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1 Ivi P

diges de la toute·puier.nce, mais

ell~ore

1. rémi6'on des

péehés,

&

les r\!compcnCes de la vie éternelle.; foi par

cooCéqoent bieo dilférente

d'u~~

adhéfioo

~é"le

a

tan~

de propofitions débattoes

par.mt

l.s Cchola!lIqoes ,

& .

qOl

O'&nt .u reOe que peu ou pOlDt de rapport au perfethoo–

Demeut de nos rnreurs .

11 réCulte de ces obCervatio!)s que la pldpart des dogmcs

o!!noncés par l'EgliCe, bien que folidement établis Cur Con

iofaillibilit6,

o~

tiennent PQ)lrtant que le ,

~ec~lDd ran~

dans le CyOcme de notre cr,?yaoce;

~.

qo alDh la con–

noiú1nce exp<etle en eO

mOln~ né~e.eratre

au Calot;

ell

un mot, qu'ils peovent

deyen,~

l'obJet de la fOl

.mpl,–

c;e"

ou de

ce

qu'on appelle

[o. dl/ p,"ple

00

dI< ebnr–

bo"n;~r

.

l mp!;e;temell',

~dver!>e,

vient

d' implieite,

&

q:

pre<ld

a

proportion dans le méme Cens. Telle propofiuon qOl

n'eft pas en termes expres dans nn Jivre, y eft pounant

contenue

implidument ,

paree qu'elle eft une conCequen·

ce néeeeraire de la doétrme qu'on

y

établir.

IlI'1PLIQUER, verbe aélif,

(Gramm . ).

c'eO .ngager

dans

un

roup~on,

une afF.ure, une accufauon.

Cee.

ac–

coC~

a

im;/¡'1Hé

bc31lCOOp de mo,!de dans (on aéll']n.

L es plos Qr3ves d'entre les Romams Ce tronverent

'f"-

1'/;1/111

dans les

conjur3tion~

qu'on forma contre les"fip–

p,efreurs de leur liberté.

."

.

On

di~

cncore, celle propofitlon

lmpltrU'

contrad¡–

él:ion'l lorrqu'en la décomporant,

0 0

y

re~arque

on des

conditjons, ou des circonnances, ou des tdées, ou des

fu ppo li lio1l5 , qni ne pcuvt!nt co-exitler, ou qui S'CXclllcnt

rtciprnqu(·mt:l1t.

1M?LORE R, verbe nélif,

(Gramm.)

c'eO deman–

der avce

!Out~s

les marques de I'inftance. On

implore

du Cceours; on

impla",

la juflice; on

i,.,plore

le bras

féeulier. Si les Eccléfiafliqlles

implorent

le bras Céculier

conpe ceu¡ qui refoCent lle les ¿eoUler avee docilité,

ils oublient que Icm conduite eft proferite dans l'Evan–

gile, qui leur orelonn" d'enCcigner ,

&

non. de perCéeu–

ter; de

fallver,

&

non de perdre, de

s'éIQly,ner,

..'Sr

non

de

fr~pper;

d'érre des hommes de paix

&

non des hOIl1-

mes de

filllg.

!iVlPOLI,

IMPOLITES~E,

(Grnm",.)

e'eft une

¡gnorance grn rJiere, ou un mépris deSplacé

ces

(gares

de convention dans

b

Cociété.

Vo)'ez. ""reid.

Po

L

t–

r

E S SE .

J .!l1.PORCITOR,

f.

m.

(M)'th.)

dieud~laeam~agne

&

de l'

d~icl1lture,

qui préfidoit che? les ancieos

R omajns, 3

13

tro¡fieme

fa~on

que I'on donnoit a\lx ter–

res, 3prcs qu' n ICUT aVQl[

confié le

grain.

Ce

mOl

viem de

pored! ,

terme par leqoel 00

défi~noir

la form e

élevée des fillons; le flomine invoquoit le dieo

impor–

,itor,

en facriliam

a

Céres

&

i\

la Terre.

DiO.

d.

7"r/VOl!x.

lMPORTANCE,

f.

f.

(Gram. )

terme relarifa la

valeur d'un objet. S'il a, ou fi naos y attaeljons une

grande Y2leur, jI eft

important.

On dit d'un menole

précieux, un mcuble

d'importancc;

d'un projet, d'l1ne

affaire, d'qne ent,"piiCe, qu'elle efi

d'importance,

fi les

toites en peu vem devenir 00 tres-aVant3geoCes, ou tres–

nuifiblcs . Le mal

&

le bien donnem également de I'im-

1!.0rtanu. p'importance

on a fait

importan',

qui fe prend

peu-ores dans le tReme fens. Ou dtt, il eO

important

9C bien commencer, d'aller vire, de marcher fourdc:"

men! . 1I faut que le Cujer d'un paeme épique 00 dra–

m3tiql1e fo:t

importa"e.

Cambien de qoeOions fotiles qni

autoiellt

a

peine agité les

{chol~(ljques

dans l'ombre

&

I~

po,¡(uere de leurs elafres, fi le 'gouvernement ue leur

avoit donné de

l'importan",

par 1. pan qo'iI

y

a priCe!

Qu'il oCe les mépriCer,

&

blentÓt i1 n'eo fera plus par–

lé. Q u'i1 en

f.fie

un íi'jer de dirlinéllon, de préférence,

de gr:lce,

&

bient6t les haines

s'accroiteronr;

les peu–

pies s'3rmerom,

&

une diCpote de mOls linira par des

afr.ffinats

&

des ro,{feaux de lang. L'adjeélif

important

a

deux aeccpt;ons partieulieres. On dit d'un hQmme

qui pent ¡jo.lueoup dans la place qll'il oeeope, e'etl un

homme

importane;

011 le di, auffi de eelui qni ne peU!

rien ou pell de choCe,

&

qui met toot en ceu vre pour

fe faire

~t!ribuer

un crédit qo'il n'a pas. Les nouyeaox

débarqu~s,

eeux qui Collicitent des graees, des places,

font

¡,

tout mamem ici la dnpe des

imparta,u.

La vi11e

&

la cour regorlleO!

d'i"'por'"ns

qui foO! payer bien

cher leur nuJlité. Les

importanJ

Com daos les cours, ce

que les prltres dll

paganirrn~

étoient dans leurs temples.

Ou les croyo¡t en grande f3miliarité ¡fvee les dieux,

parce qu'ils (le s'en éluignoient jamais, On leur

~ortoit

des olfrandes qll'ils aeceptoknr,

&

ils s'engageoient 3

parler au del; 3 qui ils ne diCoient rien , uu qui ne les

entendoit pas. En

un

mot

l'importal1t

en

faos naiffance,

rnais

iI

voit des gens de qua1ité ; il

~fl

fans talens, mais

IMP

il

prot~g.c

ceux qoi en ont; il eO Cans crédit, mais il

fe

m~[

en chemill poa.r cendre ft:rvice;

il

oe fait ricn,

mais il confcille eeux qui fom mal. S'il a une petite pltl–

ce ,

i1

croit

y

faire de grandes chafes; entin il voudroiL

faire eroire

a

tOot

k

m" nde

&

Ce perfuader 31oi-meme,

qoe

C<s

diCeours, fes aélions, Con exiflence, influent Cur

la dellinée de la roeiét': .

*

IMPO RTATI ON,

f.

f.

(Commerce.)il

Ceditde

taos les ohjets de eommerce que nom reeevoos de l'é–

tranger. Son correladf

erl

cxportatiun,

gui

re:

dit de

touS

les objets de.. commeree que

J'~tranger re~oit

de nous.

Si la valeur de

l'imporeae,.n

eft égale

iI

I:l

valeur de

l'~xportafÍon,

nous

ne

perdons

ni oe

gagnons.

Une

vue

de politique

~

ce feroit d'accroí'tre I'c!xportadon autant

qn'il eO poffible,

&

peut-erre de diminuer autam qu'il

en

poffible

l'importatio1

1 •

I

IMPORTUN, f. m.

(Mortrle . )

c'eO celui qui em–

barra(fe, incommode, ennuie, cbagrine par Ca préCenee,

Ces diCoours

&

Ces aélions hors de CaiCon.

Un

iyaportnn

offre

3vec

vivacité fes fervices

3 des

gens qui ne veulenr pas l'employer; il prenJ le momem

que Con "mi eO accahl6 d'aft.i"s pour lui parler de Ccien–

ce, ;

i1

va

(ooper chez fa m. ltreere, le foir meme ql1'cl1e

í\

la

ficvre;

il

cmrlinc

a

la

promenadc

des

gens

3 peine

arrivés d'un long voyage,

&

qui ne eherchent qu'a Ce

repoCer de ieUfS fatiglles; en un mot,

i1

ne Cair jamais

diCcerner le te:ns

&'

les nccafions,

&

loin d'obliger les

antres, il leur déplalf,

&

lenr devicnt

a

eharge. Ce rOle

rid;eule, qu'il joue

dan<

la fooiété, eO

le

vrai r61e d'un

fot; un homme habite, dit la Bruyefe, Cem d'abord s'il

convicnt

Oll

s'il enDUle;

i!

fait difparoitrc l'inllant qui

préeede eelui ou il Ceroit oe rrop quelque port.

( D.

J.)

• IM POSANT, ad. IMPOSER . v . aél.

(Gram. )

c'el1

¡'etfce

de tom ce qui imprime un fcmiml!ot de crain–

te, d'.dmiration, de reCpeél, d'égard, de eonlidératin n .

Oll en impofe ou pa-r des q l1alités réelles, ou par des

. qua1ités apparemes.

11

fe dit

&

des perConnes

&

des cha–

fes .

La dignité,

le ton, le vifage, le

caraéle.re

, le rc–

gard, en impoCent dans la perConne. L a

g,"ndeor~

l'élé–

vatioll, la ma{fe, le fafle, I'¿elat, la d¿penCe, l'efpaee ,

l'étendue, la durée, l'andenneté, le travail, la perfe–

élion, en impoCen! daos les choCes. Rien n'en ImpoCe

au fage que ce qui excite en lui on Centiment réBcchi

d'admiraLion, d'ellime ou de refpcél. En

impofcr

fe prend

cncore drms

\10

feos différem; pour tromper, m(utir

t

féduire . 011

impofo

anffi

une

p~oítence,

une

rache,

un

nom, une ra'\c, les mains, un farde3u,

cre.

accepdons

du "erbe

impoftr,

afrez

610ig~¿es

des préc6demes .

] M POSER,

t~rm~

d'/ mprimerÚ'

en lettres.

Imp{Jfcr

une

forme,

e'eft apros avoir arrangé les pages Cur le

maro"

felon l'art, les renfermer dans un ehaffi, de fer, les Rar–

nir en tout Cens de dilférens

huj¡

t.illés pour les dlrté–

remes Cortes de

[ormats,

&

par le moyen des

biullltx

&

des

eoins,

rendre le tOut

Ca

lide

&

pOrt3tif.

Voy",:;

fu

mou

ifafi({ftu

ehllC1l.w

ti

leur article. Voyez nuffi

IM–

POSJT(O~,

terme d'lmprimerie en fettru,

&

leJ

Pla»–

(hes

de

l'

lmpriy,urie.

IMPOSITION,

(JI/yifprud. )

fign ilie Couvem la

méme chofe

qu'imprit

ou

tribut:

on dI[, par

e~emple,

!'impo/i:io'"

des tailles, ,elle dn dixieme ou du vingtie–

me, &c

Q cc1quefois par

impo/ition,

on enteud la repartition

qui efl f.'li,e de ces impats Cur les eomribuables.

Vo)'<z.

htPOT.

(A)

hll'os,noN. On Ce Cert de ce mot en Lorraine,.u

licu

de

eelui de

tai"e ,

ponr ex primer les Commes qui

Ce levellt for les Cujets pour les beG.,ins de I'éta!. Les

""po/i';o",

de cene province po"r l'année 1748 mon–

tent, ('lns y

eomprend~e

eelle du vin¡;tieme.

3

pres de

denx

lnillions

nellf cens

trente-cinq

mille

livrcs :tu

COlles

de Franee. La prinelpale

impoJitiol1

eft appelléeji,bv<1t–

tion.

C'étoit ,"rrefois la Cellle,

&

elle eompreuoit tou–

tes les ehafges. Elle n'eft ni réelle, ni perConnelle; elle

elt mixte. Les alltres

imp'lfiti.rJI,

qui Ce répartifrem Cur

les memes principes qt!C la Cubvemion , font pour la dé–

penCe des POnts

&

chanfrées; la Colde de la maréehauC–

fée; les gage,

&

.PP,'iU!emens d'officiers milita;res, de

Jtldicature, de linance,

&

pour le íi'p!,lément du prix

de fonrrages

~1l1I

rroupes de cavalerie en quartier dans

b

Pro vinee. Le roi de Pologne, dlle de Lorraine

&

de

E:",

fi

xc

ehaque année par des arre" de Con coníeil des

linances , la fomme nnporce Cur les deux duehés. La

Lorr:l¡llc en

fi.lpporte

ordinairemem les deux tiers, le Bar–

rois le fnrplus . Ces arrets

Cont

adrefrés .vec des lettres

PUt¿:::cs a la ehambre des comptes de Lorraine

&

3

la

chambre des comptes de Bar, le{(juelles en 10U! chaeu–

ue daus Ca province la r6partitioo Ihr les dilféremes pa–

roieres

011

comnlltnautés qui

~n dép~ndeO! ,

Elles adre!:

fem