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JET

00 co vnit 11 (orme dans qaelqaes

m~daill<s

de la

(amille Cam.;

&.

la maniere dOn! 00 les leu

I

d.n~

¡."

Utoes pour le ferutio, etl exprimc!e d:lIlS eclíes de la

f.mil/e

Lie ni• .

Les

letues gravto:s fur e.:s

1<11.""

é–

roten

e

//.

R.

NI; Y"¡'dJ,

&.

A.

",II;l1J9 .

W

premje(~$

",. rquo.cnt I'.pproratioo de 13 10i, ·&' l. derniere lisni–

óoi, qu'nn la reJeu" it . E06n, les ¡ug.:> qUl devo,en!

opin« dans les caufes eapitlles, co avoJen! de m.r ué.

a

lo

lel"e

A

pour I'abfoluuon,

tÚJ9l",o;

!

la letlre

C.

pour la eomdamn.rion,

co"dem>t.;

&.

!

eclks-e,

N . L ,

"."

li'{'/el,

pollr

Ul)

plus '

l1Iplem.ut

juformé.

/1

Y

avo t eneore une 3utre

efi

cee de bulle 'os, qu'on

pea, unger ao nombre des

) etlom.

C'ttoieot eeoJ doO!

on fe (crvoit dan$ le. jeux publics ,

&.

pu lefquels on

dtddoit du

r.nl

¡ auquel les 3Ihletes devoieot eomb3ltre.

Si par el emple tls ttOlent viogt, on ¡etroir

d.ns

une urne

d'argent vingr de ces pieces , dOn! eh.que dixaine ttOir

marquée de ouméros depuis I jufqu':l

10

i

chacon de

eeal quj riroiem étOjr obligt de

eomb.me

eootre eelui

qui avoi, le meme ouméro. Ces derniers

jellOnI

étoient

nommés

cd/m" IIlbleli.i .

Si nous parroo. m.illlcnant aUI véritables

jello""

.iori

oommé proprCmellt dans hu"e I'"gue, lefquels

(Ollt

d'or, d'.rgent, ou de ql1elque autre mét.l, e'ell je erois

en Fraoee que oou en ¡r"uveron¡ I'origilleó eneore n' y

remonte· e-elle pas

~u-deB

du xiy. (jecle .

o o'oferoit

en. lixer I'époque au .regne de Charles

V I/.

quoique ce

fOil le. nom de ce

prtne~

av,:e les armes de France qui

fe vqle fur le plus aoelen

)<IIOn á'arg<>tt

du c.bioet

du rol,

.

~es

Doms qu'on leur donoa d'abord,

&

qu'i1s POI–

lem CUt une de

I~~r&

faces, fon<

~eux

de

g,ttoi"

,

.ict-

101u "J1

gdUur

s , gutl,

K~ts,

&

glttonJ,

&

depuis plus

d' uo ht ele

&

demi , eelui de

jet' O",

.

Or il parolt que

t?US ces ooms, Ou pOur p.rler plus julle

1

ce nom, va–

r,~

feulemen! p>r les changemens arrivé$ daos la lanl$ue

&

dans I'orthographc, devoit fon 6eymulogie a I'aébon

de co mpt«, ou de jelter,

a

j aélu

eomme

le

pen fe Nlé–

nage ,

L es

jet~O"J

les plus anciells de ceete dornierc erpeee,

, que

S~umlre

a lapniCr!

~n

les noq>man¡

jaéli,

ou

jaclo–

"es,

n'offi olem daos leurs iofcriptions que le rUJee pour

equel ils avoien! été fales, fayoir PQur les cQmptes,

pour les 6nrtnees. 00 li, fu r quelques-uns de eeux qui

ohe

~té

frappés fous le reglle de Chorles \' II

1,

mlm–

tln

bien

&

{oYf/l/mo"

" '1.'<

fompta;

fOlls Anne de Bre·

tagoe

g"'de:t.-vo,,, de mh-compter ;

fous L ouis X II ,

ca/olli ad 'Iumerandflm rex.

Ítl/rll

Lud. XII ;

&

fous

quelques rois fuivans ,

1Hi

him

j etu,a

Jon <omptc

Iro,~'Ver'f_

L'ufage des

jettO",

pour calculer étoit fi fort étahli ,

que oos rois en f. iroiene fabriquer des bonrf". pOllr ccre

dlnribuées aux

ofliciers

do! leur mai!on qui éepient char–

gés des.

~'"tS

des

eon¡p'~

1

&.

~ux p<f!onne~

qni avoicllt

Te l1JaDlcmene des demers publlcs .

La nature de ces co mptes s'exprimoi¡ ain" dans les

légeodes;

po"r rlcI/rie

¿.

7a roy"' ,

fuus l\ nne de 13re–

t8~lIt;

porrr

l'

~xeraQ.rd;

nair~

de la

XU(rr~

J...

fou'i Fran–

~ois

l '

pro plulco domin; Delphi,,;,

rO\1S

1"

ran~oi

11 .

Quelqu~foil

ces légend.. portoient le nom des cours a

l'uioge defqu clles ces

jet/on,

~loient

dellinés;

p01ir le;

gens dn compUJ dt B retagne, gdto;r¡ aux g ens de

fi-

71011(($; prD UlI1ura

computorum B reffitf!.

<...¿uelquetois

cnfin,

on

y lit le 110m des

offiei.rs

méme

iI

qui on les

detlilloir. Ainli nOIJ

en avons

C\lr

leCq'1~I$

fe trnuvenr

ceur de Raool de Reful¡e, maltre des eonlPees de C har–

les V II ; de Jean de al'ltrAmaqour, ma!tre d'hlltel de

L ouis X II ; de Thnn¡ns

Bny.or

, géné ral des

tinanee~

[O\1S Charles

V III ;

de J ean T ollu, cOl1feiller

&

argen–

tier de

Fran~ois

1;

&

d' Amoine

de

CQrbie; eoncrllleur

fous H cnri

11.

.

¡'es villes , les eQmpagoies

&.

les

fei~lleurs

en 6rent

auflj f.briquer a leor DOm

&!

l'uC.1ge de leurs offi–

ders , Les

,;et/om

fe mUltipherem par ce moyel1,

&

leur

ufage devint

ti

Iléeerrnire pour faire eoutes CQrtcs de

eomple , qu' jJ n'y

~

guerc plus d' uo (jecle

qu'~n

<-111-

ployo\t e'1eore dans

la

dot d'une

ti

lIe

~ m~rier,

In Ccien–

ce qu elle a\'oit dans ee'te forte de ealcul .

Les éta,s voifill de la F ranee

goo.e~ren¡

bien,lIt

la

fabriq ue des

jrtlo",

de m é..l; il en p:irut peo de tems

nprl\ en

Lorrain~,

dans les pays bas, en Allemagne,

&.

ailleurs, avee des légendcs

frall~olfes,

pOllr les gens

de' eomptes de Unr,

d~

Bruxelles,

& •.

D ans le derni. r

necle,

0 11

s'ell appl iqué :;

le~ perfe~

aiOlll1er ,

&

finalemellt 011 eo a tOurné I'ufage

i\

rr¡aro

quer les eomp,es dl1 jeu. 0 11

Y •

mis au revers du por–

trait du prinee, des dcvires de tOutes efpeees . L es rois

dF

Franee eo

re~oiveot

d'or pour leurs étreoues; on eo

J

E U

437 ·

d 'nne daos ce ropume

.UI

roor! Cupérieur s&.:I d,f–

iérent~

perfonne; qualifié

p" leur

n~irr,nu

ou par

le",s

eharg.~ .

Enlio le mJn..

qu~

C'I

grali6e I -

~ens

de

le

mes

d,n. les ac:u!ém'c>,

d

01

il

c.1

le

pr >te"'eltr .

V oil~

I'hilloire enmpleue des

jelto1f',

depui que e

peeites pi.rres efl)plo ées

aUl

calcul , ils le fnm

m~,a­

morphof~s

eo pi.ees d'or ou d'urgent, de

m~

ne forme

que la rnonnoie COUr:llJIC; mais de qadque n1cure qu'i!s

rOJC~nt.

ils peuycO[

~A'31cment

fervir

30X

m~m

s

ut:qt's;

fur quoi Charron dit avec erprit, que les rois

10m

de

leurs

fUJe,~

comme des

¡"tv"r,

&.

les

fllnt voloir ce

qu'ils veulmt. feloo

I'~ndroit

oC¡ ils les plaant.

(D.]. )

JETTO~,

ell un pctit inllrument de euivre ou de ter

nlince,

a

l'ufage des

liondellr¡

J~ ." r.I.!I~ru

J' Imptti–

m~r;~)

&.

fait partie d'un nutre inflruO}em

3U m

de fce

ou de euivre, appellé

juflcfictll;v" ,

L 'un

&

I'autre fer–

ven! a

s'~rrurer

Ji les lemes fom bien en ti¡:ne, e'ell–

a·dire de oiveau les uoes avec les nUtres, en po!:'nt le

j "tO"

horifoOlalemem Cur I'reil des leerres; le

jeuo"

qui

a uo de fes eOeés bien drerré

&

bien dr"it en forme de

regle, fe pofe allm perpelldieulnirement fur plutieurs let–

tres qui

Con ,

dans la juftiñeOlion . Si ee

In,,,,

t JU che

é;(31cment tomes C\!$ leHres ,

c'cC\

une

m:uque qu'cllt!

foOl <!g.les en hauteur,

&

bien par conféquenr.

l,e

eou–

traire fe tilit Centir lorfque ce

j euon

pole fur les uoes

&

non Cur les autres; on s'arrure égalemem de la jullerre

du eorps avec le

m~me

inllrumem .

Voyez

)USTl P ICA –

T

JO ~,

P la"che

&

fiXftrn .

J ErTos ÓRETETTO,'S ,

(]ard. )

VOJ'::'

TA ' LLES .

'JETT NN IE RS,

f.

m

pI.

( Hifl.

littlr.)

et UI

qui

"mnem

régulieremcm

a

I'aendém'e

fran~"irc

&

eo–

tre I.fquels les jenons delliné aux abCell Ce

pare"~e!lt .

Les

jet/q""i~rJ

íllOt

les crava'lIeurs de ce,!e fociét': litté–

ralre ,

&.

eeux ql\i l'l¡onorent.

JETZ E,

( Glog.)

riviere d' Allemagne dans la vieil–

le marche

J e

Brandebour;!;

&

(¡ui Ce ¡eue dans l' Elb

al' duché de L unebourg.

J

EU,

f.

m.

( Droi. na,,!,,1

&

M oral•. )

erpeee de

eonvencion fore en UCl

'C,

d

1115

In

lnelle I'h Ib.kté,

le

h.l–

flrd P4r" Ol! le h.rard

m~lé q'habilc'~ ,

f;'lon. 11 diver–

fieé des

jmx,

decide

de

la perte OU du gain , itlpulés par

eCHe con

vendan,

entre

dcux

Oll

plu(jcurs

perfQnnt:s .

01) peu, dire que dans les

j mor,

qui parren, pOllr etre

de pur elprit , d'adrelfe , ou d'hJbilcré, le h.lfac Q meme

y curre en ce qu'on

nt:

C0 l11l01C

pns to"QJ urs les furc<:s

de eelui contre lequel on jouc, qu'il furvknt ql)clque–

fois des cas

impr~v(\s,

&.

qu'cnfin l'eCp!it

o~

le eorps

oe fe trouvel!! pas too.jours égalemcnc bten dJfpoCés ,

&

,,. fOln pas totlJours leurs fonéJions

~ve~

II! '!leene vi-

gU~l1r

.

Q UQi qu' jJ en foit , 1'.mOl!r du

¡tu

eí!

le frUlt de

I'~mOllr du

pl~itir ,

qui fe varie a I'infini . D e lOU¡e antl–

quie~, le~

I¡ommes

001

cherehé

i\

s':1',:,ufer , ". Ct délaC–

fee

1

a

fe:

récréer

1

par tqmcs

rones

de

)eux

1

fUi

vaoc

Icur

génie

&

leurs rempéramens. Long-tems ava!1l .Ie, L y–

diens, . vaot le

fie.~e

de

Troy~

&

duranc ce

(I~ge ,

les

G rec~ l

poue

en

trom per la

IOllgllcur ,

&

.pOllr

ad~uclr

lellrs fatigues, 5'

OCCllfioient

i

dilférens

je/lx

'. .

lJUl

dll

camp pafierenc dans les vill.s!

a

¡'ombre d'l

10111

r

&

du

rePL~;

Laeédémoniens furent les feuls qui

ban n ir~nl

en–

¡iérement le

'¡m

'de leur' ré.publique .

O"

,"cOllte que

Chiton , uo de leurs ctoyel1s, ayaot

ée~, enyoy~

YO,ut"

eonclu r. un traieé d'allianee ayee les Corul,hlens, II fut

tellemen! ingi¡:oé de trouver les ma¡;illrats, le fell)hleS,

les vieux

&

les jeunes eapieaines tOUS oecupés 'lu

)m ,

qu' jJ s'en re¡ourna proptemeqt , en leur difam 9ue ce

Ce–

roil ternir la ¡¡Ioire de L aeédémonc, qqi veqol\ de fon–

der Byzanee, que de s'alJier avec UII peuple. de )oueurs .

IJ

ne faut pas s'étonner de voir les Connchlel1s paf–

fionnés

d'

un plaifir qui commun6111cnt regue

da~s

les

étaes , " proportion de I'oifi veté , du luxe

&

des "ehef–

fes. Ce

fOl

pour arreter , en quelql1e IOaniere, la

m~me

fureur, que les lois romaioes oc permiren¡ de

jou~r

que

ju rqu'~

Ul1e

ccr~aine

rotn me; lT\ais

ce~

lo;s

n'curcllt point

d'exéeution, pu iCque parmi les exces que

Juvcn~1

repro–

che aux Romains , eelui de mettre tOut COI1 bien al! ha–

fard du

Jm

ell marqué pré¡:ifément dans

(a

premiere fa-

!yre,

<Jcr,

88.

. ,

.

. . . . ........

Alea ,!"a"do

¡-{os III1:mol?

N~(¡r(t

enim '(Jclllis

com.;falltibIlJ

itllr

Ad mfs,m tabuld: , pojita J-¿ (udill!r arCfI.

" L a phrénélie des

jeJ<x

de haCard a-e-elle jamais été

" plus

gr.n~e?

Car oe

vou~ tigl1~ez

pas qu'o n fe con–

,ente de nfq."er, dans ces ac. démies de

jwx,

ce qu'Otl

" a

par oeealton d'nrgent fur foi; on

y

fait porter ex–

prés.

I