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IMM

IMMERSION,

f.

f.

(Gramm.)

aaion par laquel–

le

UII

piunge quclque chofe daos Peau, ou daos lel

aotre fluide .

VoytZ

FLUIDE.

Dans les premiers Ílecles du Chrifiianifme, 00 bapLi–

foie par

immffji.1I-;

par lrois

imí7¡erJlpns.

00

prércnd

que ecue coaLUme fubr.lle eneOre en Portugal

&

ehez

les Anabatilles.

fToYtZ

BAPThrE. Elle a eetré dans le

treizieme tieele dan. I'églife latine,

&

on lui a fub!li[u¿

le bap"éme par

iofur.on

, eomme il fe pratique :lujour–

d'hui: mais le bapteme par

immtrfi."

ell encare en 0-

fage dans I'églife.greque.

(G)

IMMERSION , en

ttrmu d'Aft.ronomit.>,

fe di[ quelque–

fois 10rCqu'une étoile ou uoe plane[e ell ti proehe du

fOleil, qu'oo ne peut la voir, paree qu'elle ell comme

eoveloppée dans fes rayons.

VoytZ

O

e

C

Ir

L T A T ION

H ÉL IAQUE.

lmnurfio" ,

fe dit plus ordinairement pour tigni6er le

commencemem d'une éelipfe de lune, e'ell-o-dire, le

momenr

011

la lune eommence

ii.

etrc obfcurcie,

&

:l

entree dans I'ombre de

I~

[erre.

00

di[ la me ne ehoCe, mais moins propremeor, de

l'éclipCe du foleil, lorCque le .liCque de

h

lune com–

lDence

a

le COUVrlr,

&

a le Mrober

a

nos yeu,.

Vo–

ytz

ECLIPsE.

Emcrfion

eff le terme oppofé

:l

immerfion,

&

e'ell

le moment d1ns lequel la lune cnmmence

a

Cortir de

I'ombre de la terre, celui ou le Coleil commence

i

montrer les parties de fon difque que la lune nOllS ca–

choit .

Comme

la

lune n'ell jamais emierement obCcnreie

dans fes éclipfe,.

m~is

qu'eUe eonCerve une eouleur rou–

geatre, le momem précis de Con

immer(io",

ou de Ion

enrrée dans I'ombre, n'ell pas aifé

i

déeerminer par

obfer varioo;

iI

en ell de

m~me

du mOIOQIH précis de

l'lmufion.

Au e' IOtraire dans les écJipCes de Coleil, le

rnoment de

I'immerfion,

ou le commeoccmc:n! de L'é–

clipfe eC! inllamané

&

rres - remarquable, paree que la

portie éclip[ée du di[que du IQleil n'ell pas limplem<m

obrcurcie, mais enticrement cachée . Le m omem de

l'immcr(ion,

dans les éclipfeS de lune arri ve en meme

tems pour tous les peupl., de la terre,

¡¡

en en do m e–

me du mo,nem de

l'émer/ion;

~ependant

Cl'lmmC

ces

momens foot dimciles • dé[er",incr , il ell tres-rare quc

deu x obCervateurs placés dans le

m~mc

codroit, les dé–

terminem précifémem

a

la meme heure.

lmmerfion,

[e dit al1m eo parlanr des C ..eHites de ju–

piter,

&

fur-tour du premier ratellite, dom I'obláva–

tioo efl d'uno ri grande utilICé pour l. découverte des

loogitudes.

Voyez

SI\.TEI.I.ITES.

00

appelle

im;nufi.n

du premier CateHite;, le 100ment

auque) cette pedte pla,!e¡e nous paro., entrer dans le

difque de jupiter;

&

Imerfion,

le moment auquel elle

parol! en [artir.

On obferve les

immtr{ ..",

d~puis

la conjonélion de

jupieer .vec le foleil Ju[qu'a Ion oppofifion,

Oc

les

é–

merfions, dopuis ron oppolition jufqu'a Ca conJonaioo.

La commo.tité de ces obrervadons conrine en ce qu'on

les peut

fair~

de deul jours I'un au moios , pendant on–

ze moi, de I'anoé .

L'immufi."

des fatellites de jupiter dans I'ombre de

cetre plane[e el! beaucoup plus aifée a dé[ermlner

~vec

précifion que

I"immtrfio"

de la lune, paree que ces fa–

lellites

étan~ort

pdits, s'obfcurcilTenr

&

di[poroilTeor

pre[que dan un inllan!. C'ell ce qui fait que les écli–

pfes des fat lites de jupi[er doonent la longitude avea

plus de julle . que I<s éciipCes de luoe.

Voycz

L O N–

G

r

T U

DE.

C'/¡amhe",.

(O)

IMMEUB1:.ES,

f.

m. pI.

(JuriJp.)

Com des biens

fixes qui ont uoe afliete certaine,

&

qui ne

peuvent~tre tranCportés d'un !ieu

a

un autre, comme Cont leS

terres, prés, bois" vignes ,

&

les mai[ons.

11 Y a néanmoins eertains biens , qui, Cans svoir de

corps matériel oi de ri[u.tion tixe,

10 nt

réputés

¡m–

meuhlel

par fiélioo, tels que [on! les droits réels , com–

me cens, remes foncieres, champart, (crvitude,

&

tels

TomeVlll.

dir loi-ml!rne expreffement par le l'lfophctc Jet 'mie;

nu"t¡uid n",

e.II"

,.

ir

te".".

't.~

¡",plu!

j'ai cru devoir rapporret ces preo_

.c"

:l6n que le Icdcar

cornprenn~

que Dieu

en

immenfe par

ron

c(f~nce .

&

non

p.:I.I

par fa. (eule connoiffance.

&

p:Ul' (el

"lérOltioas

pUllque ces deux prcrogatlVe,. ou altribuc, de la Divinic oc (ont

FU (uffifans

poUt

bien cooccvoir ¡'iriuneaficé de· Oiea .

o.

l'our mieux

-=-xpli~uer

ce«e Jivine immeufité,

~joute

M. ClarJcc

..

'Tom. l. cb. 8.) les Schblaftiqucl OOt cu la prUomption d·;\Yan.

..

~r

que

rimmca6t~

de Dieu. cft: un

P,;",.

comme

ron

é[erni1C~.

.. difent

i1••

cft:

QD

,·"fi.,.,.

maÍt cene expretlien

ea

tout.a-fuit in_

.'

int~lIigible.

Ce ql1'on peue Jire

U-deITq,

avcc plus

de

certhudc.

fCTICQt

.i

e.ci

; qa:,¡a,

hca quc le¡ "Ene.

C[~~

••

&.

fini, ,

QC

peq.

IMM

475

(onl encare les ollices; tels CODt

3Um,

dans cerraines

coatumes, les eemes conlliruées, le[queUes, daos d'au–

tres, COO! réputées meubles.

Les

im...

tll.bl"

Ce

re~lent

par

la

loi de leur lituanon;

ils Cont fuCcepribles d'hypotheque.

En eas de vente,

le

vendeur peut etre rellitué lorf–

qu'il y a lélion d'omre-moirié du julle prix .

Si le polTell¡'ur d'un

immeuble

ell tr" ublé ,

iI

peur in–

tenter

complaime .

Quand on diCcure les biens d'un mineur,

il

faut

pti–

Cee

les meubles avam de venir

allx

;m

n~ub/n

.

L e retraje- lign:!ger a

lieu

pour tous

les

:m,neHbles

réels ,

tels que les

hérilagcs,

&.

meme

pour ccrtains

¡mmu/–

M"

ticfs, tels que les cens

&

reOtes fonciere. non-ra–

chelables; mais les

o

ffi

ces ,

les remes conO:icuées

a

prix

d'argenr,

&

les rentes foncier« rachelables , ne Cont pas

Cujettes

i

rerrait.

Le

retrait féodal

n'á

lieu que pour les

i'»mtuhla

réels,

&

droits incorporels tenus en

fieL

V.yez

MEU–

BI.ES.

(A)

hfMEUBLES AMEUBLIS, font ceux que I'on répu[<!

meubles par filHon, ce qui ne fe pr3tique que pour fai–

re emrer en comR1unauré

des

onmeubJu

qui, r.1ns cel"

te fiélion, n'y enereroiem pas.

Voya.

A

M

E U

n r.

I

S

S

F.–

MENT,

&

COMMUNAUTÉ DE BIENS.

IMMEUBLES

FJCTIFS

Oll

PAR FJCTJON, fOllt

CCUI,

qui n'étanr pas de vrais corp.

immeubla,

[Ollt néao–

tnoins cOlltidérés dt: vrais

1n'}t1ullbtu.

Tels Com les meubles aHachés afer

&

a

clou, ou

feel lés en platre,

&

,nis dans uoe maiCon pOur perpé–

tuelle demeure.

Les Jeniers llipuJés propres , Com au{ji répurés

im–

mtu¡'¡o ,

a I'égard de la cOr

)lmun.mé

de biens; du re–

Ile ils conl.rvent leur na[ure de meubles.

Les matérial1x provenans d'uII édifice démoli 'ppar–

tenant

a

un mincUT, ou bien les deniers provel1:!ns de

la

v~nte

de Con héritage, Oll du rembour[emem d'une

rente

a

lui apparren¡¡nte, Callt "éputés

im"'m~Icr

dans

C.

Cu¡ocellion, c;omme I'auroit été le fund Ou la ren te.

Les a lfices

&

les renceS cooflitUées dans les rentes,

ou elles

10m

rtpu tées

immerlMeI,

fonr

encor~

des

im–

meuhla fiéli!,. Voyez

F I CT

r o

N

&

PRO P R

¡;;

S F

1-

CT,FS.

(A)

IMMINENT, adj. (

Gramm.

)

qui menace d'ulle

chihe pruchaine .

Immin~nt

&

Im;nent

qu'on confond

a(fez [ouvem, diffcrent, en ce que

l'Ul1

appliqué par

exemple au péril, marque qu'il ell peoehe,

&

I'autre

qu'i1 ell grand.

• .

IMMIXnON,

C.

f.

(JrtriIP .)

ell le maniement

des effets

d'un~

[ucce{jion que I'on fait en qualité eI'hé–

ritier.

Chez les Romains

l'immixtiQn

n~

[e difoit que ' par

rapport aux héritiers (lens; lorrque les héritiers étran–

gers faiCoienr aae d'héricier, cela s'appelloit

adition d'ht!-

r/ditl

.

Parn¡l nous I'aditioo d'hérédiré Cemble s'entendre de

tour aae expres, par lequel on prend qualité d'héricier;

&

¡",mixtio"

ell tout aél. par

kqnC'1

un héritier pré–

fomptif agit, comme s'il a"o;t pris qualité; de lurte

que

l'immixtjun

opere le

meme

dfe(

que I'adidon d'hé–

rédité.

Voyn

H ÉRÉDtTÉ,

&

SUCCESSIO~.

(A)

IMMOBILE . adj.

(Gramm. )

qui ne fe mem poiel!;

iI

fe dit au

lim~le

&

au fi guré. La frayeur le Cailit,

iI

r~lle

immobile. L'immobilit!

de !'aparnie Ilo'c'ciellno

n'é–

toir qu'apparente . L e philofophe foulfroir COll1m, un

autre homme

1

mais il gardoit

J

Inalgré

la dlllllenr, le

maintien ferme

&

tranquille d'un homme qui ne [ouffre

pas. f"e lIuYcifme pracique c;araélérifo;[ donc des ames

d'uoe trempe bien extraordinaire! Qu'etl-ce

qui

pourroit

émouvoir un homme ,

doOt les plus

violentes tortures

n'~bl'alllent

pas

I'imrnohilité?

S{lle Ceroit-ce qu'llne fo–

ciété d'homlOes .um maltres d

eux-m~me,

/. N ous re[–

[emblons :\ ce duvet que l'halelOe de I'air détache des

plances,

&

fait voltiger dans l'eCpace

a

fon gré, fans

qu'on puilTe deviner ce q\1'iI va deveoir, quelle route

O o Ol-

il

fuivea

.

u vent

~tre

prérens que

dans

un (el1l Jien

a

la

foi••

&

qU':"iO líeu

.. que les

erre. C9tl'0rels

ne (onr dans ce Heu.!. méme

q\l~

d'une

.. maaiere

tre.._imp~rf.¡i[e.

se

u e.t-in6gale par

r.1pr0rt a

lc:lÍr poa_

o,

.,.oir.

&

a

leut aél¡..

ité:

la cauCe (upn!me ao contraire (qni pof_

lO

rede

UDe effenoe inf;nie.

8c

parr.itcl1lent

limpie.

&

qui com..

:: r:e:uf:

n

(a~~~:; ~~10:t.e.eah~~eIt~~~n:e:.;t~~e:l:m:::-~';'J~:t{:

1

ro ch3<Jue poior de I'immenfité.

tOOI

eomme

fi

¡'imrnenlité ne COQ–

.. fiR:ott rédlement que

dans

on (eul poinr. préfenrc ó¡o reft:e ea

.. deo%. maoieres.

&

par

ron

e(fence trc.••fimpJe.

ti:

par J'cxercicc

..

ilDm,cdi~,

ele toa, (ce atuibut.

u. (""')