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37 8

JAR

treiilagcs

COIllOle

¡;

Chamilly des promenades comlne

celles de Meudon, des

p.rt

~rres

du Tibre, Di

fin.le–

fneJle des parterres d'''-111 eorome eeux de Verrailles.

Qu'on blftme

{j

t'on veue, la Ihu.[ion de ce dcrnier

ch3reau, ce n'en point la fauce de le NOere; il ne s'agil

id que de res

j"rdi",.

Qu'on dire que les ricnctres pro–

di~ées

dans eer endroir llérile

¡

fiéent aua¡ mal que

la

f"rure

&

les pompoos

3

uo lai vifage; il rera touJours

vrai qu'i1 a f.llu beaucóup d'art, de géoie

&

d'inre1li.–

geoee, pour embellir,

a

un point firigulier de perfeaion,

¡jD

des plus illelllles lieux du royaul1)c.

"

Jenons

r~os

parlialieé les yeux fur ootre fiecle. Com–

mem décoroos-oous aujourd'hui les plus belles fitu.lioos

dc nOlre choix,

&

dont le NÓrre aurolt fu tircr des

men'cilles? Nous y employons un gout ridicule

c!t

meC–

quin.

L~

i5rnodes ..lIées droiees. oous plroitreo.e iofipi;

des; les p"h[fades, froides

&

uOlformes; oous almons a

praliquer des alié.. eorcueu(es, des parterres .eh.ntour–

né"

&

de; boCquees découpés eo pompoos; les ph1S

graods lieu,

(001

occupés par de pedles parties loujours

ornécs (,ns grace, faos

oobletr~

&

Cans t:mplicieé.

L<~

corbeille, de tlcur" fanées au boue de quelqlles jours,

om

pri, ,l. place des p.treerres dllral¡les;

l'o~

voie par

tout des v:lfes de lerre cuila, des magots chinoi , des

hambo~hndes;

&

nutres

!l~reils

ouvrages de Cculpture

d'un. CXéCl.llion

m~diocre,

qui oous prouvem

.(fez

eI.i,

Teeneoc

que

I~

frivolité a éeend\l

CO!)

empire Cur COutcS

nos

prodl.1~HQns

(n ce genre.

.

11 o'tn etl

p~s

de

m~lI1e

d'unc oacion voiflne, chez qui

les

jardin¡

de

l¡OIl

~ol1e

Com

311(fi

communs, que les

m.gl)

i6que, palais

y

fOI)t rares. En Angletcrre, ces foro

res "de prQmeoades, pratiquables en toul eems, Cen¡bleo l

faltes poor

~tré

I.'a'tyle d'llll plaifir doux

~

Cerain; le

corps s'y

dél~tre,

!'e(prit s'y dilhait, les yeux

y

COOl en–

chantés par le verd du gnon

&

des boulingrin$; la

v~rieté des tleurs

y

Raete agréablemenr I'odorae

&

Il vue.

00

o'~ffeae

poim de prodiguer dans ces licux·la, le oe

dis pas les pelits, mais mémc les plns beaux ol1vragcs

de'

I'~rt.

La [e\lle oltllre mo.:lelleenem parée,

&

jamalS

faldée , y étale Ces

urnem.os

&

Ces bienfJi¡s. Profilom

de

fes

Ilb~Cllilés,

Oc

contenCOIl'-oous d'.enployer I'indu–

flrie :.

"arier Ces Cpe:la<!1es. Que les eallX f.([cm

nat~rc

les boCquets

&

les cmbollilTem! Que les ombragO' des

Imis endoClncl\t

!e~

rui[feanx daos un Iie de verdure! ApT

'peIlOl)S les oi(eaux da!)s ces eodro!"

d~

délices

i

leurs

eOllceres

y

nttirllrOIlt les hommes,

&

ferom cene rois

m ieux I'élogc d'lIn goút de Ccntimellt, que le m.rbro

&

le

bC()n~e,

done

1'~lalage

oe produ;t qu'une

~dmira­

tioo nupidc.

Voye",

.11

moe

JARD/N

d'Eden,

la char–

manee deCeriptioo de Milcon; elle s'aceorde "parfaitement

a

tom

c~

que nouS vel1" l1s de dire .

(D.

J.)

- JARDI"

d'Ed.n, (G!og, facrl•. )

nom

dujnrdi"que

Diell

p'1~nca

des le eommelJeemenc dans Eden, c'en i–

dire,

d.ns

un lieu de

d~lices ,

comme poree le lene hé–

breu. T .odis que les Cavans reeherchent Caos Luce/:, la

pofi[ion de cecte cootrée

(voyez

EJ)EN

&

PARADlS

TERRESTRE), amufons·oous de la de[cripeioo enchm-

teretre du

jardín

m~me,

faiee par M illon.

'

A bUJful/ Jield, eireleJ with grovCJ 01 "'yrrh,

And flowing .dou", ea/Jia, "arJ, and b"lm,

A wiUerner( of fwects! jor "a'!I" here

l{Tantol1n'ei al

itJ

primt:,

and. pln'l'd

/tt

will

J-Itr 'j);rgm

¡a';CJlI,

PQ1,ri1Jg

.rore],

mor~

fwut

Wild,

¿¡:ooc

YI/I.

01' ar', ,,,Ormou¡ Miff!

Ollt 01 ,hiJ fertile grolmd, God (a1lfiti to grow

.1/1

(ren

of IIoble(l Kind forfighe, fm./I, tafie,

And all amidft th0'1l, floqd the Tree of life,

High em¡'"nt, bloomillg ambriftal fmi;

Of vegolable /l.old;

",Id

"e"l

'0

life,

Ol/r d'aeh, ,he Tree .f Knowled¡¡e, frew f¡'fi by.

"A

happy rural feal, ol vario/u vrew,

Grovu, 'lJi»ofe rich

Irttl

wept

odorollS gumr,

and halm;

Oehe" whufo frlll', bllrni¡b'd with

~olde"

rind,

' .

Hu,,/I. amia.I.; HeflJerian fabl, tme,

Jf Ime, here ol1ly, tlnd o¡ delici.,u t'ifled.

Betwixt Ihcm lawl1I, or level-dowIII , a"ti j/o(k!

Grazill' I"e

'<1/...

4er horb, were in'erpo!'d ;

0 1'

palmy hi/lo.-/" or

,h.

f10w ry lae,

Of

fu",.

irr(gno1(J val/ey, fPread htr fiore;

Flow'r¡ of a/7 hew,

a~d

withol.t ,hor", eh. rofe:

AnlJther

fidt,

utnbrd~f;eolu

('·Otl,

and ca'Vts

Of cool

rccerr; p'er

which ehe manelillg' vi".

Lay¡ ¡oreh "b,r p;¡rple grapes , all4 gently

(r«pl

Lrtxllriant" MCfm wi?ile murm',"i»g

wat~r

Jall

Down the Jlope hiliJ, di(ptrl'd, or

;..

a

'al"

'Iha' to th. fr;"ged

~ank,

w;ht "'yrtl. erQwn'd,

Hey e'ifial, mir••ur holdJ, uniú.. ,h';r jiu"ms:

J

A R

7. .

'h.

biras tluir ,hoir

~RPIy:

Air!, 'Uullal air!,

Brea.hiltJ th, fmell ofJitla aHd gr..'e, aN"",

Th, trcmbli"J: I,aft, "while ""iverf,,1

P

"",

Knit witb the gr4ur, and

eht

HouTr in dall",

Led O" tb',t"",tI fPrilfg

.. . .

Thus was this piaFe.

(D.

J.)

J

A

R

DI

N,

r.

m.

(M"rin•. )

Dom que quelques·uns

don nene aux baleons d'un vailTeall, lor[qu'ils oe Cont

poim couvem.

(Q)

lARDIN,

(Fa"eo""erie.)

00

die

Jo""" le lordi",

&

jardiner le laoier, le Caere, l'amour,

&e.

c'en l'cxpoCer

an [oleil daos un

,.rdi",

ou filr la barre, ou [llr le roe,

ou fm la pieree froide.

J

A R D I N S

d. B abylolle, (Hi{l. an,.)

les

jardin! de

BabylOlle

011

de

Semira'lIiS

onc ée¿ mis p3f les anciens

au

(3ng

des '!Ierveilles dI! monde, e'en-il-dire des beaux

ollvralles de I'are. lis élOicnc Coutenus en I'air pu un

nombre prodlgiellx de colonnes de pierre, fur leCquel–

les pofQir nn aITembl3ge immenCe de pourtes de bois de

palmier; le

10m

Cupportoir' un grand polds d'cxcellcl1te

terre lapporeée, dans laqllelle

00

avoil planté pluliellCs

Cortes d'arpres, de fruils

&

de légumes

t

qu'on

Y

cul–

livoie foignellfemel}L Les arro(emens

fe

taiCoienc par des

pompes

'011

canallX, done l'eau venoie d'endroles plus

élevés. Avec la

m~me

dépenfe,

011

auroit fait daos un

Icrrein ehoir. des

¡ardi,,¡

infinimem fupérieurs en gotle,

en beauté

&

en éeendlle; mui,

ils

n'au roieoc pas fcap–

po! par lo merveillellx ,

&

l'on ne f.uroil dire jllfqu'i

quel point les homllles en Com

~pris,

(

D .

'J.)

J .'\RDINAGE, le

jardi"age

en l'art de plancer, de

décorer

&

de cultiver tOules Corees de jardins; il faie

pareie de la 130tanique .

Cee art

di

fore éleodu,

&

n

plufieurs braoches, fi

l'on faie 3rtemioo a eouces les ditféremes partles qui com–

porem les jardins,

voye,,-

lARDIN ,

00

ne pellt doucer

que ce oe fol[ lIne oceuparioo eres-noble, dom les Grecs

&

les R omains faiCoieot leurs délice,. Pline

(Hifl. "at.

liv.

XI/JlI.

ehap. iij .)

nous le faie fi l¡ieo conoc.;tta

p:t,r ces mots,

;111p~rlltor"m

()'im 1114"ibIlJ (olebtlntllr flgri.

Les philoCophes les pI uS diningués OOl Cuivi leur exem–

pie,

&

nOllS IiColls dans Goelzius,

de erttditis horto-

1''''"

C1!IIOri~lI¡

di({ertatio,

Lubee

'706,

qu'Epicure,

ThéophraOe, Démocrile, Plaeon, Cacon , Clecron,

Coll\lnelle, Palladills, Varron,

&

aUlres Ollt aimé le

jardi,zaxc.

Feu Galton frere de Louis

XIII.

Louis

XIII. Lonis XIV. Monrteur frere unique de Louis

X IV. les prinoes memes de nos jours l1'onr pas d.!dai–

gné ,

apres leurs eravaUI guarriers, de s'y appliquer.

JI'.RDlNEUX, adj.

" rme de j01la;l/i<l"

,

011

appelle

lrnlr4ude jardi""'fe

eelle done le vere n'en pas d'uoe

Cuite, qui a quelque ombre qui la end mal necte, des

nuées

&

veines

a

eravers des poils, des brouillards,

un

air-brun entre-couram

&:

elllrelulCant, un éc13C engour–

di, foible

&

plein de cr.[fe.

VO)'et

EMERI\.UDE,

JARDlNIER,

r.

m.

(Art. Mleh.)

etl celui qlli a l'm

d'invemer, de drelfer, erocer, plamer. élever

&

culti–

ver eOUles fOCles de jardios, il doie OllCre cela cOl1nottre

le car.aere de touees les plances, pour leur dooner •

chacnne la culture convenable ,

L es dilférenees pareies des jnrdins déeaillées au

moe

JARDI'l,

fom

ju~er

ql1'un

/tlrdinier

ne pCllt

~uore

les

polfcda tOllles; l'ioc1ioaeion, le g011e I'emralt)e vers

ceUe ql)1 lui plair davalllage: 3il1fi

011

appeLle cellli qui

c111eivc les tleu" un

¡,zrdiHier-f1,"rifle,

celui qui preod

Co;n des orol1gers nn

oranxifle

(

Dlviler,) des fruits un

frllitier,

des légumes

&

marais un

mar/chfJir.

des lim–

pLes un

fimplici{le

(Fllrce;er,,), des pépinicres ua

plpi–

ner;(le

(la Qll:llIinie

&

D aviler.)

On nc donoera poinl de

dél.il

des tra\'aux d'nn

jar–

di"ier

dans chaque mois de l'année, 11 Cu!lit de dire

qll'ils doivem elre continuels, qu'ils

Ce

Cuceedene,

&

[um prerque toulours les memes. La CaiCoo de I'hiver,

qlli en ear.,ie excmpee, pellC etre 11lilemem employéc

il

retourllcr les eerres uCécs, a

le~

amélillrer,

&

a

faire

des

Irei\la~cs,

des cail!es

&

autres ouvragcs.

J

A

R D

I N

1E

RE,

r.

C.

(Brodeur.)

perite brode–

rie !!reoile

&

légere en til :exécUlée a l'exrrémilé d'uoe

manc'¡ccce de eh miCe ou de quelqu'aucre vceemenr

[emblab1c .

J -'~RDON

011

lARDE,

C.

m.

(Marlchal/trie,)

cu–

meur callcuLe

&

dure qui viene aux jJmbes de derriere

du choval,

&

qui cn filude 3u-dehors du jarret, au \jeu

que I'cp.trvio ,' icm eo-dcdans.

Vo)'f'Z

E'p A

R V

IN .

L es

jardo"J

enropiem le cheval lor(qu'on ll'y mee

pas le feu a-propos . Ce

mot

flgniñe aum l'endroil dn

chevnl

011

cecee maladie v¡em.

So/.i[eI.

JA-