r
I
IMM
fens étoicm proportionnés au reveno de chacun; Louis
1<
Déboooaire le> r<eut encor< des trois ordr..
!i
Or–
Iéans , Vorms
&
ThionviUe en 83f, 8}6
&
837·
C haque curé éloil obligé de rememe
iI
fon é véque
la parl pour laquelle
i1
devoil comriboer
~
ces dons an–
nuds,
comlLe
i1
¡rJrolt
par
UD
concile de T oulouCe IC–
ou en 846, 06 il ell dil que l. comribotion que chaqu,
toré tloil obligé de fouroir • fon évéque, c<lnlil1oil en
un minat de froment , un minat d'orge, une mcfure de
v in
&
un 'oIgnc;lU;
le
IOnl
élOft
évalué dCl1 X fols,
&
J'éveque 3\'oit le choix de le prendre en "'gem ou en
parure .
OUlre
C"
conlribmions aonueUes que le c1ergé payoit
omme le relle du peuple, Charles le Chauve , empe–
cur, 61 ell
877
uoe levée extr20rdinaire de deniers, 13m
Jiu le clergé que [ur le pel1ple; ayam réColu,
a
la priere
de Je¡ln V1I
1.
dans une alfemblée générnle au -parle–
lOem, de palfa le mOn! pour faire la guerre 3UI Sar–
¡afins qui ravageoiem les enviroos de Rome
&
10m
le
relle de l'/talie,
il
impola un certain lribut fur tout
le
peuple
&
meme
Úir
le c1ergé. Fauchel, dans la vie
ce
cet empereur, dit que les évéques levoient fur les
pre–
Ires , c'ell-a-dire, fur les eurés
&
sUlres bénéficiers de
leur diocHe, cinq fols d'or pour les plus riches,
&
qua–
Ire den;ers d'argenl pour les moins aiCés; que IOUS ces
deniors
~Io¡ent
mis
entr~
les
m~ins
de gens eomm!s
p3r
le )lo!; on pril
m~mc
qudqtlc chofe du tréCor
des
égli–
res poor payer !<e IribUl; eelte levée fot la
Ccul~
de eel–
le eCpece 'lui eu¡ lieu Cous la feconde raee .
On voil aum, par les aaes d'un fynode tenu
3
50iC–
[ons
~n
ªn ,
que nos rois f,ifo
It
quelquefoi<
des
em–
I'rumes (ur les fiefs de l'Eglile. En effet, Charles le
Chal)ve, qni fUI préfem a
ce
Cynode, renon,a a fJire
ce que I'on 3ppelloit
prJ.'fl~yiaJ ,
c'erl-l-dirc:, de ct!s fúr–
res d'emprums
1
ou du-mo(n!l des fuurniturcs
1
devoirs ou
redev.nees, dont les fi efs de l' Es)iCe étoiellt
chlr~és .
On n'entrera ppinl iei dans le délail
d~s 1l1~
..
t11lions
que le c,ergé de France
a
fourni dans la fuile , nos
rois , cela élam déj. expliqué aux mOIS
d¿<imel
&
don
g ratuit o
Les 'eec1éfialliqu<s CQnr eKempts comn¡e les nobles
de la laille, D}ais ils payem les autres impofitions , com–
me 10US les (ujets 'cIu roi, telles que les droits d'aidcs
&
autres droits d'emrée.
lIs'
f¡¡nl exempls du logemem des gens de goerre , fi
ce n'en en eas de nécemlé .
On ¡es exempte auffi des eh.rges
publiq~es,
telles que
cc1les de lutelle
4
curalell e,
&
des eharges de vllle,
comme de guel
&
de gorde , de la moirie
&
éehevina–
ge,
mais i1s ne fom p.s excmpts des charges de police,
eomme de faire n<llOyer les rues
3U
devam d<; Icurs mai–
fons,
&
aUlres obligadom [ernbl.ble¡ .
U l1e des
principal~s m""~l1ith don~
jouit l'égIiCe) e'ell
la
jurjfdjélion q\le les fouveralOs lUI
om
accordée fur
les membres,
&
m~me
fur les laYes dans les
matiere~
•
~cc1é(janiq\Jes;
e 'e!! ce que I'on
trait~ra plu~
pllrticulicre–
¡nelll au mot
JURISDICTlO N
r;CCL~SIAST/QUE.
L'ordonnanee de Phili?pe-le·Bel en 1302 dit que fi
on emieprend quclq'le chofe centre les privilégas du
clergé qui lui app:lrliennellt
de ¡"re wl
a~ti'lu,; <~Hf"',udint rejfaurabunr", nd
~garrlnn:.
tonel/u l10fln
J
on
rappell'e par 11 1O,!les les
immu"i,b
de l'égliCc aux regles
de la junioe
&
de
l'élJui~é
.
.
Qn ríe
re~onnlJi~
paim
~n
Fnoce les
imm.J4?litls
:tc–
eordées aux égliCes
&
3U
clergé par
les
bulles des p.p<s,
li ces
Qulle~
'le fqll¡ rev€l,!es
d~ lettr~s
patemes dumem
~nregillrées
.
Les
liberlés
<le
l'églife gallieane fOD! une
des
pI". baI–
les
i,!,m'lHit/!
de l'ég1iéc de ); ,ance,
!/oy<z
LIDER:rÉs .
( 1)
Les
C3~oniO:e,
&:
les Tht-oloSielU qui auribuent :aux lojx
hUIl):li–
ne, . le droit c.J'.,f)'le.
011
d'immunité . ne (ont
po"
dl.llccorJ
entre
CUl(
lorf-ju:i¡'
parlerH
lIc I'immunilé pcr(ondlc, le.
un,
la
foo
f
de.
(cendre 411 droir Jiyin, le. <tunes,
c.,njoinlCm~nt
:lvee )':mtcur de
cce
:lrtidc'prérendent
ql)'clte
doír (on
-exiA:ence
aux
.loix
humainc. :
lo::s
pre",ier~
fe fonde:H
(il(
rl.1ficur, To::ltlC$ ,tu
dron
c~non,
4
fur
~I'.:tUlrt.l
folirons
Clt;~fJ.I;..:~
Je
)',k m un: r"inte
&
du
Cpncllc
de; Tren_
te
(Seffiqn
if.
ch,
:'0,
de
reform.)
&
ils
(urpq(enc
'1~e c'e~
Dieu.
&
"I!gli(e
qpi pnr
ordonn¿ )'le:¡,bliffement de
(cm:
Imronnué':
les
;'IUlres
lool
d'3V¡' ,
com:tlc
jr.
¡':ti
dit d.dd1"Uf , <tue
I'immunit~
per.
(onnelle
<l
été
imroduiu: ,
&.
é'rablie
plf
les lolS des
Princet cha–
CUI)
d;tn,
leurs
~r.u
••
&
p3r
cc:lles de
I't!gli(c,
iI.
c:itc.n~
qaclqoCt
Canon.
q'li 00[
Eré peur
ain6
dire
coqfirmé.
polf
I'hiftolre fucceffi_
ye: de. u:m¡ ,
ou
elle a
é'té
introduiee.
8c
qoi
one
éh!:
timoin.
de
{on
éxtc:nuon.
Q!J.lne
e
moi
je
propo(erois
de (oí_ce )'
a.iadu
l~a_
'lI'.1nr CouHuvia. en conciliane ces
deus
apinion.
oppol~CJ,
Be
cn
(outenant
q.ué)'or(qu'il ,'. Sit
,Ip
(pirituel.
le. Clele. (one
e:xCQJPU
de la juri(Jié\ion Jarque p-lr le
dc,!ie
divib.
J,
114"
1);11" •••
m;Ji.
,!ue
dan. le. atf.lires
r<rDP.OreJles
&
dans celle. qui ne
(ont
ru
vi.
:h~b!emcnf {;:cr~cs .
c"ctl.'.•.
di,e
lorfqo'i1
y
a.
UDe
QlixÚOQ
s1a
tFUi-
IMO
Voyn
les conciles les hilloriens de Frsnee, les o rdon–
nances de la fecoode race, les mé moires du c1ergé.
f/oy~::.
30CJi
lts traités dr
i",mltllit"tl
udr/i4J'ic,;
D:U
Jacob W lmphe1ingus, celui de
jean
Hyeronime Alba–
nu .
(A)
el)
ht~IUNITÉ,
(Hifl.
g,.".)
les
imrnfmitls
que les villes
greque"
&
(ur-tout ecHe d' .-\!henes, accordoient
a
CClIS
qui avoiem rondll des fen 'ices • I'éru, portoienl fur des
exemplions, des marques d'honneurs
&
autres biellfaits.
Les exemptioos conlilloient
a
élre déchargés de I'en–
Irelien des
Iieu~
d'exercices, du fellin public
!i
Ulle des
dl~
Ir
ibus,
&
de tome cOOlributiou pour les jeul
&
les
fpea.c\es .
L es marques d'honneur
~Ioient
des places particulie–
res da",
1...
Ireloblées, des couronoes , le droil de bour–
geClifie pour les
~Irangers ,
celui d'elre nourri daos le
prilanée 'UI dépens du publics, des mOllumens , des na–
IUes,
&
femblables dinillaions qu'on accordoit BUI
~r3nds
hommes,
&
qui pa(foient quelqllefois dans leurs famil–
les. Alhcnes ne Ce comenta pas
d'~riger
des Ilalues
a
Harmodios
&
3
i\rillogilon
Ces
Iib~raleu",
elle exem–
pt.
a
perpéluil': leurs defcendans de toutes charges,
&
ils JOUilroielll cncore de ce glorieux privilege plulieurs
liceles apres. Ain" 10ut mérile éloi[ ((Ir
d'~tre
réeom–
penCé
d.nsles beaul Joun de la G reco; tOut lendoit
:1
faire germer les vcrtuS
& ,
aHumer le I.lens, le delir de
la gloire
&
I'amour de la patrie. (
D
J-)
• IMMUTA BILITE'
, í'.
f.
(Gramm.
&
'I'hlologi< .)
e'ell 1'.ltribut de D ieu cOllfidéré en lam qu'¡¡ n'éprouve
aucun
chan~ement
. Diell en
immltabl,
quom
!i
f. fublhn–
ce; il I'ell auffi quant
3
Ces idées _
1I
ell, a été,
&
fera
10UJours de l'unité la plllS rigoureuf. _
(2)
IMOLA,
(GloX_)
ville d'ltalie
&
de l'él'l de l'E–
gliCe dons la Romague , avee un évéché Cuffragam de
Ravenne . Ceue ville ell bien ancienne; Ciaéron en parle
dans une
d~
Ces leUres,
li,!: X
l/.
¿pito
5.
Str~bon l'a~pelle
~óP" K,p'~"''''
Le pacte Marual nous dI[
y
3VOlr
fait quelq ue (clour ;
&
Prudence nous .pprend qu'elle
avoil
él~
fondée par SyHa.
Vers
10
déeadenee de l'empire, 00
y
Mtit une cita–
delle nommée
Imola,
nom qui
ert
rellé
a
celle ville!
elle fut ruinée pas Narses,
&
répar~e
par Ivon
11.
roi
des L ombards; enCuite les Bolonois, les
M
anfrédi, G a–
léas Sforee en devinlenl les m:lltres; cofin CéCar-Bor–
gia la prit,
&
la Coum;1 .u S. Siega, qui en ell demeur\!:
po(feUeur . Elle en Cur le Santerno
a
trois licues N _O,
de Faenza, huil S. E. de Bologne. neuf S.
0_
de Ra–
venne, dix-huit N .
E.
de FlorenGc, Coirame-cinq N _de
Rome .
1..onJ.29.
, 8.
lat.
44-
22.
I:"ola
a produil qllelq ues
¡;CllS
de leures en divers gen–
res, comme le pocle FI:lmtnio, le jurifeonfulle Tart2-
gny,
&
1'.natOmille VaICal"a.
Flaminro (Mara Antoine) fut le premier de Con pays ,
di!
IYI.
de Thou, qui exprima alfel. heureuCemem en
ver~
lalins la maJ.llé des pfcaumes de David,
&
il
lO–
vila par ron e.emple,
Fran~ois
Spinola
¡¡
prélcndre •
l.
m~me
gloire .
1I
mourut Jeune dans la
bienv~i1Iance
du Cardinal FarneCe
&
du Cardinal Polus en
1
Ha.
Tartagqy
r
A lexandre) é!oit un des habiles jurifcon–
fultes de' fon Uecle; on .1. nommoi! .lors en Italie le
mo';ar.'llt< du (iroit ;
Ces conf.ils, Ces luilés fur les e16-
memines, fur
I~
lelte des decrétales ,
&
fes autres ou–
vrages qu'oq ne lit plus aujourd'hui, om été Couvenl
imprimé' , comme • Venire en
'n'; a
Francfort en
' nf, a
Lyon on
'f8r ,
&,.
l1 mouru¡
ii
Bolo,:ne en
'487. agé de cinquame-Irois . ns.
Valfalva (Antoine Marie ) mort en 171 3
a
cinquante–
fept ans, fu! difciple de Malpillhi,
&
51ell difiingué par
.
fon
poreJ,
&.
du
fpiriruet .
21Qu
"¡romonité:
de,
cleres tire (on
ouglll¡e
des
loix
humaiocs de I'Smpclcu;,
Con(bntin.
&
del
autrc.t Em['C,,;
&u~:g~e(~~~c~:!n~c~~:~~:!le~e!'~~i;:r~i~:H~~~~Jf~.1,r
!::n
Co~~~=:
",ée _
( .A
I
-
(1) L' Immat.1bilité de
Oieo
fe
confidere ea cinq roodc.
1-.
dal1'
l'eU'cpce ,
llc
)'cxif}-cncc,
'1•.
dan.
le rapporc au tieu. 3·.
dans
le.
accidenu,
.1·
dan' la connoilTancc
f·o
claru le.
decreu ,
&
dan. le.
déterminauons de
fa
volonti,
Ainl'i ce qu'on a dit
dans
éet
artide
o'cn
p3, (lIffi(3nt
'roiar exprimer le vrai
c,\fa8:cle
de
J'immueabi..
lité
di
vi
pe
•
Le C.uviniAc: Vorfi-iu••
&:
JCf
{ocinien.
J'admetlenl {eq–
Icmene
dans
I'efleqcc:
de ,'Elre (apreme ,
iJ,
la
nient dan.
lel
auueI
mode••
&.
(Uf tOUt
dan.
le!
dccreu de
la
vólllrui.
Ce ne
{ont
p.u
(ealcment
le,
Th~oJogier!t
qui
prollvcne
r2t
dCJ
autoriu!"
&:
par
del r"i(on. dcdaieet de la. (:lime
cerlture.
qqe la 6mplicité di..ine ai..
ge l'immutAhiliré dan.
lel,
cinq
mod~1
difflrcnts done
on
viene
do
pul.,
(¡IU
prijudice des
atle.
libre,
de
Ojeo
rcllltivCr'DC'Dt
¡PE
crEa..
rore•• leJ Me,hapbyliciea. le
d~m(l!nret\t
encere
ucc
la detaicfC
~
.ide.ec.
( .... )
-