1 L 1
fl~rieur,
en deux faces; l'une lalérale eIlerne, l'IUlre
laréralc interne.
La cré[c efl h partie Cupérieure arrondie en forme
d'arcadc, dont la portia n poaérieure, qui
ea
la plus
é pailre, en appellée
rllbl"ojiel;
on diningue dans ron
épaiíTeur deux levres
&
deux imerllices .
Le bord amérieur a deux interaices, appcllées l'une
IpifU alltlriellre
fuplrieure,
&
l'autre
¡pine
mltlriellre
inflri",,, .
Ces deux éminenccs Com Céparées p"r une
échanerure; 00 en remarque de meme den, au bord po–
Ilérieu r, mais elles Com plus pres l'une de l'autrc.
L. baC. ou p.nie i"férieure en la plus épai([e de [ou–
tes; elle forme antérieuremem la portion Cnpéricure de
b
ca vilé cotylo'l'de ,
&
ponérieurement prcrque toure la
gr3nde éehanerure Cci.tique.
L~
face latérale externe en convexo antérieurement
&
concave poaérieuremem .
L a faee htérale interne ea inégalement concave; elle
a
en-arriere plu"eurs inégali[és, parroi leCqnelles il
y
a
une grande facetre eartilagincuCe de la figure d'une
S
qui Cert
ii
la Cymphire cartilagineuCe de ce[ os avec l'os
[.crum·.
ILEUSUGAGUEN,
(Glog.)
,'iIle forte d'ACri–
qlte au royaume de M3toc, dans la p",vinee
d'Hé~ ,
fur une momagne
¡¡
trois licues de H.dequis.
L .Hg.
8.
2lJ.
"u.
30. 40.
(D.
J.)
I L H
E
O
S,
(G/og.)
ville maritime de l' Amériqne
,néridiollale,
eapit.lede la capitainerie de Rio dos
IIhloJ
"" J3rélil. Elle apparticnt aux Portugais ,
&
efi dans 1111
pays fertile.
L o;,g.
340. lO.
lat. m/riJ.
IS. 2f.
( D .
J )
I L1ADE,
C.
",.
(Littlrat.)
110m d'un poeme épi–
que, le premier
&
le plus parfait de touS eeux qu'Home'te
a.
eompoCés.
VOye:(.
EPIQUE .
Ce mot vient du grec '",«.e , d'
,"If,
,
ilium
~
110m
de
cette famcu(e vil1e que les Grecs tinrenr
amégéc:
pcn–
dant dix
alls,
&
qu'ils ruinerent
a
la fin ,
:l
c3.l\fc.:
de
I'enlé vemem d'Helene,
&
qui fai[ I'oeealion de l'ouvra–
ge dom le véritablc fuj et en l. colere d')\ ehill e.
Le delfein d'Homere dans
Piliad.
a élé d< f.ire con–
cevoir
3UX
Grecs divifés en pluJieurs petirs états ,
cam–
bien il leur importoit d'etre unis
&
de eonCervcr entre
eux une bOllne imelligenee. Pour eet effet, il lcur re–
met devant les yeux les maut que cauCa
:l
leurs
ane~tres la eolere d' Aehille,
&
C,
mer,ntelligence '''ee Aga–
memnoll;
&
les avantages qu'ils retlrerent de leur union .
' VoXe:t.
F
ABLE, ACTlON .
L'ilinde
ea diviCée en vingt-quatre livres, que I'on
défíglle par les letues de l'alphabct. Pline parle d'ulle
¡Iindc
écritc
fitr
une mcmbranc
fi
petite
&
tj
délléc, qu'cl–
le poovoit 'renir daos uoe coque de noix.
Pour la condui[c de
I'il",de, vo)'e"
le P. le Bo([u,
Madame Dacier
&
M . de la M Olle .
Les critiques CouticllnCllt que l'
¡Iiade
efi le premier
&
le meilleur I'0cme qui ait paru au monde. ArifiCle
en a preCque emi¿rement tiré les regles de fa poétique;
&
il n'a eu autre ehoCe a faire que d'établir des regles
Cm'a pratiqued'Homere. Quelques a\\teurS diCelU qu'Ho–
JnCrC a
non-fculemcnt
inventé
la Poéfic,
mais COcorc les
ArtS
&
1m Scienees,
&
qa'il donllo dans ron pocme
des 'marques vir,bles qu'il les porrédoit toutes
a
un dcgré
~millcnt.
Voye"
PO~S IE .
M . Barus de Cambridge va mettre un ouvrage
COllS
prc([e , dans lequel il
pr;)uv~
que Salomon en l'auteur
de
l'iliade..
L'ilinde ,
dit M . de Voltaire dans
Con
errai [ur la poé–
tie épique,
dI
pleine de dieu x
&
de combats . Ces Cu –
Jers plairent naturellemeot
~ux
hummes ; ils aiment ce
qui leur parolt terrible. lis [oo! eomme les enfans qui
éCOlUCllt
avidement
ces conees
de forciees qlli
les
ef'C'
fraiem .
11 Y
a des fubles pour
tout
age ,
&
iI
n'y a point
cu de nation qui l1'ait eu
les
fíenlles.
De ces deux Cujets qui rempli([ent
l'iliad. ,
nairrem dellx
grands reproches que l'on fait
i
H omere. On lui im–
pute l'extravagollce de Ces dieuI
&
la
groffi~re[é
de Ces
héros . c'ca reproeher
a
un peintrc d'avoir donné
¡¡
Ces
figures les habillemens de leur tems . H omere a peint les
dieux tels qu'on les
~royol[,
&
les hommes tels ql1'i!S
óoiem . Ce n'en pas un grand mérite de tro\wer de
l'abCurdité dans la
théolo~ie
payenne, mais
iI
faudroit
~[re
bien dépnurvt1 de goút, pour ne pas .imer eertai–
nes fables d'f!omere. SI l'idée des trois graees qui doi–
vent toujours aecompagncr la décífe de la Beamé, r, la
ecinturc de Venus
[001
de
Con
invention, quel les louall–
ges oc lui doit·ou pas ponr avoir ainr. orné eClle
r.li–gion que nous lui reproehons ?
&
fí ces fables étoicnt
déj. ret;t1es .vant lui, peut-on mépriCer un "ccle qui
a'Voit trouv¿ des allégories
/i
jufies
&
fi
charro.otes?
1 L 1
45)
Q~ant
ii
ce qu'on .ppelle groffiere[é des héros d'Ho–
Inere
1
on peur
riee
tant qu'oo voodrd.
dI!
voir Pacroc!e
au neuvíellle livre de
l'i/it1d~ ,
mctuc trois gigots de mou–
ton dans UDe marmite, allumer
&
(oufHer
le
feu,
&
pré–
parer le dlner avce Aehille. Aehille
&
PaHocle n'el1
Cont p:1s moills
éelat.ns.Charles
X II .
roi de Suede, a
fait tix mois fa
cniline
a
D CTnir-T occa, C.'U1S rien per–
dre de Con héroYCme;
&
lo phlpart de nos généram qlli
ponent daos
un camp tout
II:! luxe d'une
COllr eftemi–
née
~
aurol][
bien de
la peine
:1
é~aler
ce.;
héros.
Que fí on roproche
ii
Homere d'avoir tam loué la
force de Ces héros, c'el! qu'avant l'invention de la pou–
dre, la force du eorps décidoit de tout d,ns les batail–
les.
L es anciens fe
f.liroicnt
une g
loiee d'c:tre rabunes,
lems p!aifirs étoient des exercices violens. lis ne pa[–
[oient point leur> joutS
ii
Ce fuire tra'ner dans des ehars
:l
COll'·crt des iotlllcnces de l'air,
pour
allcr
ponee
1:10-
guicr.'lrnment
d'une maifon
a
l'al1tr~,
!eur ennui
&
lcur
inutilité. En uu
mot,
Homcre avoit
:1
repréfcntcr un
Aj.x
&
un Heaor,
&
non un ""u"iran de VerCailles
ou de Saint-James .
EfTai fttr
la
po¿/ie Ipique .
O"
peut égalemenr exeuCer les défauts de nyle OU de
d~tail
qui fe trouvent daos
l 'iliad~;
fes ccnreurs n'y trou–
vcnr nulle
beaut¿, Ct:s ador:ueurs
n'y
avoucm
Ilollc im–
perfeaion . Le critique impartial eonvient de bonne foi
'1u'on
y
relleontre des endroils fpibles , défeaueu" tral–
nans , quelques harangues trop longues , des deCcrip[ions
quelquefois trop détaillées. des répétitions qui reburent,
des épithetcs trop eOtT.munes , des eomparaiCons qui re–
Vlcnncnt
tedp
rO~1Vel1(,
&
ne paroi(fent pas
toujollrs
af–
fez. nobles.
Mais
3nffi
ces défauts rom
COll\'crtS
par
une
foule infinie de grnees
&
de beautés inimitables, qui frap–
p~nt,
qui enlevent, qui ravi([cm,
&
qui Collicitelll pour
les t"ehes Itgeres dont nous v<nons de parler, l'indul–
genee de tout leaeur équitable
&
non pré"enu .
Madame D acier a tradui[
1'¡liade
en proCe, M. de
la Mothe I'a imiréc en
vcrS.
L'arte de ces- traducrions
n'aueinr pas la force dI: I'original, t"autrc affeéh: en que!–
que Corre de le défignrer.
fLl i\QU E, adJ.
m A""enY4ie,
Ce dit des parties re–
latTves
:l
l'lleon.
Y o)/ez
J
1...-1:.0S •
L 'artere
ifia?"e
efi une des branches de la divilion de
I'aone inférieure.
Vo)'ez
AOR
TE .
L'artere
i/'fl '11U
fe parle obhql1ement
vers
1:1
partie Ja–
térale
&
Cupérieu re de I'os \,1erum, la elle Ce diviCe en
deur branches, ¡'une qu'on appellc
m"tere
ilit1t¡ue
;í1tcr–
"' , OU
artere b)'poxa{lriq/fe ,
qui Ce jctte dan
s
le baffin;
&
¡':lurre
artere ilidt¡ul! exteryu ,
qui ratnpe le long des
parties latéralQs
&
Cllpérieures du baffi n,
C.nsjett« de
branehes eonlidérabks ,
&
vient parrer Cous le ligament
de Fallope, ou elle fourni[ pluJieurs branehes ,
&
prend
le 110m
¿'artere cmralc. Voye"
HVPClG.~STRrQuE
&
CRURALE.
Le muCcle
ilitIqu.
viem dc la face interne de l'os des
Hes de
13
ceéte, de fes; épines antériL:ures, de lellr
intcr–
valle ; en deCeeDdanr Cur la panie inf¿rielHe de ce
me-
111e os, fe joint au grand pCoos,
&
s'inC«e a"ee lui au
pctit trarhautcr.
l LJAQuE.
paffion ,
(M~áui,.,e .)
ilern,
tJ),.tCC;
ce
nOln ell:
dérivé
du
mot
gree
">"7""",
qni (jgnifie
étr~
rep/ié,
(&"–
tourné ; c;rckmvolvi, contorqncri,
3uxquels répondent
les noms latins qn'on donne
a.
cctte maladie, de
'lJolvll–
!tu, paffio vo/uttlo(a;
olle etl déerite dans C",lius Aure–
Jianus 'fans
lo
nom de
torm,nttJYtJ;
qnelques autcurs
greci
l'.ppellenr auffi
x.,r•
.¡."
,
penCant que les imell"ns Cone
alors tendl1s eOtnme des cordes ; Con nom vulgaire
frau–
ciCé en
mi(,rere,
nom tiré fans doute de la compaffi on
qn'arr.ehe l'état offreux des perConnes qui én COnt a!ta–
quées. Le CylllPtome qui earaaériCe cetre maladie
d i
un
vomH[cmcm prefque continucl avec conCllpatian; on vo ...
mit d'abord les matieres comenues dans l'ellomae, pell _
apres on rej etle la bile, des malieres ehileuCes , meme
des
ex~rémens;
quelquefois auffi les molades om rendll
par
la
bouehe les lavcmens, les Cuppor,toires. S'i1 en
follt
eroire
quel~ues
medecins obCcrvateqrs, en meme
tems ils rerrcntent des douleu" aigucs dan, le b.s-ven–
tre;
t.
Coir
d i
immodérée,
la
ehaleur execffive , la foi–
ble([e eItreme, 'le .pouls efi dur, vibradl, [erré, "lte, la
reCpira[ion en difficile;
a
ces aecidens Curviennem quel–
quefois , 10,Cque la maladie ea a Con
d~rnier
période, le
hoq uet, eonvul"on, délire, [ueurs froidc:s, d6faillJnees,
rcCroidi([ement des extrémités ,
&<.
Celle maladie
eCl:
quelquefois
contagie~Ce ,
eOJUme l'a obCer"é Schenkhills ,
lib. [ll. ob(".,.
1\ma[us Lulitanus
(Ob(erv. c"p. viij.)
a([ure Pavoir vae épidemique; les malades qui en étoient
attaqués rendoient beaucoup de vers par la bouehe . Cet-
te maladie efi au
rappor~
de Bartholin
(Epifl.
eoZp. ill.
pag,
p9.)
~¡\(lélTljque
dans la Jamaique, l1e d'A méri-
que .
•