IMA
qu'i1 en Coie
n~
plu(jeurs ain(j, Caos que les meres euC–
fene
a!Jin~
'1U
Cpeél.ele de la roue; eout eomme
iI
a
pu 3mver oaeurellemcne qu'une mere, done I'eofaoe é·
toie form6 avee eette défeéluolité, I'a't mis au monde
apres avoir vu ce fpeaaele dans le COurS de Ca grolfeC–
fe; enCorte que eette défeauo(jté o'ail j.m:tis 6e6 re–
marquée eomme une chofe linguli"re, que dans le cas
du coneours des deux événemeos.
C'dl a,nH qu'jJ arrive Journellement qu'il nalt des
enfans avee des
diltormit~s
fur la p.!3U, ou Jans d',u–
tres parties , que I'on nc fait obCerv.r qu'autan! qu'cl–
les one on que I'on ero;t y voir
quelqu~
rapport avee
<¡uelque vive
~lfeélion
qu'a éprouvée la mere pendant
ql1'clle portoie I'enfaat dans fon Ceio. Mais '\ arnve
plus CouveO! eneore que les femmes qui eroyeO! dcvoir
meme au monue des enfaos marqués, conféquemmene
.ux idécs, aut envies done leur
imagination
a étc! frap–
péc peodant Icur grolfelre, les meeeene
RU
monJe
C~ns
.ueune m "que, qui aie rapport allX obJets de ces alfe–
élions, ce ql'i relle Cous Iilenee mille fois pour une;
011
le eOlleours fe erouve entre le Couvenir de quelque
f:lOtai(je qui a pr¿eédé,
&
quelque défeéluo(jeé qlli a,
ou po"r mieux dlfe, ell qlli on trOuve quelque rappore
avee I'idée done l. mere a été frappéc . Ce n'en point
uoe
imag"/J/;O"
ag;nante qui a produit les ,variétés que
I'on voit dans les pierres
Ii~urées,
les agathcs, les den–
.triees ; elles oue ét" formée! par I'épaoehemene d'un
fue hérécogcnc, ql1i s'el1 inlinue! dans les diverCes par–
eie, de la pierre: lelon qu'il 3 trouvé plus de facilité
a
couler vers une pardc, que vers une
aU[fe; VCrS
quel–
ques poims de cette partie, plm6t que vers quelques au–
tres , fa trace a formé dilfé re'ltes ligures. Or, cette di–
Ilt-ibmion dépend.lllt de I'arrangement des parties de la
pierre, arrangcment qu'aueune cauCe libre n'a pu diri–
!ler,
&
qni
:1
pu ,'arier; la rouee de I'épanehemcnt de
ce
Cnc,
&
l'clfct qui en a re!Culeó, fone donc un pur
cltet du h3furd.
Voyez.
HASA RD .
Si
UII
parell principe peut oeca(jonner dans ces eorps
des re!fcmblanees alfet parfaites avee des obJees eonnus,
ql1i n'olle
ccpendallt
30cun rapport
avec
cux,
il
n'y
:1
aucun iocollvénicnt
3.
:utribuer
a
cene caufe!
av~ugle,
les ligures oxeraordinaires que I'on voit liJr les corps
des cnfJn".
It
en
prul1v é
que
I'im
1.(inatioi1
ne peor rien
y tracer; par conféqucllt que les figures défeélueufes ou
m nn Orl1euCe, qui s'y relleontrent, dépendcot de I'elforr
des parties fluid.s,
&
des rélitlances Ol! des
rel~chemens
pareieuliers dans les folides. Ces cireonOances n'ayane
pas plus de diJ'polition " etre détermin¿cs par une eau–
fe I,bre, qu: celles qui produil;'ot des irrégularieés, des
déf\:é1uolirés, des lIIonilrtlofités dans les betes, dans les
plantes, les a..b,es; elles om pu varier
¡¡
I'intioi,
&
conféquemmene f.lirc varier 1<5 fignres qlli en Cont
h
!llÍee. Si elles
fem~lent rcpr~felltcr
I1no groCdlle plmÓr
<¡u'un ceilkt, ce n'ell donc que I'elfet dll h;ICard . Un
événernent qui dépeod
d1J
hal:ud, ne peut etre prévu,
ni prédit;
&
la reneontre d'un pareil
évén~01ent
avee
In
prédiélioll (ce qui en au!Ji rare, qu'iI ell commun
u'cere trompé
3
c..,t
é~ard),
quelque
p~rfa¡te
qu'on puir·
fe la tuppoler, no pomra Jamais etre regarMe que eom'
me un Ceeond cltee du h.13rd.
M.;s, e'ell alfet s'arrcecr fur les elt"Is done la Ceule
crédulit':; o flie des CUJets d'étonnement. On peut pré–
dire, d'rtpri:s 1'¡lInllre auteur de I'·hifloire naturelle, qne
mnlgré les
progr~
de la f>hiloCophie ,
&
(ouvem
(\1e
me en dépi, du bun fens, les fairs done il
.'a~ie,
ainli que
beJucoup d'.utrL", rerleronr vrois pour bien des gens,
quanr aux conféquences que- I'on en eire. Les ?réJu,
gés, Cur-tout eeux qui fonr fondés Cur le merveilleux,
triompheront touJours des lumicres de la raiCon;
&
I'on
ferait bien peu philoCophe,
(j
I'on en éto;t Curpris.
Comme il ell Cúuvent quenion dans le monde des
marques des enfans ,
&
que dans le monde les raiCons
J:énérales
&
philoCúphiques font moins d'etfet qu'une
hirlolÍete; il ne faue pas eompter qu'on puiífe Jamais
perfu.der 3U, femmes, que les marques de Ieurs enfans
n'one aucun rappon avce les idécs, les famaia"s done
elles om été frappées,
IIlS
envies qu'elles n'one p!1 Ca–
ti,f.,ire. Cependane ne pourroit-on pas leur dem.ander,
avune la nailfanee de I'enfaot, quels one été les obJees
dc ces idées, de ces fantailies, de ces envies fouvcnr
au!Ji reCpeélées qu'elles Com impüieufes,
&
que I'on les
eroie importantes,
&
quelles devrone étre par confé–
quent les marques que leur enfam doit avoir. Quand
il
en
arrivé quelquefois de faire ceete quenion,
00
a
H–
ché les gens fans les avoir convaineus .
M.isecpendant, eomme le
préju~é
a
cee égard, en
tres-pr~ludieiable
au
repo~
&
a
la Cam6 des femmes eo–
ceintcs, quelqucs favans On! cru dcvoir emreprendre
rome VIl/.
1M A
de le déeruire. On a une
diftrtatioll
du doéleur Blon–
del,
m fo r,>" ·de leetra,
:\
¡
aris , chet Guérin, '74f.
traduite de Panglois en
D!)trC
lan~ltc,
qui rcnferrnc des
chol<:s iotérelfJlltes Cur ce fUlee . M
li,
ce< .utcur nie preC–
que toUS les b ies qui Cemblent favorables
a
l'opinion
qu',1 eombat.
11
peut bien eere prouvé , qu'ils ne dé–
pendent pas du pouvoir de
l'/ma~lnat,ol1;
mais la plíl–
part Cone des fu"s cernins . lis C.rvlront COllJourS
a
for–
tífier
la
fa'i0n de penfer reyue, JuCqu'i ce que I'on att
faie conno",e, que I'on ait ponr .inH dire démontr6
qu'ils ne doivent p.s etre attnbués
a
eelte cauCe.
L es m¿moires de I'académie des Scicnces renfermeot
plulieurs d,lTerraeions Cm le meme fu;et, qui
fout
digne.
Cans dollte de leurs Cavans auteurs,
&
dn eorps illullre
qui les
a
publi~s;
mais, comme on y iuppufe touJours
cBrtains principes eonnus des Ceuls phylieiens, elles pa–
roilfent peu faiees pour ceux qui iguorenc ces prlllcipes_
Les ouvrages philoCophiqucs delliné,
a
I'inilruétiotl dl!
vulgaire,
&
des dames Cm-tout " doivent eere eraités dif–
CéremlTlent d'unc dilfertltion,
&
tels quc
lega' ip¡;.
Ly–
corh.
C'tln
a
quoi puoit avoir
eu
égard I'auteur des
Iertres, qui viennent
d'~tre
cieées, dans kfquelles la ma–
eiere paro't
~ere
tres-bien diCclltée,
&
d'une tndniere qui
la met
:i
la portée de tout le monde; ce qui eO d'au–
mnt
plus louable, qu'il n'efl perfonne effeaivemene qui
tiC
Coie intérelfé
a
acquérir des lumieres Cm ce Cujet,
que I'on trOuve au!Ji tres-bien traieé d1l1S les
commmtai–
reJ
fur
'eJ
inflitliÚcnJ
de Hoerrhaave,
~
0594.
&
dans
les notes de Haller,
ibid.
oü Ce trouvem cités toUS les
auceurs qui Ont éerit
&
rapporté des obfervatioos Cur les.
elfees attribués
a
l'imaginatiol1
des femmes eneeinees.
Vo–
y"-
ENvrE, MONSTRI' .
hrAGtNATION,
m"ladin de 1',
'/Ioya.
PASS¡ON DE
L' AME, M ÉLANCHOLIE, D tLrRE.
IMAL,
f.
m.
(eomm.)
meCure des grains dont on
Ce
C<rt
~
Nancy. La earte fnit deux
imallx,
&
quaere
cartes le réal, qui cootient quin.e boilfeaux meCure de
Pari,; ce qui s'elltend de l'avoine.
Voya.
BOISSEAU.
DiO. de comm.
IMAM
Ol!
IMAN,
f.
m.
(HifI.
mod.)
mininres
de 1.1 reli1\ion mahoméeanG, qui rtÍpond
:l
un curé pJr–
mi naus.
Ce mt>t fignilie propremene ce que nous appellans pré–
lats,
a>uifliteJ;
mais les MuCulmans le diCem en
p~rti
eulier de celui qui a le Coin, I'imendanee d'uoc
moC–
quée, qui s'y trouve toujours le premier,
&
qui fait
la
priere au pellple, qni la répete apres lui.
ImaJl,
Ce dit allffi ao(l'lumem par exeellenee des chefs,
des inflitue""rs ou des fondatenrs d,s qllatre principales
Cea es de la rellgion mahométane, qUl Cont permiles .
Voy,:,;.
MAHOM tTIS"E.
A
li efl
I'ima.
des PerCes, ou
de la !eéle des
Seh.ia!tes; Abu-beker,
I'iman
des Sun–
niens, qui efl la Ceéle que ruivent les Turcs; Saphii Ol!
Soti-y,
l'imall
d'une alUre Ceae.
L es Mahométans ne Conl point d'.ecord entr'cux fur
l"imal1at,
ou digniré
d)iman.
Ql1elques-uns la croyent
de droit divin,
&
.ttachée
a
une Ccule fumil1e, comme
le pontificat d' Aaran; les autres Coutiennent d'un c6,é
qu'elle efl de droir divin, mais de ¡'autre, ils ne la cro–
ycnt pas eel1emenr attaehéc
a
une famillc, qu'elle ne
puilfe paaer dans une alltre. lis avancem de plus que
1';í11D~
devanro
t:tr~"
felon
enx,
exempt non-feulemcnt
des péchés griefs, comme I'infidélieé, mais eneore des
autres moins "normes,
iI
peut etrc dépoCé, s'iI y com–
be,
&
ra
dignieé eransférée
a
un .uere .
Quoi qu'i1 en fon de eelte 'l.ueflion, il en COnnlnt
qn'un
imaJl
ayane ete reconnu pour tel par les MuCul–
mans , celuí qui oie que Con aUlOrité vient immédiaee–
mene de D ieu, ell un impie; eelui qu¡ ne lui obéit pas,
un rébelle,
&
eelui qui s'ingere de le eomredire , un
ignorant: c'en parrollt de
me
me.
Les
;ma"J
u'ont aueune marque exrérieure 'lui les di–
!lingue du commun des Tmes: leur habillerneut en preC–
que le mem':.; exeepté leor turban qui ell un peu plus
large,
&
pliué d¡lféremmene.
Unimal1
privé de fa di–
guieé, rcdeviene limpIe laYc tel qu'i1 étoit auparavanr,
&
le viGr en
nomine
un aurre;
l'examen
&
l'ordonnance
du milliflre font touce la eérémonie de la récepeion.
Léur principale fonaion, OlUre la pricre, efl la prédi–
calion, qui roule ordinairemeDt fur la vie de Mahomet,
fa préeeodue mi!Jion, Ces miracles,
&
les fables dotlt
fOllrmille la eradition muCulmaoe. lIs e!eheot au relle de
s'a,tirer la vénération. de leurs auditeu", par la longueur
de leur maoches
&
de
Icurs barbes, la largeur de Icurs
turbans,
&
leur démarche
~rave
&
eompofée. Un tore;
qui les auroit frappés, aurote la maio eoupée;
&
(j
le
cOllpable étoit ehréeien, il feroit eondamné au feu . Au–
cun
im.n,
tant
qu'il
en en titre, oc
peUI
étre pt,1ni <ie
N
n
n.
mort;
/