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I

16. Si I'on

~oulo¡t

une démonfir:uion , o n peut s'en

proeurer une ron fi mple . Pour cela, qu'on prenne dans

-eelle qu'on voudr3 de, formuies l'expre(fion de

p

&

de

11

pour le prernicr terme

~

pour le

no~bre

des

te~mes

d'une progreffion arithménque dotlt la dllférence folt

1,

&

qu'on li:: donne

J:¡

peine d'en faire la fomme; on

t rouvera pour dernier réfulca!

r',

c'en-a-dire la puilf:m–

ce c,h,erchée .

J

7.

Ce qu'on connoilfoit jufqu'a préfent de ceUe pro·

priété d. la fuite des

impain

ne pOUVOlt etre d'un

~rand

feeo",s ,

&

ne difpenfoit p' s de recourir

ii

la pralique

ulitée .pour former les

puiif~llces

méme d'un expofam

pair, tautes les fois que

1-

eXPTimoit un nomhre

im–

¡air .

A yam

¡,

former par exemple la dixieme puilf.nce

de

7,

il falloit préalablement trouver

7r,

qui indique le

nombre des termes dom la fomme en

7'0.

En

UIl

mot

on ne pouvoit fe palIer de la méthode ordinaire que

.hns

I~

fcul cas

(atre~

rare) ou • e!! une puilfance d. )..

De plus, on ne foup,oonoit pas que la

pro~remon

fubalteroe, dom la fomme en la puilfaQce d'un e,po–

fam pa" cherchée, fe trouy!! ailleurs qu" I'origine de

la

fuite principale . Ou tenoit,

iI

en vrai, une íolution

de cetre partie la plus expo(ée eD vile du probleme; mais

IMP

on ne s'avifoit pas qu'i1 y en eut d'.utres : or

iI

y

eA

3.,

comme on I'a

't'u,

autllot que

7

exprime

d'unlt~s.

18. N ommanr

s

le nombre des termes qui précedent

p

dans la fuite générale des

impoirs,

&

qu'il taut fau–

ter vers I'origine pour monter Jufqu':\ lui; on aura ( pu

la natUre des progreffions)

2.f

+

1

=

p:

&

fub(lJtuant

cette yaleur dans

p

+" -

1

x

n,

on trouveta la fomme

de la progremon ou

r'

=

~

x".

M ai. on a auffi.

comme

iI

en

év;dent,

"=r'~'" x r'~"' ; &d'ailleurs

(no. 12.)

,,=

r

':'":

donc 1f

+

n

=

r'+:"

.

C'ell–

a·dire que

, Si al. nombre des termes de la fuite fubalteroe dont

" 1; fomme

~Il

une puilfance que\conquc

r'

,

on aJou–

" te le double du

nom~re

de ceux 'lui en précédent

le

premi~r

daos la fUlle

gén~rale ;

11 en réfuhe une

:: puiaance complette de

r,

dont l' expofaD! ell iD\'a-

" riablement

'+'1'"

n'

Théor~lDe alfe~

lingulier! car il ne s'.git nullemem ieí

de

la

valeur

me

me des termes, mais úmplemem de

leur nombre.

Dans l'exemple du nO,

9"= . . .... . ... '. ' ... 2.7

or

27

+

f4

=

81 =

34

= 3

7+.'.

J=

ff.=.!.

=

2.7;

d'ol.1

lo,.

=

H

.

A rtide de M.

P'.ALLI1!./t DES O'VRMf.S.

IMP .... LANCA,

(Hifl. nat. )

animal quadrupede,

qui a la forme

&

la taille d'uD mulet, mais dom la pesu

ell raehetée

&

,de différemes couleurs. 11 a le fron! ar–

m6 de deux comes poinlUes

&

reconrbées en raifon de

fon age.

S~

chair efl Iresrhoone a manger, excepté dans

le lelOS du rm. On e!lime furrmut le

bé~oard,

ou la

pierre qu'on en retire, qui en regardée comme un excel–

lent anridote contre tomes forte de poi fans . Cel ani–

mal fe trouve dans plulieurs parties de l'Afrique,

&

fur–

tom .daos le LOyaume de Congo.

IMPALPABLE, adj.

(P¡'yJi'T')

en ce dont on De

peut dlllinguer les perites parties par les fens,

&

parti–

culieremem par celui du mucher.

IMPANATEURS,

r.

f.

(rbl%gi,.)

nom dODn':

aux Luthériens , qui reJettant le dogme de la tranfub·

Ilanti.lion, fomenoient que dans le facremenl de I'eu–

charitlie.,

~pri:s

les

par~les

de la confécrarion, le corps de

]éfus-Chnn fe truuvo't avec la fub!!anee du pain qui

n'émit po'm délruite .

Voyn

CO"SUDSTANTIAT~URS

&

~ONSUBSTA NrtATlO".

Cette opiOlon qUl avoit pa–

ru des

I~

tems. de. Berenger, fut renouvellée par Ofian–

dre, l'un des pnnclpallx Lmhériens, qui palfo jufqu'a dire

en parlant des efpeces euchari!!iques ,

ce

pai"

di

Di' l(.

Une li étrange opinion, dit M. BoÚuet n'cm pas be–

foin d'elre. réf. tée, elle tomba d'eUe-mé;"e par fa pro–

pre abfurdlté,

&

LUlher ne l'approuva poim .

HiJ1. des

'/Ja"a'.

/i7'.

l/.

,,0.

3.

(G)

lMPANATION, f. f.

(TMo/.)

en un terme dont

les Théologiens fe lervent poor expliquer I'opinion des

LUlhéri ens , .qui éwit qu'apres la copfécration, le corps

.de notr.e Selglleur ]efus-Chrifl demeure dans l'euchari–

Ilie avec la l¡'bl1ance du pain

&

du vin.

Voyez

CON–

SUBSTA);T1ATtQ~

.

lMPANGAZZA,

f.

m.

(Hifi.

nato

Z o% g. )

2ni–

mal quadrupede d' Afrique, commun dans les royaumes

de C ongo

&

d'An. ola,

&

qui paro't erre particulier •

ces comTées . JI relremble

alfe~

a un breuf ou

¡,

un bufo

fle; fes cornes font faites c"mme

~rlles

d'uo boue roais

~ri:s-lill.s.

Les habitans fom leurs boueliers avee 1; peau

de cet anin)al , qui de\'iem arrez dore pour elre • l'é–

preuve des qeches. 11 en aum connu fous le nom de

d011t.

_

Ce~

animal ell d'une grande vitelfe; quand il •

lité blelfé 11 fe mHrne contre fon chalfeur, <jui ne pem

é vaer Ca furie qu'en

~rimpanl

promptement • un arbre

au pié duquel l'animal relle jufqu'á ce que quelque

nou~

ye"u coup le

.ralf~

tamber mort. Sa !Ohair ell ¡res-bonne

• manger . Les tigres

&

le~

lioqs en fODt aum friaDds

q~e

les hOIl)mes . Les

!mpangaz zas

.

pour fe meltre en

aefcnfc

contr~

les

premlers,

vont

ordJllairemem

p:u

trou:–

peaux de plus d'une

c~ntaine;

10r(qu'ils fom attaqués,

Jls formem un

eerc\e,

en préfcmam leurs cornes de tatlS

J~s

cÓtés , ain6 ils fe défendent avec beaucoup de dené–

rilé . On en trouve de bruns de g ris de Doir5-

&

de

diff~.rentes couleu~s ,

COOlme

l~s

vaches: On r.garde la

m oelle de ces anlmaUl comme Ires·bonne dans la Me–

deeine; 00 en frotte les membres attaqués de paralylie .

*IMPARDONNABLE, adj.

(Gram", . )

une

aaion eO

impardonnab/e,

c'e!l-a·dire qu'il n'ya poim de

pardon pour elle.

f7oy'z

~

ARDO':' . 11

fe~blc

.que les

hommes paitris d'imperfea,ons, fUJets a mllle fOlblelfes,

remplis de défauts, fOlent plus féveres dans leurs Juge–

mens que D ieu memc. 11 n'a poim d'aébon

imparao,,–

"ab/.

aux yeul de Dieu. 11 Y en a que les hommes ne

pardonnem jamals. Celui qui en en une fois f1é'tri I'en

pour toujours.

• IMPARFAIT, adj.

(Gramm. )

a

qui il manque

quclqtle chofe. Ainli uo ouvrage efl

imparfait.,

ou 10rC–

qu'on y remarque quelque défaut, ou lorfque l' suteur

ne I'a pas conduit

¡¡

fa 6n . Un livre efi

imparfai,

s'U

y manque un feuillet. U o grand bfttimem dcmeure

im–

parfai'

lorfqu'lln mininre en déplacé,

~

que celui qui

lui fuecede a la petitelfe d'abandonner (es proJers . 11 Y

a dans la Mulique des .ccords

imporfailS. f/O)'<z

Ac–

CORDS. Une cadence

imparfai'" V oyez

CADE NCE.

En Arithmétique, des nombres

imparfaits . V o)'ez

NOM–

BRES. En Botanique, des plantes

imparfai,.s,

&

tres–

improprelJlem appellées ainfi, car

iI

n'y a rien

d'lmpar–

fJi.

dans la nature, pa'

m~me

les mon!lr<s . T out

y

en enehainé

&

le mnnfirc

y

eH un elfet au ffi nécotlalre

que I'animal' parfait . Les c,",fes qui ont concouru

ii

fa

produaion tÍenneO! " une in6nité d" lltres,

&

celles-ci

a

une intinÍ[é d'autres ,

&

ainfi de fuite en remomant

jufqu'a l'étemité des cho!es . 11 n'y a

d'lmp"feélion

que

dans I'ar!, paree que I'an a un modele (ubliilant daos

la Ilatllre, auquel on peul comparer fes produétions.

Nous n. fommes pas dignes de louer ni de blamer l'en–

femble ¡¡énéral des chofes, dom nous ne cODooilfons ni

I'harmollie ni la fin;

&

bien

&

mal

font des mots vni–

des de reos, lorfque le mut

exc~de

I'ét.ndue de nos

facultés

&

de nos connoi1fances.

1M PAR FA

1

T, adj.

(Gramm. )

employé quelquefois

eomme tel en Grammaire, avee le nom de

prlelri,:

&

quelquefois employé feul

&

Cubnant;vemellt, ainfi \'on

dit le

prlelri, imparfait

ou

I'imparf"it.

C'e!! un tems

du verbe difiinguc! de taus les aUlres par fcs infielioDi

&

par fa deOioation :

j'I'ois

(eram) ell

\'imparJait

de

I'indicatif;

'Tue j e f¡if[e

(efiem) ell

I'imparfait

du fub–

Jonaif. Voil:\ des conooilfances de fait

&

perfoooe ne

s'y méprend . Mais

iI

n'en el1 ¡las de meme des prin–

cipes raifonnés qui conceroem la nature de ce lems : il

me femble qu'on n'en a eu encare que des notions biell

vagues

&

méme fauífes;

&

la dénomination

m~me

qu'oll

lUl a donnée, caraaériCe moios l'idée qu'¡¡ en faut pren–

dre, quc la

m~01ere

dont on I'a envifa¡:é. Cecí el! dé–

vc\oppc!

&

jUlli6c! a

I'ar,id.

T E

M

S. On y Verra que

ce tcms

ea

de la c\alfe des préfells, paree qu'i1 d6figne

la umulranéit6 d'exi!!ence,

&

quc

c'ea

un préfent anté–

ricur, parce qu'i1 el1 rclatif

a

une époque .mérieure

¡

I'aéte

m~me

de la parole.

Arlid.

d.

nI.

B

E.A'VZ E'E .

IMPARTABLE , adj.

(]uri(prud. )

figni6e ce qui

ne peuI p3S fe partager ; on le d'l au fIÍ quelqu.fois de

ce qui nc peut

pas

fe pon'ger commodt.'mem .

Voye;;

PART AGE .

( A)

• 1M-