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1 L L

• ILLATION,

f.

f.

(Logi~. 7'hlolo~.

HiJ1. )

ce ter–

me en de l'éculc; il

\ojent

du

ladn

inJ"'''''~

t

cond ure,;

ainri conotlitrc par

tllatlon ,

e' eO la meme chofe que

connoi rre par

vo;e

dt'

contl¡flcnce .

L 'dlation

ell dan< la md re mU1-arabique ce que nous

appellons dans

13

n6rre la

prlface .

L'

il/a,ion

&

la pré–

face avoiem eneore pour Cynonyrnes les mots

cOlltejla–

,ion

&

immo/aeion .

JI/a';."

Ce dit allffi pour

r"o,.r ;

ainti

I'il/atjon

de Caint

B en9ít, c'ell la féte du retour de Ces rcliques de I'égli–

.ti:

de Caim AgMn d'Orleans

il

Fleure .

lLLE ,

(G/oJ( .)

petite viUe de France dans le RouC–

lillon ,

a

quatre Iieues de Perpignan; eUe ell jolie

&

bien

bade, dit Piganiol de la Force,

tomo V I.

p.

449.

L owg.

~I.

l O.

lat.

42. 2f.

(D.

J . )

1

L L E'G

1

T

1

M

E,

adj .

(Jllrijjm,4.,)

Cc dit de ce

qui ell contre la loi,

&

oppofé a quelql1e chofe de lé–

¡:itime, comme une conjonélion

illlgitime,

une eof..

1t

i/llg;ti".. . Voyez

BATAR~,

L ÉG )TI "E .

(A)

1

LLESC AS,

(Glog. )

petite ville d'Erpagne, dans

la

nouvelle CalliUe, , tix licues au Cud de Madrid .

1

L L

113

E'R AL, .dv.

(Gram.)

Cervices bas, mécha –

niques .

VO)!ez

L¡~ÉRAL :

• ILLlCITE, adj.

(Gram.

&

Morale)

qui ell dé–

fendu par la loi. Une choCe

¡I/icite

n'ell pas toujours

m au vaiCe en Coi; le défaut de preCque toures les législa–

tions, c'ell ·d'avoir multiplié le nort¡pre des .aions

il–

licites

par la biCarrerie des défenCes.

00

rend les horn–

m es méchans en les expoCant

a

devenir infraéteurs;

&

eomment ne deviendrom-ils pas infraéteurs, quanCl la

loi leur défendra une ehoCe vers laquelle I'impulti n eon–

fiance

&

invincible de la nature les empor,te fans eeffe?

Mais quand ils aurom foulé aUI piés les lois de la fa–

ciélé, comment refpeéterom-ils eelles de la narure; fur–

tOUt

s'il arrive que l'ordre des dcvoirs

mQr3UX

f(lit

ren–

verfé,

&

que le préjugé leur facre regorder comme des

crimes atroces , des aéti<.>ns prefqu'indifférentes ? Par quel

m Olir eelui qui Ce regardera comme un Caerilege, balan–

cera-(-il

a

fe rer-,dre rnenteur, voleur, c.alomniateur? L e

eoneubinage ell

illi.iee

che~

les ehrédens; le tratie des

armes ell

il/ieit!

en pays élrangers; iI ne faut pas fe dé–

fendre par des voies

il/icir.s.

Heureu! celui qui !"oniroit

de ce m onde fans avoir rien fait

d'i/lidte!

plus hetlreux

eneore celui qui en fOr! Cans avoir rien fait de mal' EIl–

i!,

ou n'ea-iI pas

il/i';e<

de parler eon¡re une Cuperai-

1I0n confaerée par les lois ? L orfqne Ciceron écrivit fes

Jivres fur la divination, tit-iI une aétion

illicite?

H ob–

bes ne fera pas embarraffé de

ma

queIlion ; mais ofer.–

t-on avouer les principes d'Hobbes, Cur·tout dans les

eonIré.s oti la puiffance tempor!!lle ea

dillingué~

de la

pui!lallce fpirimelle?

(1)

.

ILLlFO!,-!SO DE LOS ZAPOTEC AS SANT.,

(

Glog.)

ville deCenc de l' Amérique feplcmrionale, dans

la nou velle E(pagne, au diocefe de Glla xaca. E lle ell

filr une 1Il0ntagne ,

il

w

I,eues N . E . d'AlHequcra .

L ong.

280. ) .

lat.

17.

3f.

(D.

J .)

lLLlMlTE' , adj .

(Gram . )

qui n'a pnint de limite.

11 d i

relatif au tems

&

:l

l'eCpaee . On dit un tems

il·

¡imiel,

un efpace

il/i",itl:

il I'ell auJJi

a

la p"icrance.

11 n'y a poiar de puicrauee lé¡¡itime

&

il/imi,le

fur la

terre; il Y a méme un feus tres-raiConnable dans lequel

on peut dire que eelle de D ieu nc I'ell pas; elle en bor–

née par, I'efrenee des ehofes. L es nodons que nous avons

de ra jullice

fOil!

immuables : 00 en Cerion'-nous , s'il

en éroit amrement? Cependan! on ne pCUl etre trop 'eir·

confpe& lorfqu'il s'agit d'élever Ce idées lufqu', un ';tre

!:u~7:i~:~~~~C t;~t~P!et~~e~~;e~~~~~~ ~~~rt~:ld~ :~r;~~~ef1;t C~~~:i~I~~~

de le. ameJ de ccux.

qlll

ont le b:>nh'eur de comprendrc ce <]ue

c'cft que ¡'empirée , ou la féhcité célefle:

CCUX-CI

rolT.:dent

D,~tl

once

une ,,;fion

cl;lirc

&

avce

un amour

pur

&

r:uf...

it .

il,

ro:

(roll.

YCOt

d,,",

!'étu

de

eCHe poff'cffion

agréah\e

&:

de

ce

plamr

que

les Th¿ologien, appellent de jouil1ance •

.1

la~luelle

les

extlrc:.t amOIl·

ICUreS

de cerrain.

juftcs

de la rerre

ont 3Utilnt

~Ie

rc:lrcmblanc.:

qu'¡'1

y

en a entre I'ét;u de la vic mortellc .

&::

cellli

dI.!

la gloire

é.

tefnelle.

(.A)

(1)

11 femblc qu'on n'ait

d';ltme

vuc: dan. cee

anid e

qnc de

fr~n.

det les loix " ivine,

IJ(

ccclélíolfli'lue. qui

{OM

op!'o(.!e.

3:

ten ¡"eJ

inclinatiQnt n:uarellcl .

Je:

ne

vell"

p;u cntrer

d'.ln. l'cumén

J~

la

queftion al?iréc: p:1.f les nloraliftes,

fa 1;1

m:1lice Jes ..

aion'

iIlip

ciu:s, d i:

fufiJllUU

intrinfc:que avec

ces

rucmes

allions .

ou

ti

elle

d~pend

de la

déCcnee rigourc:uJc

J¡;:

ce.. mémc..

aa

Ion. ;

j«:¡

ne erais

pa,

QU'U

devoir Olverm

le

lefit!ur

que

les éguillons de la canell.

pi

recRee

depui. le:

mo~cllt

f:ltll .Iu

reché

origio:ll.

onl

ren~erfl

('ordre de 1;:1.

rubordin,nion qui

en

d{\e

~ C~

qu'on Olppelle

¡,

droi_

;:,

r:~~; :rJ;.~~r'~Q~u!~r::~:t J~el~~~un~~~~~c~: &r;¡~~r .~~¡~::;

1e~ incl~nations

!l1icitt!s .

11 n'y a rien !re plu,

d,,~ge~.:ux

3.;

quí

fOlt moms perrols que

J e

fe:

conrormcr

au

(yRcme Imple

d'Hob~c:s

1 L L

d'une nature aum différente de la n6tre; il ne hut pas

s'anendrc dans ces

c01np::araifons,

a

une

cOllformité

bien

rj~uureure.

M ais,

veuIons-nau vivre

&

mOllrir

en

pais,

fa,Colls defeendre nOtre ju!lice jufqu'a la fourmi,

.fin

que celui qui I)OUS jugera , rabaiITo la Jienne JuCqu', nous .

ILLINOIS,

r.

m. pI.

(Glog . )

peoples

fauva~es

de

l'AlOérique Ceplemrio nale , da"s la nouvelle Frailee, le

long d'une grande rivierc du

m~me

Dom.

Cene

rivlcre

des

/IImoÍJ,

qui viem d\l nord-efl , ou efl-nord-.U, n'ell

Qavigable qu'a\l printems; elle a plus de eent licues de

eours, qui va au Cud-quart·fud-ell,

&

re déeharlle dans

le M illipipi, vers le

39

deg. de latitude.

Le pays des

lIIinoiJ

ell encOre arroCé par d'autres gran–

des rivieres ; on lui donue eem licues de largeur,

&

beau–

eoup plus de longueur, ear on I'étend bien loin le long

du MiJfipipi .

JI

ell par-tout eouven de valles

for~ts,

de pr.iries

&

de collines. La eampagne

&

le, prairies

abondem en byfons, v3ehes, cens ,

&

autre betes fau–

ves, de meme qu'en toute Corte de gibier, partieuliere–

mem el) cygoes, grues, ourardes

&

eanards .

Les arbres froitiers peo nombreux, eontillem princi–

palemem en des efpeees de néRiers, des pommiers.

&

des pruniers Cauvagcs, qu'on pourroit bonni6er en les

greffant; mais les

IlIi"oÍJ

ignorem cet 3rt, ils De fe don–

nem pas meme la peine de cueillir le fruit aux

arbre~,

ils aballen! les .rbrcs pour en prendre le fruit.

n ans un ,i grand pays, on ne eonnoit qne trois vil–

lages, dollt l'ulI peuplé de huit ou Deuf eem

Il/inoiJ.

ea

i\

plus de )0 Iieues du Cecond.

Les

Il/inoiJ

vollt tout Duds depuis la ccimure; toule

Corte de tigures bifarres, qu'ils fe gravelll fur le eorps .

leur tiennem Jieu de

v~remeO! .

lis orllent leur tete de

plumes d'oiCe3ux, Ce barbouillem le viCage de reuge,

&

portent des colliers de petites pierres du pays de diver–

res conleurs.

lis

om des

tem~

de fellins

&

de danres,

les unes en figne de réjouilfanee, les autres de deüil ;

ils n' emerrem poiO! leurs morrs , ils les CouvreDt

de

peaux >

&

les attaehent , des branches d'arbr.s.

L es hommes fOl>! eomm\lnémellt grands,

&

tous tres–

lelles

:l

la courfe. La chalfe fait leur oecupatio"" pour

po,,,voir

a

leur nonrritore,

a

la'luell~

jls joignent le blé

d'inde;

&

quand ils en

om

fait la réeolte, ils I'cnfermeot

dans des ereux

Cous

terre, pour le conrerver pendan!

I'été . Le

r~lle

du travail regar4e les fert¡mes

&

les til–

les; ce

Conl

elleS qúi pilent le blé , qui préparent les vian–

des poueannées , qui eonllruiCent les eabanes,

&

qui, dans

les eourCes néeeffaires , les portent fur lenrs épaulcs.

Elles fabriquen! ceS eabanes en forme de longs ber–

'ceau x ,

&

les convrem avee des natles de jor.c plat,

qu'elles ollt I'adretle de coudre

enr~mble

tri:s·artifkment,

&

a

I'épreuve de la pluie. Elles s' occupent encore •.

meure en reuvre le poil des byfons ou breufs fauvages ,

a

en faire des Cacs

&

des eeimures. Ces breuf, COljt bien

différ.ns

de eeux d'Europe ; OUlre qll'ils om nne grolfe

bocre fm le dos vers Ics épaules, ils fom eneore tout

COuycns

d' une Jaine fine,

qui tiem líeu aIJx

¡"inoif

de

eelle

~n'iI~

lireroiem des moutons , s'ils en

~voiem

dans

lem pays.

Leur religion eontiOe

~

honorer une efpece de génie

qu'i1s l10rnment

Man;tou,

&

qui ,

Celon

eux. efi maitre

de la vie

&.

de la mOr!.

Voyez

MANITOU.

J

e ne eonCeíUe pas a\l leaeur qui Cera eurieux d'au–

Ires détails, de les prendre dans le P . H ennepin, ni dans

la relatinn

d~

l'

Améri~ue

du ehevalier T .omi, ouvrage

fu ppofé ; mais iI y a que!que ehoCe de m,eu> rur les

/1-

Ji"oi,

;

c'ell nne leme du P. Gabriel Mare!l,

J

éfuite mif-

r.onnai.

d.lOS eCHe m:uiere mor:lIe: 1.1

(ocier!:

de.

hommeJ

y

eA: confide:_

rée

c:omn:e

une

~

trollpe de

~fes

férQees

;tlf:tmées,

&

toujOU!'

prc–

te,

a

s'ernparc:r de

torn

rour

10 tH

d,h'orer:

;,n

y

m~prire

'"'(OUI.'C_

rJin~l1Jent

les

pr~eeru:,

que

Dieu a

donnés

a

l'ho,"l1Je; on

y

eA..

v

if.'ge

¡'él,u

n;uure!

de

J'hnmme

camme dans une

guerte pcrpe_

tu~lIe .

on

y

fOlJle aux pié.

ec:.

lumierc..s dont

Oieu

lui

meme

nou.

3

écb ir.! p,u

le moyen de

la

révélation .

Je

ne

crois

p3S que

pOli.

:~~re;:lr~Uil nt~~:&lJe;~,C:: i~u~ ~tt pue~m~~I;e~; !~t~IJepr~~;:'eq'Il:'~;

Thoml. Hobbe1,

pui(que dans

fon

Léviath,¡n il oc

rotlgit

p."

de

r l.:1c::r

:UI

nombre des

:téHon.

perrqife.

celle tle

niér

Jcru••

Chrit\

&

la

relisinn,

fi

le

Prinee nOU!

le

commantloil;

dans b. 3.

I'ar–

tie: de 'ce m.!me

otlvr~ge

l

ch. 4l, )

il Y

3,

av~ncé'

eomme une

roa.

xime

conlbnte: qu'¡¡ n'ell

ra'

défe:ndu .'lUX

fouveuins

d'.ldminiClrcr

lec r.,crcmens .. En f"ut

p

il

d:u";tnt.1ge

ponr

déeider

le letl:eur (ur I'im_

p.ofl'ibilité

de re

r rbaloir des lumieres

J'Ho~b!!!

pour pouV'oir , –

xer

J:¡

vérit.,bje hMe qu'on doit 3voir de ce

qui

en iUieite . puif.

qLJe

e~~ lumicr~

f..,m

f.rulrc,

&.

condamn:rblet. non-(eulement dan.

le.,

r3y'

ou l'on f.lit la

dif\:inaion

de la

(l¡¡ilbnee

temporclle

d.':t.

vee la

puilrance

eeetefi,dlique: . mai, eneore daos

tou",

le. pay' quel–

conques oa l'on voudroit f.:lire

uf:tge

de, lumierct tl.c

la

r.,i[on

(u.

bon..lonnée aux loix que Dieu a gr:\yéc, d3ns le

eu:t1r

de",

hommet ..

011

qu'il h:ur 3

révelees

d¡¡n.

le (ainte,

Ecriture.?

(...4)