1 L 1
O!Iue. On lit dans F orellus une obfervation finguliere de
Dodonée, lOuchant une
f'alfion ilú''f"e
périodique, dont
les paroxyfmes revenoiene ious les troís jours.
Lib. XXI.
obj<rv.
19.
Les caufe. de cette m.\adie font c;xtérieures ou inter–
pes; Qn ne peut connoltre celles-ci que par
I'ouverture
du cadJvre, l'obferv:\tion naus
cécouvl'c
les
:lUtres;
c
1
cll
par elle que nous favoos que la
palfio" i¡;aq'u
erl
f¡>u.–
ycllt
excitée par les poifons, les champignons, les émé–
tiques, les violens purgadfs.
Un
n"mmé Guilandius, au
rapport de Profper Alpin
(Method.
mdmd. ),
fm atta–
.qué d'une
ptt/Ji(JH
¡¡iMl'u
mancHe,
pOllr
avoir pris des
pilules
&
demi-oncc
d'hiera picra;,
un
acces
de colére,
un excrcice viokm ont quelquefois produit le méme efe
fet; Zacutus Lufitallus a obCervé une
paffioll ili,,'!ue
dé–
(erminée par un arret
fubi~
de la fueur
&
de la trancpi–
ratÍon daus un jeune Ceigncm qui venoi! de jouer :. la
poume; l'abus
&
l'uCage déplacé des a(lringens , a qucl–
ql1cfois occanonné
ceae
ITlaladie.
Fernel
raconte qu'une
tille en fu! aneime pour .voir m.ngé trOP abondalll–
mem des eoings,
&
qn'oo les trouva r.malTés daos le
c<:eCllm, qui eo avoi! é!é relTerré
&
retréci. On en a
"U
furvenír
ii
la fuite d'noe blelTure daos le bas-veolre;
mais les caufes les plus fréquentes Com les hernies. L'ou–
verture des cada\'fes
non<
fai! fouvent appercemir le
.cauCes internes,
c'eCt-a-dire
les vices, les
dér:lOgcll}enS
"<lui produifeot plus i'llIhédiatemeot ceue m.\adie. Daos
IOUS
les cad.vres de perfoooes mortes de
p"ffion i lial{lIe,
cm
voit le cooduit ime(linal fermé daos quelque eo–
droits, tamÓt par des excrémens durs, de; vers des tu–
meurs, des ulceres, par des concréti.ons
pierreules,
cr¿–
Jacée~,
plíltreufes,
&c.
tamÓt par des inf)ammotions
COlIr
fidérables, tres-fouvem par
1',hral1~leO!em
des
illt~ltins
defceodus daos le fcrotum dans les hernics; quelqllefois
par des elltrelacemeos, des o<:euds , des repl is, des dé
7
placeOlens de quc\que pMtioo d'imellio. Quelques au–
.tcurs 001 refu:é de croire
9.uecette cot¡Ce eilt lieu, par
la
finglllicre
&
cependon,
tr~s-ordioaire
raiCoo, qu'i1s ne
comprenoie"t pas cOlTImeot les iotellios attacnés au mé–
[emere, popvoiem a:nli fe
déran~er;
rna:s ce raifonnc–
meot, ql1elql1e plaufible qu'il puilTe étre, doi! céder
a
nne foule
d'obferv~tioos
qui cooOatent ce fai!: ces re–
plis fom meme quelquefois
trcs,multipli~s
. Riviere en a
obCervé
troi~
dans I'itlte(lín ileon; Heori de Keers ell a
~rol1V¿
cinq,
&
Barbene dit" en avoir vu
juf~u'ií
Copt.
Ol! peut ajollter
a
cela les obCervatiot)s de Plater, de
Penarol., d'NyppolitllS BoCcus,
&
de plufieurs autres.
Le vice le plus fréqueot qll'Ol!
apper~oi! d~n.
les inte–
flios des perfoooes qui [Oll! mortes de ceue ,,,aladie, e(l
l'intufTufceprion ou
invagi~ation
d'pne portion d'inteflin
*dans une autrc; on a vu
quelqllcfuis
tout le ccrcum
rentré
&
caché da'ls 1'!leum . Cet!e
c~uCe
ell. atte(lée
par beaucoup d'obCervattoos de COll1lnbus, de S,lvi!!> de
le
Boe,
de Rlempi"s de Frédérie RuiCch; c'e!t
c~lIe
qni produi,
I~
plus ordinairement I'ileqs eodémique de la
Jama"ique.
V o.)" z
Barthol. Peyer a obCervé juCqu'ií trois
femblable;" iovagioatioos dalls le mCfTle Cujet; f'alÍ" trai–
te auffi ce redoublement de chimériqlle, parce qu'i1 ne
l'a jamai, vu. Quelquefois ces dliplica!uros Ce rellcon–
¡rem fans q\l'i1 y ait
paJ/ion ,/iaq"c,
cqmme je I'ai ob–
fervé dans \lO hQmme qui mourut Cubitcment apres avoir
pris I'érn·étique, au ¡"emier
~ffort
qu'il tit pOllr vomir.
11 n'eO pos rare de !rouver auffi dans les cadavres les
imeOios
retréci~
&
émnglés dans
cert~ins
endrqits, eom–
me s'i1s fljlTent Cerrés par une corde. Le skirrhe du mé–
feo!ere ou des parties Govirooljames e(l ulle des cauCes
¡:lécouverteS par les it1Cpeébons aoatomiques.
~e
pancreas
groffi
&
obllrué en comprimant
I~imenin,
en a occa–
¡ioooé I'ioflammation, I'ulcere
&
1,
P1ffi~n
i/;a'l'''.
Ker–
l<riogius,
obferv. mTalom.
42.
Qn tronve fouveot I'épi–
plono
&
les iote(lins grillg,eo.é,
4
Cph1Ce\é, ; la corru–
ption efl que\quef ,is ti graode, qu'elle empcche d'cnle–
ver les vilceres
&
de pquvoir exatTliner la caufe d\j mal ,
Baillou,
fi v.
[l.
'pidé",.
J-Jildao,
de
/(angr..,. fap.
iv.
1I
parolt pOllrtam par ",u¡es ces obferva!ions, qu'il ne Cuf–
tit pas que le cood"it ¡meflioal C"it
bouc~é ,
i\
raut en–
core qu'il
y
ai[ une irrita' ;on' qm faffe fur les inteHins
le
meme
cff:et que
le~
elllétiques fQoí Cur
I'~(lolllac.
Ces
eaufes pe"vent agir daos
le~
inte(lios greles ou dans les
gros, ce qui pro luir quelqqe léger
ch~ngement
dans les
(ymptomes ; IqrCq',e les
~reles
Cont alteads, les douleurs
fom plus vives, les v.omilTemells plus fréquens; les ma–
tieres qu'on
rend
par le vomifremem fOl.1!
~himeures
ou
chy lelll;'s . Lorfque les ·gro; imellins [001 attaqués, les
yomilTe1l1ens Com ?Ius lents, les dOllleurs moins ah¡ues;
~\Ics
fe fom Ceutir principalelOem aux
hyppocondr~s
&
a.~x
reirs
~
le malade v9mit les
qcr~fI1ens,
&,c_
1 L 1
L e
dia~ncrli~
de ceue maladie o'el! pas difficile elle
di
tres-bien coraaéríCóe por le vomiUcmem Joint
a
1,.
cOllllip.uon totale ;
m.isit
ell
tr~s·import:lm
d'eo b,en
diO:ingl1cr les cluCes, [ur-tout
de
reconnoitrc
I'iilflam–
ma!ioo lorlqu'elle el! préfeme; alors les doulellrs fooe
vives, la fievre en plus
violente" l'altérafion
&
l'agita–
tion du corps plus grandes, le pouls ell dur
&
fréquent.
L a conooilTa!)ce de ce qui a précédc! peu! auffi fouroir
des éclaircilfemens ; on peur s'apperceyoir f.,cilcmeor eu
examioa", le malade
(j
l. maladie doit
~ue
attribuée
ii
quelque hernie; les autres cauCes fonl trop cachées pour
qu'on puifre méme les
foup~onner,
on e(l obligt d'agir
en . '·cugle,
&
ce n'efl pas le Ceul cas 011 1'00 foil
"i–
dui! au tatOl1oement
&
ii
la divioarion Com'eot fuoe(les
>
mois
indifpel1f.~bles
.
P rognoflic.
La
P"!Jion ilitUfue
ell une m.ladi. tri:s -dan–
gereufe, forr si"ue, qui el! biemÓt termioée ph1tó! ell
mal qu'en bieo: 10rCqu'elle dépend de l'ioHammation,
ou qu'elle en efl accompagnóe,
iI
e(l rare qu'on eo ré–
chappe;
il Y
a
plus ií eCpérer
fi
elle e(l la Cuite ·d'uoe
hern ie,
p1rce
qu'on peut rentrer
l'inrellin,
Oll
du
m OlllS
on
~
mujonrs le pis-aller de I'opératioo; elle Ce guéri!
,,1T<2
fac,lemeO! lorfqu'dle e(l la Cuite d'une con(lipation
0líioiatr., d'un r.eutrement d'imeílio,
&c.
La guériCon
e .
prochai~e
10rCqpe le malade prend les lavemens
&
qu'il les rend facilement, que les douleurs ne Com poÍl)!
thes ni comin:ues; il n'y a plus de danger lorfquc
lc~
remedes laxatifs qu'on prend par la bouche, operent par
les felles; tl)ais le péril e(l prelTam,
&
iI
ne relle plus
d'efpéraoce, lorlql1e les doulen" qlli étoient extrémc–
ment:
:li~ues,
"iennem
a
ce(fer tout-a-coup
f~ns
que les
outres Cymptomes diminuent, alors I'abbatement des for–
ce.; o(l plllS fcn lible, I'halein. e(l puante, la foiblc(fe
&
la vltelTe du ponls augmenrenr, les C1ncopes COut fré:
quemes,
h
~angrcoc
e(l formée,
&
la n¡orr ell prochai–
oe; le hoquet, l. convulfioo, le délirc Curvenans
ii
I~
p,,(!ion ili"rftc
Cone des figoes d'un tres-o)auvais augure_
Hippoer.
"phor.
10.
liv.
Vil.
e
(lYt't;on.
Cet!c maladie ell lInc de cclles O" la na"
tllre n' opere rien pour Ca go6riCon; elle exige les
fecour~
de I'art les plus prompts
&
les plus appropriés; ils doi–
veut
~tre
variés Cuivaut les différeotes caufes: 10rCqu'il
y
a inflamma!ion ou qu'elle ell
a
craindrc,
iI
eO
¡¡
pro,
pos de faire une ou deu x
Cai~I)¿eS,
de dooner des lave"
meos é'l)ollieos,
~t)odm$,
d'appliquer fm le bas-ventre
de$ fomentations de la
meme
namre; int<5ricurement on
doit
3voir
recours
:\tlX
rcme.ies refraichiífans, tempérans,
q.nri-org:ltliques, calmans; tcls
fOllt
les
e311X
de poulet,
[iranes
ém111(jonnée~
1
le oÍere
1
la
liqu~llr nlin~r31\!
300-
dinc d'H0ffrn!ln; li les doulcnrs Com trop vives, il
fau~
dqnncr les
q3rcoriqnes,
mais
3.
perite doCe ;
011
peor cf,,:,
Cayer quelques
lé~crs
purgar:fs eo les a(fociant aux cal"
nlaos Ineme
naraotÍo-lues. S'iI y
a
hernie
1
il
fam en ten–
ter la
r~duaion,
ou en venir de bQanc heure
a
l'ope:"
ratioo.
Vo)'e>:.
J-J~R
NIE.
Lorfqu'oo n'a
ii
craiodre oi
I'inflamma!ion ni I'heroic, on pell! doooer des
lavemen~
plus aétifs, plus Ilimlllaos;
I~
fumée du tab.c iojcélée
d:lllS I'anus par l'inOrllment de Dekkers , eCt:
tre
-con–
vell3ble; Hippocrate cwo(eille dleoBor les boyaux avec
de !'air; il y, a
de~
C4ufjets propres
a
cette qpératit1tl;
Celfe recommande avee raifon les ,'emouCes . Les Chi"
nois gllériUem celte maladie par le cautere aauel . On '\
vG
quelquefqis
de
\¡oq¡
e!f~ts
qe I'application <les aoi–
tllallX tOU! chauds Cur le vemre;
iI
ne fuut P'l5 trop per–
dre du
tem~
ii
employer ct;.> remedes; pour peu qu 'ils
tardeo!
a
prodllire de qons effors, il faut recourir au re–
rl1ede de Vanhelmool, .ux bailes de plomb, d'argcnt ou
d'or; avec ce remede, dk·¡I',
neYlti~em
VO/'lJII/O
perirtE
fi–
v i?
Oll
oc qui
di
enCOre
micllx,
au
lnercure,
dont
il
falH
faire"avnlcr une
OH
denx
livres,
&
agiter, prome–
ner en
~ai!Ur6,
s'il e(l poffible, le malade; millc abCer,
vatioos conOatent I'efficaci!é de ce remede. Ne feroi!-il
pas :\ propos de faire marche, ces malades piés nuds fur
un terreio froid
&
moutllé ? 1.,es p,erCoones faioes
¡¡
qui
iI
arrive
d~
fai.. pareille choCe, Com p,unies d. ceue im–
prudcnce par la diarrhée Enfin rous
ces
fecours inutilc–
mem employés, quelques auteurs prOPQfeot d'ouvrir le
ven¡re, de déooucr
&
raccommoder les ime(lios; ccUe
qpéra!ion eO cruelle, elle pellt
~trc
iomile, dangercufe;
mais c'e(l une derniere relTource dans des cas abfolu–
meO! dóCcfpérés .
IIr,ic!e de
M.
MENVRET.
I
LIBOBOCA,
r.
m.
(Ophiolog.•xot.)
ferpent du,
Bréfil oa mmé par les Porrugais,
covra de coral.
JI
e(l
de la longueur de deux piés
&
de la grolTeur du pouce \
qui s'amenuiCe encore davamage vérs la queue,
&
fe.
(ermine en
poime
;
fon
vemre
e(l tout blanc,
lnais
d'url
blaoc argemio
&
lu(lré;
j]¡
té!e e(l couverte d"écai\jes
blancnes de forme
~ubique,
bordées de quelqu,es a\ltres,
écail-