Table of Contents Table of Contents
Previous Page  478 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 478 / 806 Next Page
Page Background

1 L 1

tcail1es noires; fon corps ell tacheté deblane, ce noir

&

de rouge.

11

rampe avee lenteur,

&

palfe_pO\1r tres–

dalloerenI. Ray,J,i'''.

IInim. pllg.

327.

( D.}.)

I

i'.:J

MSK,

(G..".)

province

&

ville de Sibérie, lí–

tuée fur la riviere d'Ylim qui fo jette dam celle de Tun–

¡!US,

qlli elle meme (e perd dans le aeuve d. Jenifci.

Elle

en

habitée par des Tartares

Tun~u(es

&

par des

Rulfes,

&

releve

du woinde ou gOllverneur d'lrkusk.

ILION,

(Glag. IInc.

&

Litel r.)

v"ila

le

nom qui

" ous en fi cher dam Pancíenne

ville

de Troie, dans

l'

Alíe

mineure.

Ilion ,

ton nom foul a

del

charnuJ

pOlir 11I0;!

Ne 7Jtrrni-je jamais rien de

10;;

ni la place

D e as

mtlrJ

éievh

&

dltrH;ts

par

ItI áittux,

Ni

en

,hamps

OH (Oltro;ent

la

fHrt~r

& /'

auáll&e,

Ni du ttms

¡abu/luz

tl1ftn

la

mO;JJdrt

tract

Q!ti pút

me préftnuy

Pimage de en

lit/Ix!

Non , on ne yerra rien de fans ces préciclJx

r~nes

de

1'3I1tiquité!

L'

mon

doot il s'agit, fU! détmite 8fO ans

avant l'arrivée d' Alexandre en Troade; il oc trouva qu'

un village qui portoit fon 110m, bati

treme nades

2U–

deh). Ce prillce lit de rieh" préfens

i\

ce pau vre

vllla~

ge, lui donna le titre

de

ville,

&

lailfa des ordres pour

l'3g~randir

"

Apres 1. mort d' Alexaudre, Lyfim.que amplifia le

nauvel

Ilioll,

&

I'environna d'un

lnur

de

9uarant~

na,..

des; lnais ccttc! villc n'avoit

plus

dI!

murallles,

quand

les Gaulois y pa(ferent, l'ao

477

de R ome;

&

la pre–

¡niere foís

que

les

ROlnains

entrcrent

eu A lie, e'efi-a–

dire l'an de Rome

5"64,

!/ion

a:voit plíl-tót I'air d'un

bourg que d'u/lc ville; Fimbria, licUtCOlIIt

de

Sylla,

aeheva de la ruiner en

668,

dans la guerr,e colltre Mi–

lhridate.

Copendam Sylla conCola les habitans de leur perte,

&

leur lit du bien.

J

ules-Céfar qui le regordoir comme

nu des de(eeudaos d'Eoée, s'affeEfionna elltiércmellt

a

cette pedte ville,

&

1.

réédifia.

11

donna non-Ceulemem

de nouvelle¡ terres " fes habitans,

mai~

la liberté

&

l'ex–

emptioo des travallX publics . En un mot, il étendit

ÍI

loio fes bienfaits fur

1IiOll,

qu'au rapport de Suétonc, on

le

foup~o/lna

d'avoir voulu quiner Rome pour s'y

éta–

blir,

& .

Y

tr.n(porter \es

richelf~s

de rem?ire.

On eut enoore' la

m~me

frayeur 'fous Augulle, qui

\ en

qualité d'héritier de Jules-Céfar, auroit píl exéeuter

ce

grond proje!. L'un

&

l'autre momrerem en plllCjeurs

oceafions , un pencha", tros-marqué pour la ville d'

l/ion .

Nous venons de voir ce que le premier fit pour elle; le

fecood y établit une coloníe avec de nouVeaux privile–

ges,

&

rendjt .ux Rhétien. la belle (lame d'Ajax, qu'

Antoine avoit fait tranfporter en Egypte.

En6n, M . le Fevre, Dacier,

&

le P. Sanadon, fOn!

per(lladés que

ce

fut pour détourner adroitement Augu–

Ile du delfein qu'il ponrroit avoir de relever l'éelat de

l'aocieone Troie, qu'Horace compo(a eetle ode admira–

ble, chef-d'reuvre de la poéfie Iyrique, qui eommeoce

p'ar

jlljl"",

&

tena«'" prof.Wti "Virllm,

daos laqllelJo

od~

ti

fajt tenir

a

Junon ce dlCeonrs .

Ilion, Ilion !

Flltalis i1Jcef/lIfi¡ue judex,

Et

mulia

p~r~gr;lfa

'Vertil

IH pul"Verem .

Ilio,., la

dlt~{lable

mON'

e'ell par eette répétition qu'iI

tache d'imprimer des [emimens d'averlion pour cetle vil–

le; par mépris encore,

il

ne dais:ne faire

nommer

a

Ju–

non, ni P3ris

1

ni Hé1ene; I'une

di::

une felTlme

écran–

gere, I'autre un juge fatal

¡¡

fa parrie , 4n violateur de

l'hofpitalité; Laomédon

4

los 1'<oyen5

CO~t

des perli–

des, "des parjur.s, livrés depuis loog- tems

a

la

~olere

des dieuI. Voilo le fUJet de eetle pleee

Iyrlqu~

Meou–

vert;

&

vrairre¡nblablcmmt

~orace

1. tit de eoneert

&

par

le~

eonCeils de ·Mécene

&

d'Agrlppa: jama:s le poc–

te n'eut un Cujet plus <\élicat a manier,

&

Jamais il ne

s'en tira avec taDt d'art,

l/ion

fubfilla encore fous le. empercurs . On a des

médailles frappées au nom eje fe& habitans.

11 Y

en a une

de Marc Aurele,

q~i

repréCente HeEfor fu. un char

a

'Lom.e

J/

1

l/.

(1)

La (enfation fpiriluelle

&

interne 40nr

parlene

les Théoloziens.

&:

(ur_tout les Mifbques. eR: l'in(nfil,ln du

s"

E(prit

&

Je. res do"'

clan. I'.ame de..

Jttfte~.

d'oil lI . ..'cn(uit que

¡'cxu(e contcl'1lpl:uive

!luí ravit hon dct

{.:ns

eft plutól uo

c::ftet

de ceue

(cn(ation

(pi.

riu!t'lIe 'lue

J.t

(cn(acion

mame"

'Rien de plus indécent

Se

~e plu~

1 L 1

457

deu'X c:heVftU-I

t

avec cette légende I.\11!.nN EK-Tnr" 11 Y

en

3

d'alltres de Commodl!

&

d' Amonin tils de Séve–

re, (ur le(quclles la

lé~ende

di

la meme ; maio le char

Clt

ii

qU3lre chevaux"

On

en

a

3Um

:i

deuI

chevaux

fr3ppé.es

fous

vere

&

fous Gordien.

C'<1l ae

l'

l/ion

dont

iJ

eJl ici quellion, que

1 ..

voyageurs di(ent avoir vü los Juine$,

&

non pas de l'an–

eienno Troie, qu' HeEfor ne put défendre,

&

que les

Grees brulerent impimyablement dans une [eule uuit .

VOl""

TR"IE .

(D

J.)

ILIS~IDES,

adj. fem. pI.

(Mytbol.) IlijJida,

ou

lIijJiadn

ell un fUrIlolJl des Mu(es, pris

<iu

tlcuve

ll{–

[UI

dans l'Attique, lequel tleuNe rouloit des eau. faerées.

I/oyn

ILISSUS,

Gé9g.

(D .

J.)

]LIS~US,

(G/og. IInc. )

ville

&

riviere de Grcce

dans l' Attique; du tem$

de

P line on ni! voyoit déja

plus que les ruines de la ville, c'ell ponrquoi il dil,

10-

C1tJ Jli!OI;

les Alhéniens av.oient (ur le bord de la ri–

viere un autel confacré ou> Mu(es /limades; e'étoie

oulli fur les bords de

l'I/ij{r"

qu< (e fajfoit la lullration

dans les petilS mv(le,"s; tes eaux ¡Otoient r€pur¿e; fa–

erées par un

(l~mt

de religion ,

{acro i,,{lituto,

dit Ma–

.ime de Tyr. Les Tures 0111 aujourd'hui ¿¿tourné les

eau. de l·'

T/ij{r",

pour arrofer leurs jardins.

&

on n'en

:voir pre(que plus que le lit .

(D.

J.)

ILITHYE

r.

f.

(Lite/rat.

&

M ytb. )

divinité de

la Fable;

!Iith)'e

filie de JlltlOn

&

fre\1r d'Hébé, pré–

/idoit comme ra

mer~

aUX aecouehemens; les femmes

dans les douleurs de l'enfantemem, lui promettoient des

facrifiees, fi elles venoíem

a

etre heureu(ement délivrées.

Cette"-déelfe avoit

il

Rome un temple, dans lequel on

éroit obligé de porter une pieee dI' petite monnoie, (,–

voir

ii.

la n.ilfanee

&

a la ll¡ort de

chaqu~

perfonne.

Servius Tullius .hablit cet u(age, pour avoir tOUles les

années un dénombrem<m cxaél des nailfanee,

&

d••

morlS des habitans de Rome. On trouve la déelfc

[fi–

th)'e

fur les médailles

&

d,ns les in(erip¡iollS antiques ,

(OCIS

le

titre de

Jlmo LIlc;,," ,

ou

{jmpltlJ1~1It

de

Luri–

'la .

Cependant les ./lcieu.

0111

fait mention de pludeurs

T/úhYeJ

f!.

de pllllieurs l,.nci llcs , paree qu'il

j'

avoit plu–

fi~urs

déelfes qui prélidoient au¡ e"fantemens .

Pof/ b.u

I/iebyas plllea'o pNerperaI b.niis,

di, I'oracle de la S r–

bille.

On les appelloit indifféremmem

LUÚ""I,

l/i'hlOf ,

Gc>¡nyl/idqI ,

trois noms qui

fi~nificm ~l m~l1le

fonél,on .

L e premier ell latin

&

vi<1lI

de

lux,

le jour. Lej deux

aprres fom grccs:

Iliehya

viene de

iM6!7m ,

oriri;

&

gl ...

ultyl/a

de

)'''''r,

"a,;viti

( D .

J.)

r

Ll V1LIH U, ( m.

(O rnitbol. exot.)

nom que les

~abi<ans

des 11es Philippines dOl)nent a un oifeau fort

eommun dan. ce pays-la,

&

qui • toute ¡'eneolure de

nos cailles, d'ou viem que quelques éerivains I'appellent

coturyix part'VNla mont4na,

petite caiJle

de

montagoc~

paree qu'elle vit dans les lieu, ¿levós,

&

qu'elle n'ell

pas plus gro(fy qu'un moillelu; elle ell remarql)able par

!e ,·Oli mé!al)ge de la couleur de fon p.nllage.

(D.

:,.)

LK U o;CH,

I/mili,m,

(G /og. )

ville royole de Po–

IQ~ne

au palalÍnar de Cracovie, rl'mar<luable par Ces mi–

nes d'argel1l, mélécs avcc du plol11b; il ell bon d'ob–

ferver

id,

que

les

mines

ne rom

poim

entiérem.em

dll

droit royal en Pologne; elles appartiennem au [dgllcur

(ur la terre duque! elle fe rencontrel]t, & ce fClgueur en

faie quelqul! reconlloiff:l,nce au rOl; mais les mines qui

fOIl¡ (ur les terres de la eouront)e, COlJlme par e,em–

pl~,

eolles

d' l'''"fih

(e partagem entre le roi, le

p~latin

&

l'év~que;

celte ville ell dans un llays ingr.t, au pié

de plufieurs momaglles ,

:1

fi. lieues N. O . de Craeo–

vie.

Long.

37. 35".

lat.

fa.

26.

(D. J.)

ILL

L',

(Gloxrllpb .)

riviere de Franee en Al(aee,

qu'elle traver(a prefque dans toure fa

lon~ueur;

clle a

fa G>urce

I'extrémité du Samg.w,

&;

fe

je\t~

dans le

Rhin

a

deux lieues au-delfous ' du pont de Stralbourg.

L'

111

arrofe plufieurs villes,

&

reyoit daos fon eours

quclques rivieros cOl/fidérables; (es déb0rdemens ne font

guero mOlns nui,ibles qlle ecu. du Rhin .

(D.

J ,,)

• ILLAPS,

e

m.

('Lh/olox.)

efpece d'extafe eon–

templative ou I'on tombe par des del\rés in(enlibles, oii

les

rens

e

xtérieurs slalienenr ,

&

ou

les organes

illtériellrs

!.'~c:pauffeot ,

s'agircnt,

&

mertent

dal1s

un

état

fon

tcn–

dre

&

fprt dou., pell ditlerent de eelUl qlli [uceede

~

1,.

po(femon d'une

femm~

bien aimée

&

bien ellimée. (1)

Mmm

• ILLA,-

fu ux.

Se

rien

qUI

(oit plus d:ant le cas d"une juRe cenrurc que

('inhme p:lrallel

qo'on

bit de cene

(en(:tt1on.

rpintwelle avcc le

pl:tifir qu"on éprouyc daD' la joui(bnce d'une fernrne :timée

6.:

ctli_

mée avec jufte raifon . La douceur que Oieu rep3nd tlan, le CQ!ur de

c

;cu.lI

:

~ui

¡""iment vérirableme."'t rfea paa cer:elil;lcm

C~flIruabIJ~

:}¡