Table of Contents Table of Contents
Previous Page  448 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 448 / 806 Next Page
Page Background

JES

les deG"eins de D ieu . lis emra1r.eAt les hommtS

a

l'ido–

larne,

&

ils avalem la fumée des viélimes; ils jeuent

pendant le fomme,l daos nos cCprilS, des Cooges

&

des

images qui ·Ies Couillem,

éSc.

Apres AIhénagore, 00 rencomrc dam le, fanes de

I'Eglife, les noms d'Herm'as

&

d'lrenée . L'ull s'appli–

qua

a

expoCer avec Coin \es Centime1l5 de, Ph,loCophes

payens,

&

l'aulre

a

en purger le ChrillianiCme.

11

Cernit

feulemem

it

[ouhai,er qu'Irenée eal élé 3uffi Ínllrult

qu'Hermias fuI ,cIé;

iI

eallravaillé avee plus de

Cucces.

N ous void arrivés au 'ems de T ertulien, ce bouil–

lam Africam qui

3

plus d'idée que de m')",

&

qui fe–

roil peut-e"e •

la

,éte de tous les d" élems du

Chri(ji~"ifme, s'il eUI pa concevoir la di(jinélion de' deux Cub–

ífances.

&

ne pa,

Ce

faire un D ieu

&

une a,ne C<1rpo·

rels. Ses elpreffiom ne

COn!

point équivoq ues .

ffl.!fiJ

n.–

gabit,

dit-il ,

D ,um CDrp'u eiT<,

&

ji

fpiritlu fít?

Clémen, d' Ale<andrie parot dans le Cecond aecle .

11

avoi[ été l'éleve de PaOlaenus, philoCophe 1I0reien,

avan~

que

d'~tre

ehrélien . Si eependant on juge de Ca phíloCo–

phie,

p2f

les

préC:llHions

qu'it exige avant que d'initier

quelq u'un au ChriníaniCme, on rera tenté de la croire

11n peu pylagorique;

&

fi l'on en juge par la diverfilé de

Ces

opiuiollS, fon écleélique. L'éeleéliCme ou certe phi-

10Cophie qui confi(joi[ :\ rechereher dans IOUS les CyIH:–

m es ce qu'on

y

reconnoj{foit de

vérirés, pODr

s'co com–

parer un

particulier,

cotnmco'l'oit

a

fe renouveller daos

l'EgliCe.

V oy<z rar,i.l<

ECl_ECTIQUE.

L'hifl<1'irc d'Origenc, donl

nDUS aurions

m~llUenant

a

parler , fournirolt Ceul un volume eonódérable; mais

nous naus en dendrnns

a

nntre objcc, en

cxpol?me

les

prineipaux axiomes de fa PhiloCophíe.

Selon Origene, D ieu dom la pui(fance

~n

Iimllée par

les ehoCes qui Conl, o'a eréé de matiere qu'3mam qu'f1

en avoit

il

employcr; il n'en pouvoic ni créer ni cmplo–

yer davamage. D ieu en un eorps Ceulemem plus Cub[iI.

T ome la maliere tend

~

un ét.[ plus

p

~rf.ir

.

La Cub–

ilance de l'homme , des Aoges, de D k u

&

des perCoo–

nes divines en la

m~me.

11

Ya trois hypoflaCe< en D ieu,

&

par ce mN il u'enreod point des ·perConnes. Le

615

differe du pere,

&

iI Y a cnlre eux quelque inégal ité.

/1

en le miniO re de fnn pere dans la créarion .

/1

en en la

premiere émana[ion . L es An¡;es, les eCprits, les ames

()CCUpCl1t daos l·univcrs un r:mg 'particulier,

relan

leur

deliré de

~onté.

L e, Anges (c,nl corporels; I<s corps

des mauvalS anges fom plus groffiers. Chaque homme •

un ange tlltélairo, auquel iI en confié au momen< de

Ca

llaieranee ou de fon bap[eme . L es AngeS roOl oecupés

:r

eonduire la matiere, chaeun Celoo Con mérilo. L'hom –

me

t:O

a un ban

&

un mauvais . Les ames

OOt

été

cré–

ées avanl les eorps. Les eorps (001 des priCons ud el–

les

<lnt

été renfermées pOlrr quelques faute¡ eommiCe.

antéricurement . Chaqllc hOlnme a dcux 2meli; c'éeoicllc

des erpril' ¡lur.s qui OO! dégélléré avee l'intéret que D ieu

y

prelloic .

Oorra le

corps,

les

ames

one'Cncore

un vé–

híeule plus fublil qui les enveloppe . Elles

paeren~

Cue–

c effivement dans

ditféren~

eorps . L'élal d'ame en mo –

yen entre celui d'clpril

&

de corps . L es ames les moins

<!oupable¡ fOllt allées animer les allre, . L es allres, en

qualicé

d'~tres

31tl"més,

peuvenr indiquer l'avenir. Tour

étalU en viciffilude ,

13

damnatinn n'el't poiur

~(eroclle ;

1es

ame~

f)tllVcm

fe relcver

&

reto mber.

Les

f:1Utes des

ames s'cxpient par le reu .

11

Y a des régiolls balTes oi!

les ames des péeheurs Cubiífelll de<

eh~dmens

propor–

tionnés

a

leurs fautes . Elles en Corren< libres de (oull–

lures ,

&

eapables d'al[c!nd,e aux demcures

éte~nellcs.

Voiéi les d,ffércn .

de~rés

du bonheur de I'hotnm., per–

dre fes crreurs,

COlll1()lCre

In vérité ', érre

ange,

s'.1 ffi·

m ilcr

a

O ieu,

~'y

unir.

L'hot1}lne en j0uit fo cceffive ..

lnelH

fur

la terre, dans

l'air,

dnns

le

par3dis. Le conrs

de félicité

Ce

remplit d3ns un eCpaee de fieeles indéfi.

uis; . apres lequel D ieu éranc tout en !Out,

&

rout éta11t

en D ieu,

i1

n'y 3ur:t

plus

de

mal

dans I'llnivers,

&

le

bonlieur Cera général

&

parfail . A ce monde ,1 en

Cue.

cédera un

nutre ;

3 cellihcl un troificlne ,

&

ain(j de [hile,

j uCqu'i aolul

00.

D icu fera

10ue

en tout,

&

ce Inonde

fera le deroier. L. baCe de ce Cynemc, e'ell que D ieu

produil Can ee(fe ,

&

qu-il en émane des mondes qui y

retournent

&

y

retourncront Jufqu'a

la

c0l1fomm3cion

des necles od il n'

y.

aura plus que lui.

Les [ems de l'Egli[e qui fuLvent, virent mitre Ana.

tolius, qui. réfuCdla le ParépalétiCme;. Amobe, qui mé–

Jant l'Opdm'line avee le ChriflianiCme, diCoi[ que 11011S

prcnam pour la meCure de toul, nous faifons

a

la nalU,

re qui

en

bonne, un crimc de aOtre

ignorance ;

La.–

aance" qui prit en une lelle haine

lOores

les reaes phi–

lofopbiques, qu'il ne put Couffrir que ni Soerale ni Pla–

ton ourreO!

nit

d'l!l1x-méq¡es quelque chofe \le bien,

&

Tome

I/lil.

J

E S

qui affe8anr des eonnoieranees de toutes Corlcs d'eCpeees

tomba dans

UIl

grana nombre de poérihtés qui détigu–

renl Ces ouvrages d':lilleors

rr~;-précieu.;

E ufebe, qui

nous auroi[ laiifé un

ouvra~e

incomparable dans Ca pré–

paralion évan¡;élique, s'il dh éc': mieux inllru ,

a""

prin–

cipes de la PhiloCophie ancienoe,

&

qu'il n'eCír pas pris

les dogmes abCtlrdes des argumencaleurs de w n [ems pour

lcs vrais Centimens de

CCIlX

duor ils Ce d,[o:ent les diCd–

pIes; D idyme d'A lexandrie; qui

I~U[

tres bien féparer

d'ArinOle

&

de Plalon ce qu'ils avoiem de

fau~

&

de

vrai, elre philofophe

&

ehréden, eroire avee Jugemenc ,

&

raiConner avee Cobrié[é; Cha\cidius, d')nr le ehrinia–

",Cme en demeuré forr clIrp.,a Ju Cqu" ce jour; Augu–

(j in, qui fut d'abord m, nichéen; Syneliu" done les in–

c:erticudes (ont peintes daos une (eure qu'il éCrlvil

do

Cm\

frere d'une maniere na'lve qui

charme.

La voici :

ego

c/lm

m~

ipjiiJ'n con/idero, omnino

inferior~m

[aleio fjuam Itt

<piJeopali fafligiD r<fpDnd<am.

Plus Je 1\1'examine

moi-m~me , plus Je me Censau-deerous du poid,

&

de la dignité épiC–

capale;

ac

fan~

apHd U

d~

animi

m~i

motibuJ difpltta/;o ,

n~f{llc

ell;m apud nlílt.m, t¡uam nmlciffimltl1J t lllU'" Itna–

f{fle mecll.m educalllm capltt, commodiul

ijlud

fac~re

pD./!um .

1e ne balancerai poim

a

vous dévoiler tll"S Cen–

tÍmens;

&

a

qui

pourrois'Je InOOCrer

plus volonriC:fs le

fond de

moo cceur,

qu'-:i mno

frere,

qu';}

eel ui

2.Vec

Jeque) J'ai

été nourri)

élevé,

qu'a

I'homtne

qui m'aimc

le mieuI ,

&

a

qui Je Cuis le plus cher?

Te <nim "luum

eft

&

~arumJem CI~rar¡tm

effe participcm,

é:i

cum

1!O –

ll/~ 'lJifJlar~,

tllm

inurdll~

cog ieare,

~I(emadmodt(.m

aut

úoni mihi 4Jit¡lIid contingat aue mall t¡lI.idpiam ev itare

po./Jim.

11

fauc ql1'il parlage rous mes foins; s'í!

ca

poc–

tibie qu'en veillant avcc lnoi la

nUlc,

en m'eurrctenant

lejour, Jc Int: procure quelque bien, ou que j'évllt: qud –

que mal, il ne s'y refufcra pas .

Á udi igitur 91';

ji:

mearllm rer/lm fint/tI , '1uarum

pler~l!lletC

,

)am ,

opinor ,

tjjn

fllcrint

CO~Hlete.

Vous

connoflfez

déJ3 une partie

de ma fituarion , é coutez·moi) mon frere::: ,

&

rachez le

relle.

C um exiguNm

vnllI

Jltfcepiffem, (ommode

Yluhi

hoa."uJ f"¡¡,,miJ/a videD", philofophiam.

JuCqu'; pré–

reOl je me fu is eOlltemé Id11 rÓle de ph!loCophe ; il étnit

facile,

&

je erois m'cn étre alfez bien acquÍlté. M3is

on a mal jQgé de ma capacité;

&

paree qu'oo m'a va.

fourenir fans peine un fard e:1U lcger , on a c ru que j'c..·ll

pourroi, poner un ph\S perant .

Pro efJ

v~ro

f{llod

non

omnino ab-ea aberrare ",ideor,

n

mmnrtllis lalldatlt1, ma–

j oribUl áig111U ah

iiI

cxifldnor , t¡ni nr.imi faculea/era

habilitatemt¡lIc di".

.,'OftC7C

»cf{u~ant .

J

l1geons-

nous n005-

m~mes,

&

ne nous laierOllS poim CéJ uir. par cel éloge.

Craignons que de nouveaux honneurs ne nous rendellt

vaios,

&

qu'un pone plus élevé ne m'Óle le peu de

mérite

que j'ai

daos

c~lui

que j'occupc,

s'il

arrlve

qu'

apres.

avoir

pour ainfi dirc,

méprifé

I'un , I'on me rc–

connoiffe indigne

de

I'autre .

{/'ereor oltlem

iU

arrogm1-

tior redditu.l,

~Jtm

hlJnorem admiteam ,

,,6

t/trot¡lte exci–

dam, pojh¡Jtnm alurum t¡ltidcm contcmp[erol, "lteriuJ

7.1ero non fuerim. di¡,nitalem affelutllJ.

D k ll ,

la

¡oi,

&:

la main Caerée de Théophile, m'oO! aU3ehé

a

une fem–

Ine; il ne Ine cOll vieot ni de m'en fé parcr, ni de vivre

Ceeretrement avec elle, eomlllo un adullere.

M ihi

&

D <tu

iple

&

I<x

&

facra T h<opbili

mama

1,..

o'Cm de–

die , fjuare hoc om"i6ul

pr~dho ,

&

teflor

n~91tc

me ah

ea prorfuJ JeiHngi vellc, neque "dultDr; inflar

cUYa

ea

clanculum confuefcere .

J

e

part3J(e 1n0n (eln, en

dculo:

portions . j'é[lldie ou j'enCeignc. En étuJianl, je Cui, ce

qu'iI me.

pl.lr

. En enCeigl1aOl, cle(j .Ulre ehole .

Duo-

6H.I hifee templlI idcntidem dijlinglto

/¡~diJ,

ntr¡lle j/-ftdiiI

.

At cum in flltdiiI occll/,or, tum mihi uni dedil/U

fr!m;

¡JI

ludendo vcro , maxlme omnibuJ

~xEofieIlJ.

11 el1 dif–

fieile, il en impoffible de

chaer~

de Cun

eCpri[

des opi–

niolts qui

y

Com entrées par la voie de la raiCon ,

&

que

la force de la démon(\ration

y

rctienl . Ec VOlli

n'i~no­

re, pas qu'en pluóeurs poinrs , la PhiloCupbie lle

s'.e–

corde ni avec nos daglnes , ni avec nos declers.

D iffi–

Gil<

cjJ,

1Iel fiari potiuJ nullo pallo pDU¡¡

lit

9tt<C

do–

~mata

(cientiar1lm ra,io"e

ad

demonjJr(l.,ion~ra

perdw!lq

In

animllm pervenerint, con'Udlantur. N qfii alltem

Phi–

/o(ophinm clI.m pleriJt¡lle ex ptr'UulgatÍI

fl. rft

du retis

ptl"

¡:nart! .

Jamais, mon frere, je ne lne

perf~aderai

que

l'ori~ine

de !'ame foil pollérieure ," eorps; Je ne pren–

drai Jamai, Cur moi de dlrc que ee mOllde

&

Ces aUlres

partÍe¡ puierent parrer en méme lems. J'ai une fa9011 de

penCer qui n'en point eelle du vulgaire,

&

il Y a dall s

eelce doEhine urée

&

rebatlue de la réfurreélion) je ne

Cais quoi de ténébreux

&

de Caeré. que j o ne Cau rois

dl¡(érer.

Une

ame imbue de Ja PhiloCnphie, un e[prit

aecoutumé :\ la reeherehe de la vérilé, ne s'elPo!c pas

fans

répugnance

3 la n6:em té

de

mentir.

Etuzim

11 Im–

<¡'¡4m prqr<ao mihi p,,¡uaforQ animum origilJe

"<fíe

po-

li

h h

1.

fimo-