IMM
ce que les I!orps ront en
eox-m~mes.
Les m oderncs,
iI
ea vrai, ont fail fur cela quelques pas de plus qoe
les andens . mais qu'i1 leur en relte encore a falre !
(1)
IMMATRICU LATION,
f.
f.
('}urifpTlu¡ )
li–
Initie inferiplion de qoelqu'un dans la matricole ou re–
¡:lÍhe ' les nouveaux offiders fOn! resouS
&
immatri,,,11f
dans I'e fiége
00
i1s e, crcen! leur fonélion . Les nouveaux
T'ropriélaires des rentes affignées fur les
revenus.duROl, fe
foor
immtr:rtCHlcr
par les payeurs
y~)Ur
pouvolr
toucher
les rentes.
170y' "
IMMATRICULE
&
MATRICULE.
(A)
IMMATRICULE, adJcél.
('}urifprttd. )
el1 l'aélc
comen.ntI'inrcríplion de quelqu'un dans la marricule
ou
r~gi1t re
comlnun.
L'immatricu/~
d'un huifficr ou
~urre
officier d1 l'a8. par lequel il • ét/! inferir
~u
llombre des otlj 'crs do rribunal.
L'im"'aerio'¡e
d'un
Ilouveau rentie,
propriétaire de quelque partie de rente
2ffillné~
rilr les revenos du Roi , e/t raél. par leqllel
iI
di InCerít
&
recounu en qualiré de nouvl!au propriéraire
.te cetle reme,
it
I'effet d'en
~rre
payé au lieu
&
place
du précédem propriétaire.
l7.ya.
IMMATRrcuLAT IO "
f:/
M AT RI~UL¡;; .
(A)
IMMEDIAT , adj.
(Gramm.)
qui luit ou précedc
un autre fa ns aucune imerpofirioo.
170yez
M EDECJNE .
l mmldial
lighifie aum ,
'1"i "git faPl mo)'o1, fan¡ mi–
/i,,, .
On dir dans ce fens , grace
i/71m/diate,
&
caofe
imm.ldlatc .
On
a
vd depuis quelques années
d~
grandes difputes
fur la graee
immldi(Jt,
entre les Théologiens .
11
s'agif–
tbie de Cavoir,
fi
la grace agil (ilr le creur
&
fur I'eli>rit
par une efficadré
i",m/diate,
indépendammem des cir–
conflaoees externes ; 00
(i
un cerrajn affemblage, ou
certain
ménag~melH
de cireootlat]ccs, jointes au mini–
/lere de la paro le , peovent produire la converlion des
ames .
{/o)'ez;
G
RA¡:E .
Vo)',z;
le
di{J'olfn. d, 'Trlvoux.
11YI MEIY10~ I A L,
adj.
(Gram.
&
'Jurifprud. )
Ce
dir
d~ c~
qui paffo la mérnoire des homt)1es ijui COllr
aél:"eliem,ul viyans,
&
dont on ne conllolt poinr le
commclJcement. On dir, par .<empl., qoe de tems
im'
m /moria/
on en a u('é ainh, ou que I'on a une polfef–
/ion
imm/moriale
d'\)n hérltage. La polfeffion de rreore
ou uuarame ans
1
&
meme de ccot ans, n'efi poiot
¡m–
mlmorif/le,
des que J'on en conno't I'origioe ,
170y'z
POSS~SSIO".
(11)
IMMENS ITE ,
C.
f.
(M/tapbYli'l')
ce terme e(l re–
latif
¡¡
l'érendue, comme celui
ó'llernitl
a
la durée .
L'érernité
~Il
UIl tems faos limites;
I'immenjit/
e(l on
efpace fans bc>rnes .
01) er¡Icpd par
('immenjitl de D i,",
La préfenee de
p iel\
p~r-to'!t.
Or on connolr que D iell peot ctre pré–
icnt
par
(om de
nois
maQieres:
l ° .
par la
conm,iLTance,
p",ee que rien ne loi
e1l
caché ;
2°.
par fon opéralipD
ou Par ra puiffanc!', paree qu'i1 prodoit
&
conferve to\)r
en to,!, Iieu;
3°.
par f,," etreoee 00
p~r
fa (ub(lance,
elllam qu'.) péoctrc lout,
&
'l0'i!' fe trQoye par-¡out
[ubrlalltieliemelH .
PallY,
I
les aneieos
héréri~oes
qui om erré fur
I'immen·
jit/
de Dleo,
I~s
Valemimens, les Gno!liques , les Ma-
( 1)
11
n'y a rien
de plus abCurdc
~
de plo.
incQn(~'1uenc
que le;
long
r~ironl1ement
de
M.
Baflt:
(Uf
"in';nité.
4
(Ut
j'lmro.u6ia..
lil! de Dicu . OH Y :\ un Dlcu . Erre néccff.lirc 8c
(ubIHhnt'
par
Jui mt!me.
iI
dOlt
~uffi ~trc
infini . ...",
¡"fi,,;,;
J,
plt,,;~r1,
C'
d'I1I'.
anll¡;'¡ ,
(uivan~ I'nrgumco~
plein ¡J'c(prit
eJe
M. Clorkc
romo
I.
chapo 7, M-}is
lorCqlle
M. Qaylc met en par.alh:le
1:1,
préfcocc poi.
W'cr[d le ele
Oleq
2.V\!C
(on exten6on . il 4ttribu: • !)ic:u tre1.fim.
pie
.:x
imroatcricl. une
pro pn~le
I
&.
une reJaríon. 00 rapport . qui
ne conyiennent uniquement
qu'i
ce qui cA:
In¡1tcti~l .
il
démut
~onc
aut.lnt qu'iI
pellt
la'
vraie
iJée
de
ce ml!rac:
l)¡eu, de
(Ilrt<!
que
ce
(eul {:tUl(
atgnmenr
norte
avec
(oi .
comme l'ob(etve
M.
J
:tcql.le~
loe.
la
conviélion mnnifelle
qqe
ce
phi.lo{or~e
de
Kotetdarp. é'toit
un
yr3i
Atbl ine.
(A)
(1)
01}
ne peue fe
former
une
¡prh:
jdée
de
Oieo
ti
l'on
n~ con~
lider~
tlí"1menijcé
cqrnme
t¡n de
(q alrribllts . Cer,te propoGuoll
el\:
fa
é'yideJlfc . qu'elle
n'a p:u méme
tchappé
3
la
cpnnoi1f~nce
de.
pbilo(oJ'l~eJ '
polyens: Arillote
(liv.
l .
Jt
4IIim4l)
attribqc -;\
Th:tles
¡'cxprelfion
de
Virgile
7of/;J
'1¡'J1 I'4
plt,,~.
Elle :t
~té
rcpefée .
au
uPPQrt
de
La~rce.
par
Oiogt:ne . :;:
par
AriCtide
daru
fes
f1:tróln–
gU!;!. :
Araro,
"3
p3t~rr.lfée
avcc
~lett:anG:e
:'11.1
ccmmenct:~cnt
dc (c.
phénornene.t ,
X;;:nOrhOll ("I"CC une
expreffion
(emblOlltlc , aq
nom.
brc
del to.lXunt!s
rqtmou blet
de
Sqcrace ,
CJ.ui",VO\t
die que
la
Di.
~~~i:ére~C~li~l~r;~~ta~~fii~~~ 'Qjt~~c~~Jui ael(d~~~;~in~J Jb:!~~~e
í
(e
bien enrqponer
potrce
~ue
Oieq
~toit intim&men~
pré[cqt
a
toue.
&c
par eOlle,
Be
pnree qu'¡J ,",oroie ,
8c
eonnoiCfoie loue .
Je
eroiroi.
que
les
t~rr¡oicnage,
de
ec\
philo(orhcs
devrolene
(Qf~
Jh
pollr
(:lite
coqnohre
qqtj(
n' y
:tvoie
qU'Ql\e
voix
(~r
I'irumenfité
de Dic::u.
&
qqe cene
opit1iqn
~eo;it gén~r"lc:
t
eepenthnt
B"i~re
l'a
niée; on pourroÍt
dire
le
m!rnc: d'Aritl:oIC. pai(qa'il (outient
(Jiv.
• ch,
IJ.
J,
tr.-,,,,'pi,·J)
qlle le
p,remier motellr.
e'e(\:.a.dirc Dieq,
habiloit dan.
la p.:artie
(upéric\tre
du
monde.
Le. Pere. de l'Eglire one
~erit
rot
cen~~
matiere
U'C'C
plus de
cJ¡ni .
et
u ee
plu.t
de
rolidit~ .
&
(Qr~toue
ClemC'lle
d'
AleJan..
IMM
,
niché'ens .dmeUant deux
prin~ipes
de t<lules chofes, I'un
bon ,
&
I'autre mau vais, pla<;oieut le premier dans la
région de la lumiere,
&
le leeond dans eclie des réne–
bres, par cooféqoent ils nioiem
I'/mm,"fttl
de D ieu
quant a fa fubflanee .
W orllius , les Cal vini(les
&
les Sociniens ont renfer–
mé Vieu dans le clel,
&
ne veu!em point qu'iJ foie
prérent ailleors, aorrt mcm que par
la
puiU'anee.
D eCeartes
&
fes feélateurs om nié, foivam leurs prin–
cipes, que D ieo
[(\1
prélellt quclque pan par fa fub(iao–
ce; ainh , Celon eux, Dieu n'e(l immeofe qoe par fa
connoilraoce
&
par fa puilfance .
1\
faut meme ici uoe
grande dlfférenee enrre le femiment de ce, deroicrs
&
celui des Sodniens; car du femiment des I)ociuiens , il
s'enfuir que Diell di reofermé dans 00 Iieu; que par con–
fé'luem
iJ
el! !lIJet au changemenr, ce qui ell une gran–
de imperfeél:iol1; au Iieu que dans le femimem de
-DeC–
cartes , c'elt au contraire one grande perfeél:i n , Dieu
de ne pouvoir corrcCpondre
a
un lieu, paree qu'nlltre–
mem il feroit éeeudu
&
corporel, ce qoi ell a )ClIrdc.
Ce qui a trompé les M anlchéens
&
les Sociniens ,
e'e(l qu'iJs o'ont pas prls garde qu'on oc peut pas ac –
corder que Dieu (hir préfenr quelqoe part par
la
fuo–
(lance , qu'on ne foil en meme tems forcé d'accorder
qu'il e(l par-tour: car
r.
D ieu étoit feulemem quelque
part, 00 il
Y
feroll Iibren;em
&
par fa volonré . ou né –
ceffairemem
&
par fa namre .
011
oc peut poiO[ dire Qu'il
y
foir libremem, paree qu'i1 pomroir pnlfer de ce lieu
dans un autre, ce qoi dérruie enriérement 1'lOtinité, la
lim pliciré
&
I'immnrabili,é de Dieo.
0/1
nc peot pas
dice non pllls que D ieo foit borné quelque pan par Ca
IlOtore, parce qo'il faodroir dire eo
m~me
rcms que par
fa narure il a une maniere d'ex.ó/ter finie, ce qoi e/t ri–
dícule;
&
d'ail leors on n'apperr;:oir
Di
dallS la natorc de
Dieo , ni dans celle du liell, rien par
00
D ieu doive
é–
Ire plllrÓI \3 qu'id.
Les i>corilles admecrenr ,
,0.
deux fortes d'érendue .
L'une qoi ell Cubfl.o
e,
I',utre qui
en
modific.tion .
La premiere a des partie< Cub(landelles, poCées les unes
hors des auues; par eonféquem elle e(l divlfib\e, mobi–
le
&
corporelle : la fecoode
ea
propre aOl efprirs. El ·
11' a auffi <ks parties hors les ones des aurres , mai. di–
/lin~uées
Ceulemenc d'une maniere formclle, par confé–
quent ceue étendue eU indivilible.
2° .
lis [outieonent
que D ieu a 1I0e érendue éteroelle, néeelfaire, iotillie,
par c ....nCéquent
imm0~ile;
de.lai1s aoncloem que 1';",–
mmftt/
dI' D icu Jl'e(l p'lint dans un lieu, mais qu'elle
eH pldtÓr le lieu univerf.l,
&
que D ie\) di tout enrier
fom chaqoe
p~rtle
de
l'im"'mji,l .
L~s
Thomil)es reJctrem cetre étendue formelle poor
t:tl
fubllitu.:r une
vinudle;
rnab ils
ad,ncllcm
avec les
Scorilles, qoe Dleu ell intiniment répando hors de lui–
meme,
&¡
qu'iI
~x iat
tOIlt enrier (ous ch.que partie de
l'éreqd\je eréée , J e
Il'entrer~i
pojnr daos le détail des
raifollS dOn! les dCllx partis 3ppl\ienr kur opinion; tout
le monde IOmbe d'.eeord qu'il
y
a plus de fobtil iré
que de vraie l.,o&i'l0e.
170yez
DIEu
&
L'EsPACE.
(2)
IMMER-
drie, Orige"e
(00
di(ciple.
Théophile
d'
"ntioehe,
Eq(ifbe de:
C~.
(.uée , Balile. Grcgoire
de
Nylfe: .
Ciril1e
J'
Alcxandrie,
Ambroirc.
Augullin,
Be
autreJ 4qnt
Petlu:
&
c:¡uelque.
Théologien~.
one
re.
~ue¡lIi
les
tr;ti!é~
&
le. one mi. d.1n.
~Ollt
leln
joUt
.
Oa nc doir p:u
éere,
(urpri.
de
ce
'Ju'~ne
vVité
r.
Connae
:lit
te~ d~m.on1rl!e
R:lr un
ti
grand
nombre
de Pete. de l'Eglire, I,ui(.
qu1il.
qon.feqlemenc ont
éerif
conere
la
Théologic
vu1C"ire
de.
l'ayen.
qui
nioiene
eettc:
ilJllItenGu~:
l
leau
Dieult, mértlt'
~
cea"
~u'ils
fI:sardoieqt
comme Jc-s princip.:all-S, mOlí.
elic(tre room:
quel~
que.
héré'ti~lle.s
que 1'3ut\::ur de
cee
anide
.t
pr~poce
u ec
r.li(on
a
Vorlit./s,
a Calvin,
se
2UIC
Sociniens,
eels
ftlrent
leJ
V.ah:ntinien.,
les
GOQftiquc::.
&
le.
Manichl!cn.,
:se
ellcore
Tacien.
.
Si l'on vepe
aprofondir
tes
raiforu
de "
immenli.eéd~
Dieu.
00
Je.t
(rotlver;t (.'lns
peine dan.
les oq\Tt3ges
eles tMologicn•.
6:
des
m~t.lphyficil!ns
4e
flotre:
fieele .
Qieq.,
difcnt.il$ ,
en:
infiniment par.
fale,
&
iI
exifte
p:tr
conféquent
~ans
quelqqc
pattie
d.llmoade
que
~e
(oh.
~
meme
~;tns
1:.
plus peute;
Varcc
que
de: Cl
non·exiften
~
ce
en
qudq1le
parr.
iI
en
refllheroit
une
crpeee d'impcrfeéllon.
En
(econd Iieq ,
li
OteD pouvoic exitl:er
,bol
un
lie¿¡.
plus
que
daD.
on :lutre,
iI
teroic
nécelr~iremcm
pn Etre fini.
&
Jirtlité.
tandi.
qu.e
I'i.finit~
de
Diel¡,
&
(3
Grnplicitl!
fou9'cr:line , e"igent
qu'il
(ole
en
merne.eemps
p:;arptout.
&
eh
qucl~ue
lieq
que ce PQiJTe
t .
cce ,
(ar¡s
qq'il
foit
ltO¡qbJe
de
lui
affigller aUCUQe limite ,
ni
.:mcu_
ne
fin .
O':r.iIleut. Oieo
doic
(e
trouver
dans
le
lieu qu'¡¡
OC.CUCle ,
ou
par
I~bercé
d'éh:étion
~
o\f pilr
nécdfiré
de QOlture:
le premier
C.U
.cA:.
Impoffible . paree q\le
fi
l'on
3droctroit
une
foi~
la
libert.é
d'életlion
e,o .Qicu,
H s'en Cuivroít né.ceCfOlirement
'In'jI
pourro,t pri..
ver
qqelqlle Ileq
dc f3
diyine
préfenee ,
en
laiCf:;anc
cellli
qu'i1
oc.
eu~roif
pour
~r
;\
UD
2utre.
ce
qqi
repugne
~
(a
Div
¡ne in.
finué . Oieu
don llone
(I!
trou,",ei' claq.
lu
líeiJlt
par
néeeA'ité
de
nature.
or ceue
oature étant
infir¡ie. il doit (e
erouver.
&::
il (e
UOUge
r~lJclDcnf
par
tOUt
en
m@~e
leml ;
en6n
fi
Oiea
'lpere
par
toot .
ec
ti
foq
Ol'éracion
ae
peae
lrre
(I!:parée ,
ni
inditl:ina e
de
(a divine
caeqce~
cene
di,ine dreDcc
doic ¿,re
par
~llt , Die:i~
le