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1M M

i

l (uivra, ou

i1

pourn fe 61er ;

Ii

un rien l'o<r';le , UII

Tiro

le:'

f~plre

&

I'emporre .

(,J

n 1I0¡

·c.en

e un roeher

qui demellre

;mmobi/~

a

l'cndroit 00.

1:1

naturt

l~a

pta–

el!; ni le trouble de 1'3ir, ni le mouvemcnt .des esux,

Di la feeoun. de l. terre, nc I'ébranleront pOIllI .

I. IMOBILI AIRE,

C]IIri[pruJ.)

fe dil de e.e. qui

efl de la n. ture des immeubles ,

rOl!

réels ou 6éhrs .

l\

Y

a

des chores

i",mobi!rairu

tris que fom les im–

rneub\cs réels ou fiét;fs , de d.tles

;",,,,.6ilia;ru,

lelles

que ronl les rentes eonllituées des : éHoos

im"" hiliai–

ru ,

favoir eelles qui lendem

a

avolr quel,!ue chofe

d'immobilier .

Voy'z

MOBILIAIKI!, ACTION, l)ET–

TES .

(A)

I M M O D E' R E' , adj.

C

Gramm. ) VoytZ

MODÉ–

RATION

IMMODESTE,adj.

(Gramm.) V.ytZ

MODE-

S T

lE .

..

JMMOLATION, IMMOLER,

(Litelrar. )

ces

termes ne délignoient point che. les Ladns le

raeri6~e

fanglant, mais la eonrécr3!ion faite

au~

dieuI d' uoe v.–

étime, en mell3m fur Ca

1~le

une erpece de pAte ra–

Jée.

Imm.lart ,

n'éloit autre chofe que

m.lá,

ou

fa yre

m.lito

&

falt

h~f1i!1m

pupeJTa.", .Jii, jam,rt,

com~e

Fe{lus nous I'appreod .

M .la

IIgmfie uoe eCpeee de

S'–

lelU d'orge , que 1'00 a(fairoonoil de fel; 00 l'ém.OII

fur le frolll de la viétime;

&

e'éloil la marque de r.

cooréeratioo, ou de fon devouement aux aUlels: voilil

h eérémonie qui s'appelloit propremenl

;mmolalion;

d'ou

1'011

a fait le verbe

immo/~r.

Les mors

;mmoler, ¡m–

",. Iario"

001

ell1lngé d'aeeeptioo,

&

i1s détigoelll le

la–

critiee ranglalll d'uoe viétime.

O" appelloil autrefois

imm.latíon,

la parlie de la mef–

fe que nous appelloos la

prlface.

1m",oler

fe preod auffi au 6guré. La pralique de la

verlu ell un facrifiee comiouel, ou nos paRions, oos

goilt. , nas penchans, oos intérels fOil!

imm.lb

.

O n

immolt

qllelquefais url homme par la raillerie,

d'uoe maniere bieo eruelle. Ceux au mépris derquels

on expoCe un de leur; Cemblables, faot des méchaos,

s'.ls ne Com pas

r~vollés ,

&

s'ils accepleor froidemeO!

le r.erifice qu'oo leur offre . Que feroit-ce s'ils tn jouif–

faiem avee uoe jaie fecrerte?

1MMONDE, adj.

(Gramm.)

expreffian inventü

par le préJugé, qui allache des idées de pureté ou

d'impureré

a

des clres , qui rouS égalemenr Corlis des

ma¡ns de la nalure eherehem leur bieo-e".,

&

Cuivenl

la

grande loi de I'intérct, fans qu'"n puilfe raifonn.ble–

meor les en blamer . Le poureeau e{l pour le Juif ¡¡n

animal

im",onJe,

le juif efl prefquc pour le ehréñen ua

animal

imm."d, .

M oYfe avait dilliogué les animaux en

animaux pnrs,

&

en animaux

;mmonda .

l,es hommc:s

religieux appellent le diable, l'eCRril

imm.nJ"

.

IMMORTALITE' , IMMORTEL,

(Gramm.

&

M teaphl"f )

qui ne mourra poiot, qni n'e{l poim fujel

a

la di(folulioo

& •

la mOrl.

Die~

efl

;mmortel;

I'ame

de I'hamme efl

immortel/t,

noo paree qu'elle efl fpin–

ruelle, mais paree

q.ue

Dieu qui ell jufle,

&

qui a vou–

lu qlle

le~

bons

~

les méehaos f l'rouva(feot daos

l'~u­

tre monde un ron digne de leurs ceuvres daos eelui-ci,

l\

décidé

4

a

~ii ·

décider qu'elle reOeroil apres

la

fé–

"aralioD

d'ave~

le car?s. Dieu a liré I'ame du néaOl ;

/i ene o'y rerombe pas, e'e{l qu'il lui ?Iah de la eon–

ferver . M31érielle ou fpiromelle , clle fublj(lero;1 égale–

melu) s'il llli plaifoil de

la

eonferver . Le fentiment ' de

la rpirilu.lilé

&

de

I'im",.reali'!;

ram indépeodans 1'lIn

de l'aul«; 1ame pourroil elre lpirituelle

&

manelle,

m.lérielle

~

immorr'lfr.

Soerate qui u'avoil aucune idée

de la fpiritualité de l'ame orayoit • fon

imm.realir/.

C'cCl par D ieu

&

non pas par

clle-m~me

que I'ame efl;

c'e{l par Dieu,

&

ce ne peul

~tre

que par Dieu, qu'el–

le

conlillu.ra

d'€lre. Les Phil"faphes démamrcllI que

I'ame efl Cpirimelle;

&

la

foi nous apprcnd qu'elle di

¡mm.'eel/e;

&

elle nous en apprend

~um

13 roifon .

L'immorealitl

fe pread encore paur eetle efpece de

vie, que nous acquéron daos la mémaire de hom–

mes ; ce remimem qui oou porte quelquefois aus plus

graodes aéHoos , efl la marque la plus farte du prix que

nous anaehons

iI

I'e{lime de nos femblables . Nous elJ–

tendons en oaus-memes l'éloge qu'ils feron! un jt>ur de

n?us

1

&

nous oaus immolaos . Nous facrifiolls notre

v.o, nous ce(foos d'exiller réellemenr, pour

vivr~

en

leur rouvenir . Si

I'imm.rtaliet

coolidérée fous eet af–

peét ell une

ehimCr~;

c'.fl l. ehimere des grandes ámes .

Ces ames qui prirem lam

I'immortal;'. ,

doivenl prirer

eo méme prqportion les mleos, Cans I. rquels elles fe la

prC?meltroien~

en v.ain; la Peioture) la Seulplure,

l'

Ar–

ch.teéture) 1H .llo"e

&

la Poelie. 11 Y CUt des foi, a–

vant Agamemoon, mais i1s fom

tomb~s

dans la mer

IM M

de I'oubli,

p~ree

qu'i1 n'om poiot

ea

un 'poete

f.er

~

qu; les ail

i",,,,orr.lifls :

la

l",diñaD altere 1,

v~ril~

des

f"its ,

&

le< rend f:lbuleux. Les noms parTenl avec les

em?ires , fans la voix du

POCte

&

de (,billorieo qUI 1,.- •

verfe 1'lm. rv3I1e des lems

&

des li ux,

&

qui les

"1'–

prcod

3

10US \es liedes

&

iI

rous les peuples.

Les

gntods

hommes oe foOl

im....rlalifls

que

par

I'homme de

I<t–

Ire; qui pourrail

s'i".",. rt.lifor

fans eUI . Au

d~faut

d'aa ions célebres, il ehameroil les rraoCaétions de la

oatore

&

le repos des diCllx

&

il Cernil enteOdu daoJ

I'.venir. Celui done qui méprilero I'hnmme de letlres,

méprirera auffi le Jugemem de la

po!\~rilé,

&

s'~leve­

ro raremem

ii

·quelque ehoCe qui mérile de lui Erre I",n–

fmis .

i\llais, y a-I-;I en effel des hammes en qui le fenti–

mem de

¡'imm.rralie!

foil lotalemem élcinr,

&

qui oc

ñenncm aocuo comple de ce qu'oo pourra dire d'eox

qUJnd ils oe rerom plu

?

je o'en crois rien. Naos fo,n–

mes forlemem auachés

ii

la conliMrariotl des hommes

avee lefquels naus vivon!; malgré nous, nOlre vanité

exeile du né.m eeux qui ne foO! pas encare,

&

nous

emendons plus ou moins forlcmem le jugemem q,:,'ils

portcronr de nous,

&

nous le redOUIOns plo ou molOs-

Si un homme me difoil, je fuppore qu'il y nil daos

un vienl coffee relégué au fond de mon

~reoier,

uo pa–

pi« eapable de me Iraduire che. la poflértté comme un

reél",al

&

comme un iof:ime

¡

je fnppofe eneore que

¡'aye la démontlrntion abrolue que ce enffre ne fera point

ouver! de moo " ivam; eh bien, jo De me donoerols pas

la peioe de momer au haul de ma m.iron, d'ouvrir le

colfre, d'eo tirer le popier,

&

de le brnler.

Je lui répoodrois, vous

~IOS

un menteur.

Je fuis b;en éranné que ceux qui om cnfeign6 aux

hommes

I'immoreali:!

de I'ame, ne leur ayem pas per–

fuadé en m2me lems qu'ils enteodront foos la tombe

les jugemens divers qU'OD porlera d'eux, lorfqu'ils nc

feroO! plus.

I M M O R T E L L E,

f.

m.

tlycbrifu",) (Hifl. "a'.

Boeall.)

~enre

de plante

a

Beur, comporée de plulieun

Beurons déeoupés eo forme d'éloile, porrés fur un em–

brioo,

&

fouleDus par

I1n

caliee éenilleox) luirant,

&:

de belle couleur d'ar ou d'argen<. L'embrion devieDt

dans la fuile une femence garoie d'aigrettes. Tourne–

fon,

injl, rti htyb. VoytZ

PLANTE.

L'i>l1"lorr,II"

a>llremen< dile bauroo d'or ou amaran–

te jaune,

tíl

nommée par T ournefort,

!loecba.s citri"a,

,I1,!."jlifolill.

Sa racine erl limpIe, grotr.,., Iigneufe, reo–

dant uoe odeur approchame de celle de la gomme

él~mi. Ses liges qui s'élevem

iI

la hamour d' un ou deux

piés , fom laDugioeures, blaoehes, garnies de periles feuil–

les élroiles, veloes

&

blanchatres . Ses Beurs nai(feO[ au

rommet des tiges, ramaUées eo maDiere de

I~tes

OU de

bouquels,

eompot1~es

de plufieurs Beurons

r~guliers,

dé–

eoupées fur k haut en éloiles) de eouleur dlrine,

&:

foulenues par des ealices écailleux,

Cees,

jaunes

&

bril–

lans . La graioe qui fuccede a chaque Heuron, e{l ablon–

gllC,

odorante,

~ere,

rau(fe,

&

garnie d'uDe aigrelte.

Celte plante eroll

d'elle-m~me

aux Iieux fees, fablon–

oeuI , arides

de~

pays ehauds, en Efpagoe, en Portugal,

el) Ir.lie, en Provence,

&

en Languedoc pres de Mont–

pellier; elle pa(fe pour iocilive

J

apérilive

&

cmména–

gogue; mais an ne la cultive ans oos jardios que pour

la licor qui e{l 4'une grande boaulé, d'une pdeur forte

&

agréable .

Si 01) la eueille avant qu'elle vienne

ii

Mcheoir fur

la plante,

&

'qu'enfuile on la lieoQe daos un endroit

fec, elle fe eooferve quelques

~nnées

faos fe galer, peut–

elre paree que Can eolice éeailleul e{l privé de pnlegme;

quoi qu'i1 eo foil, eetle prérogative lui a valu dans 00-

Ire lanlloe le nom

d'immortellt.

Les dames la meltent

paur fe parer

d.ns

leur~

CheyeUI,

&

a

eel égasd elle

e{l de beaueoup

pr~férable

aur Heurs arti6cielles, Les

POrlUZais

&

les Efpagnols la ch6ri(fenl fort,

&

en cul–

liven! uc¡e grande qQal)tilé dans leurs jaedias, indépeo–

damment

d~ cel\e~

des ehamps, pour en oroer les cha–

pelles de leurs églifes; les curieux oe manquenl

p.u

d 'a·

"air dans ces pays-I' plulieurs belles

varlél~s

(le eelle

n. ur qui feroble faile pour leur lerroir.

(D .

J.)

IMMUABLE,

~dJ.

(Gram. )

qui oe peUI changer .

11 n'y a que D ieu qui foit

immllabl, .

La

natllre efl daoa

un étal de viciffimde perpéluelle. C'e{l une fuile

n~eer­

faire de la loi générale de 10US les eor?s: ou i1s fe m.u–

vent, OU i1s leodeot

ii

fe mouvoir .

IMMUNITE', en latin

i,.,,,,,,,,il"'

,

C]l/rifpruJ.)

e{l définie

vacati.

&

lib,rtq.s ab o""ibus,

eremplion

de quelque eharge, devoir ou impolition.

Ce mal v iellt du latin

mrmm,

tequel en droit ligni-

6e Irois chofes différeorcs, favoir,

Jo"

ou

prlfo", fail

p.ur