1 L L
Iai" apres .voir oCorpé peu , peu I autorilé
f"uver3in~
s'arrogere"t aulli la méme q!JJlific:uion. M ai, Ch"Je–
magne devenu empereur, ay.m dédaigoé ce li,!e , il
p.tf–
fa tout de fuile SUI com,!'S,
&
auX
grands felgo. ors dQ
roraume , dans les lemes que Ces Cuece(feurs leur adrcC–
fOleD! . On en déenroil fembl.blemenr les éV"'ju<s
&
les
abb~s
de haule con/idéruion ; cnfin
il
ell lombé de mo–
de,
&
s'ell ehangé en
fuped.dfdans le feul ufage de
la coor de Rome, qni donne
le
,itre de feigoeurie
ill,,–
J1r;J7im<
aux nonces, aux
arch~vcques)
évéques)
&
prln–
cipaux prélots romaios.
( D .].)
lLt..UTAT 10 N , (. f.
(Midu.)
c'ell l'aaioo d'eo–
duire quelque partie du corps de bOlle . On fe fert pour
cet effel de la boue des e3m Ih«males,
q~e
I'on a Coio
de reoonveller lorfqu'elle ell feche, a delreio d'éehauf–
fer , de
de(fé~her,
&
de difeu,er, daos le cas de rhu–
matifme de douleur {eiatique,
&<.
1LLY Rl
E
L'
( G/og.
=<. )
eo latio
/IIyr;mm.
daos
P lioe)
&
il
foufemeod le mot
folum)
eo grec
I1lyris
dan
S
Ptolomée ,
&
lI/yr;A
d. os Etieane
le
Géographe; con–
trée de I' j!urope qui, feloo les divers ,ems, a é,é dif–
féremment borné. par les aociens Géographes ;
&
c'ell
a
quoi on doit faire artention .
JI Y
aVOÍ! l'
lIIyri<
en général , nom commun
a
plu–
lieurs pl·yS, au nombre defquels
00
comprenoit la L i–
bum ie, la D almatie
&
l'
lI1,r;<
propre , qui faifoit elle–
rneme partie de la grande
ll/yr;< ,
étoit entre le N aren–
ta
&
le D rin;
e'~Il,
dit le P . Briet, le pays "tué fu r
la mer Adriatique ,
&
que I'on diviCe en L lburnie
&
en
D alma,ie : Prolomée
I;vre ii ,
chap.
x vii.
borne l'
l llyr;,
su nord par les deuKPannonics , au eoucham par I'HIrie,
au levam par la haute
1\.1
ylie, au midi par la Maeédoine .
On voit par d'ancil'ns monumens ,
&
entr'alltr~s
par
une infcriptioo rapportée dans le reeueil de Gru,er, que
du tems d' Augulle on divifoit l'
[l/yr;e
en
haute
&
baf–
fe, apparelTiment f ar rapport aux momagnes
&
aux
cou.s
des ri vieres; les apydes qui occopoiem les montagnes)
étoient de la
haute-lIIyr;e;
le nom de mer d'
[l/yrie ,
daos H oraee, ell commun o tout le golfe de
V
enife .
L es R omains ement de
la
peine a fubjuguer les llly–
rieos; mais Augulle les foumit emieremene apres la dé–
faite d'Amoine; la notice de l' Empire Cous Hadrieo met
dans
1'lIIyr;<
dix-fept provinees;
&
celle de l'Empire ,
depuis Conll:lUtin jufqu'a Arcadius
&
Honorius, parta–
ge toute l'
lIIyr;<
en trois dioecCes , celui de la M aeé –
doine, celui de la Dacie ,
&
eelui de
l'lIIyr;e
propre .
Arcadius re,int pour lui tout ce qui é,oit foumis
gil
préfet du
pr~toire
d'ltalie; favoir la M aeédoine
&
la
,Dacie, ce qui for moil deux dioceCes; l'empire d'O eci–
dem eut pour fa part le dioceCe de l'
lIIyr;,
propre , qui
comprenoit les dcux Pannonies, '" Pavie , la D almatie ,
la Norique
M ~di,erranée ,
&
la N orique Ripenfe.
C hacun de ces trois dioccCes avoit fon métropolitain ;
eelui de l'
/l/yr;<
propre
0 11
occidentale étoit I'é véque de
Sirmic.h; le feeond dioce fe , ou ' la Dacie, qui compre–
noit les pays litués entre la M aeédoine
&
le Danube,
avoit pour métropole Sardique ; le troifieme dloeefe,
qui por!oit l.e nom de M acédoine, eomprenoit tollte la
Grece,
&
ayoit pour métropolitain I'éveque de Thef,
fal onique .
La eonnoi(fance de l'
{I/y';e,
priCe daos toute COI)
~tendue ,
ell tr es-néeeCfaire pour I'illtell igence de I'H i–
lIoire eec1éfi allique, ear Cans cela on ne eoneevroit point
quel rapport
¡¡
y
avoit de la T l]ea:11ie , de l'
Aeh~ie
&
de I' lsle de Crelc, avee
l'll'Jr;e ,
Ii
on fe 6gur0i, feu–
lement , fous le nom
d'! /I)'rtf,
¡In pétit canto.) , tel qUJ¡
Ptolomé,e le repréCeme dans un coin du golphe Adria–
tique .
(Q .
'J.)
ILM ,
(G /og.)
riviere d'Allemagne , qui prend Ca
fouree dans le co¡nré de Henneberg ,
&
'lui fe jette daos
la Sala au-deCfus de . l'!au¡nbourg.
11
y a
une autre rlVlere appellée
11m
ou
l Ime ,
qui ar–
rofe le duché de Brunfwiek,
&
qui fe j m e danS la
Leine . '
.
.
ILMEN
LAC D',
( G/~~. )
loc de l' Empire Ru llien
1
dans le dud¡é de la grande N ovogorod; il a pres de
foixante V)'erCles ou lie4es Ru met¡nes dans fa longueur
du. fud au nord,
&
environ quarante rjans fa Largem,
qUl
ell eo
génér~l
aah
~gale.
( D .
] . )
lLOlRES,
( M ar;".. )
Voyn
H ' LO¡RES.
ILMENT,
( G/o.)
grand Beu've d'A fie,au
royau~
me de PerCe, qui fe jette dans
l'Oc~3n
.
.
I
LO
l'
E S;
f.
m:
pI.
(Hifl.
071C. )
Dom
des eCel."
ves
ch~z
!es
Lac~dérnoniens·.
Q uat]d ceux-ci
~mmen
cerem a s emparer du Péloponncfe , i1s troorerem besu–
coup de réfi llallce de la pan des natarels du pays, mais
fur-tout des habitans d'Elos qui, apres s'erre Conmife ,
~e r~volta
contre enx ,
Les
Spaniotes affiégerent cene
1 L O
place,
lo
pnr<nt
3
difcr~tion,
&
ponr fuire un eIem–
pie de févéri'é, en rédnifirem en elcla.a!!;e les h.bit:lns,
CUI
&
tous lems defcendaus
:1
p,·rpéIU1té . Les
l/o/<,
,
ou c"'mme d'antres les appellellt ,
h:s
H<lo:<1
boiem d'Joe
3
Lacéd~mone
des erclaves publ'cs. employ<!s aux mi –
nineres les plu vils
&
les plu pénibles,
&
traités avce
une ex treme
rí~ue\lr;
mJi les
ma~illra[
lc:s
~ccordoien[quelqucfols aus particuliers, • conditlon de les rendre:l
la viIie qU3n:l elle les redemanderol!. 011 les employoit
:\ 13
culwre des terres
&
a:H
autres
',"V1UI
de la cam–
p.~ne.
D alls des beCoins prelrans on s'en ¡;,rvoit
¡\
la
(¡ucrre,
&
plulicurs
y
001
mér:té leur liberté par Icur
lervice. D ans les eommeocemen on avoit tixé leur
nombre, de peur qu'en
le
mulripliant i1s ne fu(fem t.o–
lés de Ce
r~vol ,er;
&
par Celte raifon l'on e¡po(oit les
enfaus qui nai(fo;em d'eux au-del' du nombr« 6xé ; m,
cene loi inhumaioe dura peu; du relle on en uloi, rres–
rigoureufemell' avee
les 1I0'<1;
on les fulli",eoit cruel–
lement
&
f.1ns raiCon en certaius lems de I'année (eulc–
Inen!,
P"""
leur faire femir le poids de la fen'itude; oa
alloil meme Jufqu'i \es tuer qualld i1s devenoient trop
gras,
&
on me'toit leurs m3!tres
a
l'amende , eumme
les ayoO! trOP bien !1ourris ,
&
trop peu lurch.rgés de
lravaux. Par une autre bifarrerie aum condamnable , oo
les obligeoil
:l
s'eoyvrer o cemins jours de feles
1
afiu
que les enfuos fu/rent par ce fpeaade dé tournés du vi–
ce de l'yvrognerie. Ql1elques-uos de ces
1I0us
étoient
POU rtanr emplnyés
3
des occllpations plu hoanEtes,
comme , conduire les enfans
·au~
écoles publiques
03
aux gymnafes ,
&
a
les ramener. Ceux-ci eloient
d~s
eCpcces d',lfrnnchis, qui oe Joui(foiellt p's néanmoins de
tous les priv ilegcs des perCoones libres , quoique par leur
bonoe ' conduite lis pu(feO! .rriver
3
ce
d~gré
de liberté,
pllifque L yfandre, Callicratidas, Gylippe ótolem
;Iota
de nai(fanee ,
&
qu'en conlidération de leor valeur on
leur avoit .ccordé la liberté.
I L S ,
( G/og.)
riviere d' Allemagne, au c;:ouehaOl de
l~
Baviere , elfe
a
Ca lource dans un loc des montagoe,
qui fépareot
l~
Baviere de la Boheme ,
&
tombe dalls
le D anube
i\
IIlladt , vis-o -vis Pafia w; elle prcidui, des
perles tres-rondes
&
. (fez grolfes , au rapport de
W a–
genCei!.
(D .
]. )
lLSNA ,
(G/og. )
riviere de L ithuanie , daos le Pa–
la,inat de Bremci, qui fe jene dans le Bug_
lLST , ELZA,
(GéoJ[.)
pelÍre ville des Provinees–
Unies , daos la FriCe, au -W ellergoo ,
a
deux licues du
Z lIiderCée ,
3
qU31re lieues de Leuw ardco.
Long .
23. 8.
lat.
n·
3·
Q ua" e freres oommés Popma AoCone, Sine, T ite
&
Cyprien, tous quatre nés
3
1!jI,
0 01
tous quatre cul–
,i vé le meme gout po ur les Belles-Lem es , ce qui clt
treS-rare dans une famille ,
&
0 01
tous quatre été au–
reurs; mais l'a'né Aufone Popma paro!t S'etre le plus
difiingué par fon érudirion, en qualité de grammairicu ;
VO)" Z,
fur ces ollvrages, Valere André , Suffridus Pe–
tri , Scioppius
&
Bailte!.
(D.
'J.)
I
LSTADT,
Iljlad;1tm , (G/og.)
ville d' Allcmagne
e,~
Eaviere, au coofluent du D anube
&
de 1'1
lis)..
vis-a–
VIS
de'
Patfaw.
L ong.
3r.
Ir.
lat. ~.
28.
(D .
J.)
lLUdNATERRA, (H;fi.
nlt. )
nom donné par qucl–
ques . uteurs
a
uoe terre ferrugineufe que I'on pré,eud
etre
bonne contre le fCO/ but. vVallerius donne ce Dom
o une efpece de maroe, ou
a
une terre argi 11eufe , blan–
che , de la
Ole
me nature que la terre cimolée . On DC
fait d'O" lui vienr ce nomo
1LU
RO,
(G /og.
anc.)
ancienne ville de l'ECpagne
T arragonoife felon Pline ,
I;v,"
;x.
&
c'éroit uoe ville
de citoyeos Ro maios; c'en préfentemem
M ataro,
au ju–
gelTlent de M . de Marca;
l l"ro
ayant élé détruíte par
les M ores , fut depuis
reb~,ie
au
me
me lieu ; on y troo–
va des débris d'aneiennes pierres .vee
d~s
infcriptions ;
&
00
a tiré de fes ruines quanriré de m<!dailles d'or
&:
d'argent au nom de Vefpafien
&
de T itus .
(D .
J. )
1 M
IMAGE,
f.
f. en
Opt;f{IU,
efi la
peinlur~
naturelle
&
tres-re(femblaOle qui Ce fait des objets, quand ils fout
oppoCés • une
furfae~
bien polie.
Voya.
MIRO'R_
I,,!ag<
figni6e plus généralement le fpea re ou la
re–
préCcmatioll d'un objet que I'on voít , Coit par réBe%ion.
foit par réfraélion .
Vo)'ez
V
' SIOl-! ·.
C 'en un des problémes des plus dífficiles de l'Opti–
que,
q~e
de dé¡erminer le lieu apparem de
I';mage
d'un
obje¡ que I'on voit
d.nsun miroir, ou a-travers un ver'–
rc .
V oye'<.
ce que nous avoos dit fur ce fUJet aUI: ani–
ele; L\rrARENT, M . ROIR, D lOPTR IQUE ,
&c.
IMAGE,