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.

434

JET

La force dll

jtl 11 E.

913

toifes

eC! 3 la fomme des par-

ties dc la regle

11 F.

.

100.

comme

.

N~l.

eC!

a . . . . . . . _ _ .. .

A R.

L a panie

11

R

de la regle

11

F

étaDt connue,

01)

pla-

eera le fi let

R P

en

R,

&

I'on fera entorte qu'il y foit

attaché fixemenl. Cela fuit, on mema l'inC!rument uni–

verfel vertkalement en

11,

jig.

10. on le difpofera de

m aniere que le prolollgemem de la regle

/1

F,

dotll¡e

fur le lieu donné

G,

011

la bombe doil

tom~er.

A

lors

le 6kl

R P

qui pend libromenl, coupera le demi-cercle

de l'inC!rumeot dans

deu~

poims

á

&

D,

qUl délermi–

ncront les arcs

11

d,

/1

D,

don ~

la

m oilié fera la valeur

de¡ deux inclinaiCons du mortier pour jelter la bombo en

G.

On opérera de la

m~me

mdniere pour trouv.r ces

rnernes angles, li le lieu

011

la bombe doi t to mber, el!

au-derrus de I'horifon.

.

R emarque.

11

el! évident que li le 61et

R P

ne fai–

foit que lOuchcr le demi-ccrcle

11

á

D B,

la dillance

.11

G

Ceroil la plus grande ou la bombe pourroit allcr

avec la force du

¡ct

donné, ou la charge du morticr;

&

que

s'il

IOmboit en dehors, le problcme feroit im–

poffible .

Pour démontrer celte opération,

il

faut, comme on

l'a fait dans la précédcnte, Cuppafer le

c!emi-~ercle

11 F

fE N ,jig.

9.

qui termine toutes les différentes lignes de

projeétion ql)e ja bombe peut décrire avec l. force du

Jet

.11

E,

&

imaginer que le di.melre

A

B

de I'inllnllnent

~lOiverfel

, ell pjacé dans le prolongemellt du diamerre

N

11

de ce demi-cercle; alors la regl,

11 F

fera dans le

prolongement de

A G ,

&

l'on verra que le tilet

R P

¡:oupe le don)i cerele de I'inl!rumem, de l. m eme ma–

niere que la Iigne de chule

F G

coupe.ll

f

F E

N;

ainli

les angles

F

i1

G,

~

/1

D

fom égaux) de m en)e que

f

!1

G, R A D ,

&<.

JI

ell aifé d'obfen'er que, comme le point

A

dll di.–

m e;re

.11

B

de I'inftrument univerfel el! élevé fur I'ho–

rifon, la direaion

.11

G

n'ell pos exaélement la meme ,

que li ce point é!oit immédiatemeot fur la ligoe

B

M;

mais comme eeUe élévation ell tres-petite , par rapport

la dillance

i1

G,

la

différence qui en réfulte, ne peut

clre ej'allcune eonlidération ejans la pratique du

¡et

de,

bombe"

4

e'ert plr eette raifon qn'on n'y

a

nul égard •

Pour

ce

qui concerne la maniere de pointer le mor–

!ier.

Voya;

M OIt Tl ER .

Artide de M . Le Bloná .

JET DE VOILES , ] EU DE V01LES

(Marine. )

e'el!

l'appareil eomplet de toules les voiles d'un vairreaÍl. Un

vairreau bien équipé doit avoir au moins deux

ietI

de

voiles ,

&

de la lOilc pour eo faire en cas de befoin.

J ET DE f"EU,

(.IIrtifi<ier. )

on appelle ainri cetlaines

fuCées tixes , donr les étincelles font d'un feu eJair eom–

roe les goultes d'eau jailli{[antes, écl.irées le jour pat

le

fold!, o u la nuit par une grande lumiere.

L a com polidon des

jet!

n'eO autre chofe qu'un me–

bnge de poulverin ,

&

de limaille de fer . L orfqu'elle

en

fi ne, pour les peti"

j etI,

on en met le quarl du poids

de

II

poudre ,

&

lorfq u'elle eO grorre, eomme pour les

gros

jet! ,

dont les étiucelles doiveDI ctre plus apparen–

tes, o n y en mel le tiers

&

m eme davanlage.

00

peUt

diminuer eelte dofe de force, lorfqll'on Ce propofe d'i–

m iter des cafcades d'cau, paree qll'alors au lieu de m on–

ter , les étincelles dOlvent IOmber, pour imiter la chute

¡le l'eau .

On fait de,

jet!

de toute grandeur, depuis

I

~

jufqu'ií

:/.0 pouces de long,

&

depuis

fix

Iignes julql1'i\

15"

de

d iametre .

.. J ET

(BrajJuie . )

c'ell une efpece de timballe 3 deux

douilles , une au-dedans hachée au-devam,

&

une aUtre

fu r le derriere, a-travees lefquelles on parre un ba[on de

fi x

a

fept piés de long , dont le boUl eO emmanché dons

la douille de dcvanr,

&

a

I'aotre bO\ll ell un contrepoids

de plomb , Cet inOrument fe rt

a

jener I'eau, ou les mé–

t iers dans les baes .

Voye.., !'artide

B&ASSE;IUE

&

fe~

P lanchu. Voyez 4.1tlfi

l'article J ETTER.

-

. ] ETS

(Fond,,·ie.)

L es Fondeurs appellenr ainli des

lUyaux de cire que l'nl1 pofe Cur

u~e

6gure , apres que

la cire a é,é répaeée ,

&

qui étant par. la Cuite enfermés

dans le moule de terre ,

&

fondus ainli que les cires de

la figure , par le moyeu du feu qu'on fait pour les re·

tirer, lai{[cll! dans le mnule repofé des canaux qui fer–

vent

ii

trois d fférellS

ufa~e~;

les uns font les égoats par

lefquels s'écoulcllt lomes les cires ; les autres font les

jetl

qtli conGllifent le métal du fourneau

a

toutes les parties

de

I'~uvra¡;e ,

&

les évems qlli lairrem une irrue libre

a

l'air renferm é dans I'efpaee' qu'occupoient les cires, le–

quel, fans celte précaution , feroit comprimée pae le mé–

\~I ~

meCuee qu'il deCcendroir,

&

pourro!t faite fendre

JET

le moule, pour fe faire une foerie, ou occuper une pla–

ce 011 le métal ne pourrvit entrer. On fail ces myaux

Creux comme un chJlumeau. pour qu'ils Coient

pi

u' lé–

gers,

&

de

~rorreur

propon;"nnée

i\

la grandeur de I'ou–

v"ge ,

&

aux parties

011

ils doivent etre pofés,

&

di–

minuem de gro{[cur deptlis le haut jUlqu'au bas _

Voye::.

J

l'arti~/~

B R ONZE,

la

F~l1Jd~rle

da

flaJ'us

If11tflrn ;

&

áan! /fO! Planchu de. F."de,.i;', 1" fit ttra.

JET

(Fonde"rJ

c..aéler" d' lmprimerie.)

ce f"nt

deu x pieces du moule

ii

fondre les caClacres d'I mpri–

mecie, qui forment cnfen¡ble une ouvenure qunrrée,

qui va en diminuanr depuis (o n entrée jufqu'iI I'nutre

bout oppoCé . Ce

¡et

eC! la premiere chofe qui fe peéfente

.en rondant,

&

ferr pour ainli diee d'emonnoir pOllr fai–

re couler la maliere dans le relle du moule, jurq¡l" la

m atrice.

Voyez

MOOLE,

Voyn al/JJi

nOI

Planches .

JET jETTF,R,

(']aráina$e.);

on dir qu'un orbre fait

de beaux

jet! ,

qll'i1

jetu

bleo, qunnd on voit Conir des

brsnches fortes

&

visoureufes de fa tige.

011

dit eneore des melons) qu'ils 001

jett¿

de grands

bras.

JET DU no! ,

(Jardinage. )

c'eC! la pou{[e

m~me

de l'aunée qui forme un

jet .

j ET

Il'E.~

U,

(Mmu;(erie.)

e'ell une traverCe des bas

de dormans aux chams 3 yerre , qui rejelte l'eau lorC–

qu'i1 pleut

Voyez In figttru áe no! P lanch".

J ET DE MOULE.

(J

la M onlloye. )

e:ell l'aáliol1 de

verfer le métal dans les moules

1

on I'on a nnprimé les

planches gravées.

U or fe jelte dans les moules avec le creufet, en le

prenant avee de hapes ereures conOruites ií

ee~

effe!.

Quant

a

l'argént

&

le cuivre on fe fert de cuillieres , en

puifant dans le creufer le mélal en bain que I'o u veu!

moulee .

J ET, P¡COT,

011

RET TRAVERSANT,

(Piche.)

ces

moLS fom en ufage d:\Ils !e rerrort de l'amiCluté d' b–

b~"iIle,

&

la forte de

retl

qu'ils défi¡:nent Ce teud en–

tr" 'ers de la rivieee. Ses

mail1e~

ont vingl-une li)lnes en

quarré; fa chate, deux bra{[éS

&

demie

ii

trois bra{[es ,

&

Ca longueur,

30

a

35"

b",Oes. Son pié ell garni de

plaques de plomb qui le fon t caler)

&

fa lele ell Cou-

~enue

de flones de

liég~.

.

Les

p~cheurs

íi.tr

la Somme Ce fervenl du

Jd

aurre–

mem que eeux qui l'emploient au-de-Ia de S . Vallery ,

plus avam vers la mer. Les premiers frappem fur une

pP.tite anere le bout de leur 6let , qu'ils J0ltent de leur

balea", al! milieu de l. riviere. D e-la i1s

le

6lelll juC–

qu'au bord;

a

l"extrémité oppofée , au bOll( de la pieee

ou en frappée l'anere, ils mdlent llOC grorrc pierre ou

cabliere

3

une bralTc all plu du ri

"a~e;

&

comme

iI

ne

relle alors pas a{[cz d'eJu dans le lit pour faire flolter

le 6let de

10Ule LI

huUteur, il le replie

&

forme une efpe–

ce de ventre, ou de

f()lI~e,

ou de poche.

lis frappen! encore

&

fue la

l~lC

d

ll

ret

amarrée :;

l'anere,

&

Cur la cabliere une bouée Oll un petit barril ;

ils recoonoi{[eot ainli l"étendue du filel qui bat la rivie–

re, la follée ou poche espofée au eOllram _

L orfque le

jet

ell ainr. élabli , les peeheurs au nom–

bre de trois ou quatre dans un bate'u, ho mmes

&

fem–

mes, voguent aveo leurs avirons ,

a

ql1clql1cs CCO[

braC–

fes au-delTus du tilet, vonr

&

viennent, refmlaQ! la ma–

rée ve" le tilet , chaotant, faifam le plus de bruÍl qu'ils

peuvent , eriant,

Ii

fla nt,

&

frappont fUf le bord dll ba–

tCdU .

D 'autres cepeodant fe

tncltcnt

a

I'cJ.u, la battcnt,

I'.gilent

a

vec leurs avirons

ou

de pelites perches.

Le

poi{[on s'éleve du fond

011

il ell enfoui, fui, le courant ,

&

va fe jerrer dans la follée du 6le[ qu'on releve de

~cms

en tems du c/lté de la

c~bliere,

par la ligne de la

lcte

&

du pié du

jet,

donl

0 11

n'emploie

a

cene péche

ou'une feule pieee. L e poi{[on pris, on replace le 6let ,

&

I'on continue

I~ p~ehe

jufqu'iI ce que la marée mon–

tante la fa{[e ce{[er.

L es pecheurs cnnviennem que leur péche n'en feroit

pas moit1S bonne, fans le fracas qu'ils fOOl; il ell d'ha–

bitude: mais

la

préeaulion d'ngiler I'eau ell néce{[aire

ponr faire fOrlir le poi{[on .

JI

Y

a encore un 6let du no m de

jet,

qui differe ¡>cu

du eoleret, fU r-lOllt 10rCqll'on le traine. Sédentaire,

il

ell: fix é

3

des pieux, trnverfant toute nne ríviere, une

gorge, un bras. Les pécheurs

b~ltent

l'eau,

&

le po'ffon

renfermé dans l'enceillle du fer

a

cheval que le tilet for–

me , va

s'arr~ter

dans fes mailles qui fom de deux pou–

ces.

11

efl, comme les alltreS, plo mbé par le bas,

&

garni de fl oltes de Iiége p3r le haut .

J ET,

chez le Plombier ,

e'ell un petit entonnoir

de

cuivee, qui eC! iI un des bOULS du moul e

a

fondre les

tUy3UX Caos Coudure,

&

par lequel on veefe le métal fo n_

du dans le moule.

Voyez

PLOMBIER,

Voyez no! PI.".

chn d, Plomb,rie.

J ET,