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J

E U

piS

ridiculemcm efiímer le mérile des faifons par leor

hiver, ni meure la plus Irifle partie de nOlle elle au ni–

veau de la plus florirrame. Si l'lge avaocé

VCUt

des

égards

&

des refpe¿h, la

j"/1"ff<,

la bc:Iulé, l. "iy,ucur,

le génie quí marcheol

a

fa fuile, fom dignes de

n~s

au–

tel, .

Ceal qui parlen! en faveur de la vicillerre, comme

fage,

mtl~e

&

modérée, pour faire rougir

b

j<un.J!<,

comme

~I~ieufe,

folle,

&

débauehée, De fom pas de ju–

{le, apprceJaleurs de la valeur des chofes; car les im·

perfeélioos de la vieillerre foO! .rrurémem eo plus

gr.od

nombre

&

plus iocurables que eelles de l.

j",,,.If• .

L'hi–

ver de nos anoées grave eneOre plus de rides Cur l'eCprit

que Cur le froot .

11

fe voil pcu d'ames, diCoil Moma–

gne, qui eo vieillirram ne femem t'aigre

&

te moili;

&

quaod Montagne parloil ainli , it avoil les eheveuI blaoes.

Eo elfel I'iovemino

&

t'exéeutioo qui Com deux gran–

des

&

telle, prérogalÍves, app.nieooem

a

la

J61lnrff.;

&

Ii

Ces éearts menem Irop loio, ceux de la vieillerre

(roids

&

glaeés retardem

&

.rr':<cnt perpétuellemem le

cour, des aflairtS.

L e Caog qui fermeole dans

la

jeun'J!<,

la reod Centi–

ble aux impremoos de la morale, de la verlU, de I'a–

mour, de I'amilié,

&

de tOUI ce qui auendrit I'ame . La

cireulatÍolI rallemie daos les vieillards, oroduil le refroi–

dilfemeot pour 10US les objels e.pables d'émouvoir le

creur,

&

porle eo cux Ceuls le rcpli de I'humaoilé.

Laje",u./l<

en légere par bOllilloonemem; la "ieillerre

coonante por parerre. D'uo c61é la pérulanee qlli s'abu–

fe daos

Cos

projets; de I'aulre uoe ménance

~énérale,

&

des

Coup~ons

coolÍnuels; Mfauls qui

Ce

peigoeot daos

les yeul , dans les difeours,

&

dan

s

toute la conduile

des gens agés.

L e ieune homme el1: amoureux de 11 nouvoauté, par–

ee qu'i1 en curieu.

&

qu'H aime

3

ehanger.

L~

"icH–

lard en

em~lé

de Ces préjugés, paree qu'i1s Com les

/iens,

&

qu'il n'a plus le tems dc s'inllrUlre, ni la fo[–

ce de

f~

paffionoer.

En un mOl on ne peul donoer raironn>blemem

la

pré–

féreoce au coueham des jours fur leur midi. Mai Ibu–

venons-nous que ce mid¡, ce bel

a~e

Ii

Jullemem van–

lé, o'en qu'uoe fleur prefqu'aum-tl\l fl étrie qu'elle

dI

'cloCe . L es graees

rianl~s,

les doux plailirs qui l'ae–

compagnent, la force, la Camé , la joie s'évaoouirrent

comme un Conge agréablc;

iI

n'en roOe que d<s ima·

Iles fugilives :

&

Ii

par malheur on a conCumé dans une

honreu!;: volupté eelle brillamejeu"'ffe,

iI

ne lui filcte–

de qu'un trirte

&.

cruel fouvemr de fes plaifirs parrés.

On paye cher le foir les folies du malio.

(D . 'J.)

(1 )

] E U N E S S E ,

Pr;nce de la

(Al1tÍt¡.

R Qm. ) Voyez

PRINCE.

]EUNESSE,

juventl/S. (OE,on. ",';m.)

Comme lo

corps humain éprouve des changemens dans IOU; les lemS

de

la vie, la dilférence la plus marquée de ces change·

mens en ce qui délermÍlle eelle des 1Iges : ainli comme

00

appelle ent<lnce

&

adoleCcence ou puberré, les

d~ux

premieres parties de Con cours, qui renferment l'eCpace

de tems qui s"écuule eOlre la nairrance

&

le terme de

l'accroirrement, on donne le nom de

je1t1le./l~

au tems

de la vie pendam lequel le eorps, apres aVOtr aequis les

dimenfiol1s qui lui Coovia/lOcm, acheve áe

Ce

perfeélion·

oer

ell

aequéram tOUle

11'

force

&

la rolidiJ(! oécerraire

:l [:,

conCorvalion: par eooCéqueDl la durée de la

j.uncf–

¡e

s' élend depuis envifon

~l

ans juCqu'a

3f

que com–

menee la virililé,

11

luit done dc-I:l qu'en adoplam l. diOribulion des

lems de la vie, par feptenaires d'années,

COlo

me 1'001

fait la plí\part des allleurs qlli om Irailé de

I~

divifioll

des ;ges, la

;~un.tfJe

Ce IrQUve eompriCe dans le qua–

lrieme

&

te cinquioDle

C~plcnaires,

apres leCquels vient

l'age viril ou de eQnli(lenee .

Poytz

AGE, V lE, Eco·

>JOM IE AN IMALE.

jEUNESSE,

(Ma/adíes de /a . )

Les ehangemeos qui

fe foOl daos le corps humain, d'ou r¿Culle la différcnce

des ages, élabtiífent 3Um des diCpQfitions

a

différenres

fortes de malad!es: aiur¡ 'cQmme on a obfervé que les

m ouvemens des hUlneurs¡ COO! .plus délerminés veIS les

parties fupétieures, peodam la premie

re

moilié de la vie;

ce qui donoe tieu} p.endalll le cours de \'enfanee

&

de

Tome VII .

(1'

JI

efl: ::.

prirumer que ('autenr de CCt anide n'a

p:u:

conrult~

le

Jinc Je CiccroD.

¿e.

{,,,,/hu.

pairqu'iI exalte lan( la jcundfc: aus.

dc!pen. dc la

vjclleRe .

La

(ohcJi(~

des refluion.

&;

la marorir1! de"

con{~il.

(onl ordinaircmcnt le (ruie d'uoe tongue

cxpirience.

Virgile

donnoit dc gr:u,des

loun$~

l

la

prudence confomméc d'Uliffe qui

"'oil p-'rc:ouru plo6eur. VIUeJ k ,,"ni avoit c:nnllné 1el

m~uu

di.

,cr(Cl .'08

~ra,o.d

,o..

bre d'l;labitaru :

'1H;

"..,,,

III"'¡"M", IffHIII,1UIt

J

E V

-1-49

l'aaokCccnce, au

flu~

de C!log , p1r le UC2 , qui COO!

C"u–

vent habitoels,

(.,.ytz

H É\{ORRHAGIE) ,

&

i

plulieurs

autres forres d'affec1ions de

la

telc , d.1nt

iI •

élc! I,i[

meOlion en traitaDt des nlIlladies de l'cnf:lOc,: .

I/"0J~z.

E NF Asc.E

&

ESFANT,

( ma/ad;<J ,les) .

Les partí.s qui formeO! la

1~le

"r,m . equis les pre–

mieres la confinence , la Colidilé qUl eoovieonent

a

leurs

fonél ioos ; elles devieonent

fuCcepll~les

dc rt filler davan–

!:Ige au. elfort5 des lIuides qui porrem enCuile leurs ef–

felS Ibr celles qui élam les plus voilines de proche ell

prochc

1

n'onr

pas encore :1 pro portioll

aurdllt

de

eerran,

d. fo rce Cynaltíque : conCéquemmem les viCc",cs de la

poitrine deviennent plus Cujer1

a

~lre

:lffe8é, ) comme

I'a Ircs·judicieuCcmem remarqué H ippocrate

( a¡>ho,.. 29.

[ea.

3.)

&

a

éprouver des enuorgcmens ; d'ot1 Cuiveot

des emb:lrras infl:lmmaroires, des dilatntions fOrcc:es de

vairreaux, des folutions de c:lntinuilé dJo< leurs parois ;

d'on

fe formenc des auginc:s

1

des

pll:urétjes

t

1m

vraies

que f:Jurres, des IIUl ioos de puitrine , de pé¡ipneumo–

nies OU hélJloplilies qui deviennem habiluelles ,

&

IOUS

les cffels qui peuvem s'enCuivre, lels que deS tou, d'a–

bord peu faligames, enCuile feches

&

opini3lres; des lu–

berenles, des ulceres daos la rubnaoce des poumons , 1"

phtylie eofi n avec tous les accideos

&

les dan!;ers qui

l'aecompagoem.

Sur ees

dilf~rontes

mahdie" leur nature

&

leur Irai–

le

,,"cm ,

voyez

les anicles de ce D idiono:úre 9,ui leu[

Com propres, ainfi que ceu¡ de N ATU RE,

CD:CONO–

MIE ASIMALE, FLUXIOS . CODtllltet auffi la ditTerla–

tion de

Hoffman,

d~

.c&atÍ.J mU&ntiol1C, m fJr /liJ"N1n

clll~ffá.

&

rm,.d;o ,

ou on trouve :Jdmirablcmem bien étabties

la Ihéorie

&

l. pratlque

de

la Médccine, coocernan! les

maJadie, propr.s , chaque age,

&

la diCpolition , ce

que cenaines maladies puirrenr

~Ire

guédes par les C"ires

memes des chlngemens qui le caraétériCent. Slh,.1 . inli

que foo diCciple Nelller, oot allrfi nairé Ires ulilem" nt

de 104t ee q\li a mpport au ehangemen! ¿'age

&

au.

cffct.'i

qni en

rérutrcllt d.los l'ooconQt11ic animale"

jEVRASCHKt\,f.m.

(HifI.

nato

2 001.)

nomque

les

R

uOes donnent

3

un an1m31 quadnlpede qlli erl arrez

(!

lmmUIJ :1UX

~Il\'irons

de IJ

viII

e

de

Jakusk

en

~ib~ric"

Cel animal en une cCpece de 111ormntt<, mais beaucoup

plus pelil que les marmones ordioaires.

11 Y

en a qui

vivem

fous

u:rre,

&

leur demeure a une

COI

rée

&

unct

Corrie; ils

y

dormeO! pend.lOt 10Ut I'h;'·or. D 'oulres Com

(oojou rs en

mOl1VCll1cllt,

&

vont chercher des geains

Oll

des planles PQur

fe

nourrir. Voici co mme M . Gmelin

<l6cril le

je'UrtJ[,hk,,:

r:! 10le en aITez rollde;

Con

m uCeau

~(l

tres-coun ;

00

n'appcrc;oit

pO'l1t

í..:s

oreillcs ;

iI

a tout

au plus nn pié de long; Ca

'l"~ue

qui n'a qu'enviroo

3

pouees

d~

longueur, ell garnle de poHs fort longs;

e :e

ell noiralre,

melé~

de jauoe en-dem,s,

&

rougc3l,e

en–

dcrrous; fon eorps en renflé comme cclui d'une fouris;

les poils en foot gris mel4s de jaune; le vemre en rou–

p,eatre

1

&

les palies COI1l jaunatres ; les palies de derriere

(001

p us longues que

c~lIes

de devan[; ces dernkres

on! qua!re ergols un peu crochus,

&

les premieres en

om cinq; f1s

mordent

trts",forr,

&

om un cri f.,rr clair

quand on leur fait du mal; ils

le

t;enoeOl CtI, I<urs pal–

tes de derriere,

&

P1un¡(ent avec le"s pal:« de dcvant

comme les marmod'b;: ; i1s engendrem ordinairc;menr en

Avril,

&

om do cioq

a

huil petit, en Mai. C'en lui–

vanl M. Gmelin uoe mormone en peli!.

VQyDZ

Gmelin ,

'Voyage de Siblrie.

]E'ZIDE

ou

]E'ZIDE'EN,

f.

m :

(Thl%g.)

0001

qui lignifie

hl'rlti~lIe

chez les Mahomólans.

Voy.

H ÉItÉTIQUIi. D .os ce Coos

jhid/en

en oppoli!

a

mH–

frtlm .•". Voyez

MUSULMAN. Lanclavius dir que ce nom

vielll d'un émir nommé

Jthid,

qui [ua. les dCU I fils

d' Ali, H1Can

&

Hurrein, nev<uX

de

M ahomet par leur

mere,

&

qui perrée"ta la portérité de ce prophere. Les

Agaréniens dom

iI

élOil émir ou prillc., le regarderent

comme un impio

&

un héréliQue,

&

dC-I:' vim la cou-

11tIne d'appellcr.

jlúdlc1JJ

les

hér~liques.

Quelques.uns parlen' des

J<Ji:l~s

comme d'un peuple

par\iculier qui parle ulle languc dilféreOle du turc

&

du

perCan, quoiqu'elle approche de la dankre . lis dúent

qu'il ya deu. fones

do

'Jljides,

les blancs

&

Icg

noirs.

L es blancs u'om poinl le collel de- Iems chemif.. fendu ;

~

II

iI

n'a

'fIiJi,

Ó'

",1111.

Per(onne n'icnore qae Roboam perdit pu le pc(ni.

cieux COR(cíl

de quelques

jeunes gena

[e3

comp:.gnons . le comman.

dement qo"j1 a'1oit

{Uf

les dix tl;¡bo, qui fe

(~p:ucrent

de luí :

6

ce

r

riRce

noit fui..

i

¡'avis de..

vielludJ;

que

S;alomon fon

pere lui avoit

ai{f~

pour luí donoer de.

coQreib.

il n'.uroir pas picaré in.utilc_

ment

rOl

di

{gu.cr:

: on

Al! ...

oit 'fue trop t1,'cxemrlc. (embtables dans.

l'biJlo;'e.

(..¿l