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IMP

Si ron joue " trois , le premier

~

jouer en obligé de .

fJire arout. Le relle du jeu

le

joue comme

a

deux; car

1i I'on fair plus de quatre levées, on marque quatre points

pour cclle qu'on a de plus.

QuaOl

ii

l~

maniere doOl on marque fes points au jou

de

l'imp¿ri,,/e ,

on le fait avec des fi ches

&

des jettolls;

les fiches (erveOl 3 marquer les

impérialu,

&

les jertons

rous les quarre poinrs dus

a

ceux qui font plus de ox

levées

a

deux,

&

de quarre

a

trois;

&

lor(que I'on

a

{ix jerrons de marqués, l'on les leve

&

l'on met une

fiche ; leur

l

place ,

~arce

que li x jettons font

24

poinrs

qui

va~ot

une

implyia/c.

Si cclui qui a fait, roume un honneur, iI marque pour

lui un jetton.

Celui qui coupe avec le lix de triomphe, ou avec le

fept

ii

flln défaut, ou méme I'as, le valet, la dame, le

roi, ou bien jou.m ce

OX

ou ce fept autrement,

&

fai–

fant la main , marque

autaD~

de jeltons qu'il a levé d'hon–

neurs.

Celui qui ne falt point la levée avee un honneur qll'

il a joué, ron

ad.er

(ai,e en ayant un plus fort que le

{ien, ne co mpte poim pour I'honneur qu'i1 a loué; mais

celui qui I'a pris, marque pour les deux qu'i1 a levé. De

meme, celui qui ayam j.oué le

OX

de triomphe ou le

fept, s'il n'y a poillt de fix, perdroit la

m.in

que l'au–

tre leveroit par une triomphe' qui ne feroit pas un hOIl–

neur, il ne I,i{[eroir pas de marquer

¡¡

Con

av~nlage

I'hon–

nonr qu'il leverol" encare qu'il ne I'ait pOl

JOu~

. Ayam

fini de jouer fe; cartes, un joueur qui on trouve de .plus

ql,e les dOU7.e qu'i1 doit avoir de fon j'u, marque qua.

!re poines pour choque levé, qu'il a

de

(mplu; que I'autre.

Nous avous di, que vingt.quatre points faifoiem une

impériah.

Mais ces points pris

á

plufienrs foi, , peuvem

~tre cffac~s"

s'iI y en a moi"s que ving,-qu'!re . Par

exemplc, ti

UII

¡oueur

~\'oi,

marqué du eoup précédem,

d i., quinze ou vlnl\.t pO;\ltS, moins ou plus, pourvu

que cela n'aille pas • " ingt-quatre,

&

que fon .dver(ai–

re fe

t i OUVC

3voir une

implrialc

eo maio

le

coup

d'apr-cs)

ou

retournt~,

elle rendroit fes points nul',

&

il leroit

obligé de les démarquer, fa ns que cclui qui auroit ulle

impérinle

déluarquat rien,

a

moios qne

Con

adverfaire

n'en eue

une 2uffi

.

L'implriale

que I'on marque pour

flx

jeltons aITem–

blés en divers coaps, efface de meme les points que

l'adverCaire peut avoir.

'

On doi! commencer

a

comprer par la tourne, pn is

les

;mplrialeJ

que l'on a en main, Oll celles qul ront

..erournées

&

le point, les honneurs Cuiveo, le poinr,

&

enCuIte ce que I'on a levé de carre, de plus que celle,

de

ron jou .

A I'égard des regles pre(crircs dans le jeu de

l'lmpl–

riale ,

elles {ont d',utam moins variables qu'elles Cont

fondées

filr

la

m~nicre

dom i1 Ce Joue,

&

tirées du rond

me

me de ce jeu, comme on peU! le voir daus les fui–

v.mes. L orfque le jeu fe trouve f,mx, c'el1-i-dire, lorf–

que le nombre des cartes n'y eCl pa., le

COU?

011

I'on

s'en apper,oit eCl nul, mlis les précédens (om bons ,

&

v?lem de meme que

fi

le jeu eu, éré complet.

On doit faire refaire, s'iI y a quelques cartes retour–

nées dans le

je~

.

Celui qui rellonce, c',Cl-a-dire, ne joue pas de la cou–

Icur qu'on IUI a dcn;landée, en aya,nr dans fon jeu, perd

deux

implyial<J .

L e cartes ue fe donnent que par troi$

ou par quatre.

Qui oublie de com?tor ron point, ne peut le compter

3pr;'s le conp, non plJS que les

implrial<J .

Pour compter fes

impérialeJ,

il faut les avoir accu–

fées devallt le p'lint .

011 ne P"H meler fon Jeu au talon, fous peine de per.

dre la panic.

Qui donne mal, perd «,n ro"r

&

une

implria/e.

Le jeu

el!

bon, quoiqu'i1

y

ait une carte de retour.•

née au ·talou .

On compre quatre points pOllt un honneur qu'on a

lc\'~,

foit qu'on I'ai, jct<é ou non .

. 011 perd une

implriale,

lorrque pOUVlot prendre uno

implrial.,

on ne le pread pas, foit qu'on ait de la cou–

leur jouée, foit qu'on manque

a

cpuper quand on le

pCllt .

Une

implrirJ/e

en

m.in

01<

retournée, lorfqll'elle vaut,

elface les points que fon adverCaire a.

11

en eft de

me–

me de

I'implriale

f'aite de

OX

jettons aaemblés

a

diver.

f~s

reprifes .

On proti,e des fautes que (on adverfaire fait.

&

on

marque les

implTia/es

qu'il perd .

Une

implriale

faite avec des poi'1ts des carte$ qui Cur,

pa{[em le non,bre de celles

de

fon Jeu, ne lailTe auel1ns

pOill~~

marqués

a

I'autre joueur ;

3U

lieu qu'une

im¡ériale

Tome

V/ll.

IMP

finie p3r les honncurs, ne peut point empecber de mar–

quer ce que l'on gagoe de canes .

La tol1rne efl

re~de

ii

finir la partie par

préf~rence

a

une

iy,fplriale

en main.

L'im}'!ri"le

en lnain pn(fe

dev3.tl

[

une

impériále

tour–

née, fi elle a lieu.

L'implriale

roumée devanr le point,

le paint devam

I'implriale

qu'on

f.it

romb.r,

&

celle–

ci devant les honncnrs,

&

les honnetlrs devam les car–

tes qui font les derniers points du jeu

a

compter.

L'implriale

retournéc

&

celle que l'on Sit tomber,

u'om Iieu que lorfque I'on joue fans reflriébon.

Vo)'e:<–

IMPÉRrALJ'; RETOURNÉE

&

IMPÉRIALE

'lll'on faie

tomber.

L 'tmplria/e

qu'on fait romber n'a lieu que dans la

couleur qui en triomphe.

L'itnplrialc

de triomphe en main, en vaut dCUI

fan~

compter la marque des hm1l1eurs. Celui qlli eCl le pre–

mier en Gartes, marque [, ' n point par droit de priman–

té,

qu~nd

l'autre jouour I'a égal.

O

1

ne quitte point la

partic fans le con!'cnrament refp.aif des Joucurs,

fou~

peine de la pcrdre.

IMPÉR IALE,

en

e_rmn

¿"

jFII

de

ce 110m,

fignitie un

certaln 110mbre de eartes formam entre elles une (équen–

ce ré¡¡uJiere ou étant toutes d'une

m~me

valeur.

11 Y

a pluheurs fortes d'

lmplriales,

comme filUS les noms de

premiere

l

fuondc implrialu,

d'.mplrialn

tourl1lu

ou

,..tourm!e¡ ,

&

d'implria/e¡

'fU'OH

faie tomper .

Voyez

chac-un de

CeI motI

ti

leu,. article.

brFÉrllALE RETOURNÉE eCl celle qui re fait lorrqu'

ayallt <ians Ca main trois cartes de la

m~me

valeur ou

de la meme couleur, on toume la qUltrieme, apres

a

voir donné les oartes qu'iI

r.ut

donner

a

chacon .

hrpÉRIALE

'1,,'0>1

fait tomher

eft celle .qu'on

ache~e

ave" des uiomphes ql1'OIl love, n'en ayant dans fa mam

qu'une partie de ce qu'i1 en faut pour faire une

i"'pl–

,-iaJe.

hlPÉR rALE

(pycmi<re)

eCl un afTemblage de quarre

cartes de la

mcme valel1r,

comme les quatre rois, les

quatre domes , les quarre vaicts. les quatre (ept, fi le

jeu n'a qtle trúnre,deux cartos,

&

les quaue lix s'iI en

a

trem,-ox.

hrpÉRrALE

(fceende)

c'ccl une féquence de quatre

e~rtes

de la meme couleur, comme le roi, la dame, le

valer

&

l'as .

"fPÉRI ALE,

(Glogr. )

ville de

l'

Amérique méridio–

nale au Chili,

ii

quatre licues de la mer du Sud, au bord

de la ri"iere de C.uter . Elle

a

ét¿ fondée par le gou–

verneur Pierre V31divia en

' 5')1,

a

39

lieues de la Con–

ecption,

011

I'é" equc s'eCl reriré depuis la priCe de la vil–

le par les Indiens . El le eCl dans un pays charmant, fur

une roche eCcarpée; mais

iI

lui manque un bon port,

a

caufe des banes do rabie, qui y mertronr [Qujours un ob–

(bele iavincible.

Long.

305'.

latit. mlrid.

38. 4°.

(D.

J.)

• IMPE'RIEUX,

(Gram.

&

M.ra/e.

)

on le

di, de I'homme, du caraaere, du gefte

<'le

du ton.

L'holnme

imp"rieux

veut

commander

.par-tollt

ou

il

ell ; cola eCl dans fon caraaere; II a le ton haut

&

6er.

&

le geCle infolent . Les hommcs

impérieHx

avec leurs

égaux (om impertinens, Qll vils avec lems Cupérieurs;

:mpertinens, s'ils demeurent daos leurs

c3raaeres ;

vi:s,

s'ils en dercendent . Si les circonClances favorifoienr

l'homme

;mpériettx,

&

le portoient aux premiers pofles

de la {i.ciété, il

Y

Ceroit

defpote.

11

eCl

tyran,

&

iI

ne fonge

pa~

ii

s'en cacner. S'il rencontre

liD

homme

ferme, il en eíl furpris;

iI

le

re~arde

au ,premier coup

d'ceil eomme un e(clave qui méoo'lnoit fon m,ttre.

11

y a des ami.

¡",/,lrie1lx;

tÓ.t ou t3rd on s'en détache.

11 Y

a pelI de b,ellfalteurs qui ayent atre'l. de délicatelTe

ponr ne le pas ctre. lis rendent la reconnoi{[ance on6-

.eu(e,

&

fom

a

la longue ces ingrats. On s'affranchit

quelquefois de I'homme

implrieux

par les ferv ices qu'on

en obtient.

11

comraint (on caraaere, de peur de per–

dre le mérire de fes

bienfaít~.

L'amour ell une pallion

implrieJt(e,

a

laquelle on facrifie tout. Et

eo

effet, qu'

eCl-ce qu'il y a

a

comparer

a

une femme, • une belle

fernme, au plaior de la p.o(féder,

a

I'ivre{[e qu'on

é.–

p.rouve dans fes embra(femens,

a

la fin ql1i nous y por–

te, au bu! qu'on

y

remplit,

~

iI

I'effe~

dollt i1s

Con~

fui

vis

?

Les femmes font

implrie"¡.¡

1

elles fembl<nt (e dé–

dommager de leur foibl,lTe naturelle par l'excrcice ou–

tré d'une autorité précaire

&

mornentan~e.

Les hom–

mes

implri",.~

aveo les femmes. ne

fo.nt

pas ceux qlIi

les conno.ilTent le pll1s mal; ces runres-Ji Cemblent avoir

été faits pour venger d''CIles les gens de bien qu'elles do–

minem, 0.0 qu'elles trahiITent .

~

JMPE'RISSABLE, adj.

(Gram.

&

Philo!)

qui ne

peu~

périr. Ceux ' qui re&ardent

13

mati~re

cO.m-

qq q

me

/