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J

A

p .

les

'Japonoil

1'3n de

J.

C .

5"43 .

Bicnt6t

Ol:!

"ít

a

[es

cÓtés la name d'Amida,

&

les miraclc, d'Amida en–

Ininerent la ville

&

la

euur.

AmiJ.l efl regarM par le. diCciples de Xékia eomme

le

di~!l

Cupreme dc, demeures henreures que les bons

Vont habiter apre. lem m" rt. C'e:1 lui qui les rejelte ou

Ics admet. Voil:i la baCe de

h

do':"ine exotéríque . Le

gr.l1IJ principe de

1:1

doarine elbtérique , c'etl que

tol\!

n'c:t

rien,

&

que e'efl de

ce

rien que tout dépend .

D~la

le dinique qu'un .nthonGarte xékien é;:rivit apres

Irel1te ans de méditltions, au pied d'un arbre fcc qu!il

3\'"it deffiné: arbre, dis-moi qui t'a planté? Moi dOI1l

le orillcipc n'etl rien

1

&

la

fin rien; ce qui revient

a

«ctic autrc iuCeriptiou d'un philoCophe de l. meme Cc–

a.::

mon creur n'a ni t:tre ni

noo-crre;

il

nc va point,

iI ne rey ient POiOI, il

n'~fl

rctcnu 'nulle part . Ces fo-

1'0:

paroitrent bien t'tra!1ges; cependant qn'on crI\ye ,

&.

1'00

yerra qu'en r"ivant la

(ilbtilil~

de la méta?hy–

fique auffi loio qu'elk

?Cllt

aller , on abomira

i

d'autres

tblies qui ne

rt:rollt

guere moios ridicules.

Au refle, -les X ékiens nég!igeot I'extéríeur , s'appli–

qncnt uniqllenlen[

a

tnéditcr, lnéprirent tOlHl!

ditcipIlnc

qni confifie en paroles,

&

nc s'au3ch.::nt

QU'3

l'exerek'c

qu'ils appellenr

[0'l"xi"

,

[o'!Hboe,

Oll

dH ca'llr.

11

n'y a, Celon etlX ,

q~'un

príucipe de tOntes cho–

[es ,

&

ce principe

d }

p.ar-

tout .

Toos les

~trcs

en émaoent

&

y retourneot .

11

exifle de tou'e étcroité; il et} unique, e1air, lumi–

neux, fans

fi gure, fans

r~i(hn,

fllns

mOUVelnent, faos

a~Hon,

Cans .ceroi(femenr oi déeroi(femcnt.

Cent qui I'ont bien connu dans ce monde acquie–

reO! la gloire parf.ite de Fmoque

&

de

'C~s

[uccc(feurs.

Les :lutres errent

&

eneroilt jufqu'l la fio dn mon–

de: alors le prindpe co:nmun abCorberd tOut.

r:

n'

y

a ni

peines

ni

r¿eolllpenfes

a

venir.

NulJe différence r¿elle entre

la

Ccienee

&

I'ignoran–

ce , enue le bien

&

le mal.

Le repos qu'on .cquiert pOI la méditation etl le Cou–

verain bieo,

&

I'état le plus voifin

'<lu

principe géné–

ral, c(·'mmnn

&

parfail.

Quant

a

leur vie ils formem des comn\unautés,

Ce

lcvent :i minuit pour chantet des hyrnnes,

&

le

Coir

ils Ce ra(femblent aUlour d'un fupéricm qui u". ite en

leur préfenee quelque point de morale,

&

Icm en pro-

pale :i méditcr .

.

Quelles que Coicnt leurs opinions partienlieres, ils

. ,timent

&

le

cultivent. Les eurendemeos, diCent-ils,

ne to m pas unis de parentés cornme les corps .

. II faur convenir que fi ces gens om des choCes en

quoi ils valent moios que nom, ils

ce

ont .uffi en quoi

IIOllS ne les valons pas.

La troitieme feae des

Jap."ois

en eelle des Sen–

do,ívines Ol! de ceu. qui

Ce

dirigem par le ticuto on

13

\'oie philotophique. Ceux-ci fom proprement la ns reli–

gion. L eur ulliqne principe e[1 qu'il fam pratiquer la

vertl! , parce que la vertu Ceule peut nous rendre aum

heurenx que notre oalu,e le comporte. Selon eu.

le

méch.11t etl aah

ii

plaindre en ce monde, Cans lui

prép.rer nn avenir tachenx ;

&

le bon alfez heureux

Cnns qn'f1 lui faille encore une réeompenCe futu re. lIs

exigeol de l' homme qu'il Coil vertueux, parce qu'il ell

railoDoable,

&

qu'i1 Coit raiConnable parce qll'iI n'efl ni

lllle

pierre ni une brute. Ce Conl les vrais principes de la

morale de Confucius

&

de

Con

diCciple

iapo»oh

MOOlí .

L es Ollvrages de Moofi joui(fent au Japoo de la plus

grnnde autorité .

La morale des Seodofivilles ou philoCophes

Japonois

[e réduit

a

quatre p'0ints principau I.

/

L e premier ou

dfin

efl de la maniere de conformer

fes aétions :i la verm .

Le Cecolld

gi,

de rendre

la

juflice

a

ton, les hommcs.

L e troiGeme

re,

de la déc.nce

&.

de l'hoDneteté des

Olreurs.

Le quatrreme

.tfi,

des regles de la prudence.

Le cinqnieme

fin,

de la pureté de la confcience

&

á.e

la reallnde de la volonré .

Selon eux, point de métempCyeoCe; il

Y

3 une ame

univerfelle qui aoime tout, dom IOut émnne,

&

qui

~b[orbe

tout; ils

om

quelques notinllS de fpirílunlilé;

i1s ctOiem I'éternaé du monde; ils célebrent la rnémoire

de !turs parens par des r.1crifices; ils De reeonnoilIent

poinr de dieux natioomux; ils n'ont ni lemple ni e¿–

r.émonies religieufes: s'ils [e pretellt

.tI

cul te public,

e'efl par eCprit d'obéi(fance aux loix; il$ uCent d'ablu–

lions

&

s'ablliennenr du commerce des femme¡ dans les

jonr, qui préecdent leul s fétes eommémoraiives; ils ne

bnllent point les corps

de~

mort., mais ils les eo'lerrent

~om¡fíe

-nous; ils ne permcpenl pas Ceulc.meDt le Cui!=i-

JAP

de, ils

y

exhorten!: ce qui prouve le pcu de

ClS

qll'ils

font

el!:

la vic. L'im,<7c de Confllcius di dans leurs

éc~)les.

On exigC!l

d·e~'x

au ti!mp dt!

l'enirpaciun

du

Chr;!1ianif:n:, qu'ils eulfcm une id le; E lle etl plleée

dalls Icms foyer<, cuuronué< de rkurs

&

parfuméc d'en–

cells. Leur lcae fou ttrit bo,ueoup de

la

perCéeotioll des

chrétiens,

&

its fLlrem

olli~és

de cacht!r

ICJfS

livrcs.

11

o'y a p.s long-toim qu'un prince

japonoil,

appellé

Sir""

qui avoit prís do I(oür p.,ur les S eienee;

&

pom

l. PhiloCophie, fqnJa uoe académi< dans Ces domaines,

r

appclla les hOllltnes Ics plus inflruils, les eocouragca

:1

rétllde

ptir

des

récompenCt:s;

&

la

raiíon

comln en–

t;oit

a

faire des progrcs

d~os

un

cantan

de

I'cmpire,

lorfque de vils pet!ts Cacri6cateurs qui vivoient de In fu–

perllirion

&

de la crédu;;té des penples, faché! du di–

Ccréd;t de leurs

r~v"ries

porterent des plaiotes

ii

I'empe–

reur

&

au diiro,

&

mtn~cerent

la nation des plus gr>nds

deCntlres,

r.

I'on ne re haloir d'¿touffer eeue race uaiC–

[ame .d'impies. SiCcn vit lom-a-conp la .Iyrann;e ecelé–

fiafli<lue & 'civilc cooj urée contre lui ,

&

ne trooya d'au–

tre moyen d'échnpper su péríl qui I'cnvironooit, qu'en

renoo~ant

a Ces proJe!s ,

&

en cé,hnt fes Jivre,

&

Ces

digni:és

J

Con fils. C'eil Kempfer meme qni

non~

ra–

come ce fait, bien propre

:i

nous intlruire Cnr I'e[pece

d'obll.cles que les

progr~s

de la rai[on doivenl renc,m–

trer par-tomo

Voytz.

BJyk , Bruker, Porre> in,

&c. Vo–

y.::.

aH{fi ,,, artides

( " DII::"5, CHINOtS

&

E GVPTlENS .

JAPPER. v. n.

(Gram"•. )

C'~fl

le eci d s petilS

chiens. Les gros chicns aboient, les petirs chieos

jap–

pmt ,

le reoard

¡"pp,.

.lAPU, ou

JUPUJU~A,

f.

n:t.

(Ornitkol.

exof.)

orCenu du Breul de la claOc des p,c-vetds . 'OUI ron

corps

dI

d'un noir luiColnt, avec une grande mouche–

ture jaune Cm le milictl de chaque :tile,

&

une rayure

femblable

pr~s

du oroupion . On admire I'adre(fe

&

1:1

déJicatclIo .\'ec laquelle

iI

forme

Con

nid qui pend

¡\

I'extrémilé des

branch~s

d'arbes. Ray

1

Ornitbtlog. p.

98 (D.'}.)

JAPYGIE,

f.

f.

'}ap)'gia, (Glo;:.

anriml1t),

an–

cienoe contréc d'!talie dans la grlnde Grece. Elle en

nommée indifférernmenr par los Auteurs,

'}opigie ,

1_1e[–

fapic, Pinc!li"

Salenti"t,

P Olli",

'..

é!f

F alab

r, . Voy.z.

H érodOlo,

Irb. 111. chapo

c.~x:cvr:)

. . Ib. IIII. eh••p.

Ixxxxj x. lib. I7IlI.

chapo

e/xx.

Strab ' o,

lib.

V I.

&

Pl ioe,

liv.

V . chapo

.>rj.

La terre d'Otrallte fait une par–

tie

de

l'allGienne

J apjgit.

Japyx, tils de D

éd.le

, donna ron nOm

~

ce eanton

de l'lr.lie méridionale qui formoit flroprem<nt I'ancien–

ne Pouille

&

la Melfapie.

M.

de L isIe Jans [a carte

de I'anaieone Italie, compte ponr la

J ap),gie

les den

x

pareies de la POlltl!e, Ca\'oir la Daunienne

&

la Pencé–

tienne. Antoíne Galatreus, ,"ededn, a publié un li"re

expres, fqrt rare

&

fort [;\ vant, de

la

utu.tioo de l.

'}apygic, d_ /reu JapygiJ!.

Baúl.

¡H8 ,

in-12. (D . J.)

Ji\PYX,

(Gl ug.

anc.)

c'efl-lií le no", de I'ouert–

oord-onen, quaod

iI

Coofle de la poillte orientale de

1'1

ta–

I,e. On I'a confondu rnal '¡¡-propos,

&

M. Dacier en–

rr'autres, ,","ce le

COy/tI

des

Larin~

&

rar.~~flIJ

des

Greci. . Le veot

région~ire ,

oommé

iapy.>r ,

étoil fuvo–

rabie :i cem: qui s'embarquoiellt

¡,

Brindes pour la Gre–

ee ou pour 11E:gypte, pnrce qu'i1 CouHoir toujours en

pouppe juCqu'au delfous du PéloponneCe; voili

pOur~

qnoi Horace,

liv.

l.

Oli.

3,

le Couhaite au vai(felu qui

dcvoil porter Virp,ile fur

les

cÓtes de I'Auiqlle .

f/t'Jtort,n1flti~ r~g7lat pat~r

Obflriélis

alil,

pr<cttr

japyga,

N r.vis ,_9IJrr

fió;

credit!;m

D .bes Virgilil/"'; fin;b"s Aeeieis

R~ádaJ

;lI(')/Hmen, pre(or,

El

fer'Va

an.imee

dimidiuIH melf.

(D.

J.)

JAQUE

LE,

0"

LA

JAQUE,

(Are milit.)

étoit

autrefoi. une efpece de julle-au-corps qui venoit :tu

moins juCqu'aux genoux, que Nieot définit ainri:

J

A–

Q

u

E,

habillement de guerre renflé de coton.

Ces

ja,!NeI

étoienl bourés enlre les loiles ou I'étof–

fe dont ils étoienl compoCés. lis s'appelloient 3Um

g"m–

bdl"or,J

ou

~am¡'e{on

f/o)'ez

GAMDESON.

J

A

QUEM A

R

T ,

í.

0\.

(,fIJei...· termt de mo""oya–

.{e.)

c'étoit un te(fGrt plaeé nu premier balancier, on

le croyail capable de relever la vis dn balaueier; C'etl

ce que l'erpérienec a démolllré fuux.

.

00

a doon¿ le ,"eme norn

a

ce ' <igure

plaeé~s

,1

eenains horlogés, ou elles frap?em les heures avec un

manean 911'dles ont

ii

Ja lnain.

.

J A Q U E T TE,

f.

f.

(Gram. mod.)

c'cfl le

v~te­

mem ¡les enfans;

iI

conulle en un jupon

atl.ch"

un

corps