Table of Contents Table of Contents
Previous Page  513 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 513 / 806 Next Page
Page Background

IMP

en fe[oi[ 11;06 de tOUles k s langue;; & rien n. me di–

~penCcroi[

de dire que

je

d~r,,!oil ,

ul\BÍfie, eo (",n"'lis,

l'

dDrmolS-

le dormir;

&

3tnÜ

du rene.

Cr~J.;, )Nd~IlJ

A;./I4,

"un

'go

,

,

'

TOUl le monde (air que 1'00 dll

~g31emcnt

.en

\a11O,

mlt/ti homiluJ

reper;II11tllr,

plufieurs .hommts Com tron–

~~s-,

&

multol

bominu

r(perire tfl,

trouv~,. o~

l'aBioR

de lrouver plufieurs hommes, cn; cc qOl Iig01fie éga–

Jemeo, (eloo le lour de DOlre langue,

011 Irouv. plu–

ji••

rJ hOl11m<J,

c'en aioti que

Yi~~il~

(!E'"

VI,

f9f,)

dir,

N~"Jo1J

f.!I

Tt/)'01f ttrTer 0lf1111pOUllttS

alltMllllm

,crr–

,1<re .ral,

& 'qu'il auroil pO diee,

6

D'edl élé la con–

traime du vers,

NUlfon

&

7'ityllr

Itrrtr om,,!!otcntjl

.1.m""J «r",barur,

11

o'y a plus qu'. fe laiuee allee

3U coues des conCé9uences de celle ob(eeV3lÍon fonda–

m ema!e, afio d'exphquee la hnguc

1~line

par elle-mEme ,

RlutÓ' que p.r des (uppofitions arbi,raires & peu june.,

ItNr , flelur, fl.".t,!r, curri/llr,

&c,

(001

pareillemeó, des

expreffions éqmvalentes

:l

ire efl, fI'" efl, /l,'" efl,

cllrytre efl;

ce qoi paro!, fans doure plus raiConnable que

¡re ,

ou

¡,io

;tllr,

Jlere,

ou

fiel1l1 fiel/er;

/lar~,

Oll

Jlatt.,

/latHr; c"rlere,

OU

lurfiu

lurritltr.;,

quoiqu'en ait

pcnré

Prifcie'l, & cellI qui I'on,l

rép~,é

d'apres lui . O r daos

ire e/I, jI"e efl, /lare e/l,

il

Y "

trcs-Dettement un fu–

¡el,

r.

voir

ire,

f/<re,

/lare;

& le verbepenonoel

./l:

ilur, JI""r,

/la.ur

,

De foO! que des expreffioos abrégées,

qui renfermem roq,-a-Ia<fois le fujel & le verbc. de

meme ' -peu·pres que

'eo,

fleq, flo,

fonl équivalens

¡¡

'J(O {11m

io",

' J(O

Jitm fI"IJ, elo ¡ttm flanJ,

renfcrmant

conjointement le fujet de la premiere perConne,

&

le

vc!rbe.

..

On ' a coutume de regarder comme un latioiCme Ire,–

élolgné' des lóis de la Cyntaxe gené.,le, le lOur

ir<

ef/;

& je I!e

I~is

{j

I'OD ,'en domé que 11eqllivalenr 'ieur s'é–

Clrt~'

le moins du monde des lois les plu. ordinaires;

e'en pourtam I'expreffion la moios D1IUrelle des deux,

& 1. plus difficile

¡¡

j 'lflifier,

Ir<

en I'.élion d'aller, ce–

b

di limpIe, quand

oc¡

ne vent aflirmer que l'aE/;qn

d'al!", (ans

~mgiler

• ce! .éle auelln flliel détrrn')ioli,

MOIs conlll)ent

le

tOUr pallif

ie"r

peol·il préCenrrr la

m~!ne ldée? c'en que

I~effel '

produ;, par uoe caufe en en

fui pll"ment paílif, & n'e,ine que p.ffivement; ainli iI

fulEt d'employer la voh paffive pour affirmer I'elifleo–

ce paffive de' cer effe¡, quand on ne veul

~a,

en déligner

la caule aél've , Cee; lOe parott eocore oaturel) mai

s

beal1c' >up plu!

dé,ourn~

que le premier moyen; & par

cqr¡Céquem le Cecond tour approche plus que le premier

de

ce

que'

I'on

nomme

jdjotifme. "

¡

Cetre obCerv'lion me coód il • uoe queflion qui y

11

bien du rap""f'

&

qui' ya penl-.!tre

~pprc!,er

a

rire • eelle

fouled'~ruditS,

qHi "nr ga,ni leu'!1'!érn<>ire de

100

S les mOls

IX

de ,,,us les tours ma,

éri.ls

de la langue laline, (,lOS en

spprofondir' uo Ceul; qui en connoiifenl la lenre,

fi

J1qn

veur,

I

mais

qi.lI

n'en

ont

"jarnais pénétré l'eCprir.

l e.m

,fl, jJ"u"" efl, /lll'ltm ./l,

ón 'alla, on pleura, on s'ar–

re

fa ;

ces lours (onl-ils aé¡ifs ou paffifs?

Afin de répondre avec précifion, qu'iI me Coil per–

mis

cl~

re!parquer

~n'premierlieu '

que,

íre 'efl,

en au

préCem,

ieu,,! efl

au pre!,éril, &

e,mdum '

41

au futur;

perfollne appareIJimeDl ne 1e coilleClera, En 'fecond lieó

que

c~s

1r0;S ,ours foO! analogues enlre eux, puiCque

dáns touS trois, l'idée individuelle de la lignificarion du

i'erbe

ire

di e",ployée comme Cuje, du 'verbe CubClanrif;

d'ou

iI

(uie que ces ,rois

e~preffillns

font comparables

cotr!elres, comme

pnrries d'urie

rn~me c~)Qjug3'iron,

de

]a

m~me

maniere, quant au

rens,

que

doc~o,

áOlU;,

(Jo–

Oltr'uJ 'fi,m:

11 en el1 aonc du

re~s

d'ieum

efl-,

comme

de celui

d'ire efl,

&

de celui

d!eumium

cJ!;

mais il en

hors de doute que

íre </l

¿O un tour aélrf, & iI eCl aiCé

oe prol1ver <ju!iI en di de

m~m'e

de

<IIndum

#,

On lil

dans Virgile

(IEn/ide

XI,

230. )

pa«", tro;ano

iW

reg'

p"end,,-n,

il faul demander la -paix au prinre troyen';

pa«",

'el!. )'accuCarif 3 'cauCe 'du 'verbe aéHf

p<tCnd"m,

!lui' n'en aUlre choCe que le gérondif de

pet,,<,

&

'qui

n'en diffé,c que par la relation 'au ' ,ems, Nos rudimeo–

taires 'modérnes imaginerom peu,-6tre 'une taute des co–

pin., • ce vers de Yirgile,

&

úoiCom qu'il faul lire

p"",dam,-

a6o 'de ne pas

y

avouer le fens aélif, 'mais

mal-.-pr"pos, Serv;us qui vivoir au qua!rieme 'liede,

dOIJl le latin Uoil la

lanzu~

nalorelle ,

&

qui nnus

lajifé Cur Yirgile uo commentaire enlmé , loin de vouloir

efql1iver

paum¡tttndum,

remarque '

que

c'erl' un

tour

néce'ifaiee quañ 'on emplqye le gérondif;

<11m per'le–

rNndj

modum a/i'1uid

djlimllJ,

per

aUllfati'lJum

e/o&utjo–

~"1S "formcY~uJ

neufft

t/1,

ut

ptl~ndum

mihi

ifI

er¡ulJ"l;

1I aJo1\le • cela un cxemple pris dans Lucrece,

4t<rnaJ

tfu~n;4rn

prenar ";n moru

t.jr

,u1Idltm .

Min·Ellius, dans

r~s

aonolalÍons fur Yirgile , obCcrve fur le meme vees que

1 A-l P

c'ell une f.,on de p.rler flmíliere ¡¡

Lu~rece,

dOlll,

iI

cile d'.bord le meme e¡emple que Servrus>

&

enfUlle

un Cecond,

mo'" priv"",""n

efl

(orpora,

11

fuu, dODc

avou.. que comme

p"e"J.",

.JI

f...

~m

en uoe locurion

aélive,

eHIIJHm efl

a plus forte r:ufol) doil élre pris

<!ga–

lemeO!

d.ns

le Ceos aéllf; devoir .lIer,

e""d«m

,/1,

en ;

d<voir

"/1,,

e/l,

c'dl-:\-dire

O"

d41t aller,

comme

aller

di,

ire

en,

fi5niñe

O.

'VII.

Serviu 3U meme endroit

d~ja cit~,

apres I'etemple

tiré

d~

Lucrece, en ajou,e un aUlre tiré de a!lufle,

('aflra fine vlI¡'ure

;lIlro;I.""

menant

aioa fur la memc

ligne

peeendNm, ,im."d..",

&

i"troi,.""

qu'iJ

déligne

également pae la dénomination de

geTl",Ji ",oJm,

ur

le

¡<,vitllm ma:rib,a ibo (.:Eneid.

11.

,86,)

iI

s'étoil

expliqué de meme,

mod,,, ge"..di

~/l,

& • propos de

?uiJ 'alia ¡'",do,

&c,

(ibid,

6,)

ger""Ji mod.J./l,

dil-il,

fi...

pro infi"itivo mojo diOn", .ueipi,.",

.

Ce dern/er mOl

eCl important; il prouve que

ire, i,u",

&

e""dum,

(onl

également da mode iofimlif, & qu'apparemmcnt ils ne

doivent dilférer eotre eux que par

les

relalions ,empo–

relles; aum n'en-ce que par

ces

molS que ditf<renr les

,rols phnre.

ire efl, illlm eJl, ea"dllm e/l,

que nous na ,

duiC<>n' aélivement par

on va,

O"

efl al/l,

...

dDi,

al/,,'

,

Concluons done par

a"alo~;e

que

i,am

efl

en égale–

ment aélif, qu'i! fignifie littéralemeDl

tire all/ efl,

&

Celon le

tour

t'ran~ois,

on .fl all/,

11

f.Ul

bien que Varron .i, peoCe! que le (up;n

[pe–

Oatllm

avoir le (ens aélif, quand

iI

a dil

eff. in Aret>–

Ji" [cío ¡",8atllm ¡u,,,,

pour

[pea4!e,

dit la mérhode

Ia,ine de port·royal , E, Plau,e a dit dans le meme fens

(Ampby/r,

¡Ji

Prol,

)

jllf/am rem

&

faeilem eO" oratNm

.,obÍJ volo;

Cur quoi il ,en bon de remarquer que Cans

'Volo,

ce ,comique

3uroic dit,

;ujlam

rem

~ ftJ,;/~m ~Jf!

oraetlM

"

",06iJ,

conformémen' :\ I'analogle que J établts

ici, & qlle lui'meme a fuivie dan. le leI,e doO! il s'.giL

Quelques-uns de nos gf3mmairieus

frall~ols .

par un

attachemenl avet¡gle a 1. préteodue

imptr¡o"",,¡'tl

des

verbes la,lOs om voulu la retrOuver dans notre phraCe

[

r.nc;

oiCe

o,; va, on

~f/

al", on dqit q/ler; 'il f"'ft, iJ

pl<He, &e,

mais iI en évidenl que c'eCl fermer les yeuI

a

la lumiere: quelle que pui{fe

~,re

I'origine de notre

O",

iI

cCl coÍlnaOl que e!el1 un pronom

génér~l

qui dé–

fi¡;ne par I'idé. 'préciCe de la ,roiaeme perlonoe, uo fu–

jet d'une nature que1conque, &

conféquemm~n,

qú'il

n'y a poillt

d'jptperfonntlliel

partol1t

00

on

le

rencontre .

Dans les .u!res cxemples' notre

il

eCl chargé des

m~mes

fonélions, avec celle diffc!rence qlle

O"

fhe plus parli–

culier.men I I'al,eolion Cur les hqmmes, & que

il

Mter–

mine d'uoe maniere plus ¡¡énérale,

JI

{1<IIt,

c'cn-n-di–

re, l'eau

pl"ie

:'l/

fti/te aime;' Di""

;

en UII pronom

appellatif, dé¡erminé par ces mOls

aimer D ie" ,

de for te

que le Cuje, ,,olal en

iI

almer Di,u

¡

falt'

m,mque, en

néce{faire, • I'imi,a,ion du

dejid""ttlf

la,in ,

JI Y

ti

da

hommeJ,

ou

plt,¡;."" philq{.pheJ '1Ni le nient,

c'eil-a–

díre

il d<J

to",in~J,

ou

il

Cavoir

plt1!<II" pbilofophtJ qu'

l. "iene, a

place id, D ans

il da homma

le aélermi–

natif de '

il

Y

eCl' join, par la prépo61ion

de;

dans

ilplu–

ji.urJ philo.fopb<J

1 le dé,ermioOlif eil' joiUl

:i

il

par fim–

pie oppofi¡ion, comme cela é,oi, treS-commull

al

,<ms

Inno,,,,(

11/:

Villeharaollin ,

IMPERTIÑENCE,

C,

f.

(J'Worale , )

I'urage. chao–

gé le Cens de ce mOl; il exprimoi, aU!refois u oc aéHon

ou un dircours oppoCé au Cens commun, aUI bienrbo7

ces, aux peli,es regles qui compoCeot ' le Cavolr vivre,

011

ne s'cn 'feri gl1ere' aujourd'hui q'ue pOllr caraélériCer

une vanité

déq~igneufe,

con.ylle faos"f0ndemenl, IX mon–

trée (ans Plldeur; cene Cone de vaniré eil a{fc,Z com–

mune, Heureux qui peUl en rire! I1hornrne (age '& (en(é

en eCl plus le 'marryr que le frondeur . La v.nilé, l'il1l–

per,in",«,

lé COI orgueil des rangs ; lui paroilfelll les in–

convénieos nécet'Jaires de I'hiéf3rchie, qui m.imient I'oe–

dre de I'a molle' de la gloire qui vivifie la nation,

, I SPEI,lT1SENT,

(Gr"mm,

&

M~"'al.,)

I'imperei"e""

Ce dit d\i caraélere de I'homme,

&

'd'une .aíon qu'il

aura faite:

00

ait

de l'homme c'ell uq

;mp~,.t;,,~nt;

de

l'aélion e'en une

imp<reinrnce,

n

faul cepend2m obCer–

ver

~ll'il

en

en

de

l'jmpert;IJellce

cornme

du mcnfooge,

de I'rnjunice, & de la pIOp.r' des aurees qU3lirés bon–

nes ou mauvaifrs, Celui qt¡; a dií un

rnenCon,~e,

ou qui

3 cOlOmis upe injufiice,

A'eO

p3S

pour

cela UD

hornme

;njll~c

ni un memeur; & cehu qui a di,

o~

foir une

im–

Pfrfi7t~/lce ,

un

pomme

jm¡ert;lIeI1t " L'..impereinent

ne di–

n ingue ni

le.

'Iieux, ni les

~irconflanccs',

ni les choCes.

lIi les por(onnes',

11

parle,

&

iI

offonCe; il (Y.Irle encore,

&.

iI oifenre eocore,

11

n'en pos 'OUI" urs C'OS eCpri¡, mais

il cll {SIlS Jugemem, fans délic3leife ; iI rebu,e, il

,i~ri"

on le hait, 011 lé fui,; c'en un fa, oul,,!, Je ne fais li

I'im–

pert;"c'"

di iort [enlible :\ fon propre c3raétere, quand

.

iI

le