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IMP

1'6va<!u~tion

des matieres retenues; ce qui e(l f\lrt

f~cí­

Jo , lorfquc, -comme

i1

arrivc fouvem,

il

ne fe [rouve

qu'une membrane

a

perecr, ou qu'il

'y

a

ouvertllre

ex–

lerne

&!

~efli~e

d'anIlI. VOY'z le Mlm. de

M. Pede.

L'urethre n en jamais imperforé qll'il n'y 3Ít une ou–

venu,e fifluleufe par on les urines

001

un eours libre,

c'ea uo faít prollvé par un graod nombre d'obferva–

..iolls. Si I'ouv",nure qui donne palfage

ii

I'urioe fe trou–

ve au. periné: ou

la verge, a une (lillanee .{fez éloi–

gnée de I'·extrémité du gland,

iI

e(l impoffible de r6pa–

rer ce défaut, qui e(l un ob(l<lcle

¡¡

la générl,ioo. Si

rouve;.wre étoit

pres

du frein, on pourroit avcc cet

m(lrumem eonl!enable perccr le gland jufqu'. l"urethre,

&

mettre ltne bougie dans cene ouverture: on pourroit

enCuite, "I'aide d'uoe canule,

emp~cher

les urilles de

pa{fer par l'aneienne oovenllre, dom il faudroit eonCll–

mer les bords avec qllelques caufliques, pour, apres la

chille de I'eftarre, réunir les parois de !"urethre. Cette

opér!\tjrlll a été pratiquée par le doél:el1r Turner, chi–

r.urglen aggrc?gé au collége des Medecios de Londres .

VOJee Jon traite!

des

maladi... de la p.a".

LCf;

remOles naiffent

Couvent avec

l'imperforlltion

du

vagin: ce(te mala.die n'd ! pas ti dangereuCe que la clÓ–

ture de l'anus; les accidens qu'elle

caure

ne fe

manife–

Elen! que lor,fque les regles (hrvicnnent. Fabrice d'

A–

quapendent<>, rarPOrte qu'llne jellne fille qlli s'é<oit bien

ponée jurqu'i I

;\~e

de t3 alls, commen,'

a

Centir des

dO~lleurs.

autou-r des lombes,

&

vers le bas du ventre –

qUI Ce commulliquoient

la jointure de la h"nche

&

aux

cJt.tff~J ;

les Medecins la lraitoienr commc

fi

elle

eút une. gouue Cciatique

Le

corps s'exténua; il rurvint

une pemo fióvre proCque cominue .."ec

dé~o(lt

in–

fomnie ,

&

délire.

II

fe forma enfi'n une

tlll~eur

'dure

&.

do"loureuCc

au

bas du ven!re,

a

la région de la ma–

trice :. on obferva. que [Ous ces :.tccidens augmentoient

régu!

lerem.en

~ t~u~

les mois.

~'auteu(

fnt aprellé

a

la

derOlere extr6m",,;

&

ayam

VI(jt~

la malade il fendi,

d'une limpIe incilion la membrane hymen· il 'Cor!i, une

grande

qu~nt~t.é

de Cang épais, gluanr.: '\lerdatre ,

&

pu.am,

&

a lm.íhn,

l~

malade fut délivrée comme par

mlracle de

toutc~

Cos

mcommodités.

Le doél:.ur Tun,er rapport<:- un fait a-pou-pres Cem–

btabte ;

une fer:'me mariée,

d'environ

"ing!, ans, avoit

le bas-ventre dl(lendu eomme

ti

elle avoit été cncein–

te; :\ l'examen des parties on trouva l'hYOlen Cans an–

cune onver",re

&

débord.nt

les grandes levres, comme

ti

c;:'

(\t

óté une chute de IDa",ice: il ronit par I'inc;lion

<lu'·

'll

y

6~

quarre pintes de Cang gmmeló de couieurs

&:

de cooll l.lances diffóreotes , qui n'étoit que celui des

regles .cupprtlnées. La malade guérit parfaitement

&

CUt

un entaut un an apres. Son mari dit que les premieres

approcbes lcur

a\Goleo~

été fon douloureures

¡¡

I'un

&

:\. I:autre, mais. 'lll:en6n iL a,:oit trouv.é un acces plus

faclie: Turner crolt que c'étolt

p~r

J'ort/l ce de I'urelhre .

L'hyme\l.

Can~

él.oe

imperforl

forme- quelquefois une

<Ila;(o~

qu'il en néce(Jj¡ire d'ínciCer; nous nous cunten–

(j!'OIlS c!:'en rappocter I'exemple qui Cuil. Une femme .

de

HejJd,

.U

rapport de

Mruil(J

&

de

SchenckilU,

o'a–

voir au lieu de la grandeur ordinai(e ele la vulve, qu'un

CJ;úu.

a

a~lnCltre

une plume: elle vaulut néanmoins re

~ri« _,

&

vécut

d~ns

!,et. état avec

Con

m•.ri (fort pai–

libio laos dOllte CUf 1" ruele) pendant hua ans; mais

<l!l6 u

iI

plaida. pour

~e

divorce . Uaffa;re Cut portée de–

vane le

lalldgr.ve

de

Heffo,

qui par I'avis des

mag<I

&

el(:

Dryefod<lr fa.roeu¡ praticien, ordonlla que la femme

{vt

o~é(ée ; tnai~ daQ~

le cours de la cure, le bon h m·

me mourut,

&

lailfa la jouilf ..nce de Ion épouCe

a

un

(~aOll.d

marí qu'elle épouCa bien-tÓt apres,

&

en eut un

tlls, dOllt le

landgralle

lui-I}leme cut la b'>nté d'ctre

ll~rQill.

_ D ion.i

(eo/tTI d'oplrationI),

en parlam Cur eetle ma–

ti_re:, fait

ob(er~er

que l'étendue de l'incilion dépend

de la prudcnce du chirurgicn. Si

00

conCulto;t, dit-il ,

l<:

c.price de quelques maris, on les feroi! trcs-petites:

\JI. i,

'i

e n {egarde

l'av~ntage

<les fetumes , on les fera

plutÓt grandes que petites, parce qu'elles accoucheront

Olu.s faeilcment.

fabrice d' Aqu.penden/e dit q\le la tituatioo trop Cu–

péricure du trou <le I'hymen efl un obflacle au co"'t .

Cet autel1r fut cOIICulté par une lille-de-cha¡nbre que

'1l1elqo6s écoliers offayerem en vain

d~

dépucellcr, ce

fQm

Ces

lermes. M oi voyaot, conlÍnue t-il, qu'dle a–

voit

11'

[fOU de

l'h)'mm

placé trop baut,

&

qu'il n'é–

tait pas direél:ement QPpa lC au vui<le de la vulve, mais

~uc

néanmoins il danl1uit

pa{fl~e

aux menflrues, je lui

qis de me VCllIr trouver larCqll'elle voudroit Ce marior,

Jui prometta"t lUI (Her ce défaut; mais elle n'y e(l point

yenue: Je croi qu'eUe trouva bieo quelque plus habile

IMP

anatomi(le que moi, qui lui .enfoncra Con hymen. L 'au–

teur [e propoCait de luí fendre avec un biflouri

la

e10;–

[00

membraneure <lepuis le trou vers la fourchetto, pour

la rendre propre, dit·j[,

el

fouffrir

l'accointaoet:

¿'un '

mari.

en

1

M

P E·R [ lA

L,

(Hifl.

mod.)

ce qui .appar!ient "–

l'empereur ou

a

l'empire .

V.yez

EMPEREUR

&

EM–

PIRE.

On dit fa majeClé

implrial.,

couronne

¡mplrial••

:Ir–

mée

implrial•.

Couronne

¡mplrial• . ,Voy#z

COURON–

NE. Cbambre

implrial.,.efl

une cour [auveraine

~ta­

blie pour les "ffaíres des ét3tS ;mmédiats de l'empire .

Vo yez,

CHAMBRE.

11

'1

a en

A.llema~ne

des vílles

implTialeI. V oyez aux

artic/eJ frtivans

IM PER IALES

vil/es.

D iete

¡mplria/e,

"fl l'affemblée de touS les états de

l'empire .

Vo)'ez

DIETE _

Elle

Ce

.tJent ordinairement

a

Ratísbonoe; I'empercur

on fon commilfaire, les é leél:eurs, les princes ecclétia–

/tiques

&

féculiers. les

pri.nce{f~s, !~

comtes de I'em–

pire,

&.

les députés des

vllle~

,mperral...

y ;lÍf,(lent.

La diete efl diviCée en "trolS colléges., qUl fom ceu>:

des éle&eurs des prínces

&

.des villes . Les <!lcél:eurs

feuls

compur~nt

le premie;, les prínees , Les

~rél~s,

les

princelfes

&

les comtes le fecond,

&

les .deputts des

vitles

im/J!,.ialu,

'le Hoífieme .

Chaque collé!;e a ron direél:eur qui prepore

&.

pré~de aOl' dél:- érallons. L 'éleél:eur de Mayence l'e(l ou

collége des éle&eurs,

l'archev~que ~e Salt2.~ourg

&

l'archidllC

d'

Autriche préfidem a <:elul des pnnces;

&

le dl!pl1té de la ·ville de Col'.'gne, ou. de tOUle autre

ville

implrial.

oí! fe tient la dIete, e(l dICeélcur du eol-

lége des viIIcs.

. .

Dans

le~

dietes

i¡nplr;aleI,

chaque pnnclp3l1 t é a fa

vnix' mais les prélats (c'efl ainti qu'on appd le

I~s

ab–

bés

6.

l'revOts de l'empire) u'ont qnt deux VOIl,

&

tous les comtes n'en ont que

qua~re.

.

Quand les trois colléges Cont d accord,

11

faot enco–

re le conrentemcnt de l'empereur,

&

fans cela les ré–

rolutions Com OI\lles: s'i! cOIICent on dre{fe le

receI

OU

réCultat des réCalutions

&

lOut ce qu'i1 porte <:fl nne

loi . qui oblige tons les' états médiats

&

irnmédiats de

l'e";'pire .

VOY'z

R

E

e

I;;'S

DEL'

E

MPI RE, DIE TE,

Co

LLE' G E.

.

[ M-'P

E'R

I A L E S

e

vill'I)

,

D roit pub/re .germa". .

el~

allemand

"ichI {1endt•.

On appelle

VI"'~

lIbres

&

Im–

plriale.t,

cert:lines villes,

quío

ne rc

7

onnOlífant pOJnt

d

7

Couverain particulier,

COn!

Imméd,atement ConmLCe.' a

l'empire

&

¡¡

fon chef qui efl !

'e.ml?ereur.

Ces

vl~les

fe trouvant exemptes de la junfdlél:,on du Couvt!ra,",

dans les états duquel elles fom limées, ont Céan ce

&

droit de Cuffrage

a

la diete de l'e.mpire,

.com.me

!," é–

tant des états immédiats; autrefOls les vllles méd,,'tes y

avoicnt aua¡ le meme ·droi! mais elles en CODt exclu–

Ces

aujourd'hui; c'efl paur 'cela que Breme

&.

1:1am–

bourg n'en joui([ent poiot.

On

De

conviene

p:lS

de

11ori~ine

des

'l)i/1t!/

implrialn,

mais elle ne peur remomer que depuis

~harletnagne,

qui le premier donna líeu

a

muree les vllles en AlIe–

magne. On

eommep~a.

par les mooaflcres, afin de ga–

rantir des

reli~ieuI

&

de religieufes deCarmés co,"tre les

inCultes des barbare,. On /lt la

me

me choCe po·ur les

cités on demeuroiem les

év~qucs,

auxquels OJl permlt

de faire murer leur rélidence. H e"ri l'Oireleur acheva

d'établir l'ufaae des vill<s en étab;illant des marchés

dans. les

ville~,

&

en les ',forti6ant pour la dé/:enC" de

l'empire.

Le nombre des évéques

&

des ducs s'augrn.entant de

jour eo jour,

tit

auffi multiplicr les villes; les cmp.e–

reurs qm Cenls avoien! le privilége de donl1er les drolts

municipaux :\ uJle nonvclle ville

~ecorderent

aux év€–

ques au; ducs ,

&

aux comtes,'·la permiffion d'en

b~tir . EnChi,e

I~bus

que plufteurs ducs

&

comtes Arem

de leur autorité •

&

l'opprcffiol1. qu'ils exercerent,

aya~t

eauCé des deCordres dans l'emp"l', donna.

quelquefol~

occalion aux

empereur~

de fouflraire certames vllles a

la juriCdiél:ion de ces feigne"rs.

Les évéqucs n'eurent pas d'abord la Couveraioeté de

leurs métropole<, qui ne reconnollTo,ent que les empe–

reurs

&

leurs otJiciers ; mais ces prélats ayant avec le

tems obtenu des états en Couveraineté, voulurent I'exer–

cer al1ffi rur leurs mé!ropoles De-la tant de querelles

entre les évéques

&

les villes m étropoli!aincs ,

&

qui

om

~té

différemment terminécs.

Qutlq\les-u~'les

de ces

villes , comme Cologne, Lubec. Werms, Splre. Augs–

bourg, ont conCervé leur liberté: d'autres, comme

Munfler. OCnabrulí' Treve¡, Magdebourg, ont été

obligées de reconoOI!re la Jurifdiél:ion

d¡:

leurs évéques

pour le tempore! .

L

e's