1 M P
diIions term'n.!ives ou prt6xes qu'eligent les
<M"6relll~s
jdées
3cccrroíre~1
&
qui peu vC'nt
empc ~h("r
qu'on !le
dl–
fceroe
h
rJcine premiere du mol.
JI
y
a done
11
u
de
préfumer qu'c.o compJl am
les
\Ierbes
fynonymes
de
toute~
les' bngues par le préfem pofUrie?f de
.l'm,p<rn–
tif ,
00 pOlJrroit
fou~ent
remomer Jufqu au
pr~nC:lpc
de
leur fyoooymie,
&
3
la
fouree eommune d ou ,ls de-
• feen dem avec les alréra['OI1S diffé remes que les divers
befoins ¿es I.nfiu. s leur on[ rait fupir.
(B. E. R. M . )
1M P
E'R
A T 01 R.E,
f.
r.
i"'p".cm!"
(J/ifl.
nnt.
B or. )
gence de plante
a
fleur en rafe
&
.n umbelle,
compotée de pluueurs pé13les emi<es ou échaoelé, el1
fOrme de ceeur, difpofés
CI1
rond,
&
foate.,us par un
c.liee qui de\·ient nn fruit compol"é de deul femences
phtes , prefqu'ovales, legercmem c. nnelécs
&
bocelée ;
la plQpar! de ces «me" ees quinent leurs envelopp :
aJoa[
z
a
ces cara':!." es que le teuilies de l. plameJon<
;Illées
&
allá grandes. Tournefor:,
infl. rú berb. Vuyez
"'pLANTE.
L'
implratoir<
eommune, qui ell une des fept eCpeees
de
genre
.
de plante, fe no mme limplemelll
imp~ratoria,
ou
mzptratoria m3Jor,
&
par D
odon.éeaflrnlll¡II.
· Sa eacine qui [crpellte obliquemem, en de la grotreur
pu pouce,
&
Ires-garoie de tibres: les t<uiJles fom com–
pofées de Irois eÓtes areondio<, d'un verd agr¿able, de
10
longueur d'une pal me,
part:i~ées
en trois,
&
décou–
pées
it
Jeurs bords. L a tig,. s'
él.vejufqu" une coudée
ou une 'coudée
&
dem;e;
c\1.~
en
~nelée,
oreufe,
&
porle des Renrs en roCe , difpofées en parafol; les Beurs
fom
.:1
cinq pétales blancs , éehanerés en maniere de
lOeeur, plaeés en rond
a
I'exlr~m\té
d'un calice, qui de–
v iem un fruit formé de deux gra;nes applaties , prefqlle
ovoles , rayées légerement [ur le dos,
&
bordéos d'une
aile
rres-min~e.
L '?s andens G recs n'out pas connu
l'implratoi,.~,
ou
du-
md ns
ils l'ont décrhe avcc
(3m
d't)br~uri[é ,
qu'on
l1e pellt la retrmiver dans leurs
~erits.
L orCqu'on
r.itun. incjoon dans fa raeine, Ces feuiJl es ,
&
Ca tige, il en
déeoule uoe Iiqueur huileufe, d'un godt tres·kre, qui
De le cede guere en .crimonie au lait du tithymale:
Ó
1'00
coupe en partic\ll ier la raeine par [raRChes, on
~
dé–
couvre une intioité de
v~ueules,
qui COA! reroplies d'un.e
fubtlanee oléagiueufe, d'uoe
qualiI~
chande
&
sélive.
Ceue plante fle"rit en 1uillet,
&
fe plait dans les
mont.gnes d'Alltriche, de Stirie, d'Auvcrgoe, de plll–
Íieurs endroits des Alpes
&
des Pyréntes : c'eil de·\3
'lu'on nous apporte la racine feche, dont on fait avee
-raifan un grand
Ur:lge
en Mc:Jecinc : celle
qu'on
cuhive
dans les jardins
&
dans les plaines, etl fort inférieure
iI
la
moma~neuCe.
.
La eacine
d'impcratoire
etl genouillée , de la geotrcu r
du pouce, ridü, comme IiJlonnée, d'une odeur péné–
trante, d'nn goat tres-acre, aromatigu.e,
<l<
qui pique
{oetemeU! la laógue.
( D
J.)
hfPÉRATOIRE,
(Mat.
med.)
la racine que I?on trou–
ve dans. \es boutiques Cous
le
nom
d'impi""oi,,
,
e11
d'une
odeur vive
&
aromatiqne,
&
d'llne f.weur icre
&
brll–
,.nte: elle donne par la dillillatÍon uqe gr.nde qu"mité
d'huile etreoeielle, Celon Geoffroy. On nous I'appone
des Alpes
&
des t>yrénées .
EJle doit
~Ire
rangée avee les alexipharmaques
&
les
fndori6ques.
Voyez.
ALEXIPHARMAQU E
0:
S UDOR[–
FIQUE.
· Enlre plulieurs execlleules propriélés qlle lui aeeOr–
dent divcrs auteurs, ftm
cffic3.cit~
cOlltre
la froidcl1f
&
I'impuitrance en Cur·tout remargu.ble.
Ceue raeine en preC,!u. abl'.Jlllment inuolée
d~ns
les
pr.fcriptions ma)\:r¡rales ; eJle emre
d.us\es
peép~ratioos
fu iv3mes de la ph:umacopée de
P~ris,
fav u:r,
,'eau
thériacale, l'eau
impér;a/~,
l'eau
gtoérale,
I'~rpri[
car·
m inatif de Sylvins,
&
I'orviélan eummuu
( b)
· IMP'ERATUR",
f. m.
'( BclleJ-Lctt" J. )
titreqlle
les foldats déféroiem par dCs
acclamalion~
i
leur géné–
ral,
a~ees
quclque vi40ire fignalée.
lJ
ne le gardoit que
j uCqn'a Coo triomphe; mais ]u!es-Céfar nayaqt relenu
en s'enlparant
de
l'empilc,
jJ
'deviot le
110m propre
de
fes
Cucce~eurs,
&
de leur Couveraine puitranee. (
D.
T)
IMPE RATRI CE,
r.
f. (
f1;fl.
anc.)
fÓl1l1ne de nom o
pereur: le fénar, immédi.lemeOl apres I'éleaion
<le
I'em–
perellr ,
d'onnoit le
nom
dtAIIKf(fJ~,
Alfgufla,
a la
fcm·
m e
&
a
res fi lIes. Entre les marques d'honneQr an3cMes
a
leurs perfonnes , uoe des principales étoit, qu'eJles
avoien! droit de faire porter devlm
eJl~
?U
feu dans un
b:,~er,
&
des
faICcea~.
enl01lrés de 1!llwer>, pour les
d,fl!nguer de
cellX
des
priodpaux
ma:
;illr3.tsde l'ernpire .
Cependam comme pluoeurs
implralrirer
om joué un
fort peti[ r6k dans le m , nde , ou foO! rctlées pou de tcms
fur le
tl~lle , It~
plus A."biJes antiqu. ires fe leOUV<[l[ fort
1
])1
P
emb,rr.lTé< pour mnger quclqnes médnilles
tiDgul~~
d" J1;plrJITlCU
1
dont
CHl
nc
connoic
0 1
le rcgnc ,
mi .
l éliollS,
&
dOD! les noms manqueo[ le plus Couveut
dans !'hilloire. Faulline
&
L ucile Cont les feu les qui
nées de peres empereurs, ont ét/! cauCe en quelque
ma–
niere, du rang qu'om obtenll leulS maris.
(D.
]. )
hl rf,RATRICE
1
imptTt1CrlX,
Q tl
IIfl.J, '.!le.
( Hif1 .
moJ.)
&
dro,t
public.)
e'c,l le
n
III
qll'OIl dunne en :\II 'ma–
gno
:i
I'époufe de l'empereor. LorCque I'empereur
(e
hile
cQiJrOl1ner
t
P;R1p¡raIl'IC~ re~
it Ilpres loi la
couronnc:
&
les aUlre$ marques de
u
dignité; eCHe écréenonie doit
fe faire comme po'" I'empereuf
3 .
i, -Ia Ch.palle: eJl
3
un
chancellier pour
elle en
p:1niculier;
c'dl
tOúJours
!'abbé peince de F llld 'lui en en potretlion de ee!!e di–
gnité : ron grnnd-3umÓllIcr ou ehapelain ell
I'.~bé
de S.
• I.uiltlin de Treves . Quoique les lois
d'
lIema~ne
n'aumcucnt
les
fcmmes
311
gouvcrnemcm
qu'~u
défl1Ut
des mi les, les Jnrilconfultes Y.ccordem ponrtant
a
dire
que
I'mlp'':r,,'rit~
peur
avoir la tmelle de
fi.!
cnf:llls,
&
par ¡::)ntéquent gouverner penda", leur mioori[é.
L~
princetre qui rellne aUJourd'hui eo RUI1ie, porte
le titre
d';mplralri<c,
~uí
eJl
:1
pr,éCem.reconnu par tou–
teS
les puitrnnees de l'Europe; ce tilre a é té Cubtlitué
a
celui de
C~ari7l~,
&
3 celui d'
Auto,ratr;,~
de
(Outes:
les Rnlfies , qu'on lui dooooit en
P,.lo,~ne
&
ailleurs,
.' IMPERCEPTJBLE, adj .
(Gramm.)
il Ce dit au
limpIe de 10Ut ce qui echappe par
C.
petiterfe
¡¡
I
'org.node la vae;
&
au figuré de [out
ce
qui agit en nous
&
Cur nous d'uoe maniere fugitive
&
Cecrelle qui échappc
quclquefois
a
notre examen le plus Cerupuleux.
11 Y ",
je 1)e dis p.s des élé mons des corps, des eorps eom–
poCés,
des mixtes, des Cur-eompafés , des titrus, rnais des
corps
of
q
3niCés, vlvans, des animaux qui
nou~
fom
i",–
perccpt;blct ,
.\¡
ces animau. qui Ce dérobent
a
nos yeux
&
a
nOi
microfcopes,
«mr pem-erre une
YCflnillC
qui
les dévore,
&
ainfi de ruite. Qui Cait ou s'arrete le pro–
gres de l. nalure organif.!e
&
.ivante? Q ui (nit quelle
eCl I'érendue de I'éehelle Celon laquello I' orgünifürion Ce
limpl ifie? Q ui Cail ou aboutit le deroier lerme de ceuc
ómplicité,ou I'état de natore vivaote celfe,
&
eelui de
nature brute eommenc.? N ous fommes quclquefois ell–
traÍnés daos nos Jug<mens
&
dans
110S
gOllts par des
mou vemens de creur
&
d'eCprit qui , pOllr Stre trcs-;m–
p~rupl;b/~J,
ot
en
(j"nt
pas
Jnoios
poifIllns.
IMPERFECT10N ,
C.
f.
(Gramm.) ""oyez.
IMPAR–
FAIT.
IMPERFOR¿TION,
f.
f.
(Cbirurgie . )
maladie
chirorgicale qni confine dans la clOture des organes qui
doivcnt uamrellemenr
eue
ouverrs . L 'anus
t
le vagio,
&
I'urethee , font les plrties les plus fujmes
a
I';,npcr–
[0""1;011.
Le défaut d'ouverture peu! elre aecideme!
a
In fuite des plaies , des ulceres ou des inflamtnanons qui
aurOn! procuré 11adhéreoee des oritices de ces porties;
m3i~
i) ell plus [OIlVCDt un vico de premiere conforma–
don.
M . Peti[ a donné des romarques fur les vices de eon–
formarion de l'anus, qui COD! in(érées dans
le prm,ier
tome
4tJ
Mlm.
d~
l'
aroa. roya/t
d~
e
hir'lrgíe.
L'au–
teur ditlinglle les différens éta/S de I'imetlin fermé;
&
d'apros plufieurs obCervarions,
iI
indique les moyens qoi
eonvienncnr pour en
procurer
Ilou\'crture .
Le
C3$
le
pllls épineux en lorfque la nature a, pour ainfi dire,
oubJié, la partie du
r<tflttm
qui doit former l'anus; a–
lors il n' y
a
aueune marque cxtérieure capable de diri–
ger le
ehirur~ien;
&
il en conain qu'on ne pen! répa–
rer ce vice de conformadon . Les cnfans o'en mcnrent
e~pendant
p.s tOUS; ear il ell quclquefois po ffiblc de
dooner ilTue aux m"ie«s fácales:
M .
Petit a
ima.io~
3
ce flljet un trocart dont la eanule en fendue des deur
e6tés; il ell plus gros
&
plus Court que les troc_m or–
dillaires .
V uy<:t
T R o e A R
T .
11
fuut COllvent faiee une
i"e;fion entre les fetres,
&
porter le
dai~t
dans celte
incifiQn pour temer la déeouverte de Panus,
&
¡>OlIvoir
porter le troean dans I'imenin . Si I'on a réuffi, on
pem
.g~r.ndir
I'ouvertllre en introduiflo[ une lanceue
')u un btnouri dans la fenle de la c.nui< : on ne rifque–
ra p3S qiJe la pointe de ces intlrumens bletre .ueune
partie, paree qu'elle etl toO,ours eachée dans la canule
dom elle garde le centre . Dans ee!!e opération, le ehi–
rurgien doit taeher de découvrir le centre du boyiu quí
don fortner !'anus,
&
qui Ce préfetlle ordinairement
Cous la forme d'nnc corde dure
&
eompaEle: ear fi
1'00
manque de patra par J'eneeime du murcie Cphínaer,
s'il y en a un, I'enfam guéri aum néeelf.irement pen–
dant toute fn vie une iífue involorlt3ire de mllderes; ce
qui en un mal plus f1lcheux que la mort n'erl
3
cet
a–
ge. Malgré ces ineonvéniens, qui fom fouvcn t inévi–
labIos, le chirurgien doit procurer
a
tom úúnemem
I'éva-