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J

A

T

au -eheval, mais (m-tou! (ur le poitrail,

&

fm' les par–

tics de la généution: on (ailfe manger trcs-pell ('animal

eurant la cure; les vaches fom moins Cujertes :. cetee

contagion que les chevaui,

&

les brebis encore moins

que les vaches. M. G melin, dont nous avons tiré le

détail qui pr<!cede, obCerve qu'on nc Ce fouvient polor

d'avoi! jamais éprouvé

l~

vraie pe(le en Sibérie ..

Voy.::–

Gmehn,

"'.yag' de S,bértc .

Ce favam voyageur dlt avo"r

eu occafion

~e

traiter un hamme dll pays 3rtaqué de la

meme malad,e: la tache

011

la tumeur lui étoit venlle

~u

menton

;

&

comnle

apres

avoir eu recours al] reOle'"

de ufilé par

I~

CoCaqlles , il négligea de faire autre cho–

fe; M. Gmehn voyam que le cas étoit prelfalll, eut

re~ours

aux remedes les plus vlolens;

iI

commenp par

falte

a

la plaie

des

fcarifications

~rofondes;

iI

arr~ta

le

f~ng

avec de I'eau de-vie, fame d autre choCe;

iI

répan–

dlt fur la plaie du précipité rouge,'

&

mit par-delfus uo

e.mpUtr. émollient, pour exciter la fuppuration,

&

lui

fit prendre intérieurement

en

quatre prifes qnatre groins

de mercure doux

i

trois heures de diOance: de cene

maniere,

iI

le

tira d'affaire

&

6t d'[paroltre les Cymp'to–

mes qui menas;oient

C.

vie. Gmelin,

'IIoyage

de Jib!–

Ti..

t~m<

t

Y.

de

l'

éJiúoll al/.mand..

(-)

lATRALIPTE,

f.

m.

(G)'mn. mili,.

&

medie. )

un

Ittl,·,dip..

dans fa premiere lignification étoit un

oflicicr parrk ulier dlt gymnafe, dom l'emploi' fe b(1rnoit

:, oindre k s atllletes pour \es exercices atblétiques' on

le

nomllloit autrem'ent

alipth,

~lipte .

'

~n~uitc

le

tnO~

¡atralipte,

~é~gna

un medecin, qui

rral!Olt

~es m.l~dles

par les f"thons huileures, un me–

dec!" olgnllQ[,

14Tp~",tl\T.'fllt,

mor comparé de

IS'T,~r,

me–

dtc""

&

4ul<;t_

,

le

0111.1;

cette

mcthode de rraitement

s·appel1a.

ilJ.rrpo>"!'I7'ftlll.,

·ia~,.oliplit¡?,e.

Ce

f~t,

au

rapport

de

Plm~,

!,v.

X,)¡IX. ,

ch.

, .

l!'ro~lcus,

natlf dc Sélymori.,

&

dlfclple d Efculape, qUI mlt ce genre de medccine en

ur.1ge.

On Cait que dans le tems des R omains l'applic3tion.

des huiles, des onguens, des parfums liquides , dom on

fe fervoit avant

IX

apres le bain, oeeupoit un grand

nomóre de perfonoes. Alors ceux qui enfeignoient l'art

d'admiñHlrer ces

ollguens

ou ces huiles

30tH

gens el}

(amé [e 6re)lt

a

leur tour appeller

tatralip'",

&

é!3-

blirent fous eux en hommes

&

en femmes, des ma–

nieurs ou manicufes de joimures pour .lfouplir les mem–

bres ,

éraflalOreJ,

&

traélatrieef;

des dépileurs

&

des

dépileufes

alipi/atii

&

to1tflriCCI;

enfin, des perConnes

de l'uII

&

de l'autre Cexe, PO'" oindre le corps des

différentes huiles,

onguel1s

~

&

parfums néce{l"aires,

tln–

aores

&

:",arices;

j'ai déja dit qllelque chofe de ces

divers ollioes au mOl G

y

~I

"A

S

TI

Q

UE

(m.dicinale.)

VOI·ez-t.

( O.

J.)

'IATR1QUE,

r.

f.

(Med.)

i.~,

..;,

¡·a'rú., m.Jica;

c'etl uoe épithete du mot grec

'TfI"}! ,

ars,

qui

en

fous–

enrendu: enforte qu'elle

ell

employée comme [¡lbOantif,

pour figni6cr l'art ou la fcience de la

M,dec;"• .

C'efr dans le

m~me

fens, que le mot

i_,:.

e(l [yno–

nyme de

medie/u, medeein:

ainfi on dit

¡'ater, ar&hin–

u r ,

po/inter, chimiater , phi/iater

1

pour

medie/tI,

proto–

m~di&ItJ,

mcdicuJ pub/ie/u, med;l1N

chimic1(.J,

medicin,e

jludiujia,

c'ell·a·dire,

medecin, p,.emier medeeiH,

m~~

deein praticien , meduin chimifle" ItllJiane en M edeci:'

,,,.

Vo)'a.

M EDECI"E, ME)DH' IN.

Le terme grec

¡.~"

••

efl encore employé quelquefois,

pour fignificr

lln

mldicament,

comme le mot

franr;ois

mcdecill'

a

aum deux acceptions: par I'une

il

figni6e

l'art de

~uérir;

p3r l'autre, une purgatioo ou un pur–

gatif; pUlfqu'on dit

prend"

,,,,,

",

.d.ci

,l<,

dans le

m~me fens , que

fe pllrgcr .'

&

m~me

dans quelques pro–

vinces le peuple fppelle toute [orte de remede une

m.–

dccine.

I/o)'n

PURGATION, PURGATIF, M ÉmcA–

MIo.NT

,

RB1EDE.

• J ATTE,

f.

f.

(Árt mlchalli,!.)

vailfeau rond, fuit

d'une piece de bois creufée au tOllr, qui Cert

a

la cnifi–

ne ,

a

la vendange ,

&

~

une iofin;té d'autres ufages dans

le domefrique

&

dans les arteJiers.

JATTE, AGATHE, GATTE, f.

f.

(Marine.)

e'e(l

une enceinte de planches mifes vers l'avant du vailfeau,

qui Cervent

a

recevoir l'eau qui entre par les écubiers,

10rrqu'elle e(l poulfée par un coup de mer, ce qlli don–

ne facilité de la vuider .

Voyn

GATT E. (2)

JATTE,

Otl

GIRANDOLE POUR L'EAU,

(Artificier.)

l'arti6ce dont

iI

s'agit, e(l femblable aUI roues de fell

appellées

girando/el,

fi on le confidere Ceulement par

fon eHet; mais il en differe en pluliems chofes daos la

conllruélion .

1.°.

D ans Ca lituation qui ell horifontale, au Jieu que

les rOuos

ii

feu font ordinairement pofées verticalemen!,

pour qu'elles foient mieux expoCées

a

la vde.

Tom.

VIII.

J

AV

2°.

Lenr révolution ne fe f.1it pas [ur un emeu lixe

mllis rur une bafe flotante [ur I'eau.

_

'

3°.

SOI1 cenrre n'efl pas vuide de feu comma les

gi–

rando/" ,

mais rcmpli d 'artifice.

4°. Ce qui tient lieu de rOlle lI'e(\: qu'un plateau de

planche taillé en polygone, d'autan! de c61és qu'on

y

veut meme des fulees pour le faire !Ouuncr plus Ol! moins

long-tems, ce qui en Mlermine

allm

le

diametre. Sup–

pofons , par exemple, qu'on \'euille y emplorer hnit fu–

(¿es de la grolfeur de celle qu'on appelle de

pm't.mmt

le plateall aura qu:uorze

a

quiu2e pouces de diametre'

on en creufera les bords en caVet ou demi-canal

d'en~

viron un pouce de diametre, pour y . ttacher

IX

arratl–

ger

tour

autour les fufées volantes qui doivem lui don–

ner le mouvement, Gans le

lnc::me

o rdre

&

les

meme¡

précautions que pour les

girandoles,

atTujettilfant leu"

ligatures par des clous plantés dans le bois

(m

lefquels

on falt paaer la 6celle.

Le milieu du plateau pourra

~trc

percé d'un trou af–

fe z grand pour y faire emrer un pot-a-feu, ou quclqu'

3utre

artifice,

comme on voit

a

la

figure.

Pour Cupporter cet oélogonc .inri équipp¿ ,

&

lui don–

ner le pivO! fur lequel

iI

doit lourner; on fait faire un

plat de bois creux, rond, fail au !Our, d'un diametre

beaucoup plus perit que le plateau; fon fond extérieur

doit étre convexe en hémifphérnj'de applati . Mais paree

que le mouvement lui fait au m changer de place, on

peut , pour le rencfre moins errant, ajQUler fous le mi–

lieu un c6ne renverfé, lequel formam un pivot plus pro–

fond dans l'.au, alfuieni!a mieux le pirouetlcmem de la

girandu1•.

Ce piar ou bamn fera cloué Cous le plateau

de rouago ,

&

gaudronné le long de fes joints

&

Cur tou–

te Ca furfucc, pOllr le rendre impénétrable

a

l'eau .

VO)',

nOJ

Plm"h" d'drtijieicr.

].'\TTI!,

ternu lIe P aJTementier BOfttonnier ,

ea une

erpece de fébille

i\

prelfo:r trouée por le milieu,

&

pla–

cée

a

la

ren verfe fur quatre .piés de bois. C'efl Cur cet–

te

falte

que les Palfemenriers l3olltonniers fabriquent avee

des fuCeonx les gros cordons de foie, de fleuret, de lil,

& c.

qui fcrvent :\ faire des guides de chevanx de car–

rotTe, , fufpelldrc des luOres,

a

attacher aux bras des

c.)ch"!s po", les faire

arr~ter

quand on veut,

&

a

bien

d'amres ufagcs ,

&,.

170)""

danI nuI Plan,ha

de

PAS–

SE~I l!N TJER

BOUTONSIER

un ou\'dcr travaillant

a

la

jaUe:

la

ja/u

en parriculier, faxoir

la

jatte

rfUe,

&

la

jntte

chargét:

d'ouvrag

e

.

JAU,

'VDyn

DORÉE.

. JAVA, (L' IsLE DE)

G.!og.

nom de dellx 1les de la

mer des Indes, dom I'une ell appcllée

b

g rande

Java ,

&

I'autre la

petite

JQ'iJa,

OU

Bali .

La grande

J ava

a

au N . O. l'lle de Sumat.. ,

don~

elle

~(l f~par~e

par le

d~troit

de la Sonde, au N .

le~

lIes de Banea

&

de Bornéo, au N . E. I'tlc de

Madu~

ro,

a

PE.

celle de Bali,

&

au S. la mer des Indes, qui

la fépare de la terre d'Engraght , ou de la Coocorde .

• Les andens ont cOlmu l'lle de

Java ,

c'e(l la

l'_/lol

~,.ú

,

Jab"

di"

de Ptolomée : ce l110t

di«,

qlli dans le lan–

ge des lndiens, veut dire un

;¡~,

nous

F.ljt

connoirre

que l'lle de

J ava

portoit déjii le

m~me

nom qU'aujourd'

hui du tems

de

cet auteur,

&

c'etl une chofe bien re–

marquable. Ptolomée ajoute , que

Jaba di",

lignifie l'

;1.

de I'Org.,

&

I'on fait qu'il y viem trcs-bien, quoique

les narurels du pays y cultivenr le

ri?

par prUérence,

s'étant 3ccoutumés

3:

cene nourritllre, de mt!.me que les

étrangers qui viennent I'habiter.

JI femble que les habitans de Bornéo ayent les pre–

miers découveru certe ¡le ; du ·moins i1s y ont eu un

grand hameau, mais elle eO atl pOllvoir des H ollaodois ,

gui en 16t9 , om

~rabli

le centre

de

leur commerce

i

Batavi•. Cependan! ils

oc

font pas les uniqtles rouverains

de I'lle; elle a fes rois

IX

fes peoples qui font alliés de

la compagoie; cette compagnie po1fcde Il cOte du N ord ,

on elle a bati de

tr~s-bonnes

fortere(fes pour fa défenfe;

la cb te mérhlionale eC! occupée par des peuples indom–

pté;,

&

indépend.ns

, dont le plus puiffant e(l le

[ollra-

.

pati;

l'intérieur du pays efl fOtls la domination d'un em–

perenr appellé le

lVla'aram ,

qui

fai~ r.~

rélidence :. C.r–

tafoura .

L ',l.. de

Java

comprend

le

royaume

ae

Bantam, le.,

royaume de Jacatr. on de Batavia , la provinee de Ka–

ravang qui apportierw en propre

a

la compagnie, le ro–

yaume de Tfieribom qui e(l conli.dérable; fon roi efr in–

dépelldant du M atacam,

&

allié- des Hollandois . On

trouve enruite le pays de Tagal, on Com de vaOes eam–

pagnes de

riz,

le petit royaume de Gremc qui • fon roí

e.a~ticnlier

le meilleur amt des Hollandois,

&

le p'ys de

DJapao.

e

e e

Prefqlle