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JAS

les s'itenden! beau.coup,

&

On! beroin d'etre Codtenues.

ElIe¡ fOn! couvertes de feuillcs oblongues, poimues, liC–

fe~,

crenelées, d'un verd obrcur, rangées comme par

palre, le long d'uoe c6re, qu. dl termlllie par uoe feu–

le feuillc be-aueonp plus grande q!)e les autres. Les Beurs

bl.nehes . peotes , agréables, d'une odeur douce, nailTent

d'entre les leuilles par beuquet',

&

en maniere d'om–

bell<, ; elles forment uo tuyau évafé par le hant,

&

dé–

eOl1pé en élo le, en cinq parties,

&

elles font ponées

fur un calice f<¡rl court, ce qui fait qu'clles Conr

fUJe~tes

¡\

lomber apres leur épaoouilTernem. enaque tlellr cfi

remplacée par uue baie molle, ronde, verdalre, eonte–

n.am

deux femences ovo"t"des

&

piares. Cel arbJ.!feau Beu–

m

aux mois de

1

uin

&

de

J

uillcl;

&

fes charmames

~e~rs,

que l'air ne ternit jamais, exhalent un parfum

dé~

ltcleux.

C

D ..T . )

.

1

A

S

M

IN,

(ehimi•. )

les Beurs de

jaJmin

foot du

nombre de eelles qui comienuent une partie aromatique

qu'on o'en peut retirer d'ancone maoiere par 13 diClilla–

tion, mais qu'on peut fixer par le moyen des huiles au x–

quelles elle eCl réellement mifcible.

On choifit pour celle efpece

'Ve~traalon

lIoe huBe par

expremon abfolument inodore,

&

qui ue foir point fu–

jelle

a

raudr, telle que l'exeellenre huife d'olive, ou

l'huile de ben. Qn oe fauroit fe fervir pour cet ufaóe

~es

huiles e([enrjelles,

&

encore moios des empy'renma–

tiques, paree qu'clles On! toures de I'odeur. On y pro–

cede pa,

I'npé~ation

décrire

/'artide

BEN,

Hifl.

natltr.

&

Boeap.

Voye~

ae areidc.

.

L'elTence de

jaJmi"

de nos Parfnmeurs o'eCl oulre

choCe que l',¡oe ou l'autre de ces huiles ehargées

C~

I'a-

rOl1)a,e du

jafmin.

.

Si )Ion veul faire pa{fer le p3rfum de cette

~lTence

dans l'efprit-de-vio,

iI

o'

y

a qu'

a

les batlre enfemole

dans uoe bouleille peodant uu certain lems: l'efprit de

vio oe touchera poillt ;\ I'huile 1

&

s'aromatifer. d'uue

maniere

tres-agr~lble.

(b) .

J

AS'tlN,

m

eerme dc BOHto"nier,

c'eCl une cht1te de

différens omemeos eo frooges, eu paquets, en fa!)ots

&

en pompons , qui tombem d'une co,niche,

&c.

Ponr

plus grand eojolivemco!, nn varie les

;afm;ns

en diver–

fes manieres,

<!')Conc

qu'unc parde

en

en fraoges, une

lutre en

a([embla~e

de

différeo~

ouvrages brillans pour

¡aire eomralle.

V0 1/.

PAQUE rs, POMPqNS

&

SABOTS.

On donne COcore aux

¡aJmins

le 110m de

·cb:2t.,

C10~

doute parce qu'ils peodcm de quelque

~Ildroit

que ce

foit.

.

lA

SPE,

r

m.

CHiflo

nato Lithqlog. )

c'eCl le nom

d'une pierr. du 'lombre de eelles qu'oo appe}!e

prlei.,,–

Ju.

Elle eCl Ires - dure, prend tres-bieo le poli, donne

des érincelles lorrqu'oo la

f~appe

avee de I'acier; elle

eCl opaque

a

eaure de la groiliep:lé de fes p'arrie; colo–

rantes, fans quoi le

JaJp.

ne différeroit en rieo de

I'a~a­

le,

&

I'ou pql1rroit

~vec

raifon dire que le

ia.fPe

eCl une

agare

o.on

-rraufparenr" , melée d'un plus

~rand

nombre

de parties leereClres

&

~roffieres.

Cepcndam

iJ

l'

a des

moreealjx de

¡"rp'

dans

lefquel~

OU

trouve des taches ou

veines tranfparenlcs;

cel:t viene

de ce que la maticrc qui

lui a dOQné I'opacilé, n'a poi!)! ¿galerr¡em pénétré dnns

toutes les parties de la pierre _ Ce qu'iI y a de cc"ain,

c'eCl que le qUlrtz ou le qiltou fail la"

h~fe

du

¡a.fPe,

:linfi ql!e celle de I'a"ate,

&

que tOut el illnu opaque

&'

coloré q)li preod le poli, doit

~tre

regardé eomme un

véritlbte

iafpe.

.

11

rego~

une grande v.riété de

cn~teu"

parmi les

ja.fPu;

i1

Y en a 'qui n'onr qu'une frule eoule\lr, qui di

ou blanche '.

QU

brune, ou bleue, (,)u verte, ou

gri..

fe,

&c:·

le

lofpe

roup'e elt ¡e plus rare,

4.

cela daus dif–

férellles

pu~nces;

d'autres fOIll de

pluliellr~

cbuleurs dif–

férenres, lels 'font ceux qu'on nomme

}lVPes

ft,"rit,

dans lequel ou voit d¡;s

~oule"rs

jaunes, rouges, grifes,

blanehes,

& (.

confurément rép InduBs. L'imagioation

des N :lturaiLfles a Iravaillé fur

ce~

fnnes de

ia.fPes,

on

quelque'7uas out vil ou du moios on! erí\ yoir les figu–

res les plus extraordinair"s, qui De font fouvent r"pré–

fentées que trh-impMt"ailcn¡em,

&

que I'on ne peut re–

garde,· que comme formées par le hafard pur,

&

par la

difpolitioo fonuite des couleurs

O<

des yeines qui s'y

lrouvem.

Les moindres accidens

&

les

dilf~rentes

eouleurs des

jdJpes

leur ont fnit donner de, noms

dilfér~s

par les

auciens NaturaliCles; c'ei! aiQfi

qu'il~

oot nommé

lapis

pa",htrinus

ou

pi""

d.

p.",h,,·.,

un

jaJpe

jaun~tre

moucheté de rOllge . Pline donne le 110m ele

gramma–

tías

a

uo

j,,{pe

dans lequel on voyoil des

tac~es

ou des

vd.ues blanches, fans

p~¡ler

d'une in6nité

d'~utres

noms

qUl om éré donoés ¡UX

ja.fPes

eo fuvem de différenees

qui ne font qu'accidenrelles,

&

qui ne changeut rien

~

J

A S

3 8 3

la natore de ces pierres. Ces no ms oe fOl][ done pro–

pres qu'a c.harger inulilemeut la m émoire : les vraÍ> N a–

turatifles ne doivem s'embar"lTer 'lue de ce

'l'"

c<)011i–

ruc I'enc:nce

d'lln~

pit:rre, fans S'¡Uré ler

a

des

PC(¡ttl~

\"3.–

riérés miolltieules . SI cependant quelqu'uo vouloit un

~élai.1

fur

fes

différ~llIes dénominatio~s

donnée;

a~

lalp,

a caufe de fes ditlérelltcs eoukurs,

,1

le Irouverolt dans

Hill,

hijloire l1a1urell. des JoJJi/o

en anglois.

Le

jaJp. / ang"in

eCl ven)

&

rempli

d~

laches rouges

comme au fang.

Le

Ja.fP

. jlor id.

00

jlc"r;

eC! de pluueurs coule.urs dif–

féremes, cOlrune

I)OU5

I'avons déJa

f.il

remarque< .

I:-e

laP!s

I,!~uli

el! uo vrai

Ja.fPe

a'uo bleu plus ou

molOs vlf, parfemé de peóls poiuts brillaus

cumm~

de

l'or.

V9Y'~

L .A

P T

S •

Le c.illou d'E gyple eCl un vrai

i".fP'

d',me

conl.ur

br!1

1

!le, daos lequel on

v<;1)[

des aecideos tout-a-faíl fin–

gu lers.

lte eaillou de Reooes ou pavé de Reones ,eC! aum

un v rai

ia.fPe

¡auohre, ou d'un br!)n el. ir

&

rougehre.

La pien'e que les M néralogiltes allell}allds I)omment

hor;tf/t!ln

ou

pitrr!

corn'~,

n'cU

qu'un~ ~lp~ce

de

Jllfpe

m.él

" d'.a..;atc, comm< on \'erra a la fin d.e

eel

anicle .

'"Vallen!),

4

.quelql)es autres auteurs metlCO! aum le

porphyre al) rang des

Jafpes.

.

(,¿uelqlles

N~turailCles

melrem le JOde au rang des

ja.fPo;

mais

iJ

y

a des diJféreuces emre

~es

deux pier.

res.

ruyez

JADE.

Quelqu<s auteurs ennfoodent mal-a-propos le

¡4pe

avee

le

m~rbre .

La dilfé,e, e entre ellX ell

tr.es-

reufi–

pie:

le premier donne des et ncelles, lo¡¡(qu'on le frap–

pe avec m) briq uet 1

&

ne Ce dilf,'ut poim dalls les .ci·

des; an. lieu que le

m~rbre

s'y d·!

fu.ll

,

&

ne

tah

poiot

fel! lortqll'oo k

appe

av~e

le I¡nquet'.

Le

jafpe

fe trou ve daos le lein

d~

la

rerr~

par maf–

res délachécs de

d,fférenre~

g' ;lI)deu.,: des voya$eurs

parlem d'lln morceau de

j dJpe

de neul- piés . de

dl~me­

tre, qui

fU[

tiré

d'une

c3lric:re

de

1'3rch~vGché

de Sal–

t~bOl¡rg,

&

piae~

parOli le payé d'llQe des cours du p.–

lais impér'al

a v

ienoe en Autriche .

M . Gmclin,

d~Jls

Ion vorage de S;bérie, dir yavnir

V(I, dans le voilillage de la riv iere

dI

Argt!o,

UU!!

moo–

,aglle qui en prefque cmieremeot c 'mpoféc d'un

jaJpo

verd

tres-bt:au, mais extremerrcm

mé;9

de coche bru–

te, de rorre qu il eCl

r~re

de trouvcr des morcea'" de

trois Iivres

e,eml~

de gerCures

&

de cléfaLHs .

'-1-

meme

jlutetlr ajot1te que quelquefols on eu a liré des m'JlTes

qui pefoiem nn ou deu" plés (le p,é fai¡

33

Iivr~s );

mais i1s re fcndoient

¡¡

"jir au

bou~

de queique, jours,

de (

arte.qu

1

01)

no pouvoir point s'en fervir PQur faire

des colonoes, dcs t"bles ou d'amres gran,ds ouvuges.

Vovez

GOlelil1,

voyaK' de SiUri•.

On trouve au/lj des

,affiu

de

ditfér~nte~

coul rs en

Boheme, el1 Italie,

&

dans beauroL'p

d'~utrcs p~ys

de

I'Eufope; mtiis 'on doone la

préférenc~

ii

eeu. des lf\–

des orielll.I«, parce qu'nn les rcgardo cOlllme plus

durs, ils prel)nent mlenx le poli, les eopleurs en lout

plus vives.

00

ne p'eut fe difpeofer de rapporter iel I'expérience

!inguliere <te

Bec~her

fur le

ja!p.

C~

l'''an¡ chilnifle

mit du

JarPe

dan~

uu creufer avee un

m~laoge

coove–

!Iable

("dh,bilÍJ retfuifieis),

pu", le faire entrer en fu–

fioo, il IUI¡a

le

couverele 41/ee le eren!el;

en

doonam

\In r"u violent, la

matier~

Ce fondit. Quand le creufet

fut refrQi<ji, il

I'onvrit,/~

trouva quo le

ja.fPe

avoit for–

mé une malTe lolide preCql1e aum dllre que celle pierre

~ro¡t aup~ra\'nnt ;

mois

elle

avoit

ehan~é

de coulcur,

&

éto:t devenue lailcufe

&

demi-tLanCparcnte, corpme uue

agare

!:>l~nche; 111~IS

1<:&

p~rois

Ii.périeurs du creulet,

e'eCl-a-dire, le couverele

&

les «,\tés auxqlle\, 11'

j a.fPe

o'avoit pu ¡oueher

peod~nt

la fuliun, étoicnt couverts

d'uoe conleur de

Ja.fPe

parfaite,

&

il Ile lenr mªnql1oir

que a cOllli(lence

&

la aurelé pour relTen¡bler parfaite–

men

a

dll

ja{pr

poli; mais ceue souleur n'étoit que

lég"emen~

al¡achée

~

la fupcrfide. De ccue maoiere

Beccher a féparé la parlie ,oloranre du

ja.fPe,

qu1,1 nom–

me

fon~,"e,

&

l '~

Iublimée par

I~

v iol.nce du fcu.

Voyez

~eccher,

Ph.y./ic"

Jl!bterra,,~a

l-.

b ition de 1739,

pa~e

77.

11

Y

~

líe" de eroire que veccher joigllir de

¡'acide

vitriol"l"~

d fon

¡afpe

pulv~rilé;

du-moins ell-iL

certai!l qll'en verrant de l'h\l.il.e de virr:ol fljr du

ta(p.

en poudre,

&

l~

mellanl enfUlte fO\15 u!le I¡1ollflle

a

un

feu .nédiQcrf, to'lIe la cJulcur du

id{pe

dit'paroil,

&

il

reile fOlls la fQrm e d'ulle pQudre blanche.

. M. H enckel daos la

Py,itholo, ie

,

déerir

~n

;aJ¡.

trcs-fi'1!\ulkr qui fe trauye pres de

Fr~yberg

en Mifnte,

dans un endrolt qu'ou nqmme

la can'rere d. ¡".fP',

ou

d.

corai!:

on trOuve 1°. une couche de fpath t:es-pe-

~

faOl,