Table of Contents Table of Contents
Previous Page  487 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 487 / 806 Next Page
Page Background

mort; la plus grande peioe qu'on lui puirre inRiger, ne

s'ételld 'pas au-deJa du banni(femenr . Mais les Cultans &

leurs rnjllil res oot trouvé le fecret d'éluder ces privile–

les

1

foh

en

hoooram les

¡manl,

qu'íls' ventent punir,

-¡¡'une qucue de che,'al diflinftioo qui les fait paaer au

fano

des gens de guer;e, foit en les faiCant

déclarer

ín–

Jl.doi a

por une a(femblée de gens de )oi, & des-Iors ils

fom Coumis

a

la rigueur des lois.

Gil".

",!a:urs

da

:r"rcs, ·Iib. 11. tomo l.

- IM1\RET,

r.

m.

( HifI.

mod.)

nom <¡ue les Turcs

donneot

a

une mnifon bhie

pres

d'lln

jami,

ou d'uoe

¡¡rande moCquée; eHe d!: Cemblable

a

un h/\pit.1 ou h/\–

tellerie , & ea deainée

a

recevoir les pauvres & les voya–

geurs. ..

IMAUS,

(G /og. onc.)

longue chatne de momagnes

qui travf rCe l' A ne, au nord de ce que les anciens .p–

peHenr propremem l'

[ndo,

& qui envoie uoe de fes bran–

ches an feptemrion, vers la mer glacialc.

UlmotU

Cé–

paroit l' lnde de la Sc)'thie, comme

iI

f" pare enca re au–

Jourd'hui l'lodoílall de la Tartarie.

11

a différeos noms

dans les diffc!reQs pal' qu'il parcourt ; on I appelle dans

la T artarie propre,

B"gia/1;

dans la Ta"arie deferte ,

Morlghar;

dans le lV!ogoliílao,

Dala/1gll, r,

&

Na,,~ra­

Ctit,

vers les fuurces du G3nge. U

De

de

res

plus

con~

lidérables braocbe', prelld le norrf de monea,nes de

Ga–

u;

de plus l'

Ima'¡s

Ce divire au Ctptentrioo du royaume

de Siam,

&

forme

trOl$

nouvelles ch:tincs , dollt

naus

'parlerons

all

mot

mOfftagn~

1

ou

nou~

décrirons eeHe qui

Cerpemellt fur le globe de la terre, par une .fpece de

conoéxion & d'<nchalnement .

(D.

1 . ) .

-

1MB E'C

1

L LE, f.

m. (

Lo~iqt

.. )

c'eíl celui qui n'a

pas la faculté dé diCceroer dilférentes ¡dées, de les cnm–

parer, de les compofer, <;le les étendre, ou ' d'én fui,e

abaraftion. T el élOit parmi les G recs un certain Mar–

gites, d" ht

l~i",blc'¡lit/

p.rrJ en pruverbe . Suid. prt'–

teod qu'iI ne Cavoit pos compter au-dorrus rle cillq ',

&

qu'étant ' púyenu

:1

I'adolefcencc; il qerpallda

a

fa me–

re, li elle & lui n'éroient pas l'nfans

d~un

meme pere ....

Ceux 'qui

n'apper~oi vent'

Qu'avec'

peine, qni oc retieo–

nellt qu'imparf3itemctlt 'les idées, qui nc fauroicm les

mppeller, ou

le~

'rarfembler promptement, n'ont que tres–

peu de penCées . Ceux qui ' ne peuveur dillinguer, com–

parer

&

ilbnraire des Idées, ne Cauroieht comprendre les

I:hoCcs, fair. urage des ,ermes-, juger, mifonoer parra–

blcmerit ;

&

quand ils ' le

fOll(

1

ce

n'di

que d'une ma–

Iliere imparfaite Cur des choCes prtfentes, & familieres

a

leur fens.

S i

1'0n eX3minoit

les divers égaremens des

imblci/–

/a,

00

découvriroit arrez bien JuCqu'á quel point Icur

imbécillité procede du manque ou de la foibleae de I'eo-

teodement.

..

.

.

.

11 Y

a une graode diffé,ence

~ntre

les

imbl(illa

&

les

fous. Je croirois f<!rt, ' dit L ocke , que le

Jéf~ut

des

;mblci/leI ,

viem de manque de vivaciré, d'aél:iviré,

&

de mouvemem daos les facultés iotelkftllelles, p:Ír ou

ils Ce trOllVem privés 'de \!ufage de 'Ia ralCon

~

Les fous

au comraire, femblent etre dans' I'e>trémité

oppol~e;

p r

ji ne 'parott pas que ces

derni~rs

'Henr

perdu

I~

faculté

de raifonner, mais il parott" qu'ayallt joint m ,ll-a·pro–

pos certaines idé«, ils \es prennent pour des vérités, &

fe trompem de la meioe maoiere 'que

c~u~

qüi " iCon–

nem juf!:e fui' de faux principes. - Ainfi vous yerrez u'o

fon,

qUI,

~!Imag¡nant d'~tre

roi, prétcnd par une jufle

cooCéquence, "lre feryi " honoré felon fa dignit¿. ' D'au–

tres quí onl cru Cite

d~

verre , ont prís toqte< les ·prS:·

eautions nécerróires pour' empccher leur cprps d'ctre calT:é.

II

Y

a

'de~

degrés de folie, comme il

y

eq a d'imbé–

cilli,é; l'union dérét',lée des idées , ou le manque d'idéei

étam moins conlidérable dans les un, que daos les

a"~

tres. En un mot, ce qUI conílitue vrairremblablemenJ la

différcnce qui

Ce

[rollve

entr~

les

imbl(~IIeJ

& les '(OllS'

c'ea que les fous joignent eoC. l1tble des idées -mal-qrror:

ties & ex travagantes,' Cur \eCqllelles

n~allmoios

ils rai–

fb~nent

jufie,

~q.

liell

ql1~ le~

;,!,,-blc:/In

font tres-peu ou

pOlOt

~e

propoflnons,

oe

rallunn~m

que peu ou poinr

du tour , [uivaof I'état de lenr

imblfcilliel.

. ' . '

Je Ile Clis , ri cenains

im¡'lcilln

qui Ont

,· ~cu

qnaran–

le aos fans

d"'lIl~:r . I~ !lloindr~ !i~ne d~

raifon, ne Cqnt

pas des etres qUl tlennent le mllleu

~ntre

I'homme & la

M ,e ; car

.tI

fond ,

CeS

deÍlI" noms que nons avons faits

bomme

Il:

béee,

figoi6ent-ils (¡es efpeces tellement mar:

quées

p."

des e(fences

diriiu~e~,

'que nulle nutre efpece ne

pu (fe intervenir

cntr~clles?

.'

~n

cas 'que

q~elqu'~11

yinl'

~ous

demander, ce que

Bev lendrom

l~

IInblctl!n

daos I'autre monde, puiCque

nons fommes portés

iI

ell faire une efpece diítinéte eo–

tre I'homme

&

la bete , nous répondrioos avec L ocke

9,u-il

oc

nous importe poim de Cavoir & de recherche:

de psreilles choCes. Q u'ils tombem, ou qu'ils fe foutlen–

nent (ponr me fervir d'uo paf[.lge de,

I:~criture

, .

Rom.

xjv.

4. )

cela regarde leur mottre .

D

allleurs, COlt que

nous déterminions quelque chufe, ou que oous

~c d~terminions rien fue leur

~(at

a

venir,

iI

oe fera m mell–

leur ni pire. L es

imblc;~/eJ

ront

eotre les maios d'ul1

créateur picio de bnnré, qui ne difpofe pas de

Ces

c~éa­

tures Cuivam les bornes étroites de oos opinioos par!,cu-

1ieres , & qui ne les dimm\ue poinr contonnémeot

all~

Iloms, & .ux chimeres qu'iI nQus platr de forger.(D .1 ·)

• IMBIBER, verbo aa.' &

p~rr.

(Gramm . )

on .dit

;mbiber,

&

s'i""hiber.

L'éponge

s-'imbibe

d'eau . 00

,rp–

bib.

CI'huile une meehe. La maniere phyfique dom Ce fuit

I'imbibition

tle

nou' efl pas tCluj urs dininaemem con –

nue .

Par

quel m échanifme ,

fi

un 61 trempe d'uo bout

da"s un verre pIcio d'cau, & tnmb< de l'autre bout au,

dehors du yerre fera t-iI fOllaiOli de liphoo;

s',mbibo–

ra-t-iI

Caus

eerr~

d'cau,' & en vuidera-,t-iI le verre? Si

ces petits Rhéllo meoes étoieot bien expllqués,

00

1'n ap–

pliqueroit bien-t6t la roifoo

:1

de

plu~

imp,?r.tans . L'.aiull

d'imbiher

ou

de

s';mbiber

s'appelle

,mb,h,l,on ,

terme que

le~

Aichimiaes ont ,ronfportés dans leur art, ou

il

D'~

3ucune

acception

c1airc .

IM BIBIT IO N

r.

f.

( Chimio.)

c'ell une efpece ou

une variété de

la'

~acération,

d" ut le c.raftere dininétif

confiíle en ce que le liquide appliqué

a

une Cubllance

concrete" en abforbé tour <rntier,

00

prefque eneier par

cetre Cubflauce; c'eíl ainli qu'une épqryge efl

imbibl.

d'eau,

&c.

Cetre opt rati n eíl ]><u en urage dans les

tr.vau~

ordinaires de la Chimie. O" I'emploic dlU1 quel–

ques acts chlmiques; par exemple, daos la préparation de

I'orfeil du tourllerol, & de quelques autres fécules co–

lorées.' dans laquelle on

imlub•

vec .do I'urine les pian–

tes deCquelles on travaille a les extr"re .

(b)

IMBLOC

'1.

TION, Cubil. m .

( l-liJI.

da

Cotleum .)

terllle confacré :hez les écrivaio; du moyen ige, pour

déligner la maniere d'. "terrer les corps m

lrts

.<les .per–

ulI',nes

excommuniées; certc mUlliere

fe pratlql10lt en

élevam un mouceau de terre ou de

pierre~

Cur leurs ca–

davres, dans les .ehamps , ou pres des .grands, cht!mins,

p~rce

qt¡1il étoit défendu de les enf,:,vellr, & a plus for–

te raiC'l0 de les mettre en terre falO te .

ImHoc."ol1

ea

for mé de

blo,-,

.m'as de pierres.

Voyez.

du taoge,

G/or–

[ai," laein,

au mor

irnhlocatus .

(

D .

J.)

'!'

1MB R

1

CE' , adj.

(1re. )

c'ea

pa~

cette épithete

'lu'ol] diílingue les luiles eoncaves des .tUlles pla.tcs. On

prétencj que la c"uvenure avee des tUl le$

,mb,.,clo

du–

re plus; mais il ea mr qu1elle

eha'g~

davamage.

l m–

bri.cl

vient

d~iml'r;catuJ,

faít en gollttlere .

. IMBRIM ,

r.

m.

(HifI .

nat.)

nom que I'on donne

dAns les tles de Feroe o u Farroe

a

Utl oife.u de la

groC–

feur d'llne oie, qui, dit-oo, oe CQrt jamais de I'eau. Cet

p iCeau a le cou fort long ainfi que le bec;

Ce~

pl umes

Com grifes Cl\! le dos & blallches Cur .Ia pOlfnne ; fon

coi¡ efl: ¡Qut 'gris

a

I'excepllotl tI'u'] cerele clanc 'lui for–

me c'omme uoe eCpece de collier . II vit da"s l''''lu par–

ce

~llC

fes piés Cont placés en arriere

1

&

c,,1It

dl.ill~urs

fi

foibles

qu~i!s

oe pourroient poim foutenir fon corps;

& fes a¡les Com trop petites PQur qu'il puirre

yol~r.

Sous

chaque a\le

1

a uo creux capable de eontenir un cruf.

&

' I'on croit que ' e'ea la qu'il .tieqt fes reufs

caché~.

&

qu!il les couve ;

d'~utant p~us

qu'on a

remarqUt

que l/m·

brim

ne fait jamais éclore que

p!,u~

petits. Ces oifelux

pa~oirrent

fur

I~s

c6tes

~ .

I'approche

d~s

¡empetes. On

les a m al-o-propos confondl1s avee les .leyoos, rlont lIs

dlfferem fuivam la

~ereription

qui viem d'étre donnce.

V oy<z Af!,!

Hafnim/ia, o"n.

167 '

&

7> ,

obferv.

49·

'IMB'RI~DAR-AGA,

Cuba. m.

CHifI.

mod.)

tlom

d'lm officier de li cour du Cultan, dom la fooaion ell

de lui dnpoer l'",!u pour les purifieadons ordonnées par

la loi man"

mét.ne

.

.

IM BRO~';

C

G/og.

)}Ie vers la QuerCo nnefe de

Th~a­

ce, féparée pai un

p'Ctlt

tr'Jet de mer de la T heffahe.

r !Jilipp,e de

¡vr~cédoioe

s'etl rendit mat!", &

Y

exer~a

un pouvo;r abCc.,ll1 . L e géographe Etienne place une \'il–

le de meme nom dans eette tle do l' Archipei, & dit

qu'elle

~toit

confaerée

a

Céres &

a

M ercure; quoi qu'

il en Coit, I'tle d'

fmbros

Ce nom-me aujourd'hoi l'tle de

L embro. VOJ<Z

L EMBRO .

( D .

J . )

1M

1,

r.

m:

( Comm"" . )

meCure de liquides en uCa–

ge dqns le duché de Wirtemberg, qui tiem environ on–

ze eintes. -

IMIRETTE ,

(Glog.)

petit royaume d'Afie entre

les momagnes qui Céparent la mer Cafpienne

&

la mer

N oire .

11

efl eofermé entre le mont Caucafe, la Col–

chlde, . la mer N oire, la wiocipauté de G arcil, & la

Gc!orgle . Sa .Iongueur.

ea

de

(jI

vingt mille a ades, fa

largeur de COIIame IDIlle, L es peuples

du

mOlIt Cauca,

fe ,

, .