J
E U
I1 fau! auffi raire attennoo que 1'elloeMi pomroit avo;r
la
fiodft de foreer votre
épé~,
pour vous faire détaeher
¡'eflocade, afin
d~
vous
1.
ripofler;
'/Joye:<.
RIPOSTE ;
iJ
e'y
a
que la pratique qui pui!fe vous faire eonlloltre
cetee ruCe. Cetre remarque Ce rapporte au préeeple 2t ;
"'"Jn
Esc RIME,
préapte
21, qui dit qu'il
n~
f.utja–
mais tircr <fans un jour que l'cnnenli vous
donne.
Arttcle Vll.
Tout ce qui efl enCeigné aux
ar/jela
1,
lo)
3, 4,
"5',
6,
peut s'exéCllter en
tier<~e,
en quarte,
eo quarte ba!fe,
&
en Ceconde;
iJ
n'y a qu'i\ détermi–
ner ,uoe de Ces pofitioos,
&
Cuivre ce qui
y
efl enfeigoé.
Artiele VIll.
Vous devez eoooo)tre par Jes attaq¡¡es
que vous faites
a
!'ennemi,
qtl~iI
pcut vous en faire au–
tant; d'nu
iI
efl e1air que s'il vous fait les m('.¡.nes at–
laques,
il
vous avertit de Cop dellein, dont vous dche–
rez
de protiter.
Exemple.
Si l'eonemi vous attaque par uo coulement
d'épée, ou battelnent d',épée ,
&c.
vous feindrez d'en
~tre
ébraolé, poor Il,li faire détaeher I'enocadc,
~fio
de
1ui ripoCler, ou de le deCarOler;
'/Joyn
R
1
Po S
T;:;
&
DÉ
s
A R
M
I!
M
E
N
T;
Oll pour volter,
vo)'n
ESTOCADE
DE VOLTE.
Nota
lJue le de(armemem de tieree
&
de
quarte no s'exéeute pos eo quarte baife, ni en feeonde;
&
I'elioead. de yolte ne fe pr:uiql1e que dans le
jm
ftnjilJl•.
Ar,;,Ie IX.
Quelque variées que plli!fem
etre
les at–
taque~
d'uo
~Cepmeur,
elles fe rapportelll toujours
a
la
f~nre
DU
doublo feillte, a l'appel, ou eonlcment d'épée,
au battement d'épée, on
a
foreer l'épée.
/lrt;c!e
X,
Si l'ennemi
Ce
défend par la parade du cer–
cle,
'/Jo)'ez
PARADE DU CONTRE, DU .cONTRE-DÉ–
GAGEMENT, vous le pourfuiyrez dans le défaut de ceUe
pa• .ade .
Exemple.
Quaod l'enl)emi pare au contre du contre,
i1
,aut t
0.
tenir la pointe de votee épée prés de la gar–
de ,
&
du talon de la licnne;
2°.
dégager finement
ceue pointe autour de Ca lame, eo Cuivant fon ml!me
mouvcment; 3°. pendant .ce dégagement vous avance–
re.
¡¡
ehaqlle révolution la poime de VOt", épée, jufqu'a
ce qu'elle foit fi pres de
(011
eorps qu'il ne puilfe plus
parer,
&
alors vous eofoneerez l'eflncade.
l\.7ota
que I'ennemi ne rencontrera pa'\ votre épée;
a
rooins qu'il oe rétlClgrade fon mouyement , (maxime
que doivent obfen'er !<>us eeux qui font eelte mauv.ife
par~
'e) ;
&
que s'iI rétrograde, alors il reneontrera ne–
cdfairemem
vo.reépée: en pareil cas, YOUS lui déta–
chelez auffi-tOt
I'~aoeade
du meme e/'¡té que les épées
fe ferom touepées; c'efl-,-dire, que s'il rencontre votre
épée dans les armes, vous lui portcrez une eflocade de
quarte; '"
li
c'eC) hors les armes, yOU$ lni porterez une
ellocade de tieree.
Remarquez que je vous fais pou!fer l'eftoea<Je du me–
me dlté ou les épées fe touehent, pour prendre le dé–
faut du mouvernent de I'eonemi; ear
(vovez
pÉFAUT
&
ASSAUT) quand il a porté fotl bras du e/lté de
votre épéc, pour la détouroer de la ligne,
i1
a déeou–
ven le cOté oppofé,
&
il
lui efl narurel de venir le
couvrir eraignant d'y etre frappé. Remarquez enCOre
qu'au heu de venir parer le cOté qu'il déco!,vre par fon
rnouvemcnt de
ré(fo~rad~r,
iJ
pourroit détaGher l'elIo–
cade au
m~me
1I1C1ant,
~
du metl\e
e!lt~
que les épées
fe touehcm; e'en pourquoi j'ai eu raiCon de vous faire
dútaeher e.lte
enoca~e,
puiCqu'en
l~
portant avee op–
pQ(ition, aiofi que Je J'ai enfeigtlé,
voyez
OPPOSIT'ElN,
vous "ous garentilfez en meme tems de celle de l'en–
nern
i .
JEUX,
(Qrg1le.)
floms que I'Qo donne
aUX
tuyaux
d'orgue qui fom rangés fur le
m~me
regillre. Tous les
tuyaux du meme
jet<
rendem des fons qui tle difierent
que par les dlfféienees de l'aigu au grave; au lieu que
les tllyaux d'llll autre
jert
rendent des fons qui different
encole
d'unc
autre maniere,
de
meme
que
plUlicurs
nuan–
ces de bieu, par «em?le, differem des nuances de rouge
"Iui partiOlperoieot également du eJair
&
de l'obfeur
qui dans eette eomparaiCon répondeot a l'aigu
&
a~
grave.
Les
jellx,
outre leS' noms qui les difling"ent le. uos
des autres, preunent eocore uoe déoomioation de la lon–
gueur en
pi~s
de leur plus grand tuyau' qui efl le
G
JoI
>lt,'
le plus grave des
~alfes. C~llli
qui répond
a
la pre–
mlcre lOuche dI' davter du cOté de la main gaucho de
l'organille, lorlqne le davier n'ea point
:l
ravalement.
Ainr. on dit que le prellam Conne le 'luatre-pié, paree
que Con plus grand tuyau
(le
e
fol ut)
a quatre piés
de
loo~. ~a
doublttte [onue le deux-pié , paree que
Con plus g .aod tuyau, le meme
e
fol ut
au elavier, n'a
que deu., plés; de
m~me
des autres
jeux ,
comme uo
peut Vvtr dans la tanle du rapport des
JeItX,
dans nos
.flan<hes d'orgue,
&
a
lellrs
"rÚeles part;eulterJ
'.
J
E U
445'
Cette lable du rapporl des
jellx
repréfente par les
",fpaces Oll eolonues verticales les oéhvcs
rée.le;, e'en·a–
dire eelles qUÍ font au ·delfus
&
au delfons du fon
óxc
marqué un pié.
N
OIiS
prenons pOllr (on
ti
re le Con
que rend un tuyau d'po pié; ce fon en m,>yen emre
les eXtremes de l'orgne,
&
et1 l'oc[ ,ve du Ion
fixc
de
M .
Sauvellr; le pié hlrmonique en lU pié de pi eom–
me 17
it
18;
ainli
iJ
n'a que
JI
P'lllCCS
4
"«nes. On
a marqué par les longueurs qui rendenr
1,,,
fOIlS,
&
par
les fignes
+
Oll -, les oaaves de ces lons, [avoir les
oélaves aigucs ou au-de!flls
CU
Con
fixe
f'ar
+
r,
+
2,
+
3,
+
4,
les oébves graves, ou ao-del1,)u< du
mcme
foo fixe par - 1 , - 2, -
3, -4,
a
par les longueurs
un pié, .qui en le
ton ; -;-
pié, qui eH l'oétave au-def-
fus ;
..¡.
pié,
la
doubJe o.ttave,
&
T
pié, qui
ell la
triple ' oétave aigue .
On trOuve les oétaves graves en doublam fueeeffive–
mene la longuem du tu)'au de Ion; pour la premiere
2.
piés pour la (eeoode
4
piés, pour
la
rroifieme
8
piés,
pou; la quatrieme
16
,pié>,
&
,pour la cinquiem.e 32 piés;
dans laquelle les tuyaux ue oefeeodem au plus <jue juCqu'a
Ja quinto.
VOJn la taMe d" rapport des
jeu~
qui fom
eeux qui filivem.
JYl("'tre de
.6
p;és toute d'Ita;n, dont le plru sraml
tuvall le e
(01
1lt des bajJi:s, a
16
pds de long.
"oye?;
MONTRE DE
16
PIÉS,
&
la figllre PI"'Iehe d'orgue,
BDI,rdon de
t6
p;.!s.
Les balTes, e'efl-a·d're deu, .oéta–
ves,
,&
que'lquefois trois fOIll en bois,
&
les deffus ont
feulemem une oétave en plomb bouchés allffi·bicn <jue
les b.!fes
&
¡¡
areilles pOllf les .eeorder.
Voye::;
l'
artúle
BOURDON DE SEIZE PIÉS,
&
la fig. Planebe d'orgue.
BombarJ~
a'
¡rain
Olt
de boiJ,
e(l un
ICU
d'anche.
Voy.
TROMP.ETTE. Elle fonne le t6 piés.
Voy
BmtnARDE.
&
la figure
Pla>l~he
"'orglle.
.
Bottrdo1t de
4
plés bOllché ¡onnant
t~
8 Plés; les ba!fes
de ce ;<1< Cont de be,is,' les tail1es de plomo bouehécs
a
rafe
& ;.
orcilles;
&
les delfus
i
cheminées
&
a oreil,
ks.
Voyez
BOURDON DE QUA,RE PIÉS BOU.cRÉ,
&
la fip;. Plan&he d'Qrg¡fC.
Huit
p;é¡
oll'VertI,
ou
huit
piJI
en rlfononce,
fi:mne
l'uniJTon de quatre pi<!s bOllehé: ce
jete
el! d'étain
&
ou–
vert pªr le hMt.
V"yez
HUIT
PIÉ O\JVER
T,
&
la fi–
gure Planche d'orglIe ,
Pref!ant
Le prefhnt fonne te quatre piés: ce
jeu
etl:
d'élaio'; c'efl le premier
Jet<
de
l'or~ue,
fur lequel on
fait la partitioo,
&
lur lequel on acc.:>rde IOUS les au–
tres. II doit ce priv!lége a ce qu'il tieor le milieu quauI
au grave ou
:l
l'aigu entre tous les
jn,,,,
qui eompoleot'
I'Qr,~¡le.
VOJ.
PRESTANT
&
la figrtre. Planche d'orglle.
Flllee
fonoe l'un;!foo dn prerbor, mals efl de plus groC–
fe taille; les ba!fes font pouehées a rafe, les tallles
~
ehemioées,
&
les deffilS ouverts.
Voyez
FLUT¡::, JEl1
D'QRGpE,
&
la figure Planebe d'orgll
e •
Gros nazard,
fonne la quintc au-delfus du huit piés,
4
la quarte au-de!fous du
pr~aam;
ce
jeu
ell fait en
poiqte ou en fufeau par le haut, comme la
figure
le fait
voir;
ti¡
quelquefois il efl eotlllOe les autres, les ba!fes
bouahées
a
raCe, les tailles
a
eheminées
&
les
q~JTus
ou–
verts.
Voyez
GRO
&
NAZAR p,
&
la ¡¡gllre I'la"ehe
d'orgut'
.
Double F;erce,
fonoe la tieree au-de!fus du preflam ou
4 pié: e<
jeu
ea de plomb
&
fait en pointe par le haut;
on
I'aeeo[d~
par le<
or~iJ1cs,
Voyez
DOUIlLE
T1~RCt:,
&
la fig. PI. d'orgue,
Nqzard,
Ce
jm
qui efl de plomb
&
fait en pointe.
forine la quinto au-de!fus du prenam ou 4 pié,
&
la
tierae l11ineure au-de!fus de la dQuble tleree, I'oétal'e au–
de!ftis du
~ros
naoard. 00 aceorde le
ieu
lodqu'il ell
fait
~n
pOlOte par les ore:J1es; quelq\1efois fur-tom dans
les petits cabinets d'orgue les ba!fes COllt bouehees
a
ra–
fe, les tailles
a
eheminées,
&
les defTus ou verts.
Vo–
yez lafig. P.I. d'orgt¡e,
&
I'a"ide
NAZARD,
Quarte de nazard,
fo.mel'
oéb.veau·delfus
~u
pre–
Clant,
&
par conCéquent le dellI ptés, le
'BU
qUl efl de
plomb a le< ha!fes
¡¡
eheminées
&
les delfus ou verts ,
Voyez la figure.
11 Y
a des " rglles OU ee
Jeu
a les def–
lils
&
la moirié des tailles en poin\es par le h<\ut.,
Vo–
yez
l'
arúele
4.
de natard.
Doublette .
La dOllblette Coooe PQ_erave
au.de!fus du
preUant,
&
l'llni!fon de la 'quarte de nazaro; elle doit
porter 2 piés de long: ce
¡eu
el1 d'é¡aio.
VOJet
Dou–
BLETTE,
6t
la figure PI. d'orgue.
T;eree.
La tieree efl de plomb,
&
forme la lÍerce
au-de!fus de la doublette Ol! " pié$,
&
l'oélave au-def–
fus de la double-tieree.
Voyez
T¡KRCIl,
jeu d'orgue,
&
la figure PI. ¿'l1rgue,