JA~
JA5
n'AMca!:,
r.m.( MATi"t.) ~ffcmbag"d"d.
x
pi.c~
d"
bo' d"
m~_
form"
&
de méme grotr..'"Or ,
J.,lm. <nCemb,e vers l'argln.,.u de
l'aner~,
&
qui em–
p
cheo.
o'elle n. ie coocho
CUt
le food lorfqu'o" la
leu"
en
mer; ce qu' ell ntceffa;re poor que le
al
de
l':anete puiffe", 5'.nfooeer
6c
mordre d2llJ le tood,
foi,
C~le
00
vICe .
p,,'z.
AMeRe.
( Z)
JA ,
C.
m.
( SlIli"" . )
e'ell , di, le diaionnaire de
Tr~voux,
le nom qu'oo donne daD. les m"alS
f~lans
ao
prem:.. réf<rvoir ¿e ces marais . Le
tll1
n'dl Céparé
d~
la mer 'loe par Olle digue de lerre rcvl:me de pierr"
~heh
&
CID
Y
12Ílr••orrer l'03U úlée par la vlra;gne,
'1m
e une ouverlure affC1. Cemblable
~
la bonde d'co
tlllng.] que I'on ouvre daos les grandes mlri!es,
&
qoe
1'00
re, me quaod on veul.
Poy'z.
M ARA ' SALASS,
SALISE ,
<:le.
( D .
J . )
J
AS
f
DE,
r.
m.
( Hifl .
moJ.)
les
¡.riJa
COOI des vo–
LaJrs de nuil du Curdill.n. b'en mnnrés, qu; lÍenoeot
In ampallne 'Utnur d'Eneron. jufqu'. ce que les grao–
des
nei~es
les
o
lr~eDt
de Ce retieer;
&
en atlendaot i1s
fonl
i
1'.lful, pour piHer les foible. caravaoos qu; Ce
rendenl
i
Tédis, Tauei., Trébizollde, ¡\Iep
&
Tocal.
On les nomme
tafiJa
parce que par tradilion, ils diCem
<1o'il5 ctoiem en
Jofi}"
on Jefus; mais il. cnignenl
&
relpeaem encore phi le di. ble.
Ces fO"<5 de voleu.. errans s'élendem depuis Mon–
fuI 00 la nouvelle N inive, jnCqo'aux
CA
trces de l'Eu–
phtale. lis ne reconnOlffem a'Jcun matlte ,
&
les Turcs
!le les puoiffeo, qoe de la b,)urCe 10rCqa'il le aer€tent ;
,1
Ce
comemem de lellr fajre racheter la vie poue de
I'argent,
&
I"'ur s'accommode aux dépens de ccux qui
one élé volés.
11
arri•• d'ordinnire que les cJeavnnes Iraitem de
m~ m,:
avee eUI, 10rCqu'il Com les pl us forls ; on en
~II
qUllte alo15 pour une fomme d'argem,
&
c'en le meil–
lene parti qu'on puiffe prendre ; il n'eo coule quelque–
foi. que deux 0/1 Irois éeus par lele.
Quaod i1s 001 eonCumé les palura):es d'uo quorri.. ,
ils
vone
camper dans un atllre, CuivaO! I,.,ujours les
C3-
rnanes
a
1, pille, pendant que le'H< fcmm s s'occupellt
a
faire du beurre, du fromage,
a
élever leurs enfJns,
&
a
aVDit Coin de leurs troupeaux .
On dil qu'ils deCeelldem des anciens Chaldéens; mais
~
10UI cns, ils ne cultiveol p.s la Ceíence des
~Ores
.
ils
.'aIt3eh<D1
:l
celle des eomr'bulÍoos des vOl·.geurs'
&
a
1'3rt de delourner les mu'elS
char~é's
de
marchan~
diCes, qu'ils dépayCent adtoitement
a
la faveur des té–
ueb,es .
( D .
1 . )
J
A S NI
E
L
~'E,
r. f.
(Ph.r",.
,,,,<.) cCpece d'huile
que les P<rCes nommoient
~uffi
;"(""; on la préparoil
par l'infulion de deux onces de Hems blanches de vio–
letleS dan. lIne livre d'huile de
fér.~mc;
on s'en fervo'l
pOor oin lre le coeps au Conir d baio, qU3nd il 5'aoj(:'
foit d'échalllfcr ou de reHlehee; les uns en trouvo¡;'"r
¡'"deur aRréable,
&
d'aOlres difficile
iI
fuppon cr; c'cli
tuul ce qu'en dlt lElillS dans fon
Tltrab. l . fumo
I.
(D.
J.)
JA.
M IN ,
C.
m .
;4..,;"",,.,
(Hifl.
n. t. B .t.)
genre
de I
l.mea
tlear monopétale faile eo rorme d'emonnoir ,
&
d~coupée;
il Con du ealice un pillil qui e(l altaché
comme uo clou
:l
la partie inférieure de la Hcur; it
d~Y lent
dan
s
la fuite un fruir mou, ou une baie qui ren –
ferme une ou deux Cemenees . Tournefoet,
i"ft.
reí hubo
Poy'"
PLANTE .
J A MIS,
J"f"';,"'""
arbrille. u dol1t il y a plulíeu:s
"rpeces 'llli ont eolre elles roO! de diflérenees , qo'il n'elt
gucre pOllibl",de faire en g6néml une dcfctiplion (alis–
fair.1ll1e Cur lcms qu.l;'.!s, leur cultore, leut
3~eémcm:
quelqucs-uns de ces arbeilfeaux foOI des plames Carmell–
leules
&
grimpantc , qui veulem un appui, IJlldis qne
les
aOlre, fe [llutiennellt fue leurs IÍges. 11
Y •
des
j"r–
m i",
:.
Ikms blaoehes ,
iI
fleurs punes
&
iI
Heuts ro;,–
gc : les
11I1S fOTlt IOl1jours
verds, d'aulrcs quittenr
leul
s
fcuilles: dans pllllieurs erpeces les Beurs Out une exeel–
lenle odeu e,
&
daos d'autees eHes n'eo oot que peu,
ou poiut du tout: ceUI qoi peuvent paffer I'hivet en
pleinc lerre, lonr en pelit nombre; la
pl ap~rt
cxigene
I'orangetic,
&
iI
fau l
m~me
la Cerre challde
¡¡
qn elques–
UIIS .
To",,'s ce dlffemblanees exigem un délail p'r1i–
cutier ponr ('haque efpece.
Le
jJfmin
~/an<
..mm,."
poulle de tongues liges,
for memeu
Ces
,
auxqueHes il roue
IUI
CoulÍen; la feuiHe
d'oll vetd roncé eH compoCée de plulíeurs fotioles al–
lachées
il
uo ti let commun. Ses Beurs paeoiffeot
a
la fin
de
J
.in,
&
fe renouvdlene juCqu'aux gelées; elles
COl\!
blanehes, vieDocO! en bouquel,
&
rendem une odeur
2gt~.ble
qui
Ce
répand au 10m. Cee aebriffeau ne pOrle
point de grnioes dans ce climar, mai¡
iI
fe mulliplie aifé-
JAS
meO! de boatores ou de br.oochc
cou:b~e
Qu'iI fJot ra ir
3U pon
ms .
D e l'une
00
de l'lotre
t&<;'.n ,
les pl.n..
feroD! de; r3dnes Ibrfilames pour elre .nn( I. mé> 3U
boOI
d'on
3D;
ma s
les
brt;n.
hes
coucn¿· • Ut i.JUJI111rs
des planes plas
10m
&
mieaI condinonoé ; c'd
h
m
!hade :. plus lim;>le
&
la plus Cuiv;e. Ce
taf ...
i.
réullit
daos toas les terrein.; mais
iI
IIlÍ fuut I'e ,>alÍlion la
plus chaode .fin qo'il Coir moi", eodomma¡¡é
par
le
~i
vre
&
le gelées, qui qoelquclois le fo", pene Juf,ue
contr~
terre, dans les hiven t.rop rigourlC'ux: ce: :arbli[–
Crao pouffe
(j
vigoureuCement pendalll IOUI I'élé, qu'il
f .ul le t"iller Cou,'em pooe le teten;, dans 13 forme qu'
on Veot
lui
f.úre
~trdc(;
2YCC 1'2.UeOliou
n~anmo·l1s
de
cooCcrvee
&
paliffer les p, rires braoehes; ce Com celles
qui peodaifent le plus de Beuls. 'i
11
lJille d'ét,: n':l
pas élé fuivie,
iI
roudm y fupplécr eo hiver,
&
ne la
faire qo'apres les gel6es au mOl de Mars <'u d' i\ \'nl:
{j
00
la faiCoil plulÓt, les frimars veo.m
~
delr.!eher le
bout des btanches, cn Óteroicm l'ag,éme:1I
&
l. produ–
a i n . Ce
;afm,,,
Cere
a
garnir les mUrdlll< ,
a
couvm
des bereeaoI , " former des b.Í<s : c'ell Cm-I"Ut
1
ce
deroier ulage qo'on peul l'employer
le
plus "V"ot"l:ell–
CemJ!D!, 10rCqu'il ell emremélé de rolí rs
&,
de chevte–
feuiHes. La verdure (o¡.le
&
con(laole de
le.
feu 'Hes ,
la beaulé , la durée
&
I'e. eelleme odrue de Ce> ocurs ,
&
la qualilé affe't tare de
n'~tre
fUJel
~UI ~1.t:Iqucs
ni
i
la fréq oemation d',ucun iOleéle, doivem el\)lag«
a
placer
ee jafmin
dan<lesjardios d'oroemem. Ceue
c"
eee
de
iafm n
a deux variélés; I'uoe a les feailles laché••
de jaune ,
&
l'autre de blsoc: ell.. font plus déllcali:S
qlle l'eCpeee commune, l. blanehe lilr-tOUI;
iI
tBUt les
teoir eo pOI,
&
les Cerrer
pend.nlI'hiver.
00
k mul–
liplie par l. grelfe en
~eu(fon,
&
eeue 'eeffe réuffit ra–
remem: oé.nmoins ce qn'il y a de lin)lulier ,
c'eO
q"e
le CUler lítelfé comnae les
1\
ém..
bi~an"
e que celles
de l'arbnlleall duO! I'<ril éeu{f,,,,né
J
élé [Iré, malgté
qu';¡ ' n'ai, pus pouffé,
&
qll'il Ce COlt delré, hé . Ce qui
délígne dans le
tafmin
une fiodfe de feve
Ife
-aaive
&
tres-communic:uive
_
Le
;a[miJl
M Iau
tP
lta/i~,
c·en
un
perit
:lrbrilTc-au qui
oc s'éleve qu';\ qualre ou cmq piés .
S.
tige fe foutiellt ,
ra feuil le el! laej(e , brillame
&
d'un b::au verd;
r.~
deue
ell jaune, petite
&
{¡lit
odeur. 11 el! encare plus déli–
cal qoe l'eCpeee précéd eme. 11 faut le meme daos un
terrem léger,
contrc un nHU
de
bonne ex-polition,
&
le
eouvtir de paill.{folls dalls ks ¡¡ralldes gelées. On le
mulriplie de boul\1ecs
&
de branches cCluchée : on peur
3uffi le grelfer eu éculfon ou eo "pproehe rur le
/IIfmin
Jauoe commun , qui ell le iuiv.m: ce fera ml!me uo
moyeo de le rendre plus robulle.
Le
;Il[mtn
;ali"~ ~ommH"
s'é1eve
3 cinq ou (ix piés :
il poulíe du pié quamité d,· tiges minces qui Ce fOllliell–
nem fo rt droiles ,
&
dOIll l'écorce ell verte
&
cannc–
tée; fa feuille e(l perite, ,aile en treftle ,
&
d'un verd
bruo; fes oeurs d'un jaune alle? vif, vienncm en pe–
tite qUlorité le long des nouvelles hranches'; ellcs paroiC–
rem au mo;s de M ai,
&
elles Com C'II' odeur. Le_ baies
noires qui
leur fuccedent , pcnvent (crvir 3
le
InllI tip1icr ;
mnis
iI
ell plus COurl
&
plu! .iCé de le raite p e les re–
jeuons que <:et arbriffequ produit dan la plus geande
quanmé .
11
réuffil dans IOUS les tetceins; il el! trcs-ro–
bulle;
iI
fJil nalurellemeor un tres joli buiffon:
&
com–
me
ji
garde
Ces
reuilles pendam loul I'hiver , il doit Irou–
vee place dans un boCquel d'arbres 100ljours verds .
Le
¡afmin d'Efpagn.
ell un bcl .rbrilleau , qui de la
f.~oo
dOn! on le cullive, ne s'éle"e daos ce climal qu'a
dcux 0'1 Irois piés.
11
poulfe des tiges minees
&
l" ibles,
dOD! l'éeorcc ell vetle; I;,s fcuilles reffembleol affez •
celles du
¡afmin
commul!; mais elles les Cur p.ffem par
le brillam
&
;'ageémcnt de la verdure . Ses fteurs blan–
ches cn·deffos
&
vCl\lées de rouge eo·deffous, rOn! plus
grandes
&
d'uoe
od.urplus délic;euCe; ce
;a(",..,·
en
délicat,
il
raul le lenir en pOl O< lu i faire palier I'hiver
'dans l'oeangerie, oü
iI
Beurira peodant toule ecue Cai–
roo. Mois pour I'nvoie dans toute Ca b...uté ,
iI
fR ut le
mettre
en
pleine
terre,
ou
avec
queh:¡ues
préc3utions ,
il rélí(leta aUI hivers oedin.ires: on p" urr. le plamet
, en 10urnant le pOI daos u'ne lerre IimonneuCe
&
fraichc
comre uo mur ,
~
I'expolítioo la plus favurable
&
la
plllS ehaude; ce qui Ce doit faiee nu moi. de M ai,
./ín
que I'arbriffeau puirre r..ire de bonnes racines .vaO! I'hi–
ver.
\1
faudta paliffee les rejeth'ns
1
la mur.,1\e,
&
rc–
tranchel
:1
deu x piés ceux qui Ceronl IrOp vigoueeul,
afin de faiee de la gamitore. L es tleurs eommenecront
a
patoitre au mois de
J
uillet ,
&
dureron! ¡"Cqu'suI gc–
lée< ; alors il faudra [uppeimer 101lle' res Beues
&
cou–
per les bouls des branehes, qgi étant trap lendee' , ne–
c;a{jonneroieol de la moifilfure en fe Ilc!rrillanl,
&
iD-
fcae-