JET
IlU!1rd1e ou pcrpcndicu12ire. lorfque la pefaO! r l'em–
polroit fur
b
force de l'¡mpuluon de
ls
poudre.
C'eO " G.lilée,
m.th¿rmticien du gnnd duc de Flo–
renee. qu'on dOlt les premicrs ¡dées endes fur ce fOJe..
JI
eonfidlra l. bombe comme fe moaVaot dllll> un mi–
lieu oon réfiOam;
&
ca
rap f.m que
1.
pcl20t ur llit
(codre le¡ corps
:w
ceotre de: la
(c~re
it
((ouva, com–
me noos .1100s bien lOI le fa're voir que la courbe dé–
cr1t.C
par la bombe efl une panbole.
V.)'n.
PAltADOLE.
SI l'on (uppote qu'uo corp fuit pouU¿ par une foro
ce quelconque dUlS une dire ioo oblique ou p.ralle1c
i
¡'horifonlale, elle I<n eelle de
pr.¡diion
de ce eorps,
c'cO-'·dire,
b
ligne <hns JaquelJe il «nd •
1;'
mouvuir;
ron mOllvernem le Jong de cetle Iigoe rerl .ppellé
mo,,–
~t"unt
dc
,ro'cfliu1I.
Par Je Illouvernem de proJeélioo.
k
eorps ou le rno–
bile .y.oce uoiformémem
d.nsl. meme direélion (en
fuppofant qu'il foit
bns
per.meur. & que le milieu dans
leque! il fe meuI ne ré fille poiot). il pareourt des'efpl –
ces égaux daos des tems égaux; mais
G
1'011 cooudere
que
la
perantellr qui agit 10UJours rur lui , l'appro<he
contiouellemenr du c,ntre de la lerre lorrqll'il fe mem
librement, 00 yerra bien-tOt que ron mouvemeot fero
compoCé de eelui de proJeélioo.
&
de celui 'lue lui im·
prime Ca tendance
311
centre de la (erre ; qu'amfi
iI
doit
s'écarter de la direélioo qui lui a d'abord été dooo¿e.
i le mouvemeO! de pef.oteur étoil uniforme comlOe
celui de proJeélion , le eorps fe mouvroit daos une Iigoe
droite qui feroit la diagonale d'uo parallélograme dont
Jes deux eOlés Ceroienr entr'eux comme le mOuYcmem
de proJeélion el1
i
eelui de l. perloteUr .
Mais eomme la peCanteur falt pareourir au eorps des
cfpaces inégaux daos des tems égaux, la Iigoe qui ré–
fulle du eoncours de ces deux mouvemens doit élre une
ligne courbe.
.
Pour trOllVer ee!te ligne, il faut divifer eclle de pro–
jeélion en pI ufieurs parties égales; ces parties étaot par–
eourues dans des tems
~gaux,
peuvem ex primer le ",ms
de la
dur~e
du mouvemellt du corps : & comme les efpa–
ces que la pefameur fail pareourir au mobile fom com–
me les qu.rrés des rems. e<s efpaces fom done entr'cux
comme les quarrés des parti.s de la ligoe de projetlion .
I\ infi
A
6
( Pla"c.
V III.
fig.
1 .
d.
l'
Art. milit.)
éram la ligoe de
proJc~ion
de l. bombe qui tombe eo
B
fur le plan horrJc>nt31
A B ,
00 divifero eeue lign. en
plufieurs parties égalcs, par exemple en
6,
abaiCT.Oldes
perpendiculaires de tous les poims de diviúoo de
A
6
(ur
/1
B ,
l'efpace
6
B
pareouru par la pefanteur, fera
a
ee–
lui qu'elle tero pareourir
lIU
mobile dans le tems cxpri·
mé par
/1
l. eomme
36
eO
:l
r.
C 'efl pourquoi 00
p,endra
O 1
de la
36.
partie de
6
B;
par la m':me r.i-
fon
2
E
fera les
7
de
6
B.
3
F
le
.!..,
4
G
les
7'
&
f
H
'f
3
3
6
¡
1<5"6'
faiCao~
enfulte pa(f<r une eourbe par les púiots
O,
E,' F, G. H, B.
elle fera eelle que la bombe Oll le
mobile lura Merite peod.1It la dllrée de fon mouycment .
S i par le point
A
on mene
A
f,
égale
&
panllele •
6
B,
&
que par les poims
O ,
E.,
F, G, H. B,
00
¡j.
re des paralleles
a
A
6.
l<s parties de la ligoe
A b, A d,
.ti.,
&c. feroOl égales aux efpaees que la pcfameur -du–
ra fail parcouri, :l la bombe; elle, eerom les lbfeWe,
de la eourbe-
A O E F G H B,
&
les ordonnées
O d .
E.,
Ff.
lerom égales aux divifi ons eorrefpond.ntes de
//6.
O'ou
iI
fu it que le quaro"s des ordonnée
Ce
ce~
te courbe Com eOll'euI cOlllme les .bfci(!es. Mais cetre
propri¿té app.rtielll
a
la parabole : donc la courbe dé–
erite par la bombe eO uoe parabole.
Si le milieu dans lequel la bombe ou le mobile fe
meut eO réliOaOl, II eourbe qU'11 décrit o'efl plus une
plC3bolc. Pour la déterminer,
,1
faudroil ravoir quelle
ell la I"i fuivaut laquelic l'air réfille au mouvemem.
Eo tu
ppof.ntque ccue réliflaoee foil propollioonelle aux
quarrés des vileCTes, eomme on le croit communément ,
M . Newton a démontré que la eourbe déerite ' par le
mobile eO uoe erpece d'hyperbole doní le fommet oc
r épond poiot au milien
d~
la ligne tirée du mortier lU
lieu ou tombe 13 bombe; la perpendieulaire
abli(!~e
de
ce point' fur ce!te ligoe, la eou"pcroit en deux
partieSJl.lé–gales, dom la plus grande e(] eelle du eÓlé du mortier .
C omme pluaeurs expérieoees om fuit voir que la réfi –
{lance de l'air n'opere pas aCTez feofiblemcnt fur le ,mour
vement des bombes. pour eaurer des erreurs fenfiblcs
dans les caleuls ou l'on eo fail aoOraélion; nous fuppo–
ferons, eomme 00 le fait ordinairemem, qu'elles fe
me~ven! dans un milieu
1100
réurram .
Les lignes de proJeélion des bombes jettées parallele–
meot ou Qbliq,!emen¡ • l'horifoo, fool
~Ulant
de
taQgen-
JET
les :; l.
con,
qll'eUe déeri,'eot;
ar
comme
l.
J'e~n
teor a¡:il 10°100. rur le; 'cocp qui fe meuveol
h
fClIIC'Ilt.
dIe doil les dénrcher d'.bord de l.
li~ne
de
p
Jc~l
on;
¡nc eooféquent
e
!te ligoe De d ir roucher ceJle qU'iJ
dé–
rivent que d,.os un P'"nt .
On flit que 1<> bombo. fe tirent ,vec des eCpc=
¿
C3nons courts
:lppeH~s ",..,.:i~rJ. I'.\~:. ~J OR
TI .
L1
poudre dOIll le moroe: el1
chlr~é
di
lo rúr qu",n em–
ploie pour chotr..
Is
bombe. Cumme il
T
suroi,
bctu–
coup de ditlkullés
~
",,!culer les dllti!rcnre imprdTi
11
que ks bombos peuvem recevoir des dÍlfüentes qUlnti–
té de pCJudre dom on
pell!
ehuger le mOllicr, 00 •
trCJuvé !c moyco de le élod.. , en fuP? f.m que l. for–
ce
dont l. p<>lIjre eO caplb1c, ell .cquife par l. chu e
ée la bombe d' une bOUleur verticole quelcollqne. Plu
eeu< haUlcur
f.el gelo.le,. plus 1 force ou
It
vitdle
lequire ¡>eodaOl J.
du.éede l. chule, le feel .uJli . C'ett
pnurquo, il n'y l poior de ch>rge d pouJre dom la lor–
ce n puiCTe,Cc eonfidérer comme
énrllt
produilc por une
chu'e vertielle r lative :\ la quaotilé
de
poudre de eeue
eh:rbc.
1:.11
fuppofUlt que les bombos décri" em des parab les ,
011
' eut des difll!reOle propriilés de ceS courbes tircr
les 'egles Jléoénles & Pln'culieres du
la
des bombes;
lOais eOJlme on peut au
lIi
1 ,
déduirc du mouvement
de, eorps perans, nous .1I0n en donner un pr¿cis. en
lIe fuppofom que la eonnoiCTanee de la théorie de ce mou–
vcment .
,
I'oor exprimer
11
,'iteCT" 3\'ce laquelle la bombe efl
pO:lOéc fuivant les différentes direélion qu'on peuI lui
dOllller, nOlls Cuppotcrons qu'elle
3
acqui cette vitclr"
eo tomballt d'u". hauteur dérermio<!e
B A
(Fig.
t.
P I."c.
VIII.
d.
" Art. milit.
,,0. 2.)
11
eO Mmonllé que
(j
un
eorps peram qui
3
acqui,
uoe vitdre eo tOmblm d'uoe hau,eur dérerminée
B
A,
eO pouCTé de
b~s
en haut lvee eeue vite(fe, qu'il
rc–
mOntern
a
la mcme hauteur d'uo mop"ement re! cdé ,
dalls le
m~me
tems que eelui de
la
durée de.
f~
chute
le long de eette hauteur.
VO;'t::.
M o
u
v E
M
E
N T
o
f.
CORP~
PESANS.
Si 1'011 fuppofe qu'il fe meuve d'un mouvemeOl uni–
forme pendant le meme
!<In
s , avee la viteCTe oequife en
tombam de
B
eo
A ,
il pareourra un eCp. ce d ubJe de
A B,
e'efl·a-dir.
A
e :
dans le rems qu'i1 employeroit
i
lombcr d'un mouvement aceéléré de
B
ell
11,
&
¡\
re–
momer de
11
en
B
d'un m uyemeO! rét1udé,
iI
pareour–
fa
d'ull mou vemcnt uniforme
/1
E
quadruple de
ti
D .
Si le eorps pefaot
dI
pou(fé fuivam .une ligoe de di–
reéCiou quelconquc
A F,
(fi~.
r
2
&
3.
J>fn •••
V Lll.
nO. 1. )
ayre la virelfe aequife par
C.
peCameur eo tom–
bam libremeO! de
B
en
A,
pour avoir la diOanee ou ce
eorps ira lomber, foit fur uo pl.o horifontll
/1
X ,
oa
i"e1ioé au-deCTus de l'horifon
A
r.
ou au-de(fou
A Z;
il
t.urfur
A E,
quadruple de
A B .
décrire un orc tan–
geOl au plan, qui eoupera la ligoe de proJ.élion en
F
ou
f ;
fi l' on abaiCTc de ce poim
la
verticale
F
f
G, le
poinr
G
ou elle reoeonrre,. les plaos
A X. A
r
&
A
Z ,
fem eeluj ou le corps ira tomber .
POli<
le démontrer , tirez la eorde
E F.
On aUra le
deux tri. ogles femblables
E
/1
F, FA
G;
ear les
ao~lcs
E d F, A FG
font égalU étam alternes: de plus, 100-
~le
FE
11
9,ui a pour mefure la moitié de l',re
Ff
¡f,
dI
égal
3
fA G
qui
él.Olformé de Ja tangente
A G
&:
de la eorde
F
/1,
l pour mefure la moitié d.1 meme are
F¡A:
done les deux triaogles
A E F
&
FA G
fom
fem~
blables . C 'efl pourquoi I'on
a
E A
.
A F::
11
F .
FG.
M ai.
dans la proportioo eontinue
l.
pr",ni.r
t<rm.
tjl
""
¿,,–
nitr
comm.
1,
9"arrl
du
pnmiu
11
aH 9Ha,rl
d"
ft~
-_.
__
.
e.,,¿ . O one
EA . FG :: EA .A F.
Et
V EA . V FG :: E
A.
11
F.
Les deux premlers rermes de cetre dernie,e pro–
portia n exprimeO! les vite(fes que le mobile .cquien en
tombam libr.ment de
E
eo
A.
& de
F
eu
G;
car lC$
yite!fes peuvem
~rre
exprlmées par les racines qu.rréc.
des efpaces que la pefameur .fait porco urir .u mobile .
n
fuit de-I:l que les efpaces
E
A
&
A F
élaot entr'eu I eom–
me les vite(fes préeédentes. fom p3reourus uoifor
H~ment d.ns le meme tems . A iofi ils peuvent exp
er
ces viteJres,
m.isles cfpaces parcouras par lB peíiluteu.
foot emc'eu'I comme
les
quarr!!s des vileCTcs. O llna ,
puifque
E A
&
FG
font eo,,'eux comme les qoarré de
E
11
&
de
A F,
ces ligoes fom celles que
la
peC.oreur
rait PJlreourir
a
la bombe ou
2U
mob,le dans e tems qu'll
Meriroit
E A
&
A F
unirormémenr. c'en-a-dirc daD
IIn
teml doublc de eelni qu'il employerojt
¡,
tomber de
B
en
A.
d'un moa_cment
ae,élér~,
ou ce qui eO J.
m,,–
me chofe,
d.osc<lui qu'il emplo)'erpit
a
mODler de
d
en
~,
Il¡
i
deCetndre de
B
en
11,
11
en