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·

.

J

A S

feéleroiem l'ubre; ooluite eouvrir I'arbrille.u

par

uo teros

fee avec des paillalfoos qu'on levera dons les tems doux,

&.

qu'on n'Ó[era eolÍcrement que vcrS le roiliell d' Avril;

alors il faudra le tailler,

&

rédui.re

3

deus

~ié.

les re–

~!rons

les plu vigoureuI; ce qUl fera -produ"e qu.nuré

de tleurs qul (eront plus gr,JOdes

&

belucoup plus belles

que celles des plsms que

1'00

·em en pot. La eulrure

!le

c~ul-ci

con(jfle • couper toUS les ans 3U mois de

Mars , toures leurs br.nches a un ceil au-delfus de la

grelfe.

U

leur faut certe opér.tion pour les foutenir en

vigucur; car

fi

on les laiffrJiL monter

i

leur gré, i1s

s'épuiferoicut

&

dépériroionr bientÓt. On multiplie cet

arbre pao la greffe Cur le

;a[min

blanc ordin.ire.

II

y •

une variété de cet arbriOeau qui eO

:i

tle\1r double;

eetle deur ell €ompofée d'un premier. rang de cinq ou

lit fcuilles, du milieu defqnelles il sen éleve trois ou

quatre, qui quand elles ne s'ép3nouitrent pes , reflem

ferrées dans le milieu de la tleur, ou elles formem ua

globule: cette tleur

a

I'odeur plus forte que celle du

jafmin

d'ECpagne Ítmple,

&

elle (e Coutient plus long–

tems fur l'arbritreau, ou ene fe defTeehe Cans tomber;

& iI

arrive quelquefois que le meme bouton qui

a

Oenri

fe r'ouvre;

&

donne une feconde Oeur. 00 mulrjplie

&

on cultive ce

ja[mil1

comme celui

:i

Heur (jmple;

I'un

&

I'autre Cont toujours verds.

Le

jaf¡nin jarm. du ¡ndu ,

ou le

iafmi1l jOJl'l"ill.:

e'efl un bel arbritreau, qui par l'éducatioa qu'oa eO for–

cé de lui donoer, faute d'une température fuffiCaore daos

ce climat, ne s'éleve qu'. quatre ou cinq piés .

11

prcnd

une tige forte

&

Iigoeule, qui a du Coutieo: fes feuilIe

en forme de trefRe, COOl grandes

&

de .la plus brillan–

te vetdure; Ces tleurs qui viennem aux extrémités dos

brauehes, fom jaunes, petites, r.tremblées en bouquets

d'une excelleme odeur de jooquille,

&

de loogue du–

rée; l'arbri([ean ea fournit pendaor tout l'été

&

une par–

tie de l'aulOmne. On le tiem eo pot,

&

on le met pen–

daor l'hiver dans l'orangerie comme le

ja[min

d'ECpa–

gne, quoiqu'iI foit moins délicat. On peut le multiplier

·<!e grames ou de branches couchées; mais cette dernie–

re méthode a prévalo par la lóngueur

&

la difliculté de

I'autre : fi on marcone

Ces

brancbes au mois de Mars,

elles aurom au printems fuivant de bonnes racines pour

la trauCplamation.

11

faut tailler r.e

j4min

au printems,

fupprímer les braoches IanguifTantes,

&

n'accourcir que

celles ,qui s'élancent trop, aueodu que les Bours ne vien–

neor qu" leur extrémité

1

&

que cet arbritreau étant plus

Jigneux qlfe les autres

¡"jminl,

les nouveaux rejettons

qu'i1 poutreroit nc fero:eor pas atrez forts pour Oeurir la

méme année.

11

di tonjours verd .

Le

iafmin dn

Apres

efl un tres-bel arbritreau, dollt

la

délicatefTe exige dahs ce c1imat l'abrí de l'ornngcrie

pendam l'h:vcr; al1m ne s'éleve·t-il qu'i trois ou qua–

tee

piés, parce qu'on efl obligé de le tenir en pot. Ce

ja[min

fe garnit de beaucoup de branches, ce qui per–

met de lui dooner une forme réguliere. Sa feuille el1

grande, d'un verd foncé, tres brillant. Ses tloms fom

petites , blanches, d'uoe odeur douce, tres-agréable;

el·

les viennem en grappes

&

eu

ti

grande quamité que 1'3[–

brjtreau en efl couvert: elles durent peadam tout l'au–

tomne. Les graines qu'elles produiCem dans ce c1imat

ne levent poinr. On peut Je multlplier de marcone;

mais 1'1ICage eO de le gretfer eomme le

jafmin

d'ECpa–

gne fur le

ja[min

blane COlnmun.

11

lui faUt la meme

eulrore qu'au

;a[min

jonquille, ti ce l1'el1 pour la taHle,

qu'iI faut faire au printems,

&

qni do!! €tre relarive

a

la forme que I'on veut faire preodre

a

l'arbritreau. Nul

rnénagement • garder pour conCerver les braoches

Reurs,

aneúdu qu'elles ne vienneor qUe fur les uouveaux rejet–

Jons.

11

efl toujours verd.

Le

¡a[mi"

ti'

Arabi"

c'ell le plus 'jl.I;.tit

&

le plus dé–

Iic.t de touS les

j afmim;

on oe peut gil<;,re le laifTer en

pldn air 'lile pendaor trois ou quatre mois d'été;

iI

lui faut une; Cerre chaude pOllr lui faire pafTer l'hiver ..

Ses feuilles Cont entieres, arrondies, de mé<iiocre gran–

deur

1

&

placées par pair.s Cur les branchcs ; Ces Beurs

fom purpurines en-de([ous,

&

d'un bl:lI1c terne en·deC–

fus, qui deviem jaun:ltre daos le milieu; elles exhalen!

une odeur délieieufe, qui .pproche bC3UCOOp de celle de

la tleur d'oraoge. Ce

jo["'!"

Beurit au primems

&

pen–

daot tOlU I'automne. Dans

Ca

Jeunetre la mille lui eO né–

cctraire pour lui 'faire prendre de la contiOence ; 00 doit

au printcms couper

a

moitié les jeunes rejet!ons juCqu'i

ce que la téle de l'arbri([eau en Coit Cuflifammem gar–

nie, .pre. quoi on fe contente de relrancher les bran–

che, foiqles, Ceches· ou fuperBues. On le multiplie par

la~greffe

fUf le

ia[min

blanc ordinaire. II Y a uoe va–

riété de ce

jafmin

qui elt a tleur double,

&

c'efl ce qui

eo fait toute la différence.

l ....

un

&

l'antre font toujours

v~rds

.

JAS

Le

j.{mi" d. V,rgi"i.,

cet arbri([Clu Celon les mérho–

des de .I3otanique ne devroit pas . \>o;r

pl.ee

po.rmi les

ja[miHI,

.uendo qu'il eO d'un genre tout

ditf~rent

que

I'on nomme

big"o",.

Mais comme

iI

ell plus ogénéra–

lemellt connu fans le nom de

ja[min,

iI eO plus eoo–

venable d'ca traiter • cel ,rticle. Ce

i.[ "';1I

pouae deo

riges longues

&

farmemeu[es qui s'suaehem d'elles·

m~mes aux murailles,

ii

la fa\'Cur des griffes doot les re–

jettons fout garnis achaque oceud. Ce griffes retrem–

blem i celles du Iierre,

&

Com aum tenaces; I"éeoree

des jeunes br.nehe, eO jaunStre;

la

feuille efl aum d'uo

verd j.uniltre; elle efl grande, compaCé. de ptulieurs

folioles <lui Com profondcment demelées

&

.ttaehées ..

un 6lct commun; elle

a

quelque ,e([emblance .vec eel–

le du fréoe. Ses Heurs paroitrent au mois de Juillet,

&:

elles duren! jufqu'en Septembre; elles Com rafTemblé.,.

el1 grouppes .(fez gros au bout des leunes re,etton : UD

¡¡rouppc eontiem quelquefois jufqu'a vingt-cinq neurs,

qui font ehaeune de la grofTeur

&

de la longueur du

pel:t doigt,

&

d'un

rou~e

coulcur de tuile: elles H:uriC–

(ellt par partie; les unes fe détachem

&

tombem, tan–

di que le' .utrel s'épanouitrcnt; elles n'om poim d'o–

deur. Ce

ja[mi;'

ne d noe point de graines dsns ce cli–

tna!, On le multiplie de branehes eouchées que I'on faie

3U primems,

&

qUl fOn! atrez de racines pour etre tranf–

plantées au bout d'un an. On pcut aum le faire venir

de bourores , qui " voir les griffes qui fonL artaché..

i

chuque ncend, fom préCumer une grande diCpolition

a

faire des racines ; cependant ces griffes n'y contribuent

on rien,

&

les boumres ne réumaent qu'en petit num–

bre:

00

les fait au mois de Mars; eelles qui proCpereot

ne

(001

en état d'cue traoCplantées qu'apres deux

~ns .

La laille de cet arbritreau demande des attentions pOlle

lui

¡~ire

produire des Ueurs: iI faut retrancher au prin–

tems tout.s les branches foibles ou feches; miller eclle.

qu'on veut conferver

:i

trois ou quatre yeuI, • pell FrCs

comme la vigne,

&

les paJitrer fort loin les unes deo

autres.

Set

arbrifTe.u poufTe

(j

vigoureufement pendant

tout l'été, qu'iI eO force d'y revenir Couvellt; mais il

fAut Ce garder de le tondre au cifeau,

&

d'accQurcir in–

diffcremment tous 1 .. rejettoos. Comme les Oeuls ne

viennent qu'au bout des branches,

&

qu'elles ne paroif–

Cem qu'au commeneement de

J

uillet, il

f.ut

auendre ce

tem' pour arranger ce

jafmin;

on retranche alors tou–

tes les braoches gourmaade, qui ne donQent aueune

a~parence de Heurs,

&

0.E1-

attache • la pa\Ítradc tOutes cel–

les qui en promettent. Ce

;ofmin

ell tres-robufle, iI croit

trcs-pron¡etcmem,

&

iI

s'éleve

a

une grande

haut~ur.

11 "'Umt a toutes expofitions

&

daos tous les terrelOs,

(j ce n'efl pourtaD! que dans les torres Ceches

&

légcres

Con

feuillage devient 1!0p jallne,

m.is

iI

y donne piu,

de tleurs.

11

Y a deux variétés de cet arbriaeall; I'une

a le; feuilles plus vertes, l'autre les a plus petites; tou–

tes deux (OD! d'un moindre accroifT<ment : elles ne s'éle–

veot qu'a quato<ze ou quinze piés. 00 doi, les ml1lti–

pJier, les cultiver,

&

les conduire comme la grande eCpe–

ce. M . Miller, auteur an\llois, fait encare meorinn dan,

la (hieme édition de fon diClionnaire des Jardiniers, d'utl

ja[min

d. Caro/in<

J

j/."r jaN"';

mais cet arbritreau elt

tre -rare. C'efl un grimpam toujours verd, Ces feuilles

COIl! étroites

&

brillames,

&

il donne en été des tleurs

jau nes en bouquets qui Cont d'uoe odeur déJicieuCe.

11

pellt patrer en pleioe terre dans les mvers ordioaires :

00

le multiplie de bronehes couehées .

Dans le fylleme botanique de Lian.,us, le

ja[mi"

elt

un arbrifTeau qui rait uo genre de plame ·partieulier, qu'il

earaClérife ainfi; le calice de la Oeur eO oblong, tubu–

laire, d'une feule piece, déeoupé • l'extrémité en cioq

fegmeos. La tlellr eO compofée Cemblablement d' Utl

Ceul pétale, formant un loog tube cylindro"ide, parrngé

en cioq quartiers dans

Con

enrémilé fupérieurc. Le,

étamines fom deux courts 6lameos ; les antheres font

perites,

&

eachées dans le tuyau de la tleur. Le piOil

eO compoCé d'uo germe a[[ondi . Le flile ell un 61et

de la mc':me longueur que les émm1nes. Le fruie efl une

baie ¡¡fTe, rondelette , avec uoe loge qui comicnt deut

grainet ovoi'des, allongées, couvertes d'un pedicule, con–

vexcs d'lm-e6ré,

&

applaties de I'autre.

M . de Tournefort compte quatorze e(peee, de

;a[mi",

auxquelles

iI

faut nécefTairemem ajmller le caflier, 011

l'ubre du caffé, nommé par Commelio

;a[mi11lpn

ara–

bicum,

cafla11ttt

folio, Jlort albo, odoraeiffimo)

cUJlIlfru ...

lllts uJ/j ip

oificillis Jicmltu,.

lIobiJ,

&

dOlU

13.

culture

intérelfe tam de peuples, Mais nous ne ferons icl que

la deCcription du

ja[min

ordinaire de nos jardins

,ja[mi–

num v ulgatius, fl ore albo.

.

C'cO uu arbritfeau qui pou([e un gr3nd nombre de

tI–

ges 1 ngues , vertes,

gr~les,

foible$

&

pliaotes lefquel–

les