1000000039

JAS

-{¡¡ot,

lo •

:11l-dcllous ell d.. cr)1I11

roche;

e .

d.ul

couchc~

n'oul qu'cnviron deux rr.\.v<rs de doillr d'épJif–

feur; cnCuile

3°.

vicnl de 1':1lDélhille

¡,

4°.

UDe Douvel–

le couche de cryl1:Ll,

,0.

,4pe,

6 .

du c<)'1I3I,

7°·

¡,,[P"

So.

du crYII:1I,

9°.

, ..

[pe,

10°. du cryll:lI_

Ch~c'Jne

de ces huir dernieres couches o'ell Couvenl

¡>aS

plus épaiJTi

qu'~o

61;

t<>utes eDCemble,

001.

pelOe

Iroi, Ii&nes d'éplÜfeur,

COD( cependaol lres-d,{hnéles.

vietU enCuile

/[0.

JaJpe

d'on rouge e1air,

uO.

ul1

ja¡pe

d'uo

IClU·;~

obCcur,

13°.

de la cbalcédoine, 14°,

,,'[p<,

•

cluJcedoine; ell6n on vo:: un qU:l1'–

ré compaac

folide. Lcs lix ou huil dcroieres cou–

eh.. vom en 3ugmeoum au poiat que daos quelqoes en–

droits le

14p<

plus d'un pouce d'épailfeur. Ces cou–

.,he, fODl

imimemeDt liées, que la ma{fe de pierre o'"

elles fe IrOuVeDI Ce diviCenr plus .¡fémenl CelOD fon

ép.if

–

feur, que [uivanr

dircélion des couches. C'el1 ce

14ft

que les ouvricrs des mines

quelques nalUraliRes, pour

fe cooformer

leur l3ogage, nomment

hor"f/úlI,

pi,rre

eOr1l••

V'l'~

P"yil./ogi.

de Henckel. (-)

JASPE-ACATE,

(I1iJ1.

l1al.

Lwho/.

ie.)

nom

dOIl"'~

par Quchl\les nataratiRes

IIl1e éfpece d'agute, dans Il–

quelle fe «ouvcnt quclqucs endroits emieremcllt opaqlle'

qoi lollt du

;a[pe.

On en lrou\'e de. pienes de cetlc

cfpeee au' IlIdes ocient,l.s

occidenules, ainli qu'en

ditfércns pays de l'Europe,

fu,-lOut en halie, en Al–

lemasnc,

cre.

0'1

"->garde eelles d'Orient commo plus

dure que celles d'Europe.

Voy.",

JASPIo.. (-)

CA"f:E,

(Hifl. lItTf:L)'lb%gie.)

nom donné

por quelqu.s autcurs

uoe pierrc précicufe dcmi-tranfpa–

tente, conoue for-tout d·'s Lapida".s italiens, mnis qu'on

oe voil goere parmi 1I0US.

11 di

rare de la IroUver

grande; elle ell compo(ec de zone ou de couches .fic7.

lorges d'uo

be.

u blanc

d'un be:lo verd, qui rclfemblc

" celui de quelques

¡arres.

On trouve, dir-on, eelle pier–

re dans les Indel orientales,

clans quelqnes endroi!'

de l'Amérique;

les

!t3lieos en tone fon curieu.; ils

nomment

J:I/pj-~tr.'IUJ ,

s'cn fervcnt COlllme

dc~

autrf.!¡;;

carales,

i?our

s;rnvcr des figures en rc1ief ou

creu;{,

pour contr t.ire de, antiquos, o¡étier qll'ils emendent

p:1rfaiwnenl bien.

Voyez_

Hill,

HiJI.

,""o

foffi/es.

(-)

]AS"E-O.'YX,

(RiJI.

11a1.

L)'th./ogi•. )

quelques na–

lUraliaes donoem ce nom

nne cfpeee de

jafpe.

d.os

leqllel iI fe trouve des lOches ou des veines IrallCpnren–

tes

de la couleur de la corne ou des ongles, telle

que I'onyx; celo viem de ce que la portie colorante qui

a donné I'opacité • la pierre, o'a

pa~

également pc!né–

Iré

pwtouL

Vu)'<t-

]

ASPE. (-)

J ASP¡C,

(1I1at.

med.)

c'el1

UI1

des eorps dans lerquels

on :l [[oavé des vertus médicinales anooneées par des

C:1.r:tCrcrcs

cx[édcurs,

ou une

figntrt",.c;

c'cfl un lnédi–

cameOlfignl. Voy<z

SICNATURE.

(1I1al.•d.)

ces

vertos font oecultes,

ma~lIéLiques,

a!lrales. Eo un mOl,

ia[pe

fpc!cillcment celui qu'on appelle

J<Jl1guin,

qlli

veiné de rouge

(ce

qui eR l"a lignarure), a la pro–

priété eonflanre

io!ilillible d'arreter les pertes de flng,

en le

R0rt.nt

a!taché

¡¡

la cuilfe. Boot, SenneH,

tourbe des pharmaeologiRes paraccHilles I'alfurent. Boyle

lui-meme

qm fait profeffion ouverte de pyrrhoniCme

fur les merveilles de ce< ordre, I)'a pas ét': alfez incré–

dule fur celle-ci.

(b)

• J

:'SPER, v. aa.

(Peinl.

R./itlre)

e'ell pein.–

dre el1 JaC;>c. L es Relieurs

i<l{pmt

cOIlVerture

me–

me la tmnche des livres. Pour cor elfct, ils ont uD pin–

ceau fait de racille de chieo-dent d'une moyenne grof–

feur, avec lequel ils jJmem In eOllleur qui ea O" verte

range,

ou bleue, ou mflée :

des tranehes mar–

brées . Ce travail occupe des ouvriers qui ne fonL rlen

de plus.

Voye:: PaYlide

REL/URE.

lASPRIN,

Glug.)

petite ville de la haule-HoDgrie,

cI.ns

COlmé

de' Pen, Cur la riviere de Zagiwa.

lASQUE,

(Glog.)

pelile ville maritime de Petfe,

fm un cap $lui re{ferre le golfe d'Ormus, dans la proo

vinee de Tnbéran. Ce cap a

2fd. 31'.

'élév.ti

cR éloi¡¡oé d'Ormus de

licues; il dépend du gouver–

neur de GODlroD .

Voyez

Théveoot,

voyage dI' L e–

vant.

(D.

7.)

]ASSI,

DI.

CHiJI. nat. )

poilron qui, fuivant

Gmelin fe trouve abondamment dao quelques rivieres

de Sibérie;

dit que e'ell le meme poHlolI que Gefner

2ppell~

rtlti/Ils

011

rubel/'IJ .

J ASSUS,

J ASUS,

(G/og,

m~,.)

ville d' Alie

¿aos la Carie; POlybc dit qu'ellc etoit liruée fur la cÓle

d' Afie, dans le golfe qui ell terminé d'un córe par le

lemple de Neplune Cur le t«ritoire de> l\Ililélieos,

J'aurre cÓté por la ville des Miod,ens _ Plioe en parle

2ulli deux fois,

/iv. IX. ch"p. v iij.

La notiee de

H,é–

rocles qlli la me[ entre les

yill~

Cpi[eopa¡es

I:¡ Ca-

JAS

rie,

pelle 1'.,,,;c'cR préCememenl

,IJ'elH-K~IIfi ·

"OJ–

!<t:.I-KAtt" ,

Chérille \>OCI

~rec,

élo't o

1J,~;

le r"odit

célebre por fon po¿me rur la y'do're,

~ue

Alhtu

<'1l

remporccrent conl'e Xerxh;

e t oun'ge

r pUUI

b'!:1o, qu'l> tui donner

aue piece d',,, pnur

eh~que

\'ers.

C'etl lioti qu'üéllvie récom""oi:'

Virgile,

r ¡'<'Ior.e

Alsrcellus q'il

~vo;r

place!! avec 1101

d'a'l dan. le VI. line de l'Eoéidc. ou ccmI\O;rTOD

<.Ct

élo<:e de la plume du

cy~De

de :\

nt<>o~,

nous

ne ceffim de l'adrnircr;

maj~

teUb

nou~

tn\'jé h

pieee de Chérille qui loi 6t

n.Dt

d'honneur;

OJO

rclte que quelql1es couns fragmens des vers du pocte

de Carie.

(D.

].)

lA TIEN, adj.

(.'I1-fir:Jt.)

eR en hlique le oom

qu'Arillosene

Alypiu~

donncDI

ce mode, que la

plúpart des autreS aUIC!ltS appclleDl

j.";,,,,

I'oy,t 1\110-

PES

(S)

] :\SWA-MORE'V:\IA,

(.l1duill'.)

e'enoinr. que

le< Ruffiens nOl1unent une mnlldic épiMmique

rON

coo–

t:l~ieure

qlli paroít ';tre la pea.;

elle

fe f,it Cenlir

alfc~

f:~quemmem

eo plolinlrs endroils de

ibér'c,

fur–

I"ul dan, la villc

ele

Tara,

pr~

bord. de la rivie–

re d'lrtiCch,

che7 les Calmouques.

mm rullien

",o"['/JIie

lignitic

¡..

fw..

fi'lnific

bubo":

eepen–

danl cene m.l.die dilfere de celle

qui oou doonons

oom . Ceno eonngino 3tt3que 10UI le mOnde fans di–

Ilindion d'age tli de Cele, le; ehevaux

cux-meme~

n'en

font poiot exempt'; elle

,'~ononce

plr

un~

lache blanche

ou rouge ql1i

plnc~

tur une ¿e "arríe> du

corp~,

.tI

militu de cene

taeh~

dil qu'll

rouvenl un pe–

tit poine noir. Cene

Iv.bc

nu tIImeur

cmicrement dé–

pourvue de fClltimcnt; elle el1 dure

'~Icvc

nn peu

~u-derru~

du relle de la peau; elle

.u~

mente ell peu de

tems,

eo qua"c ou cinq JOues elle :lcqniert la grof–

feur du

poin~

a toúj urS

m~me

dure:!!

m~·

me inlenlibihté _ Le malade éprouve dor.lllt

lem. une

grande lallilude,

uoe foif cltraordinaire; il perd en–

tieremenr I'appétil, ell [oújoun alfoupi;

lui prend des

étourdi{femens aulli-tót qu'iI fe ticm debout; il rem uo

ferremem conlidérable de la poi"ioe; eoñn,

de la

diffieulté

¡¡

reCpirer; fon haleine devicnl pUlnre;

palit

ou jauoit;

~prouve

de grande, doolems ,nrérieuremenl;

il fe retoume

chlnge perpéruellcmem de lilu.tioll ,

foif va IOU)Om. en

au~ment3nr.

QUlnd 10u ces (ym–

plomes COOl fui vis d'une fueur nboo,hnle, c'ell un

Ii~ne

qlle la mort approehe,

les perfonoei robul1e, périf–

fenr ordil11;rement le dixieme ou oll'¿icllle jnur; les plus

déliell~s

ne vont pos fi loin. Ccux qui ¡nnt .":.qués

de eeCte maladie

re rlaignent qlle de c!ouleurs de IC–

te lant qu'clle dure; on n rCIDlrque aueun chnn¡:cmem

fur la langue, aueune eOIlRipalion, ni rélentioll d'urine,

la lele demeure faine jufqu'au dernier momcnt.

l\uffi·IÓt qu'un laflare

.pper~oir

une de ces tlehes fur

fon corps, il va troover uo c"faque, qui n'el1 ordina,–

rement qu'un medtcin de belliaux;

arr.che la lache

avee f.s dents )ufqu'au fang, on

enfonoc

dan;

milicu une

ai~uille

l. lourne en-de{fons en tous Cens,

cominue

la délacher ainli JuCqn'?¡ ce que le mala–

cle Cente Con aiguille; apres qooi il 3ehcvc de I'arrachcr

vce les denrs:

miehe eofime du labac,

le (¡¡opou–

d,e d'oll peu de fel ammoni.c; il applique ce mélange

lur

pla,e,

recouvrc le 10ut d'un empl:ilre, ou bieo

re comeme de la banJ"r;

rcnoul'elle le labae

.mmoni.e toutes

le,

viogt-qu.rre heures, ju!qu'J. la

gUl'rilon parf.,ile, qui fe flil 'l! bout

dtl!x, cinq, 011

lepr JOu", fuiv'nI le degré de duret",

la grandeur

de la tache Ol! du bubon: il o'y a p.s liel! de er.indro

que

les 3utrcs parlies du corps prcno"m

eomagion.

La ?'rtic

9tlH~:éo

reprend (, eouleur oa!llrelle,

I:l.

plaie

f" cice.frif".

rég,me qu'oo rait oblcrl'er

m,llade

conlille

le renir daos un codroil obfcur,

I'emp~chcr

b:l¡re,

li on le lui permel, ce o'ell quc du pe–

lit-13ir aigri; les autrcs b:>ilfons lui foor ¡merd'te, ;

011

lui dé:"".! llulli les fmitS

liliques,

toute nourrirure

fUjctw

f~rmeOlcr;

un lui permel le pain trempé dan

le pelÍt lait, du bouilloo de poulet, des rave;; ma:s toule

vialldc

re¡;ardéc comme nuilible. On a remarqllé que

c~Jir

qui ca au-deaous de la rache qu'on a "nlevée,

el1 bleulitre _

e eue maladie fe manifen. daos les ehevaux a-peu prcs

par

le, meme, fympromes, exccpu! que la tache ou le

bubon l"oO[ beaueoup plus confidéra!>les;

Cou

venr Icur

foif eli

ardetlle, qu'ils fe noyent

dan~

le. riv,eres

fo,ee de ba:re

l.1(óJ!1 '

$'3ppcr~oil.

tems qu'¡¡' fuor

.¡¡aqué de eetre maladie, on oune

buboo .vec un

Coute.;u, 011 bien

011

enfollee jufqu'au "if un fer rou–

ge. Ce bubon fe forme fur [OUle5

les

plUliC'S du eorps