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JAP

I"rc~

qu'il perflUdl

3U

peuple grama du Lnium, de

s'appliqUtr

i

l'Agricuhurc,

&.

de fe polleer. Quoi 'lu'jl

en

loil, on

repr~fCOI(.il

prefque louJoor5

Jv"u,

avec

tlrol vif'Aei; d'uu ,ieu! qu'Ovide

le

f':líei,e

f'>rI

plai–

larnmcm d'..voir fcul le /.riyilege de Ce vuir par-de–

"'.lDe

&.

p3r·dcrrierc,

{o/lIr

6

fopui¡

,,,¡

I/UJ

U'~II

l1;á,l.

!ta mil'" ·c (!,cj, de I'efpece que I'on appello'!

rt.I"4

paree qu'cl e

P'I(

,oil d'on e/¡,é Ca

[~te,

&

3U

revers un

navire, u

11

prone d'un .a'lfeau. Cetle monnoie dé–

lÍJ:Doi! 3rpJremmcn! I'arr:vée de a'ume en halic:,

qlUnd

iI

k

réfolli3 dallS l.

~,

..s de

J~nus,

apre avoir

éu!

d~tr/>né

¡nr fon fil; Jupil<f. On "ouve cocare au–

¡'lOrd'hui de ecuc .ocionnc moulloie claos les elbioeu

dca

CUr<UI.

(D.

J .)

JANU~,

(Lmlr.." rQm.)

le-;

L ..

ins ont donné quel–

qocfu;; le oom de

ll111MI

;\

de grandes arades forl

elhaulfée\, 'luí Iraverfelll une rue d'un

eÓte! ;\

I'autre,

comme des ares de lriomphe,

&.

foos leCquellei on pdfc.

Ces

'./1'"

é!Oi~nr

pour la pU\parl incrullé.

lit

arnés de

O.Iues; '>uelone

lit

Publins Viaor le diCent exprelfé–

mell! .

II Y

avoi! plulicun de

CeS

Corles d'areades dhes

jalfMr,

dans dilféremes rues de R ome, L. Ceule place

rumaine, cC" e place qui fi>rmoil le qua"ier des bao–

quie.. , des rnarchan js

&

des ufnríers, avoi! Im¡,

¡4"MS

ou arcades,

IU

rapporl de Tile-Live,

li?J.

XLI.

Cavoir

une

a

ehaqllló. bOll!

&

une !riofiemc

3U

milieu;

for.",

porliúb." tI'J<",i[VM' .1,,,d,,,J.,,, ,

&

Janos

I,-s

fa–

Ú."J.,

1,,"'O,r. ;

Ce

COIII les parilles de

COI

hiOorien,

qui

ftgn¡li~nt

que Flavius Flaeeus enferma la place ro–

maine de poniques

&.

de boolÍquei ,

/le

Y

fi! faire Irois

j./lMI ,

Le "oiliemo de ces

;a""r

nomme!

;a"",

",.JiMI

é!oi! célebre; H o"co en p. rle

d.ns

IIne de fes falyres,

&.

Cieéroo en pluliel\" cndrQits de Ces

ot!ic~s.

Le

jll–

"",

""a·i14s,

di[

ce

dcrn'er dans Ca

VI.

Pbilippi'l"_,

en

fous la prOleaion

d'

Antoine,

Anlo"i,,,

¡ani medii

pa–

,,,,,,,,

_/l.

On pell! voir

Ii

I'''n jugo

1

propo"

I'~ncien­

ne Romo du Nardini.

(1).

1 )

J AOCHEU,

(G/o.g. )

vllle de la Chine dans la pro–

vinee de Kiangti, donl elle ell la tcconde m6lropule.

Son lerrilolre roum il prefque 10Ule la v.ilfelle de por–

celalne don! fe (ervent

les

Chinois . Elle ell plus occi–

demale que Pékin de

3¡d.

&.

ell

i\

;9.

.¡o.

de

latit'ld, .

(D.

J.)

J APAC ....NI, Ii.bll. mafe.

(Qr1fi/bolo!..•;rol.)

oi–

feau du Bré"l de la plus petile cfpece; fon bec noir,

ell long, poinru, un pou cOllrhé ell bas ; fon dos

&

fa

1~le

fonl noirs j le eoo

1'<

les ai les Com d'un verd bron;

fa queue en-delfus ell 10l\le naire,

&

loule laehetée de

blane en-delfou. ; fa gorge, fon ve,me

&

Ces cuilfes COD!

rnc!lange!es de blane

&.

de laune, avec de, band.s noires

lrIofverfale., Margrave,

hifl.

Brafil.

(D.

J .)

JAPARANDIBA,

C.

m.

(Butall. exot. )

arbre du

Br~liI,

4,bar pQmif<r1l

8 ,fl/ili."fis,

Jlore

r.Ja

«o, fr"a,.

,otuna.,

fo~mmtq

J"perllls

v.IHt abl"to,

de Margrave

lit

PiCon. Son écorac efl eendrée, fon bois elt dur

&.

moelleux; fes feuilles nombreuCes , oblongues, poiolues,

nefveufes, naillom Cans ordre fur les ram"'ux.

~es

lIeurs

Cembl.bles eu grandeur, en eouleur

&

en odeur

~

eel–

le; de la rofe, fonl

pol~pélalc< ,

&

Coutenucs Irois

a

Irois par un memc pédicul6; elles

" ni

au milieu piu–

lieurs peliles é,,,rnines , diCroCóes en rolld, avec uu Com–

Ine! jaulle

&

lrefllbl.tII . 1 leur fuceede des ftuilS gris

en dc-hors , }aune, en-dedans, fails eOlnlne des pom–

lncs

orbicul-ures,

m3i~

appl:uit;

3U

dcrru~,

cOInme

li 00

en .voi! coupó

UIIO

tr.llehe. lis eonricnnent eh.eull

UII

noyau do IJ grQlfeur d'une .vetine, anguleux , cordi–

forme,

&

de eouleur de foie luifame.

(D .

J.)

JAPARE,

(G/o~. )

ville des ludes oriemales ,

d.ns

l'l1e de Java , lur la el\[e feprenlrionale, avee un ban

pOrl . 11 s'y fail un

rres-~rand

eommerce,

&

I'on y voit

aborder de

IOU'CS

les nallOIlS das Indes, Javanois, Per–

fans,

Ara~s,

GlI7.ara[cs, Chinois, M.lais, PéglI1lls ,

&c.

Les (cmmcs y Com égalemem

laidc~ ,

iS(

portées

¡¡

I',mom .

Voy!:t.

les reei" des

vayng'J d. 14 CwnMg''¡.

bol/

4Olfl.ir.

.

L.lfg.

I

~8.

40.

IIIt,t.

méridionale. 6. 4f.

(D,1· )

J A P O DE

C¡,

IjI,

(G/o".

111/. )

les

.7 apodn,

Celan

S[rabou , ou ] /\PIDES, rclon Ptolomée, é",knt un

ancien peuple d. 1' ¡lIyrie, 01001 le p"ys s'é,endoi, en

de-~l

&.

au·de-I~

des Alpes, luCqu'auprcs des 13 mer .

Srrabon,

l. IV.

'lOUS

dil que eeue "",ion étoi, en partie

originaire des Ganles,

&

en partÍe de l'lllyrie; qu'elle

poffédoir quarrc villcs,

M~tNIu.m ,

A"upin"m,

Mljn~úllm,

&

V,.d"m;

'l,,'dle élOil tres-belliqueufc, quoiqu'elle ve!–

e/Ir

pal\vre",ent de miel

&.

d'épaurre;

&

qu'en6n le

p'ays qo'elle habiloil , raifoit partie des A,lpes. C.omme

tls s' éluienr adonnés au

brigand~óe ,

Augultc lalfé des

7'om<

f/lll,

JAP

3

1

plaiDI~

qui

loi

en

r~veooien!,

(ntreprir de le; réJuire

&.

y

réoffil. D 'on Camo.,

l. XLIX.

J..

[O"

11,/1.",'

p"rl~

de cctte conqw!te d'

:\u~u(k .

L.

P.

O·kt croi;

que le pays des a"ciens

J~pida ,

ré""nl

:i

1,

l;rOltic

&. i

une parlle de I'/tlrie,

<'51

du

ndlfin

rrelr.

11 en

tres-vraiCetnblablc que les

J opada

rOn! les

J .llm/b"I,,,

de nos JOues, hab;b1ns de

«lIe

vlllte

<l'

.'1lJem1~ne,

dan

la Cariothie

&

la Coroiole , .u midi de la D uye. Les

,1r.p'";

:.turnn!

fond~

Ave.r perg,

Ie¡

.1191Uftl,

¡\;13n–

fper~ ,

1<5

M"u¡"

Med,i'2,

«

lcs

V."Ji,

'Vindifeh–

grort.( D. J .)

J.ñ PON,

1_, ( Glo.(.)

grlnd pays de la partie la plus

orienlale de

.1'

A~e

.

.

C'el!

un compofé de quanulé d';ic ,

doO! les IrOl5 prtnctpalcs Can! celle; de N Iphnn, de Sli–

kokf,

&.

de Sikokf; ce,

Ir

,i, ¡les fOnt

ent.,or~",

d'uu

nombre

"Prodi~icuI

d'3UtrCS

tIC);

les unes petiu:s, plcincs

de rochers

O~riles,

les aorreS gr:lt1des, riehes

6;.

I""j–

les. TOD<es ccs iles

&

lerres qul formenc le

Jar.",

On! élé divifées I'.n

f <)O

d. J.

C.

en Cept princIpales

cOnlre!es, qui fon[ parl1gécs en quor.nrc-huil provio,e;,

&

fuadiviCées en plulieors l)1oindre, ditlricls.

Le revenu de !.lUtes les

¡les

&

pr·>YlI1ees, qui appoe–

tiennenr

a

l'empire du

J iI(Jun

t

lJ)ont'<!

t

)U$

h::s

31h

i

3u~

mans,

lit

6l.OO

kokfs de r'[2 ; eJr au

J "POIl,

"'us

les rcvenus

Can!

r6duils

2

eel deu1 me!'ure. en ri[. ; un

maus eon!ient dix mille kQkfs,

&.

un kokfs Irois mille

b.lles ou facs de ril1.

L~

[cms eO fOrl ineonllao! dans celle vaOc eortlrée ,

l'hiver

011

rujel

i\

des froids rudes,

ole

I'é[é

:i

des cha–

leurs exeemvcs. JI plcul b aucoup pend' J\I le cours de

I'année,

&.

Cur-loD< dafls

les

lTIoiS do }uio

&

de Jun–

lc[, mais Cans c<lIe régularil6 qu'oll remarque dans

le

pay; plus ohauds des ¡"des orientale,. Le lonOterc

&

les

éelairs fom

tr~s-fr6quens ,

L. mer qui environne le

Ja–

PM,

ell for! or.get¡Ce,

&

d'une navi>lation périlleuCe,

p

tr

le

~,and

nombre de roehors, de bas·fonds

&

d'~eucils, qu'il y

3

au-dell".

&

su -de/fons de l't3u .

Le rcrroir en

en

gén~ral monra:~llcu~,

picrrcnx,

&

lIé"le; mais I'indullrie

&.

les "avauI infatij!ahlcs des ha–

billn¡ , qui d'ailleurs viven< ",'ee une

c..

rcme frug.lIlé,

l'or.1 relldu ferlile,

&

propru

:i

Ce

palfer

d~s

pJys voi–

ro",.

Toulc la naeion fe nourri[ de rit2, de légumes

05.:

du fruín, fobriélé q"i femble

en

ello une verln pi

ad),

qn'une Cuperflilion .

L'~u

douee ne manque

p-JS ,

eor

iI

y a un wand nombre de lacs , de riviere. ,

&

de Io n–

[aines frotdes , ehalldes

&.

mio6ralc

¡

tes zremblemens

de terre

tI'y

fOil! pas rares,

&.

délruife,n '1uclquefoi,

des ville. emieres par leurs violentes

&

longues Cceou lfes .

I.,.

plus grande riehelfe du

Japon

eonli'lo en lOules

fo, les do mineraux

&

de

mét.ux

, partieulieremenr en

or, en argenr,

&

en cuivre admirable. 11 y a qo.nti[é

de foufriercs, enrr'autres une ¡le t;ndere qoi

n'efl

que

fuufre.

La

provinee de BunllO produit de l'élain

fi

fi n

&

ti blanc, qo'il

V30[

preCque I'arge", . On Iro uve ail–

leurs le fer en abondanee; d'autr.s provillees fournillen!

des pierre. pr6cieuCes, jaCpes, aga,hes , eorllalines , des

perles dans les huhrcs,

&

dans plutieurs au[re, eoquil–

lages de mer. L'ambre 'Iris

C.

rceueille Cur les eÓ[es,

&

chacun peur l'y ramalfér . Les eoqurllages de la mor ,

don< les habi[ans lIe fOn! aueun cas

~

ne cedenl point

en

benueé

ir

CeUI d' Amboine

eSe

des rles M oluqlles. Le

Japon

polfede aum des drogues ellimées, qlli Cervenr

ir

la Teinrure

&

a

la Médccfne. On lI'y a poi", eneore

d~eouverl

l'.nrimoine,

&.

le fel armoniae ; le . ff-ar–

gen!

&.

le borax y foOl porlé. par les Chinoís.

L'empire du

Japon

di IilDé entre le

31

&

le

4~d

de

latit/,d,

fepleOlríonale . Les JeCuilcs, dans une cane cor–

ri~ée

Cur leurs obCerva,ions altronomiqucs,

le

placene

emre le t

n

&

le

J

7fd

30'

de

longitud•.

11 s'étend au

nord·cll,

& :i

I'ell-nord-efl; Ca laqeur ell trcs-irrégu–

tiere,

&

(!rr" i.. en comparaifon de fa longueur, qul

priCe en droire lign.,

&

C.ns

y eompre"dre IOtlles les

eÓtes, • au lIloi" , >..00 milleo; d'Allema)1;l\e . 11

ell,

com–

me le rOy'lume de la Grande-Orelagne, haeht!

&

coup.é ,

mais dan. un plus haur déj\ré , par dos caps , des bras

de

mor,

des anre,

eSe

des b,ies . 11 Ce trO'IVC un bras de

mor emre les c6les les plus repleotrion.les du

]"POIl,

&

un eominem voifio ; c'ell un

f.ie

confirmé par les

dé–

coovCrleS réceoecs des Rulfes; Jedo en aOJourd,.,,,i la

eapilale de eel empire; c'éloil aUtrefois

M.ato .

f/aya:.

JEDCl

&

M ÉAC'o .

Si le

Japun

eXeree la eurioo[c: des Gé ogra¡>hc$, il

en ""core

phlS

dillne des

re~3(ds

d'un

p"iloCo~he,

Nouo

6xerons. iel les yellx du leaeur, fur le

'.)10':1'1

tméreC–

C.nI

qu·en a fait I'hiOorien philoíbphe de nos lours . 11

nou . peine avee fidélité ce peupl. c!tonnant, le feul de

I'Alio qui n'a Jamais tté vaincu, qui paro;1 invincible ;

qui n'en

poin~,

eomme

IOnI

d'auues, un

mél.n.~e.

de

A a a

lo

tlfe-