IMP
ton ercel1ent traité
Je aur< human';,
dom la meitlure
édition
dI
B ononi."
1704 , in-4°· avee figures .
(D .
J.)
1.
IMPAIR, adj.
(Arith.)
e'e(\ ainli qu'oo nOlllme
par oppofitioo
a
pair,
un nombre qui oe [e peut eta·
élement divi!er par 2.
2,
Tour nombre
impair
en
effentiellcrncnt terminé
ven la droite par uo eniffre
impair,
&
e'ca de ce chif–
fre Ceul qu'il prend fon nom; car ceux qui préeedent
étant tous des multiples de 10=2 x 5", Cont cooCéquem–
mem divlfibles par
2;
&
juCques-la le nombre reae pair.
3. 11 ea évident que I'obaaele qlli (e reocootre a la
divifioo exaéle d'un ehiffre limpie par 2, ne rcfidc que
daos uoe unité qui s'y trouve de trop on de trap peu .
Toue chiffre
impair
deviem dooc pair par I'additioo OU
la Cou(\raélioo de I'uoité,
&
par une Cuite
(no.
2.) le
l10mbre mcme qu'iI termine.
4. Un
impair
ét.m combiné avec un autre nombre
quelcooque
b.
Si c'efl par
aJJiti."
ou par
foltflraélion,
la Comme
on la différence COO! d'un nom dilférene de celui de
b.
Si c'ea par
multiplication
ou par
divifi""
(on Cup–
pore eelle-ci exaéle), le produit ou le quotieot Com de
méme oom que
b.
S'H
s'agit
d'exaltation
ou
dJ~xtrnO;OI1 ,
une racine ex–
primée par un nombre
impair
doone uoe puiflanee de
m~mc
nom,
&
réciproquclnent.
f· T elles
(001
les prinripales propriélés du nombre
impair
pris eo général ; mais le caprice
&
la [uperfli–
tiun
tui
en ont attribué d':1utres
bieu
plus importantes.
I1
fut en graode vénération dans I'antiquilé payenne . On
le croyoit par préférence agréable
a
13
diviniré :
n"meru
D t ttJ
impar~
gnudet.
C'dl
en
nombre
impair
que
le
ri–
tuel magiquc prefcrivoit
Ce,
plus myaéricures opérations;
)Acél~
tnbur
nadjJ
untos,
&c.
11
n'écoit pas non plus
indiff¿rent daos Part de la Divination ni des augures.
Ne s'ef\-i1 pas afliljetti juCqu'a
la
Medecine~
L'anoée
climaéUritl"e
dI
dans la vio humaine uoe
aon~e
impaire .
entre les Jours critiques d'uue malad;e
(voyez
C
R
tSE ) :
l~s
impa;rs
Com les jours dominaos, foit par leur no m–
bre, Coie par leur énergie. Au ,,(\e, en reJettane ce 'qu'¡¡
y
a de chimérique dans la plapart (le ces attributioos,
naus oe lailrons pas de
reconnoitre
en cenains
impairJ
eles propriétés tres-réelles, mais numériques, c'e(\-3 -dire
du
genre
qui leur convient ;
& nnus en feroos mention
dans Icur anicle portieulier.
V.ye"entre autres NEUF
&
ONZE.
6. Si I'on
con~o;e
les nombres
impAirl
rangés- par or–
dre o la
Cuite
I'un de I'amre,
iI
réClllee une progreffion
arithmétique indéfinie, doot le premier terme efl 1,
&
la
dlfférence 2: c'eCl: ce qu'on namme
la [uiu des impnir.f.
Ccue Cuile a une propriété remarquable relative
a
la
formadon des puiíT:mces; mais qui n'a
jl1fql1'
id,
du–
inoin, que oouo Cach
ioos, étc coooue ' ni développée
!lu'en partie . La voiei d.os touce Coo éteodue.
7. A !Oute puilfaoce ouméríque d'uoe racioe
r
&
d'un
«poCam
e
qnelcooques, répood dans la Cuite générale
des
impairl
une Cuiee Cubalterne des eermes eoorécutifs,
dont la Comme
ea
cette puilfance meme.
II s'agit d'cn détermincr gélléralemcnt le premier ter–
me
p,
&
le nombre des termes
n .
8 A I'égard des puilfanees d'un
expofant pair,
la
cho–
Ce a Mja été exécutée . On s'e!! apperpl que le premier
terme de la progreffion Cub.lterne oc differe point de cc–
lui de la Cuite priocipale,
&
que le oombre des termes
~a
el primé par la raeine Ceconde de la puilfance cher-
ehée ; c'e{\-o-dire que pour ce cas-I a ... ...
p=
1.
}
Faut-iI éfcver filIa quatrieme puilrance,
e
on a
... . ...... ... . .. . ....
n =:!:r-
,
p
=
t
i'..
deroier terme 49, Comme des extremes fO;
"=-
25") Comme totale 625"=f4.
- 9- Quant au> pui(lances d'un
expofant impair,
iI
o'a
ju[qu'ici rico été délermlné. L e premier tcrme de la pro–
.!lreffion Cubalterne aoO! eIJes Cont la Comme, ert enfoncé
plus ou moins daos la profondeur de la [uite principale
l
mais
iI
en fera !Oujours
tir~
&
eomme
montr~
au doigt
IMP
par celte formule, . ...••
p=r-t
x re~
+
I. }
~
e-
I
&
le nombre des
termes par cet autre
11
=
r
-~.
S'agit-¡I d'élever 3
iI
la Ceprieme puílfanee; on
trouv~
p
=
2
x
~7
+
1
=
5"5"
~
dern ier lerme 107; romme
"
_ 27
des extr. 162; Comme totale
.•.• •... . -
2l ~7=37.
10. Les chofes coolidérécs Cous ce point de vúe
':Ie–
ver uoe raCUlt quelconque
a
uoe puilfance
dooné~'
ce
n'ea que chercher la [omme d'une progreffio/l arith:né–
[¡que ,
~ont,
avec la difte rence confiame
2.
l
on cOllnoit
le premler terme
&
le
nombre des termes (variables I'un
&
I'autre, mals délermjnés Par les formules.)
Pour
fa~i1Hcr.
l'
opé{~doll
;
comrne en wute pro–
gr~ffion
anchméuque qUl a 2 pour dittcreoce
(Voyez.
PRO GR E SSIO N ARITHMÉTtQUIL),
la romme
ea
2P+211-2
x~z:P
+
n-I
x n;
en
fub(}¡ruant
au líeu
de
p
&
de
n
leurs valeurs indiqutes par les formules
le
réCulr3e Cera la pujlfanee demandée.
'
Si
1',
=I,P +n-I x " Ce réduit
a
n
x
I!=
n' :
ma;s
(oQ. 8.) quaod l'expoCan! e{\ pair, on a
p=1.
Done
quand l'e'poCant e(\ pair, la Comme de la progreffion
[ubalterne ( égale
a
la puiflance e/lerchée) e{\ le quarré
du nombre meme de
Ces
termes.
.
Eo effet, daos
le premier exemple ci-delfus,
n'
=
if'
=
62f
=
f~.
II
11 n'eíl pas beCoio de faire obCerver qUe quand
e
e-a
r-;
ou
r
--.-
(qui
e~primeot
le oombre des termes) , Coor
des
puilfances elles-memes trop élevées, on pem les former
par la méme méthode,
&
rab3llfer taot "qu'oll voudra
d~
I'un en I'autre l'expoCam de
r,
juf~u'a
le réduire
iI
I'unité .
12.
Au re(Je il e(\ facile de rappeller les puitfane,," de
!'uoe
&
de I'autre elalfe
a
u~e
formule commuoe, qui
aUla rncme
fur ecHes flu'on vient de
voie,
cet
3\'3ota–
ge, qu'omre la Colutioo ' de touS
les cas poflibles, elle
doonera de plus toutes les Colutioos poffible, de chaque
cas. (Car des que
e
>
3, le probleme deviene indéter–
miné; c'e{\-aTdire qu'il y a d. os
la ruite géllérale des
impairl
plufieurs fuiees Cubalternes, qon¡ la Comme
ea
la pullfaooe chachée).
m,
dans la nouvelle fermule ci-audctfous , ea un nom–
bre quelconque
<
e
pair, dans
les
puitfauees d'ljn ex–
pOC1nt pair, ou
il
P~l1t
meme
~ere
o,
&
impair
daos
celles d'un expoCanr
impai,..
Aucan! que
m
aura de va–
leurs, autan! le probleme aura de Colmiolls;
&
m
aura
autant de valeurs que
-7
(pour les puilfances de la pre–
miere elalfe), ou e: ' (pOur colles de la Ceeonde), ex–
primeO! q' unités .
.
~
On pourroit meme abíolt¡_
, _
m
mene íppprimer l. formule
ele
p=,m_1 X'-_+I.
n,
done
la v.leur
f~
produit
,
_m:¡
toujours daos la formule de
p,
I!
=
r--.
ou elle efl le recond faéteur du
:¡
premier rerme.
13. Plus timplement
~neore
&
faos I'a!tirail d'aueu–
ne formule, partage1-
<
eo deu!
p~rties
a
volonté ,
&
don–
ne1-
a
r
chacu!,e ¡le GCS deux porties pour expo!am; vous
aurez deux puilfaoces de
r.
L enr dilféreo,c augmentée
de !'uoité Cera la valeur de
p;
celle qes detlx qu'on [ou–
rtr.itde
1
'autre Cera la valeur de
n .
. 14. Si les deux parties dans leCquelles
e
f~
trouve par–
t~gé
COIlt
le moins ioégales qu'il re puilfe; ou (ce qui
r~vient
au méme) ti
~airant
uCage de la formule \
llO
Y
donne
a
m
la plus peme valeur qu'elle puilfe aVOlr; cn–
[arte
qtl'ell~
Coir
o
pour les
puilf~n"es
¡I'un cxpoCant pair,
&
1
pour eelles d'uo expoCan!
impair:
on verra na¡ere
les
formules des numéros 8
&
9 .
• tf. Repreoaotles e.emples que nous avons doooés fous
<lBS
deul( arrieles, pour former la quaerieme puilfaoce <le
f .
5
m
=0
donne la Colution qul Ce trouve
iI
l'endroit cité.
'(
m=2
donne
!~:2: ~ :.~ ~ ~I~: d'o~
0-;;-
!
X":::; Uf
x
f
= 62j' =
f.,
Pour for!!)er la !eptierne puitfapce de 3,
~
m
= 1 donne
l~ f~
qui Ce trouve
a
Pendro;t cité .
. m=3donneP=26x9+-!=23f d'Oll.p+ n
IXn=143x9a:lll!7
" .... ... .. =9
=3'·
In
=
f donne
p=
24 2
X
3
+.
1
=
.:!2! d'ou
p
+
n
_
1 X "
= 729 x 3
=
2187
n ••.
.. . ••.
_~
~ome
VIfl¡
r
p
p