JET
J~T,
(]urifprlltÚJtu.)
fur mer fe dít lorrqoe pour
foulager le naVlre, 00 etl obligt! de jrner UDe partíe de
fa
charge.
.
00 emeod au
ffi
quelquefOls par ce lerme de
i.e,
la
coolribullon que ehaeun des io¡érelfés
3D
Davire doil fup–
porler pOllr le
j u
qui a élé fail eo mer.
Suivaot l'ordoooaDee de la Maioe ,
l.
[/l.
tit,
8.
(j
par lempele, 00 par ehalfe d'eooem:s ou de pyr>ICS, le
mallre du oavire fe eroil
obh~é
de
j<t..
r
en mer une
parlie de fOil
ehar~ement,
il doil prendre I'avis des mar–
ehands
&.
principaux de fon équipage;
&.
Ii
les avis fool
p3rlagés, eelui du mallre
&.
de I'équipoge doil
erre
fuivi.
L os ulleufil.s du v,ilfeau,
&.
autres ehofes les moins
néeelfaires, les plus per,mes
&.
de moindre prix, doi–
venl C:Ire
jeu!rs
las premieres,
&.
enfuite les
mareh.ao–
difes du premier pOOl; le 10Ut e.pendam au ehoix du
e.piraioe,
&
par I'avis de I'équipage .
L'éerivain doit leoir regillre des ahoCes
jelll.s
a
la
mer . Au premier port 011 le oavire abordera, le maltre
doil déclar.r devam le juge de I'amirauté, s'il
y
en a,
rooon devaOl le juge ordinaire, la eaufe pour laquelle il
aura Cail le
J".
Si c'dl en pars élr30ger qu'iI aborde,
il doit faite
la
déel3r3tion dcvanr le e" nCul de la nation
frao~oifc.
Apres l'ellimalion des march.odiCe
fauvées,
&.
de edles qui onl élé
jete!es,
la répartitioo de la per–
te fe rail Cur les unes
&
Cur les autre"
&
fur la moirié
du navire
&.
dll frel au -mare la Jivre .
L es muoiliolls de gllerre
&.
de
bouch~,
ni les loyees
El. hardes des malelots oc conr.ibueot point au
jet,
&
n<!ao moins ce qui en a élé
jetel
ell payé par eOOlribu–
lioo fur 10US les autres effels_
00 oe peul pas demaoder de eomributioo poue le pa–
yemeOl des effels qui étoi. nr (ur le tillae, s'ils fom
jet–
,11
ou endommagés par le
jet,
Cauf au propriélaire fon
reeourS coorre le maltte,
&
néanmoios ils eOlllri!¡uenr
s'i1s
fom fauvés.
00 ne fail pos oon plus de eontribmion, poue " ilon
du dommage arrivé au balÍment, s'iI n'a élé fail e.pees
pour faciliter le
;el .
Si le
j et
ne fauve pas le oavire, il o'y a líeu
¡¡
au–
cune eootribution,
&.
los marchandiCes qui peu\'enr elfe
fauv ées du naufrage, ne fonl poinr tenues du payement
lli du dédommagemeol de eelles qui oor
~té
j ea/u
ou
~odommagées
.
Mais ro le oavire ay3m élé C.uvé par le
;et,
&
eonti–
nuaor fa rOme viellt
á
fe perdre , les effels fauvés du
nauCrage, cOl1ldbuent au
jet
Cur le pié de leur valeor,
en
1'~t3t
qu'ils fe trQuVe¡lI, déduélion fa;le des frais du
fauvemeO! .
L'ordoooaoce de
b
Marine comleot eoeore pluGeurs
;lUlres regles pour la eonrribulion qui fe fail
i
cauCe du
j et. (A)
JET,
terme de Faltconnerie ,
petile
entr3VC que
les
fau–
eonniers mettenr au pié de l'oireau; on le nomme au–
trcmt:lll
r
(lunche d'envoi
ou
de , Iforve .·
JETljEUCU,
r.
m.
(HijI.
nato Bot_
)
plante du
Br~¡¡¡ ,
doO! la raeioe a beaucollp de rapporr avec celle
du
Méchoac~n.
Sa longueur ell celle d'uoe rave ordi–
naire . C'cll un purgarif; éccafée
&
mél ée ,avec du vin
eeue racine guéri, la tievre. L es Po..ugais la fom aum
~llofi te
aVee du Cuere; 00 dit qu'elle a le defaul de don–
ner une
~r3nde
altératian.
jETSC H ,
(G/og.)
vllle de ('arrarie Cur les bords du
Dnieper, 011 réGde le chef des CoCaques de Zaporow .
J
E TT
E' ,
r.
m.
( D an!e .
~ c~ell
un pas qui ne fail
que parlie d'lIn aulre.
Voyez.
CouPÉ DU MOUVEMENT
él
TOMBÉ. Un
¡até
Ceul 00 peut remplir une mefu–
re ; il eo faut faire deux de fllite pour faire I'équivalem
p'un alltre pas. 11 Ce lie aifémenr avee d'aurre$ . Com–
me ce n'cll que
p.arle plus ou le moins de lh ree dll
eoup de pié que I'on
~'éleve,
ce
!las eo dépend pour le
faire :lvee légerelé .
Efi-il qllelliuo rle le faire eo avam? je fuppoCe que
I'on ail le pié gauehe dev1m,
&.
le corps pofé delfus ,
la ¡ambe droile étant pre,e
¡\
partir dans le momelll que
I'on plie Cur la jambe gaucho, la droite s'en approche eo
fe relevam;
ce
qui Ce fait pJlr la force du pié
g~uehe,
qui en s'élelldnm vi)\oureuCcment, vous rejelte (ur la
droite;
&
lorfque vous vous relevez en lombam Cur
la
110il\le du pié droit, vons
fini{k~
le pas en poraol le ta–
loo . On en peut falre plufieurs de Cuile d'un pié com–
me <f.e l'lIuue , eo obrervanl la meme regle_
JETTÉ EN CnASSÉ,
In-me de D an!e ;
ji
fe dit des
pos
formés de la maniere qui fuil_
L e eorps élant paré fur le pié gaucbe , on plie def–
fus; un palie par·devam
la
jambe aroite qui
. 11
eo l'air
en
I'é,endao\;
&
loefque I'on fe
c.ele"c ,
elle fe eroife
en
fe
¡ell3nt denus
¡,
la ttoi liemc polítion ; :linro le pió
T ome VJJI.
JET
droit 10mb'D!
devao~
le g:1uehe, en preod la place ,
&.
l'obli2;OOt de fe lever derdere, le genou droit fe plie
auffit(¡l; e fe rdeVll11 on fe
jet/<
lur le gauch:, qui
lombe derr;ee.
;i
la Iroili'tn e porotiofl ; 00 eha,fe 1< dsoit
eo le faiCam leyer; on plie Cur le pié g'u he,
&.
1'00
fe rejene fur le droil,
e
mme on a fait:lu premier pas;
ce trois m
·)UV~mens
doiveo[ fe fuccéder ¡'un
i
I'autre
f:lOs :loeuoe interrupuoo; ear dans le mom<nt qu: I'on
plie fur une ¡ambe, Con mouvemeOl fait relever I'aulre ,
&.
en fe relevam le corps
rc!Om~e
dcrfas le pi¿ droil en
devam
¡
&.
eo fe re¡ctl:lnl delfus le gauche,
le
earps rO",–
be fm el! pié. 00
VO,!
par li l'équilibre qu'il taul ob–
ferver dans ce pas,
&
la
p~rfeélion
qui eo ,éfulte.
J ET T E'E,
r.
f_
(Archiul1_ marif.m.)
d'gue ou mu–
raille qu'on
r.ildans la mer
i
f>rce d'y ¡<rter unc graode
quamilé de qua«iers de pierres, pou r fervir d'entrée,
de mole, d'abri, de eouverrure
a
un pOr!,
&
pour le
relferrer
3
fon eorrée_
L es
jettla
fom utiles
3
pluGeurs ufages ; I
p.
a
arr~ler le gros galet, ou le f.ble, ou la vale qui pourroit
entrer daos le port ,
&
le eombler peu-i ' peu;
2° .•
h.ller
ks vailfeaux, qui en entraot ne peuvem le Cervir de leurs
voiles ,
a
eaufe des vems contraires .
3
9 _
rompre les
vagl\e;,
&
a
procurer la trnnquillilé :lUX vaifleaux qui
«'m dans le pon; 4°. fouvem aum
i
relferrer le lil de
la riviere doOl I'embouahure forme le porr,
& •
lui
méoager uoe prnfoodeur d'eau Cuffif.'ulIe pour tenir le
vai!feaux
a
flor . L a
t~le
des
jettles
ell fouvem fo rtiñée
d'one battelÍe de canoo, pour protéger
&
!l
¡eltlo,
&.
les vaiUeaux qui entrem dans le por!.
( D.
J.)
JET T E'E
S, ("
terme de Fortificati.",'
fom des cfpc–
ces de
di~ues,
ou larges chaulfées qui
aVaO(!~nt
dan.
l.
mer ,
a
I'extrémilé deCquelles on a""llruil des fons qui
défendem I'emrée du p"rt .
Voyez I'artide
C 'TA J)ELLE .
j ETTE
R,
v~rbe ,
donl
jet
011
le fubllaorif.
Voyez
1.1reide
j E T_
] F:TTER,
( ;}Jari",.)
ce teemc s'emploie dans diffé–
reores lignificaríons par Ic< marioG.
Jett,,' dehon le fo
J
d" hunier ,
(!
efi pOll/fer dchors
la voile dll mat de hune.
'],tter du ¿II
DU 4f1trCJ
grains
ti
/a baiJde
1
c'di
Jdl 6r
ou pOll lf"e vees uo feul e/lté du va'rreau les gra;ns qui
<!Ioient ehargés llnimem
&
:l
plat dans le to nd de oal
i
ce que 1 '00 oc fail que lorCqu on' y ell eomC3ior par l.
lempele ou qllelque autre accident, pour alléger uo cOlé,
&
faire un cOl1uc-balancement .
.
.'Tener I'a,gre,
c;
l
eO lai (fcr totnbcr
llancre lorfqu'on
efl dans uoe rade pour
y
:lrr~ter
le vailfeau.
.leteor
le
pl.mb0 /1
11'
fonde,
c'efl laiaer lomber la
fonde pou r conooltre la hauleur de I'cau,
&
s'il
r
a dll
fond pour mouiller.
.J e.tter
I.n
'lJaíffall ¡lIr
des rocha
ou
J
la
c~te,
Clere
aller dunner expres contre uo rocher ou
Cu r
la cOle
pour s'y échouer ; ce que 1'00 peut faire lo rCqu'un efpere
par ce moyen Cauver I'équipage ou les
march~odiCes
dont on voil la perte cert-,inc Caos cela _
'
Toul pilote qlli échoue par illnoeaoce en privé pOllr
roujours des Cooélions de
Con
élat,
&
m~me
fuivam le
cas , eondamné
3U
fouer. A l'.!gard de celui qui auroir
méchammenr
&.
de delfein préméJité,
jetel
uo navirc
fur un bane ou
~
la c6le,
iI
ell puni de mort,
&
0 11
atta,,-he fon eadavrc :\ un mar planté prcs du lieu du
oaulrage.
jETTER LES SEOONDES,
en tcrmeJ de BraJTerie;
c'ell apees avoir tiré les premiees métiers,
jctter
de
I'eau ulle
Cecond~
fois Cur la drege_
] E T TER E N S
o
J
E,
en ttrme.
dts
BoutOJtnier ;
e'en:
l'aéliQII de eOllvrir uo maule de bouron d'une foie tour–
né" fur la Ilobioe en pluGeue. brins _ Cette bobioe
efi:
momée fur uo rochel
(voyez
ROCHET ), fur lequel
elle ell ñlie, quoiqu'en levam
la
bobine fuo
I~
partie
moios groJfe du rochet , I'ouvrier la t':\lfe toumer
a
me.
Cure qu'j[ emploie Ca
foi~;
pend.nrce jeuoge , la bobiLle
ell ti xe pour q'1e I'ouvrier puiUe ferrer
la
fo:e .DlOur
du houlon; 011
jette
ain(¡ IOUS les monles des b utons
d'or ou d'argcOl f39o nnés, afin d'a{ft:oir
le~
cerceaux
ou les autres ornemens .
f70yez
CERCEA
UX _
On d¡t auf[¡
jnu,r
eJ1
cercealt,
ce qui n'cll
3mrc
chofe que: de le¡
poler, de le arreler avec de la foie ou d. I'·or,
&<-
le rTER,
e.n terme de
e irier ,
a'cn
verter la ciro
fur
les rnqches imprimécs,
&
3tt3Chées
a
un cerccau , on
p!lur Ill'exprimer plus clairemelll, c ell la [econde oou–
che de eire donl on enduil les meches _
V.yez
bI PRI–
MER
&
CERCEAU,
&
nos
P lanches .
JEl1TER U :S FI GI>R ES D.E "LOMB,
(Fol1deri..,)
pour
les figures que I'an
jetee
en plomb, II fau t b:cn moios
de pré-eautioll que pour celles de brol11.C. L'<>n fe coo–
teme de remplir les ereux avee de
la
Icrre bien maoic!e,
1
i
i
¡
que
\