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lMP

.c:~mme

la

conflruélion d',un nouy,e.u coeps ,d,e

bttirñ~nt,

fo.[

a

l'ufa~e

du ll.'.hre

o~ 'u.[~emcnt ..

.

Les

'ml

",ro

vol uptua"es Coot cenes q\ll fom falles

pour

l'ag~émem,

&

n'augmeo¡eot poiot .Ia ,yale\lr .de la

chore) corriin. fon.t <les

'p,~iolUres,

des J.rdms

~e

J'ro–

pre\.é,

&c.

,te

polrelfe.ur

de boooe foi ,'lu! a fait d!'5

impmfos

n.é- .

celfaires ou utiles daos le f9od.

d'~Utrlll,

peut

ret~Dtr

I'héritagc',

&

gagne ' les fru[ts jufqu'il ce qu'oo lui ait

,embour,fé 'fes

i".pm[es.

'

,.., ,

'A

llégard des

impmfo¡

voluptu.ires, elles fom per–

dues

~e.me

P.Q"¡u le pol!i:rreur de boone foi. '

" Pour ce qui etl d,u

porrerreur~de

mativaife foi qui

b~llit; oú plante feíemment fur le fonds d'.mrui,

il

doit ,

sJ'mputcr"Ja perte de ce qu'iJ .¡¡

dép:¿ofé~

cepeodam com–

Ple on pr,éfére 'toujoues I'.équité

a

la

ri~ueur

du ' droit,

'0.0

cónd~moe

le

propriéraj~e

qui a fouffer< les

irapm[o ,

A~é¿l)¡¡ires,

a

,les lui

Jtcinbou~fer)

.

&

m~\\l,e

les

i,!,peñ!o

uules, f\lppoCé qu'el1efl ne pu-i.{fem s'emporrer fans grande

'dét~rioratioh;

mais le polfl'il'eur de mauvaife fOl n'etl

jama~

tr:,ité a,u.\ij

,favo~~,\>l,e.m~n~ :qu~

le polfe,lfeur de

bonne ftu; car

00

rend

11

ce(u'-c,

13

Julte

v.l~r

de fes

;mpmfos,

'au Heu ';Iue poor le polferreur de mauvaife foi,

on 'lés' eCU,;'é' au 'plus bis

pri~

'.

.

.

,.

. 'Voyei

'la loi 38. au

17:

de 'htrrdit.

p,/je.

les lois

f].

' ú6.

ff.

de reg. ¡"r.

~

la

Joj

38.

ff.

de rei vi"dieat.

Les 'intlirut.

Ih,. 11."

tit.'

I.

§:"30.

BruD de' la com–

p.un.

ii';;'

l/l.

eb(¡p.

iJ.

Jea.

1.

dift:

·7. Le

Pr~tre,

ar–

rél!

'de la

&in!fNíeme,

c,nt.

1:

chapo

lx~xix.

Leven,

ar–

ríe

17:

Care?,';lIas,

liv:

V.

r¿p.

10.'

Auumnet fur

j'lIrt.

~44.

de la eolÍ':

ile

P¡tris.

'1.

A)

. .

' ..

.( M P

;E'~

A

T

1F

, .v·. a4J.

(Gr.",.)

on ,dir le feDs

implratif,

la fo!me

;'l'p1rative .

~n

,Grammaire Ol! em–

'pl9ie ce .mo,t rubll.ami.vement au maCcu)i¡¡., PNce qjJ'on

le rappone a

mode

ou

m~uf,

&

c'etl en effet le

pom

:'l,~e

I'on "dollile

a

ce mode qui ajoUle. la figrtificiuion

-principale du verbe l'idée aCCelrOlre de la volonté de '

ceiui qw parle."

. ... ., •• '

, Les Latins'

adm~tten¡

dans leur

;mplr1tif

deux for–

mes diffCrentes','comme

I,gt

&

legito;

&

la phipart des

GrámmairleQs ont cru I'une relative ' au préfent,

&

I~au­

tre au TUllir. Mais

iI

etl "cert:i¡'.o que' CeS

' deu~

formes

différentes e.primen! la

m~me

relation temporcHle, puiC–

qu'on ' l~s

trouve réunies daDs les memos phraCes poor y

e.primer le meme 'fe.!)s :; cet égard, ainfi que I'obferve

la

mét.hode latine de

P.

R. '

Rem. [ur les '/Jerbo, chapo

lí.

are:'

f·-

, . . ,

.. . ..

.

AII'

ji

es dura,

lii:G.A

;ji"

es non dl/ra,

VEN/TO.

.

.....

Propen.

E,

po/um plljias

.AG~¡

7'it1re;

&

i"terag,ndum,

O«.ur[are

~apro

(eom'f fe", iIIe)

C.AYETp ;·

Virgo

Ce n'etl donc poiO!

el."

I~

différence

de~

re)ations rem'

porelles que vieót celle

~.

c,es

de~~

formes également

implr'aeivef;

&

n

ell bien ' plus

vr.i(f/!mbl:ibl~

qu'elles

n'ont d'ailtie detlin'ation que de cara!Ié'rifer en

q~elque

forlC

l'~fpec~ d~

'volonté de, celui qui parle '- Je

~rois,

par exemple, que

lege

,expnme une fimple exhortation,

pn confciJ,

up" ~veitrrrcmcn~,

une

priere

m~me,

0\1 (Out

3U

ph~,

Ul!

co~femement,

uDe limpie perfTliffloo

;"~

que

¡eg,to

,!,ar9ue

~n

commaodement expiFs

&

abrolu, On

du:¡p,?I~!,s

une

.exhort:l[io~

fi

prc(ran~e,

qu'clle lomble

~x~g:r

1,

e~éq!"on

a,¡Jlli

,mp~ríeufement

que I'autorité

meme:

d~ns

le p'remier cas, celui qlli parle ell ou un

(¡¡balteroe qui prie, ou Ull 'égal qui donDe fOil

avi~; ~'il

I'lf

[upé~!cllr?

c'e{l, uo fl!péritur pleir¡ ' pe ' bomé, qui

coo~~Ot ~

ce

q~e

1on dehre,

&

qui par ménagemem,

dé¡¡ulle

!~~

drol!S

d.~

Con .autorité fous le too

d~un

égal

qm con l¡¡llIe qu qUl ayer,,,; daos le r.cond cas, celui

qui

'parl~;ell P~

maitre' qui ' v':ut

~bColurrent ~tre

i1béi,

pu

'Iu

é15al qUl yeut repdre b,en fenr.ble le delir qulil

a de

I!:~~.cuti?n, ~o

,i1)1itam.' le ¡on impérieux qui ne

foulfre p" lOt <le M I... Cecl nlel! qu'une

conj~aure '

mais le nyle <le! 'Ipis lapnes en

~tl

le.

fon.~.e¡p~nt

&

I~

preuve;

'14

d'V9

S .ADEllNTo

eaf1e

(C,c. "J.

d(

Itg.);

&

elle trupve UD Douveau degré de prpbabilité 'dans les

pafIages mEmes qpe' pon vieot de citer : ' ,

..

. Autfi es d1lra,

N EG.A ;

c'etl comme

fi

Properce avoit

dI[ : " Ji vous av.. de

I~ duret~ dan~

le car.aere, &

,; Ii

yOl~S con~~,,!ez vousc!?,~m~ ~

parrer po'ur'

tell~,

iI

" falll b,er que Je conCente a votre refus,

nega

,,:

~

lim–

pie

~onc~!li~:m).

Sin es

n~"

dura,

VEN ITO ;

priere

ur..

get~te.

qUI

appro~he

d? commaoqe"1fllt aqlhlu,

&

qui

en ,m"e

I~

¡on

.mp,~"eux

; c'e{l comme fi 11apreur avoir

dlr : "muls

fi

vous ne vou)ei. poinr aVQller un eRra·

\, aere ti odietn; ti vous pr6ttode7.

~tr~ 'fao~

repr"che

IMP

'J

a

cct égard,

n .

.vous

.~

io

~nfable

de venir,

iI

faut

" que vous veme"L,

v elll$o

".

. .

C'etl la

m~me

chofe (lans les eteux vers de V "g,le.

Ee

pO/11m

pafias

.AGE

1

Tyúre ;

ce .n':efi ici

qu'~ne

lim–

pie intlruélion, le roo en .etl modeOe,

age.

!VIa,s quaod

n

s'io~ére(fe

pour Tityre, qu'il craim pour 1m que!qu'oc–

cidem,

iI

éleve le

IOU,

,pour d'.'noer

a

fon av,s plus

de poids

&

par-U plus d'efficaClté;

oreurfare Capro ..

~

C:"VETO:

'eav.

(eroit foiblé

&

moins hono.é!e, parce qu'iI

marqueroit trOP peu

d'intér~r.;

JI

faut quelque chofe de

'plus prellant,

f aveto.

.

Trompé

p~r

ks f"u(fes idées qu'on avoit prires. des

deux formes

ímplratives

latines.

M.

l'.bbé Régmer

:l

vO\tlu trouver de méme daos

I'implratif

de notre lan–

¡tue,

Ull

préfent

&

un futur: daos fOD {y{leme le

~ré­

Cenr ell

lit

oQ

lifot;

le futor,

tu ¡'ras

ou

vous Itnz.

(Gramm.

fran~.

in-12. Paris

1706,

pago

340. ); IDais

il

cll'

e,vident eo foi

&

avoué par cet aut.eur méme,

que

Ju liras

ou

'VONS'

Jir~z n~ '

difiere en rien

~~

ce qu'il

appel).e le

flltur

limpie de I'indi¡:atif,

&

que,Je

DOI!,~e

le

prlfent

f0,t!,éricur

(voyez.

TEM6);

Ii

ce

D

etl, dll-,I,

en

ct

'{u'i

<ji

'emplayl

,,>1

autre "[('ge.

C'etl

doo~

coofondr,e les modes que de rapporter ces

ex.pr

¡!/lions. a

l'

i",plratif:

&

iI

,y a d'.illeurs une erreur de fmt,

11

.crOlre

qué le préfent potlérieur; ou

fi

I'on veur, le.

f~tur

de

I'indicatif, ¡foir jamais

empl,?y~ ,dan~.

le

.reo~ Jm~/ralif.

S'i1

fe .mel .quelquefois au )Ieu, .d,e

,llmpera/if,

c etl que

les d.eux modes [oni 'également

dir~as

(vp)'<z

M ODE) ,

&

.que la fOfme indicative exprifTl,e ;"

~,rer

la I!,eme re–

lat,ion tempor,elle que la forme

',?!peratt've .

Mals le fens

implrntif

ea

Ii

peu

comm.~n

iI

ccs .deux formes, que

I'on De fub(lirue ceUe de )'indicauf :; l'autre, que pour

fáire dirparo}lfe le fens ' ac,cerroire

,implratif,

ou par éoer-

gie, ou par

,~phémj(¡l?el

.

'

.

On s'abtlien't de la lorme

,,,,p/ ratlve

par

~nerg,e,

.quaod llaurorité de celui qui parle e{l ,fi ,grande,

"?

quand )a.jutlice ou la

!1é~ellité

d.e la chofe el! ti év,–

,deote, qu'i1 (tt4it de Jlmd,quer poor en aneodrF

, 11i'xé~

eution:

D omim.m De,,'" tHum

·.ADIJoR.ABIS,

ti

-,11,

foil

SERVIES

·(ll1atth. iv.

10.) po,!r

adora

ou

ádora!o,

[,,'/Ji

ou

[avito

.

.

·· On s'abtlient encore de cetle fo,me par euphém'flpe,

ou afiD d'adoucir par un principe de civilité, I'impref–

fion de l'autorité réelle ou afin d'éviter par UD prit¡–

cipe d'équité., le tOO ir:,périeu¡ qui pe peur convenir

~

uo homme !lui p¡ie,

.

" .. A

ti'r,eae ie choir ,eotre ces

diff~r.l'nteS

formes etl uni–

quement une affaire de gout,

&

'j¡

arrire (ourem

a

cee

égard la meme choCe qu" I'égard de toUS

I~ au.t~es

fy–

Donymes, que l'on cnoitit I'lut6¡ pour la (ausfaa,oo

de

l'orcllle qlle pour celle de -¡'eCprir, ou pour

cont~nrer

I'erprir par"un_e 3ntre vue que .celle de la

pr.é~ilion :

Aa

fooq

iI

étoit rres-poffible,

&

peut-etre autqlt-,I été plus

Fé¡¡u)i~r;

'quoiqpe

mo~ns

énergique, de. ne pas iotro–

dUlre le mode

implratif,

&

de s'en temr au tems de

l'indic~tif

Hue je oomme

p'rlfFnt

pofléri:ur:

VOIIS

.ADO–

REREZ

le Se;gneur

'Votr~

DittJ,

&

VOtlS

ne

SE.RVIRE~

que I"i :

C'etl

m~me

le feul moyen direa que I'on air

dalls plufieurs langues;

~

fpécia!el)]ent daos

l~

p6tre,

d'e~pri",cr

le commaDdement

a

la trolqeme perCoDoe;

le áyle des réglemens

poHti~ues

eD etl la preuve.

.. Puifque daos ' Ia

langu~

lalipe

&

dans

I~ fran~oife.

00

remplace fouvem la forme reéonoue pour

implra–

,ive

par

ce11~

Rui etl puiemenF lt)dicative,

iI

s'el)~l)it

dooe

que ces deux formes eJpriment une

m~me

,elauoo tern–

pore11e,

&

doivem

prendr~

chaplOe dans le mode qui

Icur etl propre, la

m~tpe

aénomioatioD de prérenr PD–

Ilérieur. Certe cor¡Céquence f. cqn6rme eocore par I'u–

Cage deS autres laogues. N on-Ceulemem leS Grecs em–

ploiem fOllyem comme nous, le préfenr potlérieur

d~

¡'io–

dicatif pour celui <le

I'impl",eif,

ils ont

~ncore ~e

plus que

nous la liQené d'nfer du préfent pofléricur

~~

Pi!,!pl'atif

pour celul de Jlindicatif :

01

~'

o:,

t

I',¡~"

t

pour

I,árut

( Eueip. ) ; littérakment,

'[cis ergo '{"id fae,

ppur

facies

(vou, favez dOllc ce que vous fcrez?) . C'etl poor la me–

me raifgn'que la f.m!!e

implrati..e

etl la

racio~

irnmédlate

de la forme indicativé correfpondante, daos la la!lgue

h~~r""qp'~;

&

que les Grammairiens hébre\lX regardem I'une

&

I'autre p'0rnme des futurs:

,Il~r

é¡lard pour I'ordre de:

'a

géllér~tH:m,

ils doonent

~ I ·implr~tif

le nom de

pre–

'1'ier f1ltllr,

&

¡¡

I'autre le [10m de

[econd futun.

~eur

peofée revient

a

la "1ienne; mais riqus

~mplorons

di–

verf.s

d~nomioations.

Je oe puis regarder comme indif–

férentes, cclles qui Cont p.opres au langage didaaique;

&

j'adop'¡erois r

olomi.rs

d~ris c~

fens la maxime de

Comenius

(Ja"..a

lin,~.

tito

1.

period,

4.)

7'otim (rN–

ditionis P9fuit fiufefamrntqm, lf-ui nomuJclatJJram

rerNnt

nrtis perdie;t.

J'ofe me fiarer de doone.

a

l'areide

TEMS

lIOC