rques
CHH
un
li
bcl
ornCJnl!llt )
qu'il n'y en:1
" poinr qui lui
roir
cOr.1parzblc ".
Le
ré~imcnt
de hullans que ce générat co mmandoic
't
F rance, éroit ainrl
&
rr~s,bieo
cocifé : eo effet , le
HAB
~rqoe
donne.u
Col
t
11
,,;r de 'uerre que le
ehl
u
ne
pourra
I¡mal, lui
pr~[er,
qucl.:¡uc
~ñJrr
que
1"'>0
titC–
fe pom loi doooer de: l. grace
pu
1>
ID"mcrc de le re–
tlper,
' ous
~vons
obCen'é que
I~
habits fom e
up~s
fur d
s
p.trons de troís h,uteor
&
Iargeu... , L rrque le tem
&
I lieux le perm uent la eoupe Ce fuir lin l. !lil–
le des cav.llers,
d['!\~on,
f'ldsts, ce qui ell [QUI'U...
pI" xpt!dienr, Si I'on n'en n p:lS l'
.iflnc~,
II dillri–
bution panieUe de Juflaue"rp ,velle
eulorte
Ce
':'it
d'uo
ti....
de la geande tlllk,
&
de dcux tiers de l.
moyenne poor la cavlleri., ks d . g ns ' les eOIDpa–
gui.s d. grenadiers on les homm<s fom or in.ir.mcm
<le h2Ule Uaturc
&
bit!n
tl"'lverCé; . pour
l'inrn.nreri~
1
d. moitié de la mo)'enne rail1e, d'un qu.n de la
gl2u–
de
&
d'un qUl rt de la petite,
Le
Roi,
comme nou l'avons
di"
fournir
de
((.5
m:l–
g3fins
&
3rrcnaux:,
l'h36,flnntnt
&
l'arm~molf
:lUX
b!l–
t.illons de milice; c'efl
l'lIf3g~,
voiei I'ablls, L'offieier
qui n'luoehc pas plus de glolle qu'¡¡ n'a
d'imc!r~t :;
la
conr~rv3t
on de ces effcr , o'y donne qu·unc
m~dio.:::re
anemion , L es arllles dépériO"m , I'h.o;t s'ufe ,
&
le
Col–
d.r mal armé relle mal propre
&
m. 1 vé!u , Un in–
fpecrcu r arrive , on
cxa~eee
eneore • Ces yel! x les be–
fuins de la troupe; ¡¡ oedonne des radoubs ux armes,
des rép.rations •
I'hab,"rm'''t,
&
10 dépeoCe toOJours
enfiée tombe
¡¡
la charge du R ' i , qui bi"'HO! 3pr" ,
etl
obbli~é
de flire remplacer le tom
a
neuf,
L .s vilues des eommilfJires d<s
~uerres
ne fom que des
p,lhJt;fs eolltre le mal, L e fpécifique feroit de chnrgor
les capiraines de milice , de l'clltrcticn de
I'h"bil/~me"t ,
de
1'17/1jp~mcl1e
&
de
l'nrmtmnte
de lt:urs
cOlTlp~qnics
1
en leur aecordanr un traitemcllt Plnicul ier afie té
:1
cee
objet, ou on fond, de malfe
rUI
le pié de eehli des
troupes renlées, pour les tems d'. lfemblée des bl t.illuns
de miliee: le bien du (eryice exige . I'hu manité
l1l~mc
fullieite ce eangemem ;
&
nou 'l'cfpérollS du
~ele
des
minl(lres, malgré le Jeu imére([é des re([orls Ceerets qui
s'y oppoCellt,
,
11 Cuffit d',lVoir expliqué les régle:nens génér3ux Cor
I'habil/( m.(nt,
1'1r¡ltipnntnt
&
f'.armttntnt
d~s lrou~cs .
L es bornes que nous nu us prefcrivons d.lls cet .ttlc1e
ne ,n:ms pcrmettem pos de parler des eos d'exeep[ion ré–
Cultans foit de ¡' in(li!ution primitive, roit de la nature
du ferviee de quelques corps, Le détail des difféeences
d'unit'Jrmcs des régimcns n'enrre pas non plus dnns no–
tre plan; on les dlflingue foit por la divedité del cou–
Icurs <l.e
I'habil/.mme
oú de quelques-unes de fes par–
ties; fJi. par fa forme des palies de poches , par le no m–
bre,
lo
eouleur, le mélange ou I'arrangcmcm de. bou–
tom; Coit enfin por
lo
couleur des golons de p.remcllS
&.
des bords de ehapeaux ,
En générol, la eaya\crie efl
h"bíll/e
de dfap bIen,
rauge , ou g ris piqué de bleu, avee paremens
&
reVCl$
jufqu'~
la taille en dem...karlue ,
L es drJgons de drap b1eu, rouge-garenee ou en
v~r·
millon ,
L 'infameTÍe, de drap gris-blane, bleu, ou rouge ,
Toures les milices, Coi! de terre, foit garde-eOtés, en
drap /¡ris-blane
11 leroit fans doute bien mile que chaque ..me filt
di(l inguée par fa couleur oxclulive; la cnyalerie par le
bleu, les dragons p"' le rouge.
&
l'inl3meríe par
le
gris–
blane, fa" s mélange de couleu" de l'un des eorps 3
J'autrc. L·auachemcl1[ de quclques
r~~iln.:n; 3.1I~
aucic:ns
ufages, ou
:i
quelques !Intiques prtrogadyc\, ne duit
pas balanccr les avan" es lenlibles qui réfuheroiem d' un
tel. rt glement , ni
emp~eher
I'établ ([cmem inva,iaole de
l'uniformité refpeaive, li .([cm elle ncm né 'ell:'ire dan.
toutes les porties du gellrc militair.,
(IIr/íd.
d,
M ,
DO R/v.A /,.
1,
. adet ,)
• HA
B
1 L L E R , v, !Iél,
&
paC
( Gramm,)
on dit
babi".r
quelqu'un,
babí" .,
un régimcm,
&
s'babí",,.,
L e velours
babill.
bien , Ce pe;nt,e fa it
""hí/l.,
élé–
g.rnmem fa figure ,
N abí""
un au[Cm étrangcr
iI
la fran–
" oiCe,
H abí""
a dan les An des aeeep,;on fort dif–
férentes ,
H abí".r
un animal en Cuiline , e'efl le dé–
pouill~r
de fn peall,
(j
c'cfl un quadrupede; le plumer,
é vuider, piquer,
fi
c'eH un o ifeau; le laver"
le
vuider
t
le préparer :l
~tre
cu;t, fi e'elt un un p"irfon, Cbe1.
les Cardeurs ,
habi//u'
U1l~ ~ard~,
c"efi la
monCt!r
ou la
fuire: pour eet efftt ,on
3
un inllrument .ppcllé le
p.m–
t<uY ,
far lequel efl accroehé
la
pe"u
:i
des p'uinres ren–
verf~e
&
plaeées de di(lance en diflal1ce,
l/u
y''''
l'ar–
tid,
P
A N T E R ,
Les deux bouts de la peau
Com
ti–
rés ehacun par une carde qui
V3
, 'emo¡ tiller :\ la bran–
che dl1 l1l'Jtee-brin du p311leUr, Celte pcau ainli d,fpo–
f¿e efl percéc de !rous, C'efl
d.nseatte derniere op¿"
r~tion