JET
que \'00 met d. telle épaitreur que \'00 veut; D.ois
?!'
remplit tout \e moule d. plaue, 00 d'uo =(he t:I't
avee do ruileau b:cn
pul.éri[~,
dom 011 flit I'ame ou
Doyau.
. L orfque Pame en aehevée, on def.tr.mble .toutes les
pieees do moule pour en Óler toutes les ép"rreur de
terre
&
enCuite on remet le moule lout srremblé a
~Ient~ur
de
l'all'le OH
ooyau;
lnais
C'l1rorte
pourrant qu'iI
en fi,it
~Io'gné
de quatrc ou cinq pOllee . On ,emplit
cee illtervalle de eharboo depui le bos jufqo'cn haot .
On bouehe méme les ouverrures qlli
Ce
trouvem entre
les picees do moule, avee des briqlles ,
&
meltullt le
feu
3U
eharbon, on I'allume par· tout . Cela Cert
3
euire
l'ame ,
&
a
feeher le
?I~rre
quo les
épJlrreur~
de
lorre
avoient humeaé. Quand tout l. ehlrboll
4
élé bien al–
lumé,
&
qu'i1 s'el1 éleinl de lui-mémc, 00
a
un CouRet
• vee lequel 00 fai[ C"nir toUte la eelldre qui peUl tIre
dans 10Ut" l,s pieees du moule. Ou reJojnt ces picees
aUtour de l'ame, e[)mme on
l'~
dir ci-de\"ant. On al–
tlIche bien toutes le chapes avee des eo. des ,
&
on les
COllvre eneore de platre; eoCuÍle 011 eoule
1<
plomb fundu
dans le moule; ce plomb ren¡plil l'efpaee qll'occupoil
la terre Cans qu'il foil n600rrJire d'cmerrer
le
m ule com–
me pour le
bron~e,
Ii
ce n'dl po"r de J¡rondes pieee .
]ETTER LE PLO\fB SUR TOILE,
(Plombi<r.)
c'eO
fe fecvir d'ooe forme ou moule couvert d'un drap de
laine,
&
dooblé par-derrus pour jelrer le plomb eo la–
mes tres·fin.s.
v.oye'"
PLOMnERJE .
Cerre manierc de
¡eu"
le plomb en défendue aUl
plombkrs plr léurs nJtuts; cependan! il
y
a de certains
ollvra~es
pour leCquels ces forre; de t.bles de plomb
¡etel
fur toile COllt oécerJaires.
Vo yn
I'artide
PLOMBl ER,
Ol! on a décrit l. m.niere de
júur
le plomb
fNr
tqi/e .
L es faacors d'orgoe
j eftn"
or inoiremenr Cur loile
I'él:¡:n
dont ils
font cert.\ins ruy3UX pour cet
innrumcllt
de mllnq,'. ' La pratique eo eO Cemblable
a
eelle qu'on
met en
uCa~e
pour fondre les tal¡les de plomb.
Voy<z
<omme (i-d_fTuI
&
I'article
ORGUE.
j EfTER
/!:S
SABLE , fediten
" rmode Fonduie,
de
ce qui en
¡etel
d.nsde petits moules fai ts de Coble ou
de pou re d'ordoiCe , de piés de motltOn, d'os de feche ,
de cendres
&
antres chofes femblobles;
&
on a¡>pelle
piJlole fqMle ,
celle qll'OO a moulée
&
¡cetle en fable,
&
qui n'a poine été faire ao moulin oi
a~
marteau.
Voy,
1<1
fig.
d" Fondeltr
en
fo~/e
.
l E
rTER, on
dit
en P eintu,.c
&
ew Scu/plure, ;etter
les dr.peries , ponr en diCpofcr les pli de fovon qlJ'ils
.nnoneem 13n équivoql1e les ObJClS qu'ils COllVrent.
C es drapelÍes fom bien
jettla ;
ce pdmre
"Ue
bien une
draperie. Ce mm de
jdtcr,
dit
M .
de Plle, eH <I'all–
tam plus expremf, que les drap!,rie; lIe doivelll POilll
étrc
arran~ées
eomme les !Jab:l dont on Ce rer¡ dans
1< monde; mais. il faUl que
h¡i v~m
le caraélere
~e
la
pure nalure, élolgnée de IOUte affea.Hion, les pllS
Ce
lrouvem comme par
h.lZ.,d, aurOUr des mcmbres.
j ETTE R SUR LA PIECE,
lerme
d~
P oeier J'lla;»:
c'dl
jetter
une
ante
cu
moule
fur un POt
:l
vio
{lU
a
l'eau, ou
3utrc plCCC
a
qui il faut en jt.>indrc une
3\1tre;
cela fe fail par le moyen d'uo moule en cuivre como
pofé de pluli<urs 1110reeaux qUI s'aJuOent les uns am
autres; les moules fi"H pereés aux endroilS Ol! )'anl<;
doil s'altacher :\ la piece.
Voyn
la forme d'ulI I11qule
d'anCe
&
Ces di!fércn mOreeaux
'/UX fig pyU
d"
mlei".
Pour
j<tter
far
la
pi""
on reOlplil les pots oe foble
ou de fon , exceplé l. gqrge; on le fO\l IG
&
on Harref"
avee un hngc ou papier , enCuite on met :\ l. buche du
por en dedan., le hnge dans lequel il
y
a du Cable 1110uillé
qU\l1l
nommt:
drap~llu
ti
fab/~,
puis on
prcl,d
le Inoule
d'anle dour les pieces fom joiote\ enfcl11ble ,
&
1~IH,es
par une ou deux limes de fer; qn pofe le :no,!le
(ilf
la
pieee qu'on lient devanr Coi fur les ¡:euoux ; enfuile on
prend de l'étaio fondu
&
chaud daos une cuiJlere qui
di
Cur le fourneau avee uoe aUlre cuillere
plu~
pelile;
on
¡tete
de )'étain daus le moule qui fe Coude de lui ·
m~:ne
a
la piece, entre-fonda
m
I'endroit Ol! il ¡ouche ,
apres quoi qn le dép'Hlille piec.
¡;
piecc,
&
on comi–
nue de meme jufqu':\ ce que
lQUl
foil
¡."I.
Quaad on n'a pos des maules convennbles aux grln–
deu.
s
des pieces, on • des m04lcS féparés dom on rapo
pone les pnf<s ou ;lucres choles qu'on veut ' faire lemr
po", fin ir un ouvrage,
&
cela s'appelle
mouler
( voy<z
M OULER -'_ES 4" ES), ou on les joim rar
le
moyeu
de la lou re lé.;ere.
Voye",
S
o U DE
R A
L
A
o UD
U–
RE I.E'C:ERE.
J ETTER SUR LE !'IE', ehel les
Vergettiers ,
c'en rou–
ler en prenaO! fou. le pié le ehiendeOl po"r le dépouil–
I.orde fon écoree,
&
le rendre propre
ii
tere employé
a tutes Cortes d'ouvugcs .
JET
]~TTE:R., ttr'm~ J~
F..J.'O •
./I~ri~:
00
dit
°nur
uc
i..
f""u du poing, ou le dooner du po'ng
"P,e
la proie
qui fuit.
JeJter fa
,ite
c'ell menr bas eo parlant du
cerf.
j ETTON ,
r.
m.
(Liu/rttt.
611(.
&
",od.)
Y.ppelle
de ce oom tOUI ce qui ferv oil chn
le
anden
:i
filir.
des calcul (ans J!CrtlUre, eomllle peli\< pierres OO)'oU1,
eoquillages,
&
autres ch" C .. de ce genre .
L'on 3 donné d.n le recueil de I'ncad. des Ikllcs–
L emes, l'eurail d'uo m¿morre inllruaif dont je vai
proriler
Útr
I'o,,~ine
&
l'uC. e des
,cttons .
lis (om
pcUl· ~tre
.utfi :mciens que PA ruhmélique
m~Ll1e,
pour–
vil
qu'on oe les prenne pa ponr ce picces de m¡<tal
f.¡briq.uées en guil;' de moplloi , qui fOIll .njollrd'hui
li
commun.;.
De
perites picrres, des coquillagc , des no–
youx, lüffifO"eUl au coleul ionrnalier de gens qui mé–
prifoielll, ou qui ne eonnoi([oient pos I'or
6<
I'argent .
C'en .inn qu'en uCe", encore ,ujourd'hui la plúpart des
nauon fau ••ges·
la maoiere de fe l'r vir de ces co–
quill.ges ou de ces pelÍlcs pi«res, en au toad trOp li m–
pie
&
¡rop oaturclle pour n'étre pas de l. premier. an–
liquilé.
Le E¡;yptiens, ces graods maltres des
:trIS
&
des
Ccienees, employoiem eelte Corte de caleul pom Coula–
Ker Icor mémoirc. H érodore nous dil, qu'outre la
ma–
niere de compter avee des
caraaer~),
ils fe fervoicnt
anm de perit« pierres d'une m!me couleur, comme fai–
Coiem les Grecs; avec cetle différence que ceux-ci pla–
~oicnr
Icms
jetlons
6<
leurs chitlres, de l. ¡(auche
:l.
l. dr"ile ,
&
ceux-li de la droire :\
In
gaucne. Chel
le~
Grecs, ces pelires pie. res qui
~coient
plales, polres
&:
arrondlcs , s'appc:l1oicm
4;".,;
&
I'an
de s'en fervir daos
les ca1culs ,
.;..~"i,l
• .
11s avoicllt enCOre l'ufllge de
¡P_!t ,
en Intio
abu7tl.
V.ye>.
ABAQUE .
Ces pctiles pierres que je di>
j1~oir
éfé nomOlée
~.~
..
par les G recs
t
furcm appellées
calmli
par les Rom.•ins .
Ce Qui
porte
a
croirc
que
CI!Ol,:'ci
s'en
rc:rvirent
loug–
lems, c'en que le mOl
lapil/ru
ell quelquefois Cynony–
me
i\
celui de
<01,,'/111 .
Loríque le luxe s'intrc>duifil ;\ Rome, on commen–
"a
it
cmpl" y.r des
I",om
d'ivoire; c'ell pourquoi Ju–
yenal die
fato xj. v.
13
t ,
Adto
11ulla flnc;" nD!J;s
EfI
eborÍJ
me
T IfTcl/a!,
l1te
caleulus
ex
hae
Maltr;á
11
eO vrai qu'iI ne reOe a"jourd'hui dans les cabinet!
des curieux, aueune pie•• qu'
111
pnilfc Coups;onner d'.–
yoir fervi de
Itttolls ;
mais cene expreffioos
qui
tenoient
Ireu de
prov~rbc$,
prouvent que CAC'l. les
~omains ,
la
maniere de COmpter avee des
¡etlqm
¡!coit tres-ordin.i–
re: de-la ces mot
pun,rc
<ahNlos,
pour défigner nne
fuite de
raifolls;
h,c cnlcullls
aec~:Jtle ,
pour
li<:nifier
une
ll" llvelle
preuv~
'Jontée
ii
plulieurs autres;
<a/<ull('"
de–
trabe,.e,
10rCqu'¡¡
s'a~iffoir
de la ruppremon de quel–
qucs artides,
'Doluptatum calculos
(ithállce,.e
l
calculer,
eonlidérer por déduaiOlJ la valeur des vplupté ;
&
mil–
le autres qUI
f~ifq'em
allulion
a
I'.ddition ou
¡¡
la fou–
Itra&ioo des
¡..
to,u
dans les comptes.
C'étoit la premiere
A rithméliqu~
qu'on npprello',
au~
enfans , de que/que conditi" n qu'ils fulfem. COpilOllo
parlallr de la jeunerre de Pen il)ax, dil,
P"<T
ca/cll/o im–
I"'tru .
.
T ertulien appelle ceux quj
3pprenoief1~
cet art
aux cnfans,
primi
Hum~ror"m
4re'Jori;;
les
J
uriCconful–
tes
I~,
110mmoiem
<alculon<l,
lorfqu'i1s
~loienl
ou eC–
clayes , ou nouvellemem affranchis;
&
10rCqu'i1$ étoieO!
d'une condirion plus relevée, on leur donnoit le nom
de
calculatores
°ou
num~rarii.
Ordioairement
iJ
y
avoit
uu de ces moltres pour chaque maifon confidérable ,
&
le
titr~
de Gl
char~e
c![oit
a ;alettlis, a rneiolliblu .
Qn fe reryoit de ces fortes de
fettq1l1
fqil$ avec de
petiles ,. ierres bl.nches 011
lJ
ire , foir pour les fcnllins,
Cuir ponr Cpécifier les JOurs henreux ou malheoreuI. De
la vienuem ces phrafes
, jil(n"re, notare plif/lid
~/bo
nigro–
'V~
I"fillo,
foIl.
calculo
l
c4/clllum
alllltm adJictre errfJri
altt'rlus
l
approuver
I'erreur
d'une
perfonne
°
Mais les
"ettons)
QUtre la cOlJlcur, avoient d'aotrcs
marq\les de valeur, comme de a.raaeres
01'
de chif–
fres peinrs , imprimés, gl\3vés ; rels étoienr ceUI don la
p'r.tique a.lIit é,é étoqlie par les loix pllur la liberté de;
1
u!frages, d.m les a(fcmblées du peuple
&
du fénat. Ces
meme
¡<tlonl
f.rvoienl aum dans les caleuls, puifque
I'(;xpremon
omnillm calmlil,
pour défigner l'un.nimilé
-les
fuifragn ,
en tirte du premier emploi de ces forte
de
¡"'o>'"
dont 13 m.ticre élOit de bois minee, poli,
&
IrOlé
de cire de la meme couleur, comme Cicérun
nous P3ppreod.
00