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IMP

me

~temel1e,

la

regardcm 3ufli comme

imp/rijJab/e.

R ieo, reloo eox, ne fe perd de

13

quantité du mouv.e–

rotnt, rien de la quaOtité de la matiere. Les

~tres

n!llf–

faos s'accroiffeot & difp,lroirr<nt, mais leurs élémens

fom élcrnels . L a denruélion d'une choCe a été, ell &

fera

a

jamais la génération d'ooe autre. Ce femiroem a

élt eeloi de prefque 10US les aodeos Philofophes, qui

n'avoienr 3ucune iJéc de 13 création.

1M P

E'R

1

T,

1M P

E'R

1

TI

E,(Gram.)

ignorance

des choCes de l"état qu'oll profeffe. Un juge, un avo–

C.I, un eccléfianique, UD nOl.ire, un érudil, un mede–

cio, un . chirurgien, peuvent

~[re

accurés

d'iinp¡riti~.

Jmplnt1~

ell un peu plus

d'oC~ge

qu'imp/ril .

Cepon–

dam 011 lil,

teol. dtl monde:

'1

le bon prélal a1cidios

" fut .tellemem péoétré de I'elpril du népotifme , que

" qUOlqUe fon

~evell,

tres-imp/rit

én

toutes chafes, ept

" une

tem.me

VIVOn!e>& des enfans , iI Irouva le moyen

" de I!, falre pretre, chanoine , ofPcial, grand-,,;calre,

" &

lunntend3nt du temporel & du fpiritucl de fon

" ':veché ".

Voyez le diOi.", de T "¡vo"x.

Iil'¡PERIUM, (Lite /r.)

ce mal qu'oll oe peul ren–

dre en

t¡"~ois

que par périphrafe, & qu'on trouVe fi fnu–

yent dao> les

aut~urs,

méritc une explicalion.

11

faul

favoir, que 10rCqu'iI regarde le cooful ou le pré¡eur qu'

00 ellvoyolt gouveroer les provioees, ce confuI ou pré–

leuf parto't avec foi

deu~

Cortes de puiffaoce, doO! l'uoe

fe nommoir

po~1/a.s,

&

I'autre

imp"'iltm;

la premi«e

ttoit

le

df')ir de jorifdiaion fur les perCoones; droit qui

,étoit détéré pal uo déeret du fénal; mais

I~

Ceconde

té, e nféroit par uoe loi que le peuple

~rremblé

falroil

csprcs, Ceue derniere puierance coufinoir dans uo pou–

voir lupremo donoé au cooCul ou au préteur fur les

geos de guerre. commo gens de

~uerre;

enforre qu'alors

i1s

avokot fu r le militaire ponvmr de vie & de m'or!;

-faus forto,e do

pro~es,

& Cans appel. Cetre graode pré–

r0g,auve

le

uom~oit

en un

f(lol

mot

,'mfJ~ri~m;

préro–

gaqvc d" tI! le peuple romaip retior

~oiljoors

:1

lui la

c~liallon,

la

cpmiouatiou, ou prorogatioo. Quand e'é–

t OICJU

de. ma.(lllrars orJinaires, qu'il falloir enyoyer

daus. les. plPvinees, le peuple affemblé por curies , leur

cootéroJ!

(JU

leur r,fuCoir

I~

pouvoir oommé

iraperi1tm.

De

meIDe fi e'étoit

a

qudque perConne privée que le

goU\ e,ocWeOt d'une pr< ,'i¡¡ce fill accordé, par la re:

COt~lIl,aoda~iuo d~

fon r3re mérite, le peup\e s'affem–

~loJ! ~al

t" bus pOllr lui

~onférer

la puiffance nommée

~mpe"Hm:

11

r~lulte

de-I:I, que

p."pas fonattif-co"ftlllo,

""fer/Um

I.ge

¿-ferebo,u

y •

(D.

J.) .

~ P~R-S01'!NE

L, ?djeél.

(Gram.)

le mal

ferfon–

neJ

~.Ign- fi~

rrl1

e{l relalif olex perfonne.s

t

ou

9'11

Tero;t

4U

l~flexlonJ

reTativeJ

al/X

pu(ontuJ .

C'efi dans le pre–

m ier rens, que les qrammairiens

011l

dillingué les pro –

noms

Nrfon"els,

parce que chacuo de

ces

pronoms a

uo rappOrt fixe

a

I'uoe des Irois perfonoe. : & c'en datls

le ' (ecopd feos que I'on peot di,e que

le~

verbes 'Cooi

.

p"fo"n~/s,

quaod on 'les <oviCage comrpe

ru~-ceptibl<s

dt/l,f!exlon~

relallvos

a,,~

perlollues. Le mot

tmperfon–

.,,1

:'~II

compoCé de 'l'ndJeaif

perfo.m..l,

IX

de la par!i–

cule privarive

in:

iI figoifie done,

fui

,,'./!

¡as I'ela,if

tllIX perfol1neI,

ou

qll~ ~e

repo;e

PfU d'injie.úonJ

r~/aei~u

q"x perfonnu.

Les' Gr:llnmairiens

qualiñent

d'im–

perfo"nels

'certalos verbes qui

n~ont,

direm-ils, que la

troí/kme perCoooe du f10guJier daos tous

' I~urs

Icms;

comme

libe:, .tjiet,

evet1Ú,

a~cidit,

plllie,

'{IC¿-fit,

opor–

tet-, pigee,

p~nitetl

pudet ,

m~fere~,

tledet, jtur,

fic&llr,

&e: Ce¡te notido, cQmoie 00 voit, s'aeeorde affez peu

avee

I~idée

darurelle qOI

r~[ulte

oe l'étymologie <tu mo!;

&

meme dIe la eonlledit', pui(qu'clle Cuppore uoe [[oi–

tieme perloone aux

verQe~

que la

d~nomil1ation

indique

cornme

privls de

toriles

perfonnes .

Les Grammairiens philprophes , comme SaBaius,

Seióppius, & I'auteur de la

Grammaire g/n/role,

001

relev~

Junemem' ectle lOéprife; mais

ils

fOil! tomQés

dans une áJltre: i1s nc Ce eomentent pos de faire entrer

dans la dé

ti

nitioo des ' verbe,

im¡ei-f.""./s,

i1

oOlion des

perronnes; ils y ajo()tenr eelle ges tems

&

des oombres:

quoJ ,e[trj

perfoná

non

fi1Jitur ,

fed nte numeyum aut.

t empu.i cc!r!um habet ,

l(t orAnTe, amllviJ!e ,

dit Scioppius

(Gram. 'phi/of d. '"Verbo);

imperfonale

il/"d omnino de–

b~ret

ejJe, 'lItad perfo!Jis,

llumeriJ

1

&

temJoribrll ca–

r~ret,

"ttal(

(/1

art2 Ire

&

amari ,

dit Sanaius ,

(Mi"erv.

Jtb,

1, c.'p, xi;.)

N'en -il pas

~videm

q\le les idées du

~onlbrt:

&

d~

tems'

ne font ' ríen

a

I'imperfonal,e/?

D'al":

heurs, pOUr .do!'l'?r

e~

ce fens la .qualitieatioo

d'imper~

f onnels

3.UX

m6mqfs

amm'e,

nmavijfo, amari,

&

Íem:

blable<, I1faul cupporer que les in6nirifs o'admertem au–

cune différence de lems, :iio/i que le préleod eo etrer

Saoa us

(ibid. cap, xiv. ):

rnais c'en uoe erreur fondée

1U!

ce que ce favam homme n'.avoil pas des tems une

1

~1

P

nntioo bien onéle; la dil1ioaion en en aufli réelle

a

I'infioitif qu'.u. aUlres mode, do verbe.

(V.yez

I SFl–

NITlF

&

TE"PS) & I'auteur de la

Gra",máire g/tI/–

ral. (Part. Il. ,h. xix.)

femble

y

avoir fait atl1:o"oo ,

Jorfqtl'iI attribue au verbe

imperf.,,,,,1

de marquer indé–

tioimeor, faos nombre

&

fans perronoe.

En réduiCant dooe I'idée de la

p"fi",alit/

&

de

I'im–

perfonalil!

a

13 foule norioo des perlonoes, eomme le

nom mc!me l'exige; ces mors expriment des propriétés,

nao d'.ucun verbe pris dans f. !orolilé, mais des mo–

des du verbe pris eo déroil: de maoiere que I'on peU!

diílinguer dans uo

me

me verbo, des modes

ptr(on"elt

&

des modes

imperfolfn.ls

;

mais 00 oe peul dire d'au–

cun verbe, qu'i1 foit 10taloment

per

[o.md,

ou torole–

mem

impufo"nel.

Les mode; Conr

perfon1lels

on

imptrf."nels,

felon que

le verbe y

re~oil

ou n'y

re~oit

pn des inrle,ions rela–

tives aUI perColloes; & cette dificrence vienl de celle

des points de vúe foos le(qoels 00

y

enviCn~e

la

Ii~oi-

6cation e([cmiclle du verbe.

(J7ove~

MODES.) L'itldi–

C3tif,

I'impér~tif,

&

le

fubjon~if,

fO[l! dos modes

prr–

fo""tls;

l'ta6oitif & le pardcipe Coot des modes

imper–

(ol"'els.

Les

premiers Cont

p"fu"".Is,

parce que le verbe

y re,oit des ioftexions relalives aux perlhunes:

l

I'iodi–

catif,

f.

amo

1

2 .

ama,s.

3.

amar

j

a

r'lmpératif

2 ,

ama

OU

omalo,

3.

amato;

au

fubJonaif,

l.

amtm,

~.

ame¡"

3.

amet.

Les deroiers [om

i",perfo"nels,

parce que le

verbe n'y reyoil au une inflexon

reb~ive

aux per«m–

nes:

a

l'influitif,

amare

&

nmavijfe

n'ont

de r3.ppart

qu'au tems; al} participe,

amar

IU,

a,

"m,

ammldllJ

1

a ,

Il1n,

Ont

rapport

3.U tCln rS,

au

genTe,

au

nombre ,

&

au cas, mais non pas aux perConllcs.

Or il o'y a aueuo verbe, dom la fign'6c3tioo effeo–

tielle & géllérique ne p.uiJ1i:

~[[~

envirJ, é" lo"s chacun

des deux poims de vlle qu' f.)Udent colte ditré,eoee de

modes: on ne peur done dire d'auaun verbe, qu' il loir

rot:rtemcm

perf01tnel,

ou

toralem~11I

imper(qm..l.

On m'ooJeaera peut-etre que

li

r.gnif1~ati"o

des mOl'

élnnt "bilr.ire, les G rammainens oqt pu dunner la qua–

li6catioo

d'imp"ro"",ls

:l

certaios verbes dél\:él ifs qui

o'on! que la [[oifieme perConne

ql'

fiogulier, & qui s'em–

ploient lans applicalioo

ii

'1UCUO

Cujet déraminé; qu'en

ce eas, leur urage devieor pour oous une Ini inviolable,

m11~ré

tomes les roiCons d'aoalogie & d'étymologie que

l'on pourroil alléguer eontre leur prorique.

, Je eonnois toute

I'~tendu~

des

droit~

de I'ufage en

fair de langue: mais j'obferverai

~vee

le P. j3ohurs ,

(Rem.

""" b,

l um, i,. pa/!,.

340. )

que

comme il

y

a

U1I

/Jon

Irfalt~

911i

fait la loi

~u

m:lti(re

d~

long/u, il

Y

eu

'n'un mall'VlliJ

(ontr(

le'llul

on

pall

fo

r/'l)oller

jH{Jemel1t;

&

la p;,jcripti." n'a p.int li",

ti

cet /gard:

j'aJo()lerai

~vec

M. de Vaugelas ,

(/<.m .

Ji"

la lang¡t< fra!,f . tomo

l .

Ir/f. png.

20.)

que

le matwais ,,[age fe fqrm. d,.

plus

grand

nombr(

d~

perfunneJ , 'Ini pref'lue en

toules

~hofes

l1'efl PtlJ le

mei/leur;

que

le

bon

au

contr(lire

e{l

,.mpof/ ,

n."

pas de la p/ttralitt! , mais de /'I/ite

des

vo;x;

&

que

c'dl

vlrieablement (elNi

fue

1'011

nomme

le ·

maítre del langllel .

Si ces deux écqvains, reconnus

avee junice poor le,s plus súrs appréeilteurs de l'uCalle,

001 pu en dillioguer un bon & uo mauvais daos le lan–

gag~

oariooal, & faire dépendre le bon de I'élite,

&

noo de la pluralité des voix; eombion o'ell-oo p" rlus

fondé

a

r\livre la m':me re¡¡le en fait du langage dlda–

élique, ou tom doit etre ralfonoé,

&

Iranrmettr!' avee

ne¡teté

&

préeifion les ootiolls foodamemales des Soien–

ces

&

des 4rts?

Si I'ttfage,

dil eneore M. de Vallge–

las,

(ibid. pax.

19.)

,,'1/

o"lre cbof_, comme 'lttelt¡tm-

1l11J

[e

I'in~aginent,

'lIU

la

fapon

ordina;r~

de

parler

d'unc

nntio" °dans le

ti'ge

de

fon

tmpire;

ceux

9fti

y

font nls

ES "evll,

n'altronl

9n'a

parl~r

le I;mgng(

d~

leilrs 1I0flrricu

&

de lellrs d'J171eftiqlus

pour bhn

parl,,,

la longtte de I",rs pays.

ren dis autan! du langage di–

aaaique: s'il ne faut qu'adopter la f390n ordillaire de

parler de eeux qui fe

m~klll

d'expl iquer les priocipes

des

1\",

&

des Scienees; il Il'y a plus de ehoix

a

fji–

re, les termes leehniques ne foroll! plus rcehniques, par

la raifon

m~me

que fouvcm ils ferom introduits par le

hafard, 0<1

m~me

par 1errcur, pillt6t que par la réile–

líon

&

par

Pan.

Tel en en effel le mOl

imperfo""el;

on l'applique mal,

& il CuppoCe fsux .

l'

Ji déJa fair femir qu'il en mal ap–

pliqué, quaod J'ai remarqué qu\i1 déflgoe comme p'¡Yés

de lOutes perfonnes les préteodus verbes

imp"¡o",,,ls ,

daos IcCquels on

re~onoolt

néanmoins une troifieme

perroone du fingulier . Pour ce qui etl de la fuppolition

de faux, elle confine

011

ce que les Grammairiens s'ima–

ginen! que ces verbos s'emploieor Caos applieation

a

au–

cua fUJet d¿ter!lliné, quoiqu'ils ne (oiem pas

a

l'in6ni-

tif,