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J

A R

JARRET,

(Mar/cbal/,,;' . )

d30S le chenl , .e'en la

Joimure du Ir ·0 de deeriere, qUI a{f<m!>l. la

cllIrfe

avec.

la )ambe. 1I faul qu'un cheval ail

.1<;:

}arr<tJ

.grao~s,

ambles, bien vuiJés

&

faos eoRure, qu II

C>ch~ bl~o

pher

les

jarrtts.

D e¡

¡arutó

gros, charnus

&

pems

I~m ~~feaueux .

Pli" la jarr<ts , voy'"

PLlER;

00

dll

d.uo

cavalier qui ferre les

jarre"

~vec

Irop de f"rce

&

l30S

y

avoir de Iiam qu'iI a des

larr." d.

f" .

lAR R E T

c'lIvdr. )

en rait de ronloioes, s'emeod

d'une condui:c d'é'lu

qui

l.lit

00

coudc:

t

&

qu'on n'a

pú faire aller en droile ligne

a

caufe de la fituatioo du

terrein, ou de l. difpofition du Jardin qui fuir uo angle.

Celle eooduite s'appelle

jaretu:

il faul preodre ces

jar–

r."

de loio pour éviler les frottemeos.

Voy'z

CA

N–

DU IT E.

(K)

J

AR RET , (

e

o"p' da pi.rra)

imperfeéHoo d'ooe di–

reélioD de Iigoe ou de [urrace, qui fail uoe !inuo!ité ou

ul! angle. Ce

jarret

faillam s'appelle

'~"'¡"

.&

le ren–

trant s'appelle

pli.

U lIe I;goe drOlte fult uo

}arr.t

aVeC

uoe

li~oe

courbe, lorfque le

1f

jooélioo nc fe fail pas

lIU

point d'allonchernent, 00 que la Iigne droile n'efi pss

rangente

a

la ca urbe .

JARR ET,

en eerme J'Eptrsnnitr .,

en cette

p3f.tie

d'un

mOrs qui defcenJ depuis le rouleau Jufqu'aux pellls IOU–

rets de la premiere chatoerte .

Voy.z

CHAINETTE

&

TOURET

&

no' P lamluJ d.I'Ep"o"ni.r.

JARR ET',

( ]ardina!,e.)

fe dit d'uo coude ou d'u!'e

braoehe d'arbre Ires-Ioogue, déouée de loutes fes ral1>ll–

les,

&

doO! on oe lai{fe pouffer que celles qui viennem

ii

fon eXlrémité, ce qui forme uoe efpece de

ja".'"

J

A R RE TE, adj.

(Jl1arleh"l/"i•. )

e'el! la meme

chofe que

eroehlt. Voy-'z·

CROCHU "

.

JARRETlER, ·(

Anat.) Voyez

PO PLITÉ.

J

A R

R E T I E RE ,

f.

f. lien avee lequel on altache

fes bas.

.

L'ordre d( la jarretiere,

c'efi un ordre

milit~re

in–

/limé par Edouard

111.

eo 135"0, [ous le titre

dc's

fupre–

m es ehevaliers de l' ordre le plus noble de la

j .rti.u.

Voy-'z

ORDRE ..

Cel "rdre en eompo[é de vingl-/i x ehevaliers ou com–

pagnnns, 10US pairs, ou prinees, dont le roi d'Anllle–

terre ell ou ·Ie chef, ou le gran d-maitre .

l is porteO! a la jambe gauehe une

j arutiu.

garoie de

perles

&

de pierres précieufes , avee ceue devife,

honni

foit 9"i mal

y

p.nfe. VOJet.

DEVISE.

Cel ordre de chevalerre forme uo eorps ou une fo–

ciété qui a Con grand

&

foo petit [ceau,

& .

pour offi–

ciers un

prél:u,

un chancelier , un greffier, un roi d'3r–

mes

&

un huiffier.

Voyn

PRÉLAT, CHANCELI!:R,

&e.

11

t lmetie", de plus

111\

doyen

&

douze chanoioes, des

fOlkhanoioes, des porre-verges,

&

vingt-fix p.ofionnaircs

o~

paul'Ces chevaliers.

VQy'z

C HASOl SES,

&e.

L 'ordre de la

jaruti.u

ell fous la proleaion de fainl

Georges de Cappa:loee, qui efil e palroo IlItélaire d'An–

glelerre.

Voy.z

GEORGES .

L'alfembfée ou ehapiue des chevaliers fe lient au cha–

leau de Windfor dans la chapelle"de faim Georg.s , do",

00 y voil le tableau peim par Rubens, [ous le regne de

Charles l.

&

d.tls la chambre du ehapitre que le funda–

reur a rait coofiruire pour ce! effel .

L eurs habi!s de cérémonie fom

la

jar"ti",

enriehie

d'o.r

&

de

pierr~s

préeienfes, avee une boude d'or qu'ils

doivent porrer touS les jours; aux rCteS

&

aux folea ni–

tés,

ils

OO! un fUrIOU!, un manteau, un graod bOOntl

de velours, un eollier de G .G G, compofé de rafes

émailléc<,

&c.

Voyn

MAsTEAu , COLLIER,

&e.

. Q uand iI ne p" rlent pas leurs robes, ils doivem avoir

une éíoile d'argenr au cÓlé gaucho ,

&

commullémem

ils porten l le porlrait de failll Georges é maillé d'or

&

elllouré de

diam.ns

all bou! d'u" e "don bleu plaeé en

baudrier qui part de I'épaule

~~uehe.

Ces ehevatiers ne

doivent

poim

paroitre ell

puphc fans In

iarr~turc,

Caus

pei" e .le fi, fols huit deniers qu'ils [0111 obligé de p'yer

au greffier dt I'ordre.

I1 paro;' que I'o rdre de

la

jor"ti".

el\ de 10US les

ordres féeu liers le plus anclen

&

le plus illullre qu'iI y

ail au monde . II a é!é inllilué 5"0 ans avant I'ordre de

fainl M iehel de Franee, 83 ans avant celui de la loi[on

d'or, !9() ans avaOl eelui de [.inl André,

&

209 ans

:lvam eelui

d~

l

'éléph.OI

"

Vo)'n

TOISON D'OR, CHAR–

DON,

OU

L'ORD RE DU CHARDON,

014

de

SAJNT

AN–

DIlÉ, en Eeo{fc , ELÉPHAST ,

&c.

D epuis fon iollilulion, il

Y

a eu huil empereurs

&

vingl· fept ou vingl-huil rois élC3ngers, OUlre un IreS–

g rand nombre de prinees fOllveraios élrangers qui om

.stc! de cel ordre en

qualil~

de ehevaliers eompagnons.

L es aUleurs varienl fur foo origine: on raconle com–

munémeo~

qu'iI fUI infiimé en I'honneur d'uoe

~arre-

J

A R

li,,,

de l. eomlea" de S.Jisbury, qu·elle avoit \silTe:

lomber en d.nfaot,

&

que le roi Edouard MlmaIT.: mili

les aUliquaires d' nglel.rre le> plus

e(\im~s

tr.irem e

I~cil

d'hillorieue

&

de fable.

C.mbdcn, Fero,

&<-

difeOl qu'iI fut io!lilué

3

l'oc–

cofion de

13

vi!loire que I<s Anl:loi, re,nporrorcnr [ur

I<s

Fran~ois

ii

la bal.ille de Cré.: : [eloo quelques hi–

noriens, Edouard fil déployer

f.'\

jarro;",

comme le

!ignal du comb.t ,

&

pour e nfe:ver In mc!11l ,ir d'un.

journée fi hcureufe, iI inllima uo ordre d

'01

iI voulur

qu'une

jarftti".

fül le principal ornement,

&

le Cym–

bol<

de I'unioo iodiíTolublc de ehevaJi.. .

1

lai celte

origine s'accorde mal

a\TCC

ce

qu'on

va lire

c -deflo u).

• L e per" Papebroke , dans

{-t analdl.1

Cur (¡,im

Gco,–

¡¡es, .u Iroifieme tome des aéles de. S.lms

pub¡;~ p~r

les Bollandi!\es, nous 3 douoé une diff<rlalion fur l' r"

dre de l.

jorr"i"•.

11

ob[e,ve que cel ordrc u'G!I

pl S

moios eonDU rou le oom de

fdillt C.orgu

qll': fuu

cclui eje la

;",rni.,,;

&

quoiqu'iI n'.it élé inni!ué

qll~

por le roi Edouard

111.

Déaomoins 3\'al1l lui l}i h rd

1.

s'cn

élOil

propof~

1'lonimlÍoll du lems de foo

e

éJi–

IÍOII

a

la lerre-fainle (!i 1'00 en croil un auteur 'lui 3

<'cril

[ OU!

le regne d'Henri V III. ); cependant Pape–

broke 'JoUle qu'il oc voit pllS fur quoi eel aUleur ton–

de fon opinion,

&

que

malgr~

prefque 10l\S It écri–

vains qui fixel1l I'époque de cetre inflilulion en 115"0,

il aime mieux la rapporter avee Froiffnrd • ;\ I'nn

1144;

ce qui s'accordc

beanCtlOp

mieux

2VCC

)'hl(}oirc de ce

prinee, dao laquelle on voil qu'il convoqun une alfcm–

bléc exuaordinaire de . chevaliers eelte

m~me

anlléc

1344·

Si par cclte affembl 6e eXlraordinaire de chevalices,

il

fauc cmendre les ehevaliers de la

;aruli".,

il s'cllf,,;–

vrn que ce! ordre [ublinoil

d c~

I'an 13044; par conle–

qucllI I'origioe que lui

ODI

donné Cambden, Feen

&

d'autres, eft une pure foppofilion, car il en eoollalll

que la balaille de Crécy ne fut donnée qu'eo 1346 le

26. d' Aoílt. C ommenr done EdouBrd auroll-il pli in–

fiitoer un ordre de chevalerie en mémoire d'un événe–

ment qui o'éloit encare que dans la c1a{fe des chafes

poffibles? ou s'iI a

rel3rd~

jufqu'eo 135"0

a

1'¡Dflitner eo

mémoire de la viéloire de Créey , iI fallt avouer qu'il

s'écartoil fon de I'ufage eommnn de ces forles

d'~la­

bliffemens. qui [uivent toujonrs immérliBlemenl le graods

6énomens qui y donnent Jieu. N c feroil-il pas po"nis

de conjeaurer que

le~

éerivaios anglois 001 voulu par–

Ia fauver la gloire d'Edouard,

&

lourner du c61é de

I'h" uncur une aélion qui n'eut pour proncipe

qu~

la ga–

lamerie. Ce prince fUI un héros,

&

nous le tit bien

femir ; mais eomme beaueoup d'autres héros, iI eut fes

foibleffes. En 10Ul cas, !i la

jar"ti".

de la eomleffe

de Salisbury efi une fable, la

;arrtti.u dlployl<

¡¡

la

bS!3ille de Crécy pour

fi.!(nal

d"

,.",6at,

en une nou–

vel:e hilloriq ue .

En 15"5"1 EdouBrd VI. til quelques chaogemens au

eérémooial de cet ordre. Ce prince le compofa en la–

tin,

&

I'OD eo eonferve eocore aujord'hui

I'ori~inal

éeri,

de fa main; iI

Y

ordonna que I'ordre ne [eral! plus ap–

pell':

/'ordr< d. fai1ft

G.org

'l,

mais eelui de la

jarreti.–

"; &

au Iieu du pomail

oc

fainr Georges [ufpeodu ou

. traehé au eollier, iI

Y

fobllirua I'image d'un envalier

porrant un livre fur la pointe de fon épée, le mot

pro–

'dlio

g ravé [ur l'épée,

&

verhum

D .i

gravé fur le

livre,

&

daos la main gaucho une boucle [ur laquelle

en gravé le ma l

fiJa.

L a"ey"

,

On Irouvera uoe hilloir. plus dé!aillée de I'ordre de

la

jnrr<t i.r<

dans Cambden, D awfon , Heland, Poly–

dore Virgil, Heylin, Legar, Glover

&

Favyn.

Erhard , Cellius

&

le prince d'Orange, aloUle Pape–

broke, Ont

donn~

des defecipliolls des eérémonies ufi

T

lées

¡¡

I'innallárioo ou • la réceplion des chevaliers" Un

maine de CileauI , nommé M endocius Valet"s,

a

com–

pofé un trailé intilulé la

jnrr«i".,

00

[p.eltllt'" angli–

emlllm,

qui a élé imprimé depuis fous le litre de

ca–

tb/ehif .."

¿.

I'ord" d. la jaruú""

011 il explique 10U–

les les allégories réelles ou prélendnes de ces cérémo–

nies avec leur reos moral.

]ARRETlERES,

(Li"lrat"" . )

en Italie eomme eo

Grece les femmes galantes fe piquoienr d'avoir des

jar–

rttitrn

fort riches; c'étoit

lnernc:

un ornement des fil–

Ies les plus fages, paree que eomme leurs jambes étoi.m

déeouverres aans les daoCes publiques, les

farr<ti"o

fer–

"oiem a les faire parottre,

&

3 en relever la benulé .

N os ufages n'exigent pas ce genre de

lu~e;

e'en pour–

quoi ·Ies

}arrnitro

dc nos dames ne fom pllS

ti

m.–

gniriqucs que eelles des dames greques

&

rom.ines .

( D .

].)

J ARS,

'lI0Y'z

OH. "

lA S