•
JET
Ratgerins,
& r. ..
maí. ,",coo ne re dittiDgoa pIa' 'loe
nOlre Gerb<.'fl, roover2in pOOlife rous le nom de
Syl ve–
jire [rcond,
&.
noue OJon; cependam le om.ieme uecle
ne fut pas fon inarna . Si Guido Arétin compora la
gamme ,
UII
moine s'aviCa de eomporer le droíl ponún ·
cal,
&
prép3ra bien do IOal aux Hedos fuivans_ Les
princas oecap.!' d'3(faire, politiques,
celfer~11I
de favo–
rirer les progres de la Seieoee,
&.
l'on lIe rencontre daos
ces lelOS que le, nolO' de Ful!>en, .de Berenger
&
.de
L anf(anc,
&
des AnCelmes fes
difcipl~,
quí eure,nl pour
cometJ)porains
00
poul Coccelfeu¡,
L~on
nellc', M ,oríee,
Franco, W .lleram , Lambert, G erard, W ilhehne, Pier–
re d'Amien, Hermann COOlraéle, /:jildel>ert ,
&
9uel–
ques aoues, eels que R ofcetin .
La plúp'rI de ce, hommes, Dé, avee on
~rpri[
treS–
fubeil, perdirenr Ieur rtms
¡,
des <joellians de
dÍ3l~étique
&
de Ihéologie rcholaaillue;
&
J. reole oóJig31ion qu'on
!cOl
ai[ , c'eCl d'avoi; dirpofl!. Jes hom11)es a quelq)le
choCe de mieux.
.
On voit
l~
frivolilé. du
P"rípa~éc¡rme
o ccup-er
[00 -
tes les
1~les
3U eommeucement du
doo~ielT)e
(jccle. Que
foO! Coorlantim¡s
Af~r ,
D anieJ M.orlay, Roberr, Ade–
lard, Oeon de "rifingoe ,
crc.
iJs
Irad~ireOl
Arilrolc ,
i1s dirpmenr, its s'anarhémariij:nt, f1s re dérellcol,
&
its
arr~tent
plOlÓI la Phitorophie qo'it, ne I'av:iocem .
f7"y.
daos GerCon
&.
dans Thomafius l'hilloíre
&
les dogmes
d' AI))1éríe . C elui
ci
cuc pOllr diCeiple David de D inam .
D avid prétendic
avec ron
ma1tre , que [out é toit
D ieu,
&
que Dieu étoit tOUI ; qu'il n'y a.voit aueuoe différl!l1-
ce emre le
eréal~ur
c5,:
la créalure; que les
idé~s
créent
&
rOnf cré':es; que l)ieu éloit la 60 de t<>ut, eC) ce
qne
tOllt
en étoic é mané ,
& Y
rerourfloit,
&,.
C I!S
opinions fureot condarnnées dans un eonclle [Cnu , Pa–
ri~ ,
&
les livres de David de Dinanr
brúl~s.
Ce fUI alors qu'on proCcrivit la doélrinc d' Arillorc;
m ais lel ell le
caraéler~
de I'erprit humaio, qu'it Ce parle
avec foreur
JlU~
c¡'oi!!,
qu'on lui dtfend. L a proCcriprion
de l' Arillolélifme fut la d,ce dl! fes progres .
&
les cho–
fes en viorent au point qu il
'f
eut plus enco,e de dan·
ger
a
n'~tre
pas péripacérieien !ju'il
y
en avoit e!, • I'e!–
u e . L'AriOoléli¡me s'élcndil peu-a-pcu ,
&
ce fl1t la
philoCophie
ré~nante pend~OI
le Ireizie¡ne
&
l~
qua¡or–
• ieme /iedes enriers . Elle prit alors le nOm de
febo/afli–
'llf"
Voy"'-
Scno¡"AST/QUI'
phíl.ropbíc.
C 'ell
a
ce 100-
ment qu'it faut aua¡ rapp(ltrer I'origine du deoit canoni–
q""" dont les premiers foodemens avoienr élé jetrés
dans le cours du_don1.ieme ficcle . Du dr it canonjque ,
de la
théologi~
íCholallique
&
de la phitoCt'phje, mélés
cnfembl~ ,
il
naquit une eCpece de monllre 'jui fublille
cocore,
&
quí n'expirera pas fi-t6t .
j Eslis-CHRIST,
ordre mi/itair, d( P ortll$a/ . Voyez
CHRIST .
.'
]ESlJ -CHRtST, nOln
d'un
o,.dr~
de
~he'Valer;e,
in–
ftitué
¡,
Avignon par le pape J!"In
XXI!.
eO t 3' Q. L es
chey.liers de cet (lrdre porro[eijt une
crO)'
d'or pleine,
émaillée de
rou~e,
enfermée dans une autre croix pa–
téo d'or de méml) faS:OJl, mais d'émaux différl!os que
eelle de
Chri~
en
Portll~al .
VoY"'.
CHRIST. Favin,
eh/a"
a'honll.
&
de chevalerie
1
jl'su s ET
M~ R ' f;,
ordre de e heva/erio
connu
a
Ro–
me rous le nom de
J efiu
cr
M arie
du ¡ems du pape
P<lul V qui
iI
ce qu'on cro.t ell forma le projer . Par
tes lois de cec ordee; <¡ue I'on a
encor~,
11
erl ordoo né
que chaeun de¡¡ chevahers porleroir un
,,~b'l
blanc dans
les Colemnilés ,
&
qu'iJ
~ntreliendroit
un che. al
&
un
homme armé
~oOlre
les cnnemis de
I'~cat
eecléfiallique .
Les ehevatiers ponoient t¡ne
croi~
blell-céle(le, d:ll1s la–
quelle
~toien!
éerilS les
nom~
de
Je[us
&
Jl'larie.
I..,c
grand-mairre élOil pris d'emre Irois
el¡cy~licrs
que le pa–
pe proporoil au chapirrQ\ oomme diglJes d'l!ire reverus
de cet¡e charge ,
&
cap'bles d'eq remplir les fonélions.
Ceux qui demandoient d'enrrer daos I'ordre
Cans
fl ire
preu ve de leur noblelfe, éloielll obligés de fOllder une
eommanderie de deu. cellS écus de rente pour le moins ,
dont ils jOllilfoienl
Cl,x-m~mes
peJldant leur vie,
&
qui
a
leur more demeuroit
a
I'ordre. Bonami,
catalog. o'r–
Ji"
et¡lIeflr.
El',
r.
m.
(C;ram.... )
iI
Ce dit,
, 0.
du mouve–
menr d'un corps laoGÓ avec- I.; bras , Olt avee un inll ru–
ment; le
j et
de la pierre avee la fronde eft plus violenr
qu'avee le bcas:
2° .
de
l'cCp~c.
qu'il meCure
a
deux
jet¡
de pierre : 3°. de la poulfél' d'une bpnche: 4° des er–
faios d'a!>eilles :
f O.,
d~s
C1Iux jaillí!fanles : 6°. du ealcul
pat les lcrtoos : 7°. en faueonnerie, en
p~che,
en fon–
éierie, en peinture , en mj\rine, en
artipce,
en plufieurs
autrcs 3rts,
1Joye::. In arlides fuivalt¡ .
JET
de< bombu , (Artillerie . )
ell le nom qu'on don–
pe
a
la parrie des Muhématiques qui
(mil<;
du rnouye-
•
JET
ment des bombes, de la ligoe q ' elles déer;"'eot d:ms
r;tir, de la maniere done
iI
fau t dirpo[er le mortier ponr
qu'elles ;tilleot tornher
il
une dílhoce don, ée ,
<S<_
"'0-
'fe?
In arlidu
B&LJSTlQUZ
él'
PRO IECTJLe , .ou
['>01
<xptiqu~es I~
lois $Iu moovemeol des bombes, ou plil·
eÓ, ¡:n géoéral de r09t corps pefant lancé avee unt ,.,–
celfe
&
uoe dire':hoo dooné¡:.
Yoy e;
Auffi
JE:T,
Are
mi/ít
_
( O )
J ET
á'~AU
{ Hydr4uli'flle, )
ell uoe lance Oll lame
d'eau qui s'éLcv.e .eo l'",ir J"lr un ú:ul ajut:lge quí en dé–
ler¡nine la groU:eor . L es
¡ell
erojCés en forme de ber–
ceauI, fom appellbjelJ
¿" , da""
&
les droUs
perpendi–
~ula;ra.
11 y
Ji
eucor,e de, gerb", , des houiUoos . Coo–
roh,'~
cel
arti.c/<J
iI
leur J".ree.
(K)
M arione dém ontre qu'un
lee
á'eQJlnepcur jamais mon-
1" auffi haul qu'en ¡'eau dans fon rérervoir. En cffer ,
1'eau qui [on d'on
aluta~e
devroil mOlller
ll3tustll<~ent
;1
la hauleor de Con rérervoir, fi la rélmonee de J'air
&
les fcouem ens .des lO) aux ne ¡'en ¡:mpechoiclll .
Voye~
I'arti<fe
F¡:'UJDE . M ais cerle céfi aaDce
&
ces frorre–
mcos fom que I'.eau perd nécelfairemen! uoe pani:: de
Con ¡nOlwcmenr,
&
par con réquelll ne remonte PJlS au ffi
ha\\! o CI!
m~me
auleur a ;1olli fait voir que loc[qo' un
graod
jet
fe difiriboe en un grand nombre d'a""e, plus
pelils. Je
<juarr~
du diametre du principal aj utage doir
etr~
prop.oreíonnel
a
l. fomme eje loutes les dépenles de
Ces branches;
&
q'le
Ii
le rérervoir
.a
cioqoallre-d.eux piés
de haut,
&
l'ajUJage lis tignes de diamelr. , celui du
eoncjoíc doi! ¿tre de rrois pouces. Les diffé,emes regl..
pour les
;ds d'ellu
fe trOuvel1[ renfermées
d:lllS un ou–
vrage expres de M . M aríulte , imprim é dans Je reeueU
de
Ces
(]!uvres .
C bamberJ.
(O)
J ET
C<
dic, dans
l'Art m'¡itQirc,
des ;!tmes propres
iI
laneer des corps avee force pour offenrer l'enLlem. de
loio . Chez les andens.
13
fronde, I'arc, la batill e. la
cacapulte,
crc.
éroienc des
armeJ de jet .
D.nsI'ofa~e
préCem, ¡es canons , les moreiers , les fuli ls,
cre.
rOn!
Jes
.JtrmeJ de jet
qui OL\[ été Cubllituées aux ane.ennes.
'Jet
fe dir pareieulicrement
d~
la bombe je.lCée
0 0
lan–
cée par le moyen du monier. On appelle le ,"
del
bom–
bIS ,
I'art
00
la
feicllce
de les tirer avec
mélhode
pour
les fairl! to mber Cur ,:les
Ii~ux
déterminés . Cene fciellce
f.itla principale pareie de la
ba/i/li'llte,
qui traice du mou–
vement des eorps peCans jerrés Ol! lancés en I'air rui–
van~
Ul)e ligne de direélion o.tique ou parallelc
a
l'ho–
riron .
Voyez
BALlST/QUE
O"
PRO¡ECT/LE .
Oc¡ a va
"ti
m ot
!30MRE quelle ell
a
peu-pros l'é po–
que
d~
I'!nvencion de cctte maehine. Les premiers qui
0 111
fair
u[~ge
des Dombes, les ¡iroient avee u;es-peu de
¡né¡hode.
lis 'lvoient obrervé que le morrier, plus ou moi"s in–
ctiné
a
l'horiCon, poctoil la bombe
ii
des dillances iné –
gal~ ;
qu'en éloignant la direél ion du moriíer de la \'cr–
¡icaJe,
I~
bom be alloit tomber d'alltant plus loin que I'an- •
gle rormé par la
v~rticale
&
la dlrcélion du ml,¡tier ap–
proehoie de 4f degrés ;
&
que lorfqll'il [uroalr"ie eelle
valeur, les dirtances ou la bocnbe eto;t poreée, alloient
en ruminnanr; ce qui lem .voi, fait conelure 'loe la plus
grande portée de la bombe éeoit Cous I'anglo de 4f de"
grés. Muoi de cec!e connoilfallce que la ¡héorje a de–
puis confirmée, lorlqu'jl s'agilfoil de jetler des b" cubes,
oC) cOOlmens:oil
ii
s'alfllrcr, par quelqu 's ¿prcuves, de
la portée Cous I'angle de 4f degrés;
&
lorfqu'on YOU–
lait jetter les bombes
aUlle
dilbnce
moins
granQC ,
on
faifoil
f~ire
au Inon jer un an¡¡le avee la verticale plus
granel ou
plu~
petil 'lile 4f degrés. Cet angle Ce prenoit
al! haCard; mais
apr~s
avo ir liré quel,!ues Do mbcs , on
paryenolt
~
Irou
v~r
a
peu-pri;s la direélioll ou I'inclinai –
Con qu'lI falloil donner 3U morlÍer pour faire tombcr les
l>qml¡e~
Cur les
lieu~ propoC~s
.
Telle
~roil
a
peu-pres la fclence des premiers bom–
bardiers; elle leur Cervoit pr<Cque aUlant qU,e 1; elle avoit
écé pios ex.éle, paree qt¡e la v.riarion de I'aélion de la
. poodre, la diffieulté de faice tenir /ixemeor
&
¡;,Iidement
le moerier dans la poficion qu' on vem lui donner,
COn! des cau[es qui dérallgenr prefque toujours les effets
M(ermioés
pa~
la IMorie .
Les premiers aUleurs "qu[ onr éqit rur l'Artillerie,
comme T an3glia de BreCce, D iego U fano,
&c...
cro–
yoiem que la
bomb~,
ainfi que le 60ulet , avoil crois mou–
vemeos particuliers; (avoir, le
vio/mt
ou le droit le,
mi–
¡rte
ou le courbe,
&
le
nature/
ou perpendiculaire .
Le mouvemenr étoil droit, Celon ces aUleurs, ran! que
I'impulfion de la PQ\ldre l'emportoit e,1nC¡dérablemellt
[ur la peCanteur de la bombe: auffi t6t que ceue impul–
(ion venoit
a
érre balancée par la peCamem, la ligne du
mouvement du mobile deyenoit courbe; elle redeveooit
natu-
I