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IMP

L es

ligues auxqoelles doonereol occarion

IfS

interrc–

g oes

&

les troobles de t'empire , telle que fU! eelle du

R bio, )a HaoCe teutonique , la coofédération de Suabe,

furem caufe que diverCes villes Ce voyaD< appuyées par

ne alliaoce, devine. O! indépend.OIes. Quoiql1'avec le

tems la plGpart ayent été cOOlr:Umes de remrer fou

l'obéitfaace,

i

meCure que le pouvoir de leors aociens

í'ouveraioi croíff'oic ,

il

s'co

uouve

n~aomoin

qui om

tenu tete aUI princes qui vouloient les réduire,

&

qui

o n\ ea le bonheur de conferver malgré eUI leur Iibet–

té . D 'autres fe fom maintenues dans la po(feffion de

plufieurs graods priviléges ; lel1es fom les villcs de Bruo–

fwick , RoOock , W iCmar, Strahlrund, Ornabrug, Her–

ford.

11

e(l encore arrivé que duranr les guerros civiles,

des vll1es Ce fom . ttachécs au parti de l'empereur, qui

p,?ur

I~s

réc:ompenfer, les a hoooré des priviléges de

'f" lIu ,mplrta/n.

Lubeck fut redevable de ,Ca liberté

:l

la profcriplion de Head le Lion. D'autres villes étam

riches ,

&

leurs fouveuins dan' le befoio , ou porlés de

t,¡onoc volomé pour elles, 001 pu C3eheter leur liberté

pour de l'argeO! ; c'ell ce qu'a fail la ville de L indau;

Ulme fe conduifil de

m~me

envers I'abbaye de Rei–

chenaw, cacheta d'elle

a

beaux deniers complans foo

indépeodance,

&

pour lors Louis de Eaviete la déc\a–

ra

viII. impl ria/•.

Plufieurs

viII" implria/u

001 élé fuiertes daos le cours

des fiecles • diverfes révolutions ; lelles, quoiqu'impl –

ria/u ,

ohl "Ié forcées de Ce rOllmettre

i

leurs

év~qlles

,

&

.Ielles autres OOt élé eogagées par les empereurs ; mais

aUJ,'urd'hui la plupart ont obleou le privilége de ne pou–

voir etre engagées . Plufieurs de ces villes s'élaOl trou–

yée.s plus foibles que les princes cOOlre lefquels elles

~lOlel1l

eo guerre, foOl reOées fous

la

domioalion des

vaioqueurs : lelles foOl Atlembourg, Chemoill. Zui–

ekau , autrefois

vi/l" implria/,,;

&

eotio fUbjuguées par

Fr~déric m,,~rave

de M iCoie. CooOaoce ayaOl refuCé

de reccvoir

l'mter;m,

a

¿té

mire aH

banc- de I'empire

par Charles-Quint,

&

forcée de fe foumeltee; d'autres

vl/l" i",plria/u

001 élé abColument perdues pour I'em–

plCe, comme Batle, Berne, Zurie, qui aujourd'hui COIII

du corps de la répllblique des SlIiffes. Melz, Toul,

&

Verdun, par la paíx de Muoller; Slrasbourg

&

autres

par

lo

paix de Rirwich, ont été cédées

ii

la Fraoee.

00 partage préfeOlemeOl les

villu implria/es

d'Alle–

rnagoe fous deu< baocs, qui fODl celui du Rhio,

&

ce–

lui de Suabe.

Vo)'cz

IMPÉRIALES

viII". (Glog.)

Mais il faul lire

Serttvii fyntagma 7urÍJ puMici,

J.–

" '" I]t

t.

in-4°.

pour de plus amples iollruaioos fur I'od–

~ioc,

les droits,

&

les privilé¡;e, des villes nommées

..nperia/". (D.

J.)

.hl~É~I A Lt:, ( vif/~) Glo.~r.

ville immédiatemenl fou–

m lfe a

1

E~plCe,

& ' .

ron

c~ef.

f/o)'cz r areic/,

hlpÉ–

RtALES

( ..

ti/u.) Drote publte gaman.

00 compie pré–

feOlemelll

quar~ole-neuf

villes impériales, divifées ea

deux bancs , qUI Cool ceUK du Rhin

&

de Suabe.

Les villes du banc du Rhio, 3U nombre de "eize

foO! q ologoe, Aix-Ia-Chapelle, Lubeck, Worms,

Spi~

re, Fcaoetorl rur le Meio. Goslar, MulhanCeo, Nord–

):lauCeo, Welzlar, GelohauCell, Dortmllod

&

F

riedberg .

Celles du baoc de

Su.be

, au oombre de treme-fix

f

o

!" ,

Ralisboone, Aufgbo?rg ,Nuremberg, Ulm ,

Mem~

mmgen, Kallfburell Eshogen, Rentleogeo, Nortlin–

geo, Dunekelrplhel, Biberach, Aalen, Boffingeo Gihen–

gen, Rotenb,?urg , .Hall, ROlweil, Uberlingen', Pful–

leodorf, Weil, Hallbron, Buchoen, W.ngeo, Gemnid

;Lindau , Ravensbonrg. W insheim, W impfeo, Offem:

bour):, Zell, Buehan , Lemkirk, Sehweiofurt, Kemplell

'Weitfembourg,

&

Geogeobaeh.

'

11 Y

a eu plufiellCs aUlres

vi/lu impl ria/"

qui one élé

démembrées , Coil par eemoo, foit par aliéo.tioll des em–

pereurs;

iI

Y

eo avoit huit

ii

dix dans l' AICace Cenle

Strasboufg, H:lguenau, Colmar , Schelflat L aodau'

KeiC~rsberg,

Roshein, Turehdm,

~e.

co~qllires

po;

LOllls XIV.

&

rur leCquelles l'EmplCe a cédé fon droit

:le Couveraioelé

a

la Fraoee .

Les

vill,{ .

implri~("

Cllblillaoles. foql le " oificme col–

lége de la dIete; malS ce collége des villes o'e!! prefql1e

plus aUI di<tes que le lémoin de ce qui Ce patfe entre les

de.ux

autres collé6es, celui des éleaems

&

celui des

prlOces.

11

ell vtal que le eollége ·des viIles a droil de

eo~ooltre

d: tOutes les affaires qui conceroe¡1t l'Empire ;

p¡slS ce dr?lt oe coofille

~~efe

• CooCuller, iI eqo110e

reulemeol • cooelure au pOlOt que

Ces

réfolUlioos n'ont

allCUÓe force,

ti

elles font différemes de eelles des deux

aDlres

c.ol

!éges que je vieos de oommer . Le direaoire

de ce!UJ-c,r .ell le,nu d.'ordinaire par le magillral de la

.'I"!"

""ptT'~"

00 la dlele ell coovoqué. ;

&

fi

c'ell dans

IMP

une ville qui ne

Coil

pas

i",pl"

"

la premicre ,·ill. de

chaque banc le fail excreer allero:ltivemem par foo

f.

n–

d iC.

( D .

J.)

• h lPFR tALE ,

C.

f. pI. (

["",,(..9.

tl'o,"JtlTag_. )

fer.;es f.tbriquées de I. ;ne tioe de loifoo du pays de Lao–

gutdoc ou de laioe d'EI¡>3goe de plreille qualilé.

Elles . urone quarante-trois portées

&

demi de

qUll~

r.1me tils ehacuoe , f.tiC. nt dix-Cepl ceo

5

quarame

ti l"

qw

ferom pa(fés d. os des pei,gnes lorges de 'luarre p'os ,

pour avoir quatre paos molOS uo ponce BU (ortir du mé–

lier,

&

trois pouces

&

dcmi au reto ur du fouloo .

Celles du G"vaodao feront de dix-neuf portées de qua–

rre-viogl-Ceize 61s chocune,

&

paffées en peignes ou rOIS

c!e quatre paos moios un doij(l, pour avoir en lo.!e qua–

Ire paos moios deux doil$ls de large ,

&

au relour du

fouloo

trOlS

pans

&

deml , meCure de M ompell icr, ou

trois quam d'.uoe , meCore de P.ris.

Nous 3\'OOS douze cannes qU. lre paos de loogueur en

loile, pour rel'enir

¡¡

douzo e:lOoe foulées, ou vlOgl au–

o.. de Paris. L ibre au. manufaa " iers de douoler 011

tripler cene 100guel1r, (auf l'a!teOlioo de les marquer par

de montres placées " chaque dauze caooes quatre pans,

qu'ils CeroOl obligés de couper avaot que de les expoCer

en Vente .

El les ouvriers mcttrant

:1

uo coio du chef de cha–

que piece le nom du lieu, avec du til ou cotan, fi l.

piece ell eo loile.

L es tondeurs payeroO! cioquaote livres d'.meode '.

ti

pliam quelque piece, ils lailTem dchors le boul 011 (.era

le nom du lieu de la fabrique. Combieo de fou ifes! fuos

compler la défenCe de fortir ces étoffes de la province ,

fans :\Voir

été

vilitées

&

marquées

iI

MompeUier

& •

N ifines par les iofpeaeurs .

bt PÉR IALE, f. f.

(Mm uifu i• . )

ell le chaffis d'uo

lil ou le deaus de la caiae d'un carro(fe .

iMPÉRtALE,

(J_u.)

nom d'ul1c lorte de jeu de car–

tes qu'oo croit, avec quelque vcaiffemblance, a.voir

ét~

a·oli oomrné, parce que ce fUI un empereur qUl . le

ml~

le premier en crédil. 00 le Joue comme le .plquel

a

deux perfonnes,

& ¡¡

treme-deux cartes, le rOl, dame,

valer, as, dix, oeuf, huil

&

fepl.

11

Y.

a quelques pro–

vioces 011 00 le joue

a

36 cartes, y aJoOlam les

ux

de

ehaque couleur.

.

On eoovieO! de ce que 1'00 veut Jouer avnot de com–

mencer,

&

iI

combieo

d'implria/u

fe Jouero la partie .

Le lIombre ordioaire des

implria/el,

dom ell cOOlpoli!e

uoe partie, ell de cioq; mais on peut l'augmemer

&

le

diminuer au gré des joueurs, qui peuvem

~tre

teois

(j

00 le juge

¡¡

propos, eo jouant toulefois oéceffairemeot

a

yec treme- fi

x

cartes .

C'eO un avamage pour celui qui doooe ; celui qui lire

la plus haute carte

f.il

, en quoi

I't'''plria/e

ell différeA–

te du piquel oü la plus haule carte lail bl ttre

&

doooer

les cartes par Coo adverCaire .

Celui qui fait eornmeoce donc

ii

donoer les cartes

.1-

leenalivemeot

a

[oi-m~me

ou

3

foo adverCaire deux

a.

deux ou teois

a

trois, il lOuene eoruile la carte qui ell

immédiatemeOl derriere le taloo,

&

celle earte s'appelle

/a

triomph• .

VOl 'Z.

TRIOMHPE.

Au jeu de

I'tmplria/.,

les cartes 001 toiljours

1,

mE–

me valeur,

&

celle valear ell auffi la

m~me

qu'a lOas

les autres jeux de cartes feloo I'ordre qui ruil, le roi, la

dame, le valel, I'as, le dix, neuf, huil, fept

&

lix, la

plus forte eolevallt lOujO\1CS la plus foible.

Lorfque 1'011 joue

ii

trois,

iI

oe re(le poiOl de car–

les;

&

celui qui fail, touroe la deroiere des cartes qu'!l

fe donoe,

&

,,'eO la Iriomphe dl1 coap .

Le premier

a

jouer aaemble d'abord 10Ules les cartcs

de la

mEme

eouleur comme au jea de piquet,

&

fait

fon poiO! de

me

me • Si foo adverfaire oc le pare avee

uo plus ham,

iI

eomple quatee points ,

&

eo eas d'éga–

lilé , ,,'ell le premier eo cartes qai comple par droit de

primaUté.

S'i1 a quelque

implria/.,

il doil la mOOlrer aVant que

d'aeeufer Coa poi

n! ,

faoi quoi elle ne lui vaudroit rien .

f/oyez.

lMPÉRtALES .

Celui qui

a

dans roo jeu le roi, la dame , le valet

&

I'as de la eouleur

dan!

il louroe, compte pour cela deux

implria/u.

Ces

implria/u

él3lécs Cur l. table, 00 com–

pte alors le poi

O! ,

comme 00 I'a déJ:! dil plus haut ;

&

celui qui etl le premier

a

jouer , ¡elle uoe carte, celle

dc Con ieu gu

1

i1 juge

a

propos,

for~am

fon amagonille

de prendre, s'iI pem, avec uoe earte de la

m~me

COQ–

leur,

&

de couper s'il o'en a poi

01 •

Apres que I'on

a

¡oué de la

Corte

toules les corres

celui qui

a

plas de maios comple quatre poims

pou~

ehaque Ic\'ée qu'il a de plus que les

fi x

qu'il doit avoir,

& iI

les marque pour lui .

Si