1
N
M
,.0,
Une antre
jill",u"jt/
des
é~1ifes,
c'é,o:l le d,o'l
d'aCyle;
lll2is
ce privilége lúpparrcooir
pas
fio~olicrc'
mcO!
i\
I'éj!,lífe,
ca,
iI
rirni, foo orilline de ce que
d.osla loi' d. MoYCe. D,(u no't lui-meme érnbli
rix
villes
de rUoge parmi les Jfroelires, 00 les eoopablcs poa'
vo'cnl
ce
meme en fore,/!, lo,fqu'ils o'ovoieOl
pas
com–
m is uo erime de propos délibéré , Les payens avoien<
auffi leors afyies; non-Ceolemenc les amels
&
les
rem ·
pies eo fervoieO!, rmis auffi les rombeaox
&
les U ..
lUCS
des héros,
11 Y
a eneoro des villes en Allema oe. qui
oot eonfccvé ce droir d'afrle;
I~
palai, des prinees 00!
ce
meme p'¡vil¿ge,
&
roos les fouverains
on~
le droi,
d'alyle dalls lems étltS pour les fujers d'on .urre prio–
ce, qui vienneor s'y réfugier.
a
moitos que I'inrérer eom–
mon des puilraoees oe demaode que le eoupanle foir ren–
d u
a
foo fouv«.io ,
A I'égard des églifes . e'éroieO[ les afyles les p'los in–
violables; daos leur ioRirurion ils ne devoieoc· Cervir que
pour les iofortuoés
&
eeuI 'lue le h.fard ou la oéccl
e
firé eIpofoienr
a
la rigucur de la loi ; mais dan la fuite
0 0
eo ñr un ufage odieur, en les
f.iC, nr
f«vir
a
proré–
ger iodifféremmen,
&
les eoupables m,lheoreuI
&
les
plus grands fcelérars ,
L 'empcrcor Arcadius fU[ le premicr qui abolít ccs afy–
les,
a
l'inUigalioo d'Eutrope foo fuvori ; i! 6, entre au–
tres chofes uoe loi pour affiljeuir les <reonomes des égli–
fes
a
payer les derres des
refugié~
que les cleres retil–
foienr de lívrer, Eutrope
cut
bienlOr lieu de fe repeorir
de ce qu'il avoit faít faire; car !'année d'apres il
fU[
ob,
lig~
de venir eherchet dans I'églífe de ConUanrinople
l'afyle qu'il avoil voulu fermer aUI aUrres , Cependant
Arcadius oe pouvam réfiUer aur cris du penple qui de–
maodoir Eurrope, envoya pour l'arrt1cher
d~
I'aurel ; une
tro~pe
de foldat5 vior affié)(er
I'é~life
I'épée
1
la main,
Eutrope fe cacha dans la facrillie;
S.
Jean Chdfollo –
me,
patriarde de cetre églofe, fe prérenra ponr appaifer
la
íurcur des foldats,
lis
fe f.i/irem de lui,
&
le me–
neren<
30
palai~
comme un eriminel ; mais
iI
roucha tel.
lemem I'empereur
&
eeux qui étoienr préfeos par fes lar–
mes
&
par ce qu' il leur dir for le refpeél dú atu faims
aurels, q'I'i1 obrinr e060 qu'Eutrope demeureroir en
fol–
reré , raoc qu
l
i1
feroit daos ce< afyle, JI en forrit quel–
ques jours apres dans I'efpérance de fe fauver; mais il
fut pris
&
banni,
&
dans la
m~mc
anoée il eur la r6re
tranchée , Apres fa !DOIt, Arcadius rétablíc
I'jmmlmjtl
des é líCes .
.
Théodore le Jeuoe ñr eo 43 t une loi conceroant les
_fyles daos les
é~lifes.
Elle porte que les
t~mples
dédiés
doivenr érre ouver<s
ii
IOUS ceux qui foo r eo péril,
&
qo'ils leroO! en sareté floQ -feulemenr pres de I'amel,
mais daDs tous les b3rimeos qui dépeodent de l'églife,
pourvu qu'ils
y
euteen' fa", armes . Ce"e lui fu c f:tire
a
I'occauun
d
une profanarion qui ¿rJit arriv ée nonvel–
leme", dans uoe églife de Conllanrioople; une troupe
d'efclaves s' y émnr refugiée pres du fanauai,c s'y main–
tiOl les armes
ii
la
m.inpendanr plufieurs j onrs, au bo.u,
defque:. ils
s'é~orgerenr eúx-o,,~mes,
L 'empereur L éon ñt auffi en
466,
une loi portant dé–
fenfe tous peine eapitale , de tirer perfonne des égli–
fes , ni d'inquierer les évcques
&
les <rcooomes pour
les
det!es des réfugiés, doot 00 les rendoic refponfables fui–
vaor la loi d'Arcadius ,
t i )
L'óJ,utcur de cet :micle rouyoit faire ob(er't'cr que les
Papu
ont
lOUjouU
udus
da
privilege
de
1'a61e,
les crimes ICI
plus
3.troces .
Pie cinq.
Sixce..quinr,
Grct:;oire XIV. 8cnoh XIII.
&.
XlV.
onr
h it diver(C's
ConCtirunonl.
&
Occreu
pollr
decbter iodignc:J da pri.
.ilc§t de
)'afyle.
I . Les ,-oleau.
&:
Jc..s :lff.,ffinJ de
gro1.ndl..cbcmilu.
'].o. Le, (aageun .
&-
les a!!:.CÜn. del campaS" :
3·' CI!UX
qu.¡
lacm, 00 frawent julqu'¡¡ eft"u6on de
(~ng
daD.
un lieo d'im::uunité,quand bien m'::me on" o'y uouveroit quela per_
fonne tOée, ou "nomicide ,
4- '
C~as
qui (one coap:ables d'hDmicidet
(~its
par trahi(on .
f",
Cal~
des
~ff.la¡".1
dont
les
diRéren'!
gerua
8(
elpcce.s,
lOnt
defi~né'e,
dJ.n. 1;). Bulle Benediéline.
6
~
Les
cbrécicnt degenUJ
h6~tiqae.
qoi fe retirrroient
dan.t
kt
EgHfe.t ponr fe (oufh.ure
aaJe
peines qo'¡rs méritent
pollr
J.\'!oir em.
btJ.tUI'bér~fie
&:
rour ¡'avoir prorelf¿e.
_
, ?
11, tOIU
'eJ.
crimine" de
le~e
Maj:.Cti .
~
ceas
~ai
y
oot
par.
tlC1pé. 00
qu~
en
OOt
donn# le. oonlt'il.
mEme
mdireaement.
Sil.
Le,
hbmicide. volonc.aires,
&-
de delfein prbnc!diti,
9",
Ceax
qQi
f.alfifienr,
00
aherent les
leart~
... , Bulles
&
c!ec:.reu
apollolique.,
8c
le. cet.lule" oa bhleu 1 ordre de.
Banquc.
publiquc.,
&
c:eux
qoi
voleot
dan.
cc:¡
m!me.
Bar~os.
00
Nnques
10°
l es
f.uu:
monnoJeurs.
&:
enx
qai en
diminueot le
Yl3.i
poid"
_ 1-,°,
Ccux
qoi
.'arrogent
le
nom.
&:
le utre Je
miniftro de la
Jwhce poor
rlneuer
d2.n,
le.
m::.ifon• •
chQ,s
le detIein
d'y
valer.
d'y
lUee ,
00
d'y
malu.1.iter
qoeJqu'on ,
O:2.UtrCt
Papes!
comme Cierna\(
Xl.
&:
la Congreg.tti",n .ie
I'¡ro.
Q1Ubni
ont
relUemu le" priyiJeget des
afiles
pu
dinrs
dea't'u ,
qa
I M M
'L6
fv~ues
&
les moines ?ro6teJ'<'nt de ces difpoli–
tion. fol<ora'>les d fouvtraiw pour étend,e ce[[e ;."'.–
m:/
~
rous les bltimcns qui élo ent
dcs
dépeudan
d.
I'~
life, lis muquo;eor
m~m.
su dehors one enttDte ,
au-det:i de laquelle il planlo:enr d -
boro
pour limi–
ter
h
¡urifdiél:ioo fleoliero, Ces couv
s
dC"cnoient
COlnOle
aoranr de fOrtcrelfc 00
le
c(me élOil
i
I'abri,
&
brovo:c la poitr30ce du m'l:"lnlt ,
ou. 9\'OOS d'anCJens condes qui
or
fait de. ClIlons
pour eonfaver Ilnr églifes le droir d'afyle, L'spproba–
tinn qoe
les
iouveraios y doooo·
nt,
e olribU1 belucoup
i
fuire f"ire
Cc!$
decrecs.
En
I
tali.
&
dans plnlicurs autres endroíes, les
~glire.
&
aUlres ¡;enl fain, fa m encare de afyle pollr les cri–
minels, On y a m.!me dooné
:1
ce privilége plus d'é–
cendue qu'il n'a\'oir aocieonemen!. ( r)
En Franee, foo la premiere
'Jce
de
DOS
roi ,le droir
d'al)'le d9Ds les églifes élOi, aulJi un droit trb-f3eré ,
L'é¡¡life de
S.
Marrin de Tours éroir un .fyle .des plu
ref?c~b!llcs;
'>n
ne pouvoil le.violer Caos fe rendre
eou'
p.bkd'uo f.erilége des plus 'fcandaleur,
L es coneiles lenus alors dans les Gaules. recomm.n–
do;"m
de
oe poinr a[[emer
aux
afyles que I'on
eher~hoit
daos les élllifes,
L'immll1litl
fut o!reodue jufqu'au parvi. des églifes,
""X
m.ifons des
ú~ques,
& •
100S les 3utres lieux ren–
icron~s
dons leurs enceiore., a6n de ne
PO!
obliger le<
réfu!;iés de reU.r conrinuellemcot dans
I'é~life,
Da
plu–
!ieurs aélions, nécelf.ires
iI
la vie, ne pourroiCllr fe nire
l
vcc
bienféanee.
L~rfqu'il
n'y
~voit
point de porche, ou de parvi
&
cimedere
ferm~,
l'immN"j,¡
'étendoi, fur un .rpeOl de
rerre aurour de I'églife, comme
iI
en dit dans un decret
de C lo",ir., qui en
a
la fuire de la loi falique,
~,xii¡.
L es réfug;és avoieO!
11
liberr~
de faire veoir
des
vi–
vres,
&
c'eOI été violer
l'imml/lIjt/
eccléfiaUique , que
de Irs en
emp~cher ,
On ne pouvoit les tirer de cer afy–
le, fans leor donnee une afiorance juridique de la vio
&:
de la rémiffion de :eurs crimes, faus qu'ils folr(O! fu–
jrlS
a
aueune peine,
Ch1rlemagne 6r fur ceue matiere deuI capitulaires fort
différens;
1'00
en
779
1
porranl que les criminels dignes
de mort fuivaoc les
10 1S,
qui fe
réfu~ienr
dans
I'~glife,
n'y .doivenl poiO!
érre
proléllés,
&
ql1'OO oc doir poinr
les
y
tenir, ni leur porrer :. mlo.:er; I',\urre qui
fU!
fuit
en
788,
porte
30
contraire que les
é~lifes
rerviront d'l–
fyle ;\ ceur qui s' y réfu$ieroOt; qu'on ne les coodaDloe–
ra
iI
mor<, ni
2
mucilallon de membre,
Mais
iI
fauI obferver qu'on en exceproi, eertaioscrimes,
poor lefquels on n'accorde jamais de grace,
L 'églife ne pouvoir pas non plus fervir d'afyle aUI
criminels qoi s'éwienr évadés de prifon,
Lorfqoe le crimillel avoir le tems de fe rerirer dans
un lieu d'afyle, av.n< que l. junice fe ft1t empatée de
lui, alors elle ne pouvoir lui faire fon proees; mais
8U
b:lul de huit jours elle pouvoir
I'obli~er
de forjurer le
pays , [uivan! ce qui en dir
en
I'anclenne couturne de
N ormandie,
chapo xxiv.
Philippe'le-bel défendic de urer les coupables des égli–
fes, 00 ils élOieU! ref\lgiés, finoo d3fts les
cas
00 le
droit I'aurorifoi!>
E06n,
{)tut con(ulter le. liYreJ; quí
en
parlent.
8t
DOluument Feruri TolO:
4, de la
8jbliou:~ue
Caqonique,
M.1.i.. c:omr.e
J'nntDanit~
louI. ; c*eA-·l ·dire le prh'ilelc de 1·.6.
'e
n'.
2.PI'JrtieOt p,loS
i
I'egtire de
droil
n:atureJ.
QD
di,.in.
nI.tIpar
droit
ham::.in,
c'di
~
dite:
cn'il,
&
ccele6:aAique. c:omme
les
juuf ..
conrllhe.,
&:
let Canoniftes let IlluJ (enré,.
&:
ttl
ploJ
{faY.OUle
tlémoonent cb.ilement. il
J'
en
(oie que eh
"que
(ou9'eu-io
dar,.
(el
étau. peol fopptimer
le
droít d'"lile,
&.
f.lirc
des
res1emcn.
poar ce
qui
concerne
le premier lk que
le
(ounrain
Ponu{e
peal
en
flire
de mE
me
polU
«
q..'
reg,ude le
(econd,
11. peavenc
rela ..
rivemFnt
~U1
circonfbnces
des lieos. des
pcr(oaDcs
t,c
du
teED• •
&
(clon
qu'ils
dlimerea. pla,
¡
prope,. ,
poar
"honneor
qu'on
doit
¡
Oieu.
&
aUI:
Egli(et.
lt
ponr
le
maianen
de b
(a.retE
pabllqae.
priver
les Eglira,
&:
le.
lic:ax
(Aeré,
du droÍl d':aftJe,
8t
d'immo..
ni~ ,
les
concordau
arrl,b
entre le
i'ape
Benote
XUl.
8t
te
R.oleJe
Sardaigne.
&
entre DenotE XIV.
8t
le
Roi
d: No1ples ea
(oarnU'.
~~~~ed:en~~~l:~,'
:1
fu
a
tt!':,
a:~';'~a::cco~:ata~~~e
':o:m:e
~~~
me Pono re
&:
la
Rerubliqae
de Luc:que. ,
Le
pur.2.itfjJetlCC
de ""ucear de
r..cl
anide
(ar
l'¡nlmaniú
lo.
pie qoi a Ijea en
lulíe • •'han. anJqacr:Qeol reltancbE (ue le. droit'
d'immuolt¿
dont
joait
la
Francc . m'a
determinE 1
faire
ce.. ob.
(crv,1tion' ,
j'r
.;oOte. J'u(llge confhnr de la
..
We
de Rom.,e, abors.
d.a.ote
en lieux
l.i'a6le. de ne
pouyoir
tauaire
Gn crimine.l de
c:u
m!mes
licax
d'~,Je (~,
Je
con(::ntelDenc
prE..
lable do
P.2.pc,
quoi..
1;J~ .leag~~i~ct:: ~:m~:!:~.!~c~~sf:P~CY~u:: (tc~:!'~~~;::
Ce
con(e.~tement
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