J
E Z
il D'a qD'oDe ouyerture rnDde pour p,ífer
la
I~te,
&
eela en
11)~lDoire
d'un cerele d'nr
&
d~
lumiere defceadu
du cid dans le cou de kur grond
Sch~ik,
ou
~h~f
de
leurs Ceéles. Les
J lfidu
noirs Cont
["f""s
ou rehg.euI .
"'oyn.
FAQU'R.
Les Tures
&
les
J /fiJo
fe hiiITent fort
I~s
un, les
lUtres;
&
la
pI
u, grande injure qoe 1'00 puifTc dire
a
un hom me en Turqoie, c'en de I'.ppeller
,1¡Íd. .
Au
comraire les
'J/tJdes
aimem
f\lrt
les Cbrétiens, paree
qu'i1s fODt perfu.dés que
Jhid.
leur chef en
J
.fus·Chrill,
ou paree qu' une de lenrs ,raditi" ns porte que
J h ide
fit
lutrefois alliaDee avee les Cbrétiens eODtre les Mllful–
m. ns.
Voya.
MAHO"ÉTtS\IE.
lis boive"t du vin
m~me
avee excCs,
&
man~ent
du
pore.
115
ne
re~oivem
la cireollcilion qoe quand i1s y
10m foreés par le; Tures. Leur ignorance eli extreme;
ils n'oot aucuns livres; ils croienr cependaot
l.
l'Evan–
gile
&
au~
Iivres raerées de,
J
uifs , Caos les lire ni I'Jn,
les avoir; its fOllt des vmux
&
des pélerin:oge<; ma;s
ils
O'
on, ni
morqu~es
ni temples, ni oratoires. ni
ft[(:s ,
ni eérémooies;
&
tOUt leur eulte fe réduit
¡¡
ehanter
des eantiqoes fpirituels a l'honneur de Jefus-Chritl, de
la
V
leree, de M orfe
&
de MahomeL
Qll.ndits pricllC
ils Ce touruent du c()té de I'oriem
ii
I'elemple des Chré,
deos
1
au licu que les TUTes ré!!:lTdeat le midi; ils croicDt
qo'¡¡ Ce poorr, f.tire que le diablo rentre ell graec avec
D ieu,
&
ils le regardem eomme l'e,éemeur de la JU–
liice de Dieu daus I'autre m,'nde. D.-la vieut qu'i1s
Ce
fom UII poiut de religillu de ne le point maudire, de peur
<¡u'il ne Ce v,uge: auffi quand il eu parlent its le nom–
mene
l'a)1~t"
paon ,
ou celui que les
i~norans
mandirrent .
Les
]hid<J
noirs follt réplltés faims,
&
it n'dl
pas
permis de plcurcr leur mon;
on s'cn
réJoui[; ils
nc rom
'pourtant la plüpart que des bergers.
11
Ile
leur en pas
permis de lUer
eux-m~mcs
les animaux dom its maogent
la viaode;
&
its l.ilfcm ce foiu au'
Jhida
blanes . Les
J.'Údn
vout en troupe eomme les Arabes, eh,ugcm
fouvem de demeure,
&
habitent Cous des pavillons noirs
fai15 de poil de ehevre,
&
elltourés de gro, roCe:tux
&
d·épines liés ellCemble. lis diCpofem le,m tentes en rond ,
&;
mettent leurs t"'upeaox au milieu. lis aehetent leurs
femmes, dom le prix ordillaire eli de deux eem éeu5,
.qoelle; qu'clles Coient. Le divoree leor el1 permi;", pour–
,,(, qoe ce foit pour Ce faire faquir. C'en un eríme par–
mi enI de raCer ou de eGuper Ca Barbe, qoelque peu que
ce Coit. lis om eertaioes comumes qui Cemblem m >Otrer
'lu'ils deCeendent de quelqoe Ceae de Chrétiens; par
CAemple, d,ns Icurs feU ins I'un d'eol préfeme uoe ..lfe
pleine de vio a un autro,
&
lui dit: preocz le ealiee
du
fao~
de
J.
C.
eelui-ei baiCe la main de eelui qui lui
préfente la ¡alfe,
&.
la boiL
Viélio". d. r r.r.o"x .
1 F
I
P-,
f.
m.
taxlts, (Hifl. nat. B ot.)
genre de plante
a
rieur eomp"fée de Commets, qui, p 'ur la
phl~art,
pOI
l. forme d'on ehampignon; cette tleur
~n
Ilérilc,
l' embryon deviem dans la Cuite une baie coneave faite
en forme de eloehe
&.
pleine de Cuc, clle ..nferme unc
remencc.
11 Y
a do ces fmits 'lui
re~mblent
i\
un
~land,
ear ils ont une caloue q"i embra([e la Cemeuee. Tour–
nefort,
¡lIfiit.
roi herb.
Voya.
PLMITE.
1
F,
ta:t:u/,
arbre totljours verd, qui vienJ n:lturelle–
mem dans qudques eolltrées méridlonales de l'Europe;
mai$ par l'uC,;:e que I'on en fait,
&
la eontraime 01)
Qn I'a!!irjenic, il oe paroit nulle
pl"
que Cous la forme
!i'on arbr:lIhu. Si eependam on le hilTe cr07tre de lui–
m~me,
it preod uoe lige dro'te, quí s'¿leve, grofiit,
&
devient un moyen arbre. Son écorec en minee , rouge,i–
tre,
&
fans gerfuIes
¡,
toUl age; Ces feoilles «,m petices,
ttroites, alJez relfcmblame, a cel l" du rapin, mais d'un
yerd obC"ur
&
td lle. L'.rbre donue atl primem" .ux
extrémités de
Ces
jeur¡es
rameau~,
des Beurs males on
ahatons teailleu. qui ferveO!
3
féeonder Ces fruit'; ce
font des baies molles , viCqueufes ,
&
d'un rouge vif,
~Ont
chacllnc condc:nt une fcmcnce
.
Cet 'arbre en trcs-",bull<;
4
quoiqu'il habi¡e les pays
tcmpérés, on ry trOuve plus volOmiers fur le Commet
des mootagoes ks plus
froide~,
dans les gorges Cerrées
&
exp"fée; ou nord, dans des e()teaox
a
I'omore, dans
I:s tieox Cees
&
~ierreux,
dans les
terr~s
légeres
&
né–
nles.
11
peot
ve",r
(iJUs les autres arbres,
&
il ell
íi
trairable, qu'on le voit féuffir dans tOU5 les terreios on
on l'emploie poor la décoration des jardins,
&
on
il
o'y • que I'homidité qui puille le faire éahouer_
L'i[ Ce multiplie aiCément des Cemenees, de boulufes
011
de branehes couchées. Le premier moJlC!ll en l., plus
1 F
lenl. mai, l. meilleur qo'oo
uifr.
emplm·" pour
1 .,
'r
des
'!{'hrc~
fons
bien tnrlcinf¡;;. Le-- dl!ux 3.utrt."S mf–
thodes
l~rl}ic:nt
p/érér .bles plf Icur céll.trhé,
fi
elk, n',,–
vo:em
l'ioc
nvénient de
don1ll:r
d
pl3ntS
déf~au.eus ~
roit
paree
qn'ils
rrHU
caurb
1
uu
qu'il ntont
poim d.e
tige dé,ermit":e. La !luine
d~
I'i[
<11
m~re
au molS
de Seplcm re, elle
reHe urd;nairclIJcnc
CUf
les
~ubr
C'
Jafq,,'en D écembre ; mais
eom111~
les oife:luX en 10nt
fnrt 3vides, on
COUl t
rirque do:
n'('o
plus- [rUU\I(r en dif–
fér' nt plus long-tem, do l. fitire cueillir: il vaut done
mieux faire celle
réeolt~
dan le
m
)i, d'Uélobre. On
peUt
hl
femer fur-le-champ, on :mcl1dre le printcms
~
Ol\
bien I'autonne
Coiv.me, ou
m~me
ditférer 11lfqu'l l'au–
tre prinh:ms.
En
prenant
le
prc,mier pani,
iI
en pourra
lever qoelq ues-unes .u printems ["uh·out; ,mis le plus
gr!ll1d nombre ne
levera qu'au fecnnd printt:m , &
ji
en C<ta de
m~me
des gr.ines que I'on aura Icmécs dan'
ICIj trois autres
tems; enCorte
qu'il f:LUt que cene
gl3ine
Coit Cu.anné. pour
~tre
a([uré de la voir Iner al1 boUl
de (ix fcmaincs.
CamIne
il
o'y
11
prerqut! rien 3
g'rtnl'r
eo la (emant
imlll~diatement
apres qu'clle a ':té recucit–
lie,
iI
vaut eOCOre mieul la gardcr pendant la prcn1it'rc
année , dans de la terre ou du Cable, en un lieu Cec ;
011
ép1tgner:l l'oeeupatioD du terrein,
&
la
peine de le tOn;r
en culture .
Si
copt'nd
:J.nton avoir imérC:t
d'.lcc~lércr,
il y a ditférens moyrn d'co venir
i
boot que I'" n pourrll
ernployer ; il f"udr"
00
lai/fer Cuer le gmines , ou le<
mettrc eo fermentllion:
'lJoy'z.
ce
qui a été dit
á
re ¡¡'Jet
,1
I'art;e:/t'
HO llx.
II
fu,u
Cemer la graine d'i[ dans un terrein irais
&.
léger, eontre un m ur expoCé au nord. l3,en de
gen~
la femem en plcin eh.lmp; mt\is
iI
vaut mieul la mcttre
en rayoos,
qu~
1'0 0
reeouvrira
dJun deJni
pllllee
de
terreau fo"
lé~cr';
aela d,)nnera plus de facilité ponr
la
culture. L:l prcmiere année les plams ,'élcvcrom
:l
un
pouce; la fccondc,
a
environ
tr(}i~
cm
quarrc
pOUCCl;;
&
13
troHieme allnée, iis auront
('ommun~mcnt
un pié;
e'elt
alors qu'ils feront en éral J'{:cre mis en pepiniere.
Mais
C01n11)C
les rac:ines de
crer
arbre fom
c"'Urt~,
me–
noes en petite qu.ntité,
&
iI
Reur de cerre , il faut %voir
la préeaotiun de rr.nfplanter les jennes pianlS, toos les
deo
x
ans, a5n de les
emp~eher d'~telldre
leurs rocines.
&
les difpoCer
a
pou"oir etre J:rokvés avee la motte
lorCq.)'on vGudra le, placer
iI
demerorc: pendant le
f~joor qu'its
iom
l
la pepini. r,e on les
taille
tous les aDS.
pour les I.ire br.ncher
&
épai ffir.
&
011
\es prépare alnri
a
~rendre
les
ii~llrcs
auxquelles on les deniue.
:Si 00 veut multiplier I'i[
de
branches
eouch~es,
00
doit faire ceue
up~r",ioo
au primems; on Ce ["rt pour
cela des braoches qlli fe trouvem au pié Ms
vicux
ar–
bres,
&
pour en alfurer le Cuerés il
mm
marcolter lee
brauehes eu les cOllchane; clle, .urom de bonnes raci–
nes au POUt de deux al1S,
&
alor<
0 0
puurra le, mettre
en pepiniere. Si
01\
prend le parti de propager eet ubre
de boutllr.. , it faut les faire
"U
mois d'
1\
\'ril, par
0:1
tems humide, d:lOS un rerrein frais
&
bkn mcuble,
contre un mllr,
il
l'expolition du nord. Les plu, ¡cunes
branches
COtrt
les meillellres pour cot lEu"re; le pllls
grand nombre <le ces bOllcores pOllITo," la premierc an–
uée,
&
anooncera du lilcees;
m.isla plüpart
l11al ~ro!l
cela n'tlyant poiot encore fait
~
¡!le, ou o'en
ay:1Ot
que
de bieo foibles, on les verra Ce delféeher
&
périr par le
hale du princems fuivatlt.
r.
on u'. gmnd foin de les
couvrir
&
de les arroCer, il ne eaot s'.ltendre
á
les trotl–
ver bien enraeinés qu1aprcs la trOifiellJe .noée, qui Cera
le tcms de los tranCplaneer eo pepinie,e.
Par I<s précautioos qoe I'on a coofeillé
de
prendre
pour I'éduc.tion de ces arbrc; d
'H.ntle tems qu'ils Conr
en
p~pillierc,
on
doir
jugcr ql1'il ne r":lut pas moios d'at–
tention pour les trar¡Cplamer
a
~c,nellre,
&
e'e'l for–
tooc
"UX
choix de la 'aifon qu'il faut s'auacher. Le fort
de I'hivcr
&
le
~
r.ndécé n'y COIIt n"llemem p"'prcs;
tf"')US 3utres tems foo(
convenable~ ,
3
l'exccption IOl1{CS–
fois des eon¡mencen¡pns du pri1ltems,
&
partielllicre–
ment
de
ce: {cms
rce,
vlf
&
brOl3nt, que I'on
numme
le
h,íl. d.
1I-l",s.
Ce hale en le Rda" d"s arbrcs toQ–
lours verds; e'el} I'jn¡empérie l. plus a cr.indre pom
les plants de
ce~
.rbrcs, qui fom jeunes ou laoj(oilf,ns,
ou nouvellcmem
planr~s
Les moi, que I'on d"it
l"é–
férer pou,
I~
cranCplamation de
l'
If
fom eouI d' ..\ vril
&
de cpte:nbro, eoeore fam-it proGter poor eclo d'un
tems donI, nébuleox
&
humide; garantir les plants du
foleit en les eouvron! de paille,
&
les arrorer Couvem,
mais modérément. S i cependant les
i[1
qoe I'on prelJd
le p.rti de tranfplaoter font trop fortS, it Cera bien drf-
661e de les faire reprendre avee toutes les préeautions
poffibles,
&
les plancs jeunes ou moyens que I'on Cera
daos lecas
d'eo90yer au
loin,
doivC!f\t
~Ire
colevés ..
voc
la