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JE

U

d'08:obre, e'etl-a-dire le

.1.

de ce moís ;

&:

le Cénat par

un dee«t Colemnel, émané Cous le conCula. d' JElius T u–

beron,

&:

de P_ F abius, ordonna qu'ils fuaem CIICOre

rcpréfeotés le meme jour

,\1

bout de hui. aos. (

D .

J. )

jEu x CARSIENS,

(Antir· gre,!.)

féle eéléb,ée

a

Sparte en l'honncur d'A pollon . Elle

y

fut inOituée dan.

la XHvj olymplade,

&

telle en fut I'oecafion fuivam

p~uf.nias,

liv. 1I1. ch. x ii.

Un Arcanien nommé Carnus, devin fameux inCpiré

par .'\pollon

m~me,

ayant é[é

tue

par H ippoti:s', Apol–

Ion frappa de petle

[QU[

le camp des D oriens; alors ils

bannirem le meurtrier,

&:

appaiCerent les manes du d.–

vio par des expiations, qui furem preCeri[es fous le oom

de

f¿tu

Carni~n1fu;

d'autrcs, eontinuc

Pal1fanias , don'

nene ices fe[es une origine dilférente. lis diCen< que les

Grees, pour eonflt ui!e ce cheval de bois

r.

falal aux

Troyens, ayant coupé Cur le mom Ida bea\lcoup de cor–

noüilliers

("/A';'A< ) ,

daos un bois

conC~cré

, Apollon

irri[ere"[ ce dieu contre eUI,

&:

que pour le fléehir

í1;

établirent un culte en fon honueur,

&:

lui donnerent le

furnum de

Carnien,

en lui appliquant celui de l'arbre

qui faiCoi[ le fuje[ de leur diCgrace.

C elle fe[e

Ca.nienne

avoit

quelqu~

chofe de min[·ai.

re: on dreíroit neuf

t0,ñes,

en maniere de rentes que

1'0n

a.ppelloit

omb""KtJ,

'.'

1,,;

Coos chaeun de ces ombrages

foupoient enCemble neuf Lacédémoniens, trois de cha–

cune des trois tribus, conformément

a.

la proclamarian

du crie"r public. La fele duroi[ n<uf jours· on y cé–

lébr"it des jeuI,

&

l'on y pFOpoCoit un prix' aux joueurs

d.

~f[hare.

Terpaudrc fut le

premi~r

qui. le rempor[a,

&

T,mothée y

re~ut

un affrom pour aVOlr l11ul[ipllCi les

cordes de l'ancienne lyre,

&

avoir par

~onCéquent

in–

(roduit dans la muJique le genre

~hromatiQue !

les La–

cédómoniens fuCpendirem Ca lyre

ii

la VOU[" d'un

é~ifi­

ce,

qu'on voyoit eueore du tems de

Paufani~s.

Mlm_

..es l"frripe. tomo

XIV.

(D .

J. )

JEUX DE CASTOR ET DE POLLUX

(Anti'{. rom.)

j<1tX

qu'on célébroi[

a

R ome en

l'honn~ur

de ces dellx

héros, qui

étOien~

comp[és au nombre des grans diellx

de la Grece: .vole, 'Juelle fue l'occafion de ces

j<ux .

A . Pufihumlus, d,ébte\lr, vo)'an[ les affaires des Ro–

m ains daos un éta[ déplorable . s'eng,.ea p" un vceu

{olernael, au cas que la viauire les

~é[abl?t

de faire

repréCemer ,des

jmx

magnifi ques eo I'honneur

d.

C,,(1.r

&

d. P.J/ux .

Le Cuece, de cet[e guarre ayant été fa–

vorable , le (él"[, pour remplir le vceu de Pofihnmius

ordooua qu'on célébreroit chaque année, pendant hui;

10u,s, les

f"'x

que Icor diaa[eur avoit voués.

Ces

jmx.

étuieut précédés du Cpeaaele des gladia[elm,

&

l es mag,fi:ats accomplgaés de eeux de leurs enfans

qu' approcho!ent de !'ahe de puberté, & Cuivis d'une

n ombreufe c:lvalcade, portoient le, lbtues

OH

les imaaes

des dicul en proeeffion, depuis le capi[ole juCques

d~ns

la

p!'.c~

du ¡¡,alld drque .

V.y.z

le, autres détails dans

H olplt]'en,

de feft" Gr.ecor"m,

&:

dans

le DiO.

d. Pi–

tiCeus

(D.

1.)

jEUX Cu

l<

ULI!:S',

(Antir. Rom. )

In

jc"x o lmles

ou

';r"e¡lres

conlilloient eo des courCes de ehars ou

~

che'

..,al, qui Ce faiCoient daos le cirque dédié • Neptune ou

1\U C(lldl .

l

D.

J.)

jEUX, ELÉUTHÉRIENS,

,'oytZ

JE U X DE LA LI–

BER T E.

j EUX DES ENFA"S DE ROME ,

(Híft. Rom.)

tous

les enfans ont des

leux

qui ne Cont pas indilférens pour

faire connoi"e l'oCpri[ des nalions . Les

¡eux

de nos en–

fans Com ee!lx de la toupie, de d igno-mufelte de co–

lin-mail lard ,

&

&.

Les enfans de Rome reprÚentoieot

dalls leurs

j eux

des lournois Caerés , des commandemens

d'armée~

'- des

tdomph~s ,

des empereurs,

&:

au[res grands

obje[s ., N ous I,Cons aans Suétone que Neron dit

ii

fes

gells de jener da", la mer

Con

beau-fils Rufinus

CriC–

pinus, 61s de Poppée,

&:

·<neore enfam,

ruia frrebqttlr

dl{CatltJ

&

;mp~ria

/lIdcrt.

. U

11

de leurs principatlx

¡eux

étoit

d~

repréCen[or ut]

ju¡¡emelll dans totltes les formes, ce qu'ils appeJloienl ;,,–

dteia ludere .

11 Y a"?it des juges, des aeeula[cu«, des

dátendeurs,

&

des haeurs pour mettre en pdCtln celui

qui Ceroir eondamné. Plut.rque, dans la vie de Ca[on

d'Utiquc, naus raconte qu'un de ces

enfans

,

aprh le

jugement, fut Jivré

a

un

gar~oo

plus

~rand

que lui ,

qui le mena dans une pelite ehambre, 011

iI

I'enfcrma_

L'enfant eut peur,

&

appella

a

Ca défenCc Ca[on, qui

étoit

dlljelf;

alors Cston

Ce

lit jonr

a-trav~rs

Ces ca–

marades, dél ivr. Con elicat,

&:

l'emmena che? lui, ou

tou, 1 .. autres enfans le fuivirent .

C. Caton , depuis fi grand homme, tcnoit déja dans

Rome le premier rang p. rmi les cafans de

Con

age .

Quaod Sylla donna le !ournoi Caeré des enfans

a

chcval,

To",e

Vllf,

J

E U

443

il nomma Seltll' , neveu du grand Pomp6e , pour un

capi[aine des deux bandes; mais tous les cnfans Ce mi–

rene

a

crier qu'ils ne courroien[ poinl . S ylla leur de–

manda quel camaradc ils vouloicnt done

avair

a

leur

[e[e ; alo" touS

r~pondirent

a

la fois

Cato~,

&

SextlIs

lui céd. volGntairement cet honneur, CDI"me

au

plus

digne.

( D

J . )

JE UX DE LA LlDER TÉ,

( A"eir. gre'{.)

on appelloit

ainfi les

¡wX

qui Ce célébroien[

ii

Plalée, en mémoire

de la viaoire remportée par les Grecs

a

la bataiJle de

ce

110 m,

dans la luv. olympiade, l'an de Rome

27f.

A riJlidc établit qulon ticndroi[ [OUS les "ns dam ce[–

[e ville de la Béolie une a(femblée ¡;énérale de la G re–

ce,

&

que l'on y feroi[ un Caeritiee

:l

jupi[er, poor lui

rendre d'éternellcs aélions de gr:lces. En

me

me

[ems

il

ordonna que de cinq . ns en cinq aos

011

y célébreroit

les

;CltX

de la {ibertl,

01.1

Pon couroit

lout

armé autour

de l'autel de J upilcr ,

&

il

Y

avoi[ de grands priI pro–

poCés pour cet[e eourCe.

00

célébmi[ eneore du tems de Piularquc,

&

ces

jeux

&

la cérémonie de l'anniverC.ire des vaillans hom–

mes 'qui périrent

a

la balaille ele P lalé•. Commc dans

le Jieu nieme oules G recs défi"nt M ardonills, on avoit

élevé un autel

1

Jupi[er éléu[hérien, c'efl-a-dire

libJra–

t."r,

les

jetlx de la lihere.!

s"ppellercOI auffi

.tmthe–

ria,

je\l~

Oll

f~tes

éléllthértennes.

Voy'"

E

L E

U

T H E–

RE .

(D.

J . )

JEU

DE

FtU ,

C'flfri[prttd.)

etl une.

~liénalion dc~

partíes du eorps ma[ertel du 6ef, Cans d,v,fion de la fOI

dile pOllr la toralilé du fi eL

V.yez

ce qui cn efi die

alt

mot

FI EF.

(A)

JEUX DE HASARD.

Voyez

I'ar,;de

JOUER .

J E U,

(Marine . )

\In

dit le

jet<

dI' gOl/ver""il ;

c'etl

Con rnouvement .

.T~u

DE VOl LES .

Vo yez

JET DE VOILES .

j EU-PARTI; on dit faire

j.u-parti

qUdnd de deux ou

plufie ues perConnes qui Ollt part

ii

un va.iaelu, il

Y

en

a uoe qui veut rompre la Coclé.'é,

&

qU! demande en

ju~ement

que le to,,! demeure •

~elUl

'lm fera la eo<:–

dillon des a"tres

mc\l\~ures ,

ou bIen

q

e

1

on fal[< efil–

mer les parts.

J EU ,

( terme

d'

H.rl.guie.)

ro

I'on CuppoCe une. ch e–

ville plus peti[e que le trou dans lequel 00 la fall en–

[rer elle pourr3 Ce mouvoir dans ce IrOU

de-~a

&

de-

13. .

'c'efl l'e(pace qu'clle parcourt , en fe

mOuv3nt

aiQli ,

qu~

les Horlogers appellent le

j.".

Ai<:li i1s diCem qu'lI

11

pivOt a du

j m

d.ns

fon trOU, lorfqll'll pem s'y mOll–

volr de cette fat;oo;

&

qu'au

con~~aire

iI

n'a

roim

de

j e",

lorí'qu'il ne le

peu~

pos,

&:

qu

11

ne peu[

,~

y I,:!OU–

voir qu'en toUrl)lnt .

e

etl encore de meme 'lu ,ls d,ren[

qu'une roue a trop de

jeu.

da", Ca cage, 10rrque la di–

Ilanoe elllre Ces deUI parties n'.efl pas affez grande,

~

qu'elle dilfere trOP de eelle qu, efi entre les deux plau–

nes .

11

faut que le, roues ayent un

eert.in

le"

dans leur

cage,

&

lear plvot dans le1)r$ trou" pour qu'elles puíC–

fen[ Ce mouvoir

~vec

Iiber[é; Cans cola elles fom génées,

déf.ut

errentlel, dollt il réCulte I¡caucoup de frottemens

&:

par eonCéquent beaucoup d'uCure .

Voy'"

RouE , TI-

GE, POR TÉE,

& c.

.

_.

JEU en fait

d'eferime ;

on en[end Par

re",

l! pOltllOI1

des épées de deuK eCerimeurs qui fom afTaut .

L'a1lau[ eomprend deuI

¡<l/X ,

qui lont le

(enjible

&.

/'iufenjible .

Quelquefois on cxécute ces

deu~

f e",,"

dans

un mcme arraut, en

~affall!

de l'un

'1

l'.utre,

&

quel–

quefois on n'en cxécute qu'ulJ; c'dl

pou~quoi

jc

les

trai[erai féparemeot.

Voyez

J

E

U

frnfjble

&

tn(mfible.

JEU INSE NSIDLE ,

efE

un a!fauI qui Ce fait Cans le fen–

[imem de l'épée.

Voyez

A S S AUT,

&

S E NTI

M

E

N

T

D'E

P

ÉE.

Cet a!faut s'exéeu[o toujours Cous les arme'

a

vo[re

égard, paree que de quel9ue

fa~on

que l'ennemi Ce met–

te en garde, d'abord qu',l ne Couffre pas que les épées

fe touchem, vous tene'l. la garde haute .

On fuppoCe dans ce

¡eN

que les eCcrimeurs étant en

gardo, leurs épée, nc Ce touehent point, mais qu'elles

fe rencuntrem dans les parades,

&:

dan, les a[taques.

De ce 'l1l'OH Jo;t pratir¡ucr ¿ans

r

affartt du ;ell info,-'

fihle . Art"le l.

Dans ce

;ell ,

I

Q •

eomme on ne Cem pas

l'épée de l'eonemi, on Ce met touJours hors de mefure

pour évi[er d'étre Curpris .

1°.

On tiene

uo~

garde hau–

te, le

bra~

plus étcndl1 que dans la garde ba.fTe, la poin–

te de J'épée vis-,-vis l'efiomac de l'enneml, a6n de le

tenir. éloigné ,

&:

qu'il ne pui!fe faire aueune

at~aque

C1ns

détourner ceue po.ime . 3°. On regarde Ca mam drolle .

a6n de s'appereevair des mouvemens qu'i1 rait pour frap.-

per votre épée avec la

(ieon~.

.

Artic/e ll.

Les attaques.quI Ce font dans

c~

1m

,

font

des feintes

&

double$ feintes. On les pcut faire paree;

K

k k

1

qu'on .

\